Pour m'excuser de mon absence de publication, un chapitre ... un peu chaud :) enfin un rapprochement ! Bonne lecture :) Chapitre 4 : Quand les lumières s’éteignent. Elle avait chaud, très chaud et paradoxalement respirer devenait de plus en plus difficile à cause de l’air froid et sec de la fin du mois de Novembre. Linda détestait les cours de sport et en particulier ceux d’athlétisme : courir lui donnait le temps de réfléchir. Et en ce moment, ce qui occupait ses pensées c’était le comportement de Maxence : depuis son altercation avec Stanley, elle avait l’impression que le brun la surveillait en permanence de peur qu’elle commette une bêtise. Pour preuve, depuis le début du cours de sport commun à toutes les classes de terminales, il n’avait cessé de lui lancer des regards alors qu’elle courrait, situation plutôt embarrassante quand on est une jeune fille amoureuse et que l’on transpire abondamment. Encore plus quand celui qui fait battre votre cœur est aussi séduisant que pouvait l’être Maxence à ce moment là, vêtu d’un short gris et d’un t-shirt blanc, un bandeau noir entourant son poignet et ses cheveux bruns collants à sa nuque et à son front car il s’était aspergé d’eau. Mais à force d’être distrait pendant son match de basket, il venait de manquer de tomber, rattrapé de justesse par Jérôme. La rousse entendit les rires des deux garçons quand elle accéléra sa course pour rejoindre une Jenny pimpante, comme si les deux kilomètres qu’elle venait de faire en courant n’étaient rien d’autre qu’une formalité. - Tu sais que Maxence vient de manquer de tomber… - J’ai vu, répondit la rousse en un minimum de mots pour économiser son souffle. - Pas de chance que les terrains de basket soient entourés par la piste d’athlétisme hein ? Quoi que tu es plutôt mignonne en tenue de sport, je suis sure qu’il l’a remarqué lui aussi… - De quoi… tu parles ? demanda Linda essoufflée. - De celui qui fait battre ton cœur ma chérie…je suppose que c’est un peu gênant de transpirer devant lui ! Au moins Stanley a choisie l’équitation de l’autre côté du bâtiment ! - Il … me laisse… tranquille, je crois … que je vais m’évanouir... - Mais non, inspire par le nez, expire par la bouche, lui conseilla la blonde avant de reprendre le sujet là ou elle l’avait laissé : Et s’il a arrêté de t’embêter c’est bien grâce à Max, il est devenu ton nouvel ange gardien… Il va même jusqu’à t’apporter un truc à quatre heures quand tu ne manges pas assez le midi. Tu pourrais te déclarer tu sais, je suis sûre que tu lui plais… - N’importe quoi ! cria Linda qui fut obligé de s’arrêter pour reprendre son souffle. Il fait ça seulement parce que ça l’a ennuyé de m’amener a l’infirmerie la première fois et qu’il n’apprécie pas Stanley… - Tu essaies de trouver des excuses pour repousser l’échéance de ta déclaration ! - Mais je ne veux pas me décla… aie ! Une des balles de basket venait de la frapper en plein front, la faisant tomber en arrière. A peine eut-elle le temps de se rendre compte de ce qui lui était arrivé, que Maxence se tenait agenouillé près d’elle, le regard inquiet : - Excuse moi, je n’ai pas réussi à la rattraper, ça va ? - Sonnée, répondit-elle avec un sourire néanmoins crispé, une main sur le front. De ses doigts, l’adolescent repoussa ceux de son amie et une mèche de cheveux roux du front de cette dernière : une grande marque rouge était apparue là où la balle l’avait frappé. - Lucat, emmenez Mademoiselle Carpentier mettre de l’eau froide sur son visage, indiqua le professeur de sport, une femme massive dont les cheveux blonds étaient coupés court. - Tout de suite, répondit l’adolescent en aidant son amie à se relever. Elle semblait aller bien malgré la balle et la chute, quand ils arrivèrent aux robinets de la salle de sport, la tache rouge avait pratiquement