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Trompeuses apparences
Par Padidu
Originales  -  Romance/Général  -  fr
14 chapitres - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 14     Les chapitres     17 Reviews    
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Chantage

Un petit chapitre pour dire que je suis encore vivante à ceux qui ne passent pas par le Manychat :D

Un jour... je publierai régulièrement :p

Bises !

******

Chapitre 14 : Chantage

Maxence s’aspergea de parfum et se coiffa rapidement en se regardant dans la glace de sa salle de bain. Il était plutôt satisfait du résultat même s’il avait maigri. En regagnant sa chambre, il en profita pour attraper son portable qu’il glissa dans la poche de son jean et enfila une veste par-dessus son t-shirt blanc. Le jeune homme s’approcha de son bureau et attrapa les clés de voiture que sa mère y avait posée. Un éclat fixa son attention et il attrapa l’objet brillant. C’était le pendentif en forme d’étoile de Linda. Il n’avait pas pu se résoudre à s’en séparer, la symbolique en était encore trop forte. Le faisant passer entre ses doigts, il se rappela leur dernière conversation et la colère qu’il en gardait : elle l’avait jeté une fois pour toute de sa vie. Le pendentif brillait au bout de sa chaine et Maxence vint le placer au-dessus de la poubelle.

- Fiston ! cria la voix de son père de derrière la porte qu’il ouvrit sans frapper. On va chez papy. Ne rentre pas trop tard sinon tu vas inquiéter ta mère…

- Promis ! s’engagea le jeune homme en fourrant précipitamment le collier dans sa poche. Je pars avant vous…

            Il passa devant son père, sortit de sa chambre et descendit l’escalier comme s’il était poursuivi par le diable lui-même. Sa mère, qui attendait son mari dans l’entrée, regarda son fils s’installer dans la Clio avec un air soucieux. Elle ne se mêlait jamais de la vie de son fils d’habitude et encore moins de ses amours mais elle devait bien avouer qu’elle ne comprenait pas ce que le jeune homme trouvait de plus à sa nouvelle petite amie. Maeline était gentille et très belle, mais quand elle les voyait ensemble, Stéphanie ne retrouvait pas cette aura de tendresse, d’amour qu’il y avait en présence de Linda.

            Il ne fallu qu’une vingtaine de minutes à Maxence pour rejoindre le café où il avait rendez-vous avec Maeline. De là, ils décideraient quoi faire de leur après-midi : cinéma, exposition, shopping… Une fois la voiture garée et fermée, le jeune homme rejoignit sa petite amie dans l’un des salons de thé appartenant la mère de la jeune asiatique. C’était un passe-temps que le père de cette dernière avait offert à sa femme pour leur 15ans de mariage.

- Salut ! Je t’ai commandé un café, j’espère que ça t’ira ? commença sa petite amie alors qu’il venait s’asseoir à sa table.

L’ambiance de l’établissement était très feutrée, basé sur des tons ocre et beiges. Chaque table se trouvait dans une alcôve, isolant chaque groupe de clients.

- Salut, c’est parfait…

Il se pencha en avant pour lui déposer un baiser sur les lèvres, oubliant que son cœur ne ressentait rien à ce geste.

- J’ai pensé que l’on pourrait aller faire les boutiques cet après-midi. J’ai vu une jolie robe pour la fête de fin d’année. Et puis on pourrait regarder pour ton costume aussi.

- Nous sommes en Avril, la fête est en Juillet, tu ne penses pas que nous avons encore un peu de temps ?

- Tu préfères t’y prendre à la dernière minute ?

- Bon, on ira voir pour ta robe mais pour mon costume je verrai plus tard.

La mauvaise humeur qu’il avait mis dans sa dernière phrase était évidente, cependant Maeline, qui évitait le plus possible les conflits qu’elle jugeait sans intérêt, reprit la conservation sur un sujet plus neutre : l’organisation des grandes vacances. Elle babillait sur la possibilité d’héberger tout le monde dans sa maison de vacances  alors que Maxence l’écoutait à peine. Ses pensées s’étaient tournées vers une image que quelques mois auparavant, il aurait encore cru possible. Linda, sa belle Lin avec son sourire, portant la robe du soir dorée qu’il avait vu uniquement sur un croquis. Ses longs cheveux roux enserrés dans un ruban noir et or cascadant sur son épaule, dévoilant une épaule blanche. Un nœud noir sous la poitrine, les genoux découverts, elle aurait semblé si fragile et si belle…

- Dis, tu m’écoutes ? le sollicita la jeune fille en face de lui.

