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au 31 Mai 21 :
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Trompeuses apparences
Par Padidu
Originales  -  Romance/Général  -  fr
14 chapitres - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 6     Les chapitres     17 Reviews    
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Sous un ciel d'étoiles
Chose promise, chose due, voici le chapitre six :)
Bonne lecture ! 
 
Chapitre 6 : Sous un ciel d’étoile

- Oh allez souriez tous les deux ! s’exclama Jenny. On est le premier samedi des vacances de Noel, il fait super beau pour un jour d’hiver, notre projet de défilé à toutes les chances d’être le gagnant du concours et on est dans un parc d’attraction, il vous faut quoi de plus pour être heureux ?

- Des gaufres ? demanda Jérôme en se levant du banc où ils étaient assis tout les quatre. J’ai faim.

- Oh oui ! répondit la blonde. Linda, tu veux bien aider Jérôme à les porter ?

La jeune rousse, lança un regard reconnaissant à sa meilleur amie et rejoignit le blond qui se dirigeait déjà vers la petite roulotte où un vendeur déguisé en cuisinier se réchauffait les mains en les frottants l’une contre l’autre.

- Il n’y a que Lin pour porter une salopette et en faire quelque chose de sexy, remarqua Jen en voyant les yeux de Maxence fixer l’adolescente qui reboutonnait l’une de ses bretelles en jean par-dessus son pull noir.

- En tout cas, ta technique pour que l’on soit seul était bidon, lui répondit le jeune homme assit sur un muret. Autant que de porter une robe pour faire des manèges, j’ai cru que Jérôme allait nous faire une crise d’apoplexie dans le grand huit…

- Je porte un short en dessous, indiqua-t-elle en souleva un des plis de sa robe rose. Et j’ai des collants en laine épaisse… Si on arrive à voir quoi que se soit à travers,  je veux bien qu’on me coupe les cheveux au carré ! Mais ce n’est pas de ça dont je voulais discuter avec toi.

- Je me doute.

Le brun se leva du banc et enfouit nonchalamment ses mains dans les poches de son pull à capuche en coton blanc.

- Donc tu te doutes que si je te parle, c’est parce que je n’aime pas la voir aussi mal à l’aise. Imagine qu’elle arrête encore de manger ?

Depuis la dispute entre Maxence et son père chez elle, Lin était redevenue silencieuse, n’osant qu’à peine parler au jeune homme.

- J’y suis pour rien.

- Elle non plus ! Tu sais combien cela lui à couté de te parler de sa famille ? Et tu lui tournes le dos alors que tu as eu la preuve devant toi de ce qu’est son père !

- C’est ce qu’elle croit ? demanda l’adolescent les yeux agrandis par la stupeur.

- Et je partage son avis jusqu’à ce que tu m’expliques pourquoi tu as l’air si surpris.

- Je pensais qu’elle était gênée de m’avoir parlé de sa situation et c’est pour ça que je préférais lui laisser le temps de venir me parler, je sais qu’elle est un peu timide, je t’assure que je ne voulais pas la brusquer et encore moins la rendre malheureuse. Elle pense que je la rends responsable pour son père ?

- Que tu l’associes à lui plutôt. J’ai cru comprendre qu’elle s’en voulait pour ce qui s’était passé chez elle. Pour elle, ton silence est une façon de lui signifier que tu ne veux plus rien à voir avec elle. Lin est du genre à tout prendre sur elle tu le sais.

- Et moi je ne suis vraiment pas doué pour comprendre les filles… constata Maxence

- Jen, j’ai pris fraise pour toi, indiqua Jérôme en revenant, une gaufre dans chaque main.

Linda arriva derrière, une gaufre chocolatée dans la main droite qu’elle tendit au brun qui remarqua qu’elle n’en avait pas pris pour elle. La vague inquiétude qu’elle s’évanouisse à nouveau étreignit le jeune homme et c’est sans regret qu’il coupa sa gaufre en deux et en tendit la moitié à la rousse sous le regard de Jenny.