disparu. Linda se rinça le visage puis en se relevant avec un sourire elle avoua : - Ce n’est pas si mal, au moins j’aurais été absente à 20 minutes de cours d’athlétisme. - Profiteuse, se moqua Maxence. En tout cas, je suis content que tu n’ais rien de cassé. Je m’en serais voulu, j’ai mal assuré la passe de Jérôme… - Ne t’en fais pas pour moi. - C’est ce qu’on fait entre amis non ? Maxence avait posé la question en la regardant comme si il cherchait à sonder ce qu’elle pensait vraiment. Linda rougit car elle aurait voulu répondre que même si oui elle était son amie, avait-il conscience qu’il était plus pour elle ? Remarquant la gêne de son interlocutrice, le brun tenta de changer de conversation : - Bon, comment vais-je réussir à me faire pardonner ma négligence pour t’avoir laissé recevoir une balle en pleine tête ? - Tu oublies que je suis aussi tombée sur les fesses… - Effectivement, quelle faute impardonnable ! Tu sais c’est agréable de t’entendre parler, t’es de moins en moins timide ! Et c’était vrai, elle avait une voix basse, un peu trop grave pour une fille, mais assez agréable. - Parce qu’on commence à se connaitre non ? Enfin, pour répondre à ta question j’ai besoin de rien… - Il y a bien un truc qui te ferait plaisir et que je pourrais réaliser. - A vrai dire, la seule chose que tu pourrais faire c’est sortir avec moi. Un petit silence plana au court duquel Linda devint de plus en plus rouge en se rendant compte de ce qu’elle venait de dire, elle reprit pour se justifier : - Enfin venir au concours de jeunes cinéastes avec moi la deuxième semaine des vacances. Jenny m’a dit que tu avais un empêchement. Je vais sans doute lui dire que je ne peux pas y aller, je n’ai pas envie de me retrouver seule avec un couple. Seulement, je n’ai jamais raté une seule des remises de prix de Jen. - Elle fait du cinéma ? Je pensais que son truc c’était la couture. - Elle a réalisé les costumes d’un des court-métrages. - Je travaille samedi, mais je peux essayer de m’arranger. - Tu ferais ça pour moi ? - Si je te le dit, je vais voir avec mes collègues si on peut me remplacer. Les lumières s’allumèrent dans la salle aux fauteuils rouges et à l’écran géant en même temps que s’élevèrent les applaudissements qui couvrirent presque la musique du générique de fin. Le film qui venait de s’achever était le dernier participant au concours et surtout c’était celui de l’équipe dont faisait partie Jenny. L’histoire, sur fond de 1ere guerre mondiale, racontait l’amour d’une jeune fille pour un soldat qui laissa sa vie dans les tranchées. L’histoire, la musique, les décors et les costumes charmèrent le public et Jenny posa pour les photos avec l’équipe pendant que Jérôme, Linda et Maxence debout au milieu de la salle applaudissaient le succès de leur amie. La rousse, particulièrement émue, avaient des larmes qui coulaient le long de ses joues qu’elle essuya d’un geste avant de prendre son appareil photo numérique. Le brun qui s’était levé en même temps qu’elle remarqua son geste et se moqua d’elle : - On dirait ma mère devant ses feuilletons à l’eau de rose. - Tu peux dire ce que tu veux, ce film était magnifique. C’était la première fois qu’il la trouvait aussi à l’aise. Linda semblait bien et son sourire la rendait vraiment belle. Ses cheveux roux étaient attachés en une mi-queue par une petite barrette rouge assortie à sa robe qui lui arrivait juste au-dessus du genou en formant des plis. Le décolleté était plutôt sage et elle avait mis un cache-cœur blanc à manches longues pour ne pas avoir froid. Maxence lui tendit un mouchoir et la regarda s’essuyer les yeux avec délicatesse, sans doute à cause du mascara et du crayon qu’elle avait mis ce jour-là. - Je reviens, indiqua-t-il avant de se lever. Il s’éloigna en laissant derrière lui son parfum qui avait tant troublé Linda depuis qu’elle avait rejoint son groupe d’amis dans la salle de projection. Venue dans la voiture de son père, elle n’avait pas pu les accompagner dans la Mini de Jenny et n’avait pas prévu a quel point elle serait troublé par le pull noir et le jean simple de Maxence. Comme à son habitude, son charme était simple et ses yeux suffisaient souvent amplement à lui faire battre le cœur trop vite. Et le pire, c’est qu’il s’était assis à côté d’elle dans la salle ce qui la déconcentra complètement. Le seul film qu’elle réussit à voir était celui de Jenny car elle savait à quel point cela comptait pour son amie. Jenny, avec des froissements de soie, provenant de sa robe bleue, revient s’asseoir entre Linda et Jérôme, la blonde avait les yeux brillants et tenait entre ses mains un bouquet offert par le réalisateur à toutes les filles ayant participé à l’élaboration du court métrage. - J’ai passé tellement de temps sur les costumes et le nez dans les livres pour que l’uniforme soit ressemblant ! Je suis vraiment heureuse qu’il plaise ! - C’était magnifique, lui dit Jérôme en venant l’embrasser sur le front. - Où est passé Max ? demanda la récompensée. - Je suis là ! répondit le concerné en revenant avec deux glaces dans chaque main. J’espère que la vanille convient à tout le monde. - La fraise, c’est mieux ! s’exclama Jenny. - Si tu n’en veux pas, je pense que Jérôme s’en chargera ! répliqua le brun en tendant deux cornets à son couple d’amis. Puis il s’assit près de Linda et lui donna la sienne : - Pour consoler ton chagrin, murmura-t-il, une lueur malicieuse dans les yeux. - Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, annonça un homme qui venait de monter sur l’estrade. Pendant que le jury délibérera, nous vous proposons de visionner le film élu l’année dernière. J’espère et je suis même sur que vous passerez un bon moment. Les lumières s’éteignirent et la musique emplit la salle en même temps que des images apparaissaient à l’écran. Déjà troublée par la présence du jeune homme qu’elle aimait près d’elle, Linda se sentit gênée à cause de Jérôme et Jenny qui s’embrassaient passionnément pendant le film. Le bleu de la robe de la blonde se mêlait au vert du t-shirt de son petit ami qui l’encerclait de ses bras dans la semi-obscurité. La rousse s’enfonça dans son siège provoquant un sourire en coin chez Maxence qui avait compris la situation et qui proposa en se penchant à l’oreille de la jeune fille : - Tu veux qu’on échange nos places ? - Si ça te dérange pas, murmura-t-elle en remerciant l’obscurité de caché la rougeur qui était apparue sur ses joues à cause de leur soudaine proximité. - C’est moi qui te le propose. Ils se levèrent en faisant attention à ne gêner personne mais au moment d’échanger leur place, ils se percutèrent et Maxence rattrapa Linda par les hanches pour qu’elle évite de tomber. Cette fois, ce fut le jeune homme qui remercia l’obscurité de cacher son trouble. Une fois les deux jeunes gens assis, aucun n’essaya plus de jeter un seul regard sur l’autre pendant toute la projection. Pour la dernière fois de la journée, les lumières se rallumèrent et les différentes équipes de tournage furent appelées sur la scène. Les prix du décor, de la musique, des meilleurs acteurs et actrices furent distribuées en grande partie au court métrage de l’équipe de Jenny. Puis vint le moment que les quatre adolescents attendaient : le prix des costumes. L’homme qui leur avait annoncé le film gagnant de l’année dernière commença : - Et maintenant, le prix spécial pour les costumes est décerné à … Jenny Alfort pour le film Un amour de guerre. Des applaudissements retentirent dans la salle alors que la meilleure amie de Linda venait prendre le petit trophée représentant une paire de ciseaux et un mètre de couturière. Jérôme se leva pour acclamer sa petite amie et Maxence eut juste le temps d’ouvrir les bras pour recevoir la jeune rousse qui venait de lui sauter dessus de joie. Le jeune homme respira une bouffée du parfum qui émanait du corps pressé contre le sien : un mélange subtil de pèche et de framboise, sucré et acide à la fois. Sans prévenir, il serra sa prise sur les hanches de l’adolescente et la souleva légèrement du sol jusqu’à ce que leur front soit à la même hauteur. Comme si c’était naturel, elle passa ses bras autour de son cou et le serra contre elle. - Je suis si heureuse pour elle ! murmura Linda. Maxence sentit des larmes dans son cou et reposa la jeune fille rousse par terre. Elle pleurait de joie et avec un sourire, il ressortit un nouveau mouchoir de sa poche et le lui tendit. - J’ai bien fait de venir alors, ça aurait été dommage si tu avais manqué ça, constata-t-il. Puis, mue par une soudaine inspiration, il ajouta : Mais, j’ai l’impression qu’il y a autre chose qu’un simple prix derrière cette victoire. - En fait oui, répondit Jérôme. Grâce à ça, Jen va pouvoir entrer facilement dans l’école de stylisme qu’elle convoite. - Stylisme ? - Oui, elle veut devenir styliste comme sa mère qui est aussi ancienne top modèle. Rien que son nom pourrait permettre à Jen d’entrer dans n’importe quelle école, mais elle veut se faire sa propre place et elle utilise le nom de son père, assistant de sa mère, pour postuler. C’est pour ça qu’il faut qu’elle présente un bon dossier, et ce prix là est le dernier d’une longue liste. - Je ne savais rien de tout ça. Je viens de me rendre compte que je n’avais aucune idée de ce que voulait faire Jenny après le lycée… - Tu penses toujours que c’est une écervelée ? osa Linda qui redoutait la réponse. - Non, il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis. C’est une fille adorable pour peu qu’on s’intéresse à elle. Mais au fait, je ne sais même pas ce que toi tu comptes faire. - Etude de droit je pense, je vais être séparée d’elle, ça va me faire bizarre je crois. - Alors on sera tous séparés, Jérôme et moi on compte faire une école de commerce. - Plus qu’un an ensemble alors, murmura la jeune rousse plus pour elle-même que pour Maxence. - Soit pas mélancolique, on en fera une année inoubliable, la rassura Jérôme qui avait suivit la conversation sans y participer. Jenny revient, on rentre les jeunes ! Effectivement, la blonde remontait l’escalier tant bien que mal, les bras chargés d’un bouquet de fleur offerts par le jury du concours et de son trophée. Bousculée par les autres personnes qui sortaient elles aussi de la salle de projection, elle manqua de faire tomber deux fois ce qu’elle portait mais son petit ami et les deux autres vinrent à sa rescousse. Il était dix-huit heures vingt sept quand le groupe arriva en courant près de la Mini rouge de Jenny. Le mois de novembre commençait avec une fine pluie froide qui fit qu’une épaisse buée se forma sur les vitres de la voiture. - Je n’aurais pas le cœur de te laisser rentrer en transport alors que c’est moi qui t’ai amené. Je ramène Lin en premier et je te dépose, annonça la blonde au brun. Maxence avait prit place à l’arrière près de Linda, alors que Jérôme s’était installé « à la place du mort », expression qui selon le blond prenait tout son sens lorsque la conductrice était Jenny. Après que la menace de le laisser rentrer à pied eut été prononcée, l’automobile demarra et commença à avancer. Si quelqu’un remarqua que la rousse avait fait semblant de sourire, personne n’en fit la réflexion. Le trouble qu’elle avait ressentit dans le cinéma n’avait fait que s’accentuer dans l’habitacle étroit où ses genoux avaient la mauvaise habitude de venir butter contre ceux de Maxence. Elle se prit à imaginer la main du brun, plutôt fine pour un garçon, venait se poser sur un de ses genoux et une brusque rougeur envahit ses joues. - Lin, ça va ? demanda Jenny en croisant le regard de sa meilleure amie dans le rétroviseur intérieur - Juste un peu chaud… répondit dans un souffle l’adolescente en évitant de regarder Maxence, qui lui de son côté semblait trouver passionnante la vitre qu’il regardait avec obstination pour cacher son propre trouble. Il connaissait le côté fragile de Linda et l’appréciait sans que cela ne le gène mais la facette extrêmement attirante que le jeune brun avait découvert dans la salle de projection le rendait nerveux. Ses yeux noisette, sa bouche, sa façon de replacer des mèches de cheveux roux derrière ses oreilles, et ce parfum qu’il avait déjà respiré quand elle lui avait sauté au cou et qui l’enveloppait dans le petit espace de la voiture constituaient un ensemble presque enivrant. Le bas de sa robe révélait les genoux de la jeune fille qui avait la peau très blanche et Maxence commençait lui aussi à avoir chaud. Jérôme qui observait son meilleur ami dans le rétroviseur eut un sourire : il n’avait pas prévu ce qui se passait mais cela risquait d’être intéressant dans les prochains mois. Pour détendre un peu l’atmosphère qui semblait tendue à l’arrière, il lança la conversation : - Bon il est où le bouton de la climatisation dans ta boite à sardine ? demanda-t-il à Jenny. - Ma boite à quoi ? Tu veux vraiment rentrer à pied toi ! répondit Jenny en appuyant néanmoins sur un bouton faisant circuler de l’air frais dans l’habitacle. - Ma voiture est quand même mieux que la tienne, se vanta le blond. - Je te signale que ta décapotable n’a que deux places…, intervint Maxence qui saisit l’occasion que son ami lui avait donné de cacher son état d’esprit. - Oui, mais j’ai la place d’étendre mes jambes, c’est vrai que toi t’es tout petit, ça doit pas te gêner. - Au moins, je ne ressemble pas à une armoire à glace… Mais je me demande bien pourquoi vous prenez le temps de conduire alors que vous pourriez avoir des chauffeurs…, remarqua le brun. - Parce que tu ne peux pas sortir sans que tes parents sachent exactement où tu es, répondit Linda presque lascivement… - On dirait que c’est ton cas… observa Maxence. - Tout pile ! confirma-t-elle. Mon père ne veut pas me laisser passer mon permis. C’est une façon de garder le contrôle. C’est pour ça que je préfère aller au lycée à pied plutôt que dans sa grosse berline avec les deux gorilles qui lui servent de garde du corps. - Enfin moi je pense que c’est mieux comme ça, se moqua Jérôme. Déjà qu’on a Jenny sur la route, t’imagines si on ajoute Linda ? Une légère embardée du véhicule répondit à la question et le blond vint poser sa main sur celle de sa voisine maniant le levier de vitesse pour se faire pardonner. Dix minutes plus tard, ils arrivèrent devant la grande maison de Linda qui réajusta son gilet sur les épaules avant d’ouvrir la porte de la voiture. Elle fixa un instant la porte et déclara : - Il est peut être un peu tard pour vous inviter à boire quelque chose… - Effectivement, lui répondit Jenny. Ton père n’est pas là ? - Non en voyage d’affaire chez sa maitresse. - Désolée… Bonne soirée quand même ma chérie. La portière se referma et la blonde attendit de voir son amie entrer chez elle pour redémarrer. A l’arrière du véhicule, Maxence fixa dans ses souvenirs le sourire presque triste de la rousse quand elle avait monté les marches du perron : rien à voir avec celui qu’elle avait durant la journée. Il songea avec tristesse qu’elle retournait à sa vie avec un père absent qui la traitait mal, une mère internée… Mais elle parvenait s’échapper de temps en temps, et ces moments de liberté, il se promit de les rendre inoubliables. **** Une chtouille review please :)
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