- Pas vraiment, avoua-t-il sans remord.

- Je disais que Jenny pourrait peut-être convaincre ses parents de nous prêter leur villa de la côte d’azur et nous irions plus tard dans ma maison de campagne…

- Il faudrait lui demander, indiqua sans grande conviction l’adolescent.

Jenny ne détestait pas la nouvelle petite amie de Maxence, mais elle gardait une réserve avec elle, comme si s’en faire une amie serait trahir Linda. D’ailleurs, la blonde tentait encore d’entrer en contact avec la rousse, malgré les évidences, elle ne parvenait pas à accepter la situation. Tout comme Maxence, mais lui ne se permettait pas de s’avouer à quel point il souffrait, parce qu’il avait été assez stupide pour faire confiance, pour aimer une fille.

-  Tu veux bien me prêter ton téléphone ? Je n’ai pas le numéro de Jenny et je me demande si elle ne voudrait pas venir faire du shopping avec nous cet après-midi, elle un gout sur pour les vêtements et je pourrais lui parler des vacances d’été.

- Je ne sais pas si elle sera libre cet après-midi, indiqua Maxence en enfonçant sa main dans sa poche pour prendre son portable et l’en sortir sans faire attention à un objet qui tomba au sol en même temps. Maeline le remarqua et se pencha pour le ramasser.

- Comme c’est joli, murmura-t-elle en observant dans sa paume ouverte le pendentif en forme d’étoile.

Sans un mot, il le lui arracha des mains pour le ranger de nouveau dans sa poche.

- Mais tu m’as fais mal ! l’accusa-t-elle. C’est quoi ton problème ?

- Mauvais souvenir, oublie tout ça… Tu appelles Jenny ?

 

            Le téléphone portable de la jeune blonde sonnait en vain dans le fond de son sac. Elle était trop nerveuse pour songer à autre chose que la porte vers laquelle elle se dirigeait. Cela faisait plusieurs mois qu’elle ne s’était plus ouverte pour elle, et elle avait peur que cela ne se reproduise même si cette fois là, Jenny était attendue. C’était la mère de Linda qui l’avait appelé, s’inquiétant de ne plus la voir avec sa fille et surtout de l’isolement que cette dernière semblait vouloir créer autour d’elle. D’habitude, Jenny n’était pas quelqu’un qui se laissait apeurer par les événements, préférant les affronter que les subir, alors c’était nouveau pour elle de se sentir si angoissé à l’idée même d’entrer dans un lieu qui auparavant lui était si familier. Elle inspira profondément pour se calmer puis replaça une de ses mèches blondes qui s’était échappée de son ruban rouge assortie à sa jupe et à sa chemise blanche à poids écarlates avant d’appuyer sur le bouton de la sonnette. Le carillon résonna dans la grande maison. Mona vint lui ouvrir.

- Bonjour Mademoiselle. Je suppose que vous souhaitez voir Mademoiselle Linda ? Elle n’a toujours pas changé d’avis malheureusement…

- Je sais qu’elle ne veut pas me voir, mais je ne suis pas là pour ça…

-Jenny ! l’interpella la maitresse de maison en arrivant dans l’entrée. Désolée Mona, j’ai oublié de vous prévenir de la venue de cette jeune fille. Je lui ai demandé de venir il y a quelque temps, après tout je n’ai jamais pris le temps de la remercier…

Un silence plana entre les trois femmes. Chacune se souvenait que la dernière fois qu’elles s’étaient vu, c’était le jour où l’on avait retrouvé Viviane sans connaissance dans sa salle de bain.

- Je vais t’accompagner jusqu’à la chambre de ma fille, je pense que nous avons quelques petites choses à nous dire.

Ensemble, elles commencèrent à marcher.

- Elle ne veut plus me voir, Linda a changé récemment.