- Je n’ai pas faim… murmura Linda.

- On appelle ça de la gourmandise Lin, lui indiqua Maxence avec un sourire. En plus je sais que tu aimes le chocolat.

Elle fixa un instant des yeux la sucrerie puis croisa le regard bleu de son interlocuteur et d’un geste lent se saisit de ce qu’il lui tendait. Chacun avait à peine fini sa part que déjà leurs deux amis s’étaient levé pour continuer la visite du parc.

- Dites les amis, et si on allait faire le château aux labyrinthes ? cria Jenny qui se dirigeait déjà vers l’attraction, un bâtiment qui ressemblait à toutes les demeures de princesse des contes de fée. Allez Lin t’adore ça !

Les quatre adolescents pénétrèrent ensemble dans l’attraction hébergeait plusieurs salles contenant chacune un labyrinthe différent. Le premier était composé de miroirs et dès la quatrième intersection, Jenny et Jérôme furent séparés de Linda et Maxence. La jeune rousse ni fit même pas attention jusqu’à ce que l’adolescent la saisisse par le poignet :

- Ne t’éloigne pas, on finirait par être séparé nous aussi.

Elle acquiesça en hochant la tête et ne dit rien quand le brun garda sa main dans la sienne bien que son cœur s’était décidé à battre sur un tempo plus rapide que celui necessaire. Un silence s’installa entre eux, la jeune fille n’osait pas entamer la conversation, ne sachant pas vraiment dans quel état d’esprit pouvait se trouver son compagnon par rapport à l’incident avec son père. Les yeux baissés, elle le suivait sans vraiment regarder jusqu’à ce qu’ils arrivent à un cul de sac.

- Je crois qu’on est perdu, constata-t-il en penchant sa tête en arrière avant de soupirer bruyamment.

- Je n’ai jamais fais ce labyrinthe désolée…, murmura la jeune fille.

- Tu n’as pas à t’excuser, par contre si tu as une idée pour sortir de cet enfer je ne suis pas contre.

-  Avec ma mère on utilisait l’astuce de prendre toujours à droite aux intersections…

- C’est vrai que vous aimiez bien vous promenez dans les labyrinthes, tu m’en as parlé la dernière fois, se rappela le garçon alors qu’ils revenaient sur leurs pas.  

- Je pense que pendant un temps ça l’aidait à oublier.

- Oublier quoi ?

- Sa vie, la maison, mon père.

- C’est sur que ton père, j’aimerai bien l’oublier moi aussi, confia-t-il en lui tirant sur le bras pour qu’elle arrête de marcher. Elle leva vers lui des yeux surpris et Maxence ajouta :

- Tu sais, j’ai parlé avec Jen, où plutôt elle m’a ouvert les yeux. Je ne savais pas que tu t’en voulais pour ce qui s’est passé chez toi et sincèrement je voudrais que tu saches que je ne t’en tiens pas responsable. C’est ton père et mon sale caractère les seuls fautifs d’accord ?

Elle baissa les yeux comme pour réfléchir et d’un geste du bout des doigts il lui fit relever le visage.

- D’accord, lui répondit-elle son regard noisette scrutant le bleu glacier de celui du jeune homme. Avait-il conscience du poids qui venait de se lever du cœur de son interlocutrice ? Peut-être pas.  Tout comme il n’avait rien sentit de son trouble quand il lui avait caressé la joue dans sa chambre, ou quand il lui avait pris la main quelques instants plus tôt. Avait-elle une chance ? Devait-elle ne serait-ce qu’espérer ? Il hocha la tête comme pour dire qu’il acceptait sa réponse et tenant toujours sa main, continua à déambuler dans le labyrinthe apparemment impassible.

            Mais en réalité, il essayait d’effacer de sa mémoire le visage féminin levé vers lui, entouré de cheveux roux flamboyant dont les multiples rouges étaient reflétés par les miroirs qui les entouraient. Maxence avait été à deux doigts d’y plonger les mains pour savoir s’ils étaient aussi doux qu’ils le paraissaient, de poser ses lèvres sur celle de la jeune fille pour en savourer le gout, d’éprouver entre ses bras la finesse de sa taille. Mais, il se l’était promis, il ne pouvait se laisser aller à ses envies sous peine de mettre en danger le bonheur de son meilleur ami et aussi de blesser l’adolescente qui le suivait. Elle ne le méritait pas, sa vie était trop compliquée pour ajouter un amour sans lendemain comme il pouvait lui en offrir : incapable de s’engager dans une relation longue, préférant les histoires de deux semaines, le brun savait bien que ce n’était pas ce que voulait Linda. Cependant, depuis quand réagissait-il ainsi simplement à cause d’un regard ? Il voulait bien l’avouer, elle lui faisait un effet qu’aucune autre n’avait allumé chez lui et depuis qu’il se connaissait celui-ci ne s’était jamais totalement effacer, cela signifiait-il qu’elle était plus importante ? Bien sur, il ressentait pour elle de la tendresse mais n’était-ce pas simplement l’expression du fait qu’il veuille la protéger ? Et puis rien ne lui disait qu’elle en avait envie, peut être que leur amitié lui convenait totalement. Non, rien ne pouvait changer entre eux, il se l’était promis, mais parfois les promesses sont tellement dures à tenir.

            Une dizaine de minutes après avoir commencer à utiliser l’astuce de Linda, ils arrivèrent à l’entrée d’une nouvelle salle : plongée dans une demi-obscurité, les murs noirs du labyrinthe se détachaient à peine dans l’ombre, mais celle-ci d’avantage que pour perdre le visiteur servait à mettre en valeur le plafond illuminé par des petites lampes formant une myriade d’étoiles étincelantes. Eblouis par la beauté du lieu, les deux adolescents pénétrèrent dans la pièce, les yeux tournés vers le haut.

- C’est magnifique, commenta Maxence.

- Plus que ça même, ajouta Linda en s’avançant autant que sa main serrée dans celle de son compagnon le lui permettait. Regarde, ils ont même recréés certaines constellations !

Elle leva le doigt vers le plafond et il se rapprocha d’elle pour voir ce qu’on lui montrait. Cette soudaine proximité fit reculer d’un pas la jeune fille qui trébucha soudain et perdit l’équilibre tombant durement sur les fesses et, comme elle tenait toujours sa main, entraina avec elle le brun qui atterrit sur les genoux près d’elle.

- Lin, ça va ? lui demanda-t-il en s’approchant d’elle pour voir si elle n’avait rien de cassé. Dans la pénombre il aperçut le reflet des  larmes dans les yeux de son amie.

- Je crois oui, plus de peur que de mal… Un ou deux bleus rien de plus, je suis vraiment stupide pour réussir à tomber sur terrain plat.

- Je t’ai fais peur, c’est de ma faute.

- C’est moi qui suis trop sensible quand tu es près de moi…

Elle avait dit ça sans vraiment réfléchir, désorientée certainement à cause de sa chute, et le regard qu’il lui lança la fit rougir.

- Je… commença-t-elle mais elle se tut quand Maxence approcha son visage du sien.

- Comment veux-tu que je me contrôle quand tu me dis ce genre de chose ?

La voix du jeune homme s’était faite de plus en plus basse à mesure qu’il s’approchait d’elle et  bientôt, ses lèvres ne furent plus qu’à quelques centimètres de celle de la rousse. Il tentait encore de résister à l’envie de l’embrasser : s’il le faisait, quelles en seraient les conséquences ? Pouvait-il s’engager envers elle ? Dans les yeux noisettes, il lisait l’incompréhension mais aussi quelque chose de plus profond, quelque chose de tellement attirant.

- Et si je ne voulais pas que tu te contrôles ?

Elle ne savait pas où elle avait trouvé le courage pour oser dire ses paroles mais bizarrement elle s’en sentait presque soulagée. Sans prévenir, les lèvres de Maxence vinrent rencontrer les siennes, dans un baiser doux d’abord qui devint vite passionné. Les mains de la jeune fille vinrent se lier dans le cou du garçon qui l’enlaça en la tenant fermement contre son torse. Bientôt, les baisers se prolongèrent le long de la mâchoire de Linda, pour venir jusqu’à son oreille ou il murmura :

- Tu fais battre mon cœur comme jamais aucune autre, comment fais-tu ?

Pour toute réponse, elle prit une de ses mains, y déposa un baiser avec de la placer sur sa poitrine.

- Tu es dans le même état que moi, constata-t-il avec un sourire. Mais Lin, c’est vraiment ce que tu veux ?

- Je t’aime…, murmura-t-elle pour toute réponse mais ces quelques mots firent l’effet d’une claque à son interlocuteur qui prenait conscience que sans aucun doute c’était aussi ce qu’il ressentait pour elle. Le cœur qui bat la chamade, l’envie d’être avec elle, de la faire sourire, de la protéger, tout ça et bien plus tenait en ces trois mots qu’il prononça avec un naturel qui le surprit :

- Je crois que moi aussi je t’aime.

Cette fois-ci se fut-elle qui s’avança pour l’embrasser et il commençait à peine à passer ses mains dans les long cheveux roux qu’un raclement de gorge les fit revenir sur terre.

- C’est du propre… commenta Jenny, debout près de Jérôme. Tous deux arboraient des sourires satisfaits qui s’élargir encore quand leurs deux amis se levèrent précipitamment.

- Mission accomplie ma chérie, déclara Jérôme en enlaçant la blonde.

- Quelle mission ? l’interrogea Maxence soudain suspicieux.

- Et bien, commença la blonde, on savait qu’il y avait quelque chose entre toi et Lin, on a juste joué les cupidons.

- Vous nous avez laissé seuls exprès ! s’exclama la rousse.

- Plains-toi…

C’était Maxence qui lui avait murmuré ces mots à l’oreille puis il s’adressa au groupe entier à voix haute :

- Et si on sortait d’ici ?

Des éclats de rire lui répondirent et 20 minutes plus tard, ils retrouvaient enfin l’air libre et le grand huit qui leur faisait de l’œil. Le reste de l’après midi passa en un instant : des manèges, la grande roue, la maison hantée… ce n’est que vers 18heures qu’ils décidèrent de quitter le parc.

- Jenny je raccompagne Lin, si ça te gène pas, indiqua Maxence, main dans la main avec sa nouvelle petite amie alors qu’il arrivait devant la Clio.

- Et son père ? s’inquiéta la blonde.

- Il n’est pas là, l’informa sa meilleure amie en ouvrant la portière qui avait été déverrouillée. Et si Max me dépose juste, je ne pense pas que cela posera problème. A demi-rassurée, l’adolescente s’éloigna avec Jérôme pendant que le couple s’installait dans la voiture dans un silence complice. Bercée par le moteur et envouté par le parfum qui emplissait l’habitacle, la jeune fille finit par s’endormir après avoir observé un petit moment les gestes fluides et les mains plutôt fines de celui qu’elle aimait manier le véhicule. L’adolescent conduisait calmement en réfléchissant : pour la première fois il s’engageait vraiment et bizarrement au lieu de se sentir enchainé, il avait l’impression d’avoir des ailes. Comment avait-il put risquer de passer à côté de ce sentiment de plénitude, de bonheur simple ? Et si celui-ci ne devait pas durer ? Ses yeux bleus se posèrent un instant sur le visage endormi de celle qui faisait battre son cœur avant de revenir se fixer sur la route : la faire souffrir était inconcevable et la quitter tout autant, l’avenir ne devait pas être vu de façon si pessimiste. Surtout quand une personne si fragile et si belle vous fait assez confiance pour s’endormir près de vous et vous laisser entièrement maitre de ce qui pourra lui arriver et que dans votre cœur loge la certitude que vous l’aimez. Ce sentiment, il se l’avouait avec une sincérité presque trop simple alors qu’il l’avait caché au plus profond de lui depuis quelques temps. Quand cela avait-il commencé ? Au concours des jeunes réalisateurs ? Quand il l’avait porté jusqu’à l’infirmerie ? Il ne savait plus mais il n’avait aucun doute : il aimait, sincèrement, sans tenir compte du contexte et sans vouloir se trouver des raisons. La rue où habitait la jeune fille arriva trop rapidement au gout du brun qui stationna son véhicule devant la grande maison des Carpentier. La façade illuminée lui rappela soudain qui était Linda, celle qu’il aimait, mais aussi l’héritière d’un grand empire financier bien qu’assoupie dans une vieille Clio, auprès d’un fils de cheminot, le plan du parc d’attraction dépassant de la poche avant de sa salopette et les cheveux en bataille. Avec un sourire, Maxence se pencha vers la belle aux bois dormant et lui caressa doucement la joue pour la réveiller sans la brusquer.

- Lin, on est arrivé, réveille toi mon cœur.

- Hum… geignit-elle en se réveillant à moitié, clignant des yeux pour essayer d’en faire s’échapper le sommeil avant de les frotter vigoureusement comme une enfant. Désolée de m’être endormie…

- C’est pas grave, t’es mignonne quand tu dors tu sais ?

- Euh, si tu le dis, lui répondit-elle en ouvrant la portière inondant l’habitacle de lumière et révélant au regard bleu qui la scrutait la rougeur de ses joues.

- Approche-toi, la pria-t-il et la voyant faire, le brun se pencha et posa un baiser sur les lèvres de la jeune fille qui sentit les mains froides de son amoureux passer autour de son cou. Quand il s’éloigna d’elle, il avait un sourire mutin.

- Il te va à ravir ! se réjouit-il alors qu’elle se saisissait du pendentif qu’il lui avait mis presque sans qu’elle s’en rende compte. Du bout des doigts, elle sentit la forme d’une petite étoile à 5 branches mais quand elle voulut déplier le pare soleil muni d’un miroir pour voir de quoi il s’agissait vraiment, il l’en empêcha en saisissant sa main pour y déposer un baiser. D’une voix tendre il lui proposa :

- Tu regarderas quand tu seras chez toi d’accord ?

Elle acquiesça d’un hochement de tête et se pencha vers lui pour l’embrasser timidement avant de le remercier. Quand elle se recula, le jeune homme aperçut la porte de la grande maison s’ouvrir et un instant effrayé à l’idée que se fut le père de sa nouvelle petite amie, Maxence fut rassuré en voyant une silhouette féminine se dessiner. Puis, alors qu’il se rendait compte que l’inconnue n’avait rien à voir avec les mensurations rondes de Mona, Linda se tourna vers ce qui semblait retenir l’attention de son compagnon.

- Ma… maman ? hésita-t-elle surprise. Après un instant de confusion, elle poussa la portière et sortit pour courir se jeter dans les bras de sa mère qui sera sa fille dans ses bras sous le regard du conducteur resté derrière le volant qui se demandait si descendre de voiture serait une bonne idée. Il savait que les sentiments de Mr Carpentier envers lui n’étaient pas vraiment à la sympathie et ceux de sa femme lui restaient encore inconnus. D’un coup, Lin se retourna vers lui et d’une main lui indiqua de venir les rejoindre. La mère et la fille se ressemblaient presque à l’identique sauf dans la couleur de leur cheveux et de leurs yeux : si l’une était rousse comme le feu, l’autre était blonde comme les blés et le jeune homme imagina un instant l’adolescente avec les yeux verts dont elle aurait pu hériter : la moitié du lycée aurait été à ses pieds. Mais les sourires qu’elles affichaient toutes deux étaient identiques et c’est avec le cœur presque léger que le brun sortit du véhicule et s’avança vers la rousse et celle qui l’avait fait.

- Maxence c’est ça ? demanda la femme d’une voix grave pour une femme. Je suis Viviane. Comme tu l’auras deviné, je suis la mère de cette friponne qui embrasse des garçons juste devant la maison !

 
 
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