- Je m’en suis rendu compte et ça m’inquiète. Tu as toujours été là pour elle et tu dois toi aussi avoir peur. Je sais aussi que ma Lin t’as toujours tout confié, si quelqu’un peut la faire parler, c’est sans doute toi. Je ne comprends pas pour Maxence, ils semblaient si amoureux…

- Personne n’a compris, lui encore moins je crois. Elle était folle de lui et lui de son côté je suis sure qu’il est encore amoureux d’elle. Et pourtant il ne fait rien pour la récupérer…

- Laisse-le reprendre son souffle. Comment réagirais-tu si Jérôme venait à te quitter pour une fille que tu détestes ?

- Je crois que je serais folle. Mais ne rien faire, c’est l’abandonner.

- J’ai besoin de temps pour comprendre et agir Jenny, me laisseras-tu faire ?

- Si vous arrivez à la faire sourire de nouveau, à les rassembler…

- Je voudrais déjà réussir à lui redonner une alliée. Elle a besoin de savoir que tu es encore là pour elle, même si elle semble vouloir te repousser.

- Chaque jour, elle m’évite et je n’arrive pas à lui parler, peut-être que si j’arrive au moins à lui adresser quelques mots… espéra la jeune blonde en arrivant devant la porte de la chambre de Linda. Elle y frappa deux coups légers alors que Mme Carpentier s’éloignait.

- Entrez !

La blonde ouvrit la porte et entra en murmurant timidement :

- Bonjour…

La brune assise sur son lit, leva la tête du livre qu’elle lisait. Avec son t-shirt à col bateau bleu et son pantalon de lin blanc, elle ressemblait à une petite fille. Une gamine dont le regard était plein d’éclair quand elle demanda :

- Qu’est ce que tu fais là ?

- Je suis venue vois ma meilleure amie qui me manque.

- Tu t’es trompée de maison je crois, Maeline habite plus loin !

- Serais-tu jalouse ? s’amusa la blonde en posant son sac a main sur le sol près de la porte et en s’approchant du lit.

- Pas vraiment. Mais j’avoue que je n’ai pas apprécié que l’on me remplace si facilement.

- Tu nous as remplacé facilement nous aussi… Stanley valait-il vraiment la peine ?

Jenny avait conscience d’être dure avec son interlocutrice, mais sans doute était-ce la seule façon de la faire réagir. D’ailleurs, les yeux de celle-ci commençaient déjà à briller d’une émotion proche de la tristesse. Quand elle s’était disputée avec Maxence, la jeune fille n’avait jamais oublié qu’il fallait l’éloigner d’elle pour protéger sa mère, mais se séparer de Jenny n’était en rien compris dans le chantage imposé par Stanley. C’était pour ne pas a avoir à subir ce regard si compréhensif qu’elle l’avait tenue à l’écart. Elles se connaissaient trop bien pour se cacher leurs sentiments. Sans rien dire, elle laissa la blonde la prendre dans ses bras et la serrer contre elle.

- Tu sais bien que les faux semblants ne fonctionnent pas avec moi… Je ne te demande pas de tout me raconter, je sais que tu dois avoir des raisons pour tout ça, mais ne porte pas sur tes épaules un fardeau trop lourd.

La rousse se détacha de l’étreinte de sa meilleure amie pour la regarder dans les yeux.

- Je suis obligée Jenny, si je veux protéger tout le monde.

- Nous sommes assez forts je crois. 

- Non pas tous… Tu ferais bien de partir avant que Stanley n’arrive.

- Tu as peur de lui ?

- Pas tellement, il n’est pas si terrible quand je suis seule avec lui. Mais, j’ai peur qu’il ne prenne comme une trahison ta présence ici, après tout, tu es l’amie de Maxence… Jen, laisse-moi régler tout ça.

- Tu y arriveras ? Tu crois que je ne vois pas ta souffrance ? Que celle de Maxence s’est éteinte ?

- Il se console avec Maeline, et moi j’arriverai à m’en sortir, je n’ai pas d’autre choix.

- Je suis convaincue qu’il t’aime encore.

- Ne t’en mêle pas Jen s’il te plait.

- Comme tu veux… mais promet moi de me tenir informer. Ne serais-ce qu’un mot dans mon casier ou un message sur mon téléphone. Je suis là pour toi.

- Merci.

- Mais n’en veux pas à Max, il essaie de t’oublier comme il peut.

- J’essaie moi aussi.

Le téléphone portable de Linda posé sur son bureau près de son ordinateur portable se mit à vibrer. Elle se leva pour venir lire les messages qu’elle venait de recevoir et Jenny vit son visage blêmir pendant la  lecture.

- C’est Stanley… il arrive.

- Je file alors, mais souviens-toi : tu es ma meilleure amie Lin et je ferais tout pour toi.

           

            En quelques minutes, Jenny fut remplacé par Stanley qui entra sans même prendre la peine de frapper à la porte. Linda ne fit aucune remarque. Bien qu’il soit le plus souvent très calme et affectueux quand ils étaient seuls, ses colères pouvaient être spectaculaires. Jamais il n’avait levé la main sur elle ou retenté d’obtenir ne serait-ce qu’une caresse par la force, mais ses mots pouvaient être parfois très blessants.

- Bonjour Lin, je t’ai ramené un petit quelque chose.

Il lui tendit une petite boite bleu nuit avec un ruban argenté. En l’ouvrant, elle découvrit une petite broche en cristal. La petite fée au corps transparent était un ouvrage délicat magnifique.

- J’espère que tu l’apprécies, lui dit-il en s’asseyant sur le lit près d’elle. Ses yeux avaient cette lueur douce dont elle appréciait la lumière. Pourquoi pouvait-il être si adorable avec elle et si détestable en même temps ?

- C’est très beau, merci, lui répondit-elle avec un sourire.

- Je suis heureux que cela te plaise, te voir sourire comme ça, c’est plus agréable que ton expression si triste…

- Tu

- Je sais, c’est ma faute, l’interrompit-il. Mais sais-tu à quel point je t’aime ? Si tu n’es pas à moi, tu ne peux être à lui.

- Parce que tu m’aimes je dois t’appartenir ?

- Tu ne dois pas être à un autre, affirma-t-il après un moment d’hésitation.

            Quelqu’un frappa à la porte et Mona attendit que Linda l’y autorise pour entrer.

- Monsieur vient de rentrer, il désirerait s’entretenir avec vous dans son bureau, informa-t-elle Stanley en le regardant.

- J’arrive, assura-t-il en se levant. Alors qu’il sortait de la chambre, il s’arrêta sur le pas de la porte.

-  Tu sais, mon but n’est pas de te blesser…

- Pourtant c’est ce que tu fais Stan.

- Quoi que tu en penses, je t’aime.

            Il sortit sans rien ajouter, plongé dans ses pensées : en obtenant ce qu’il voulait avec la séparation de Linda et Maxence, Stanley avait eu la certitude que son esprit se calmerait. Mais c’était tout le contraire qui arrivait : chaque jour, elle dépérissait devant ses yeux, et lui prenait conscience qu’au delà d’une simple envie d’appartenance, il l’aimait. C’était un sentiment si doux parfois, qui pourtant était trop douloureux parce qu’au fond, jamais sans doute il n’aurait son cœur. Avec le temps, l’espérance qu’elle finirait par l’aimer un jour s’était estompée et souvent il songeait à faire cesser cette situation blessante pour elle comme pour lui. Mais avant, l’adolescent devait l’annoncer à Monsieur Carpentier, et la chose semblait peu aisée. Plusieurs fois, le jeune homme avait tenté d’aborder le sujet sans grand succès : son interlocuteur finissait toujours par trouver un argument pour continuer la mascarade. Au début, ils étaient trop bien assortis pour que cela ne fonctionne pas, ensuite il fallait laisser le temps à Linda de faire son deuil, et enfin il serait difficile de revenir en arrière alors que toutes les connaissances des deux familles attendaient leurs fiançailles. Mêmes les parents de Stanley semblaient enchantés par les perspectives de ce couple d’amoureux fictifs.

            Quand il arriva dans le bureau du maitre de maison, celui-ci lisait un dossier avec un air mécontent sur le visage, de fines lunettes corrigeant une baisse de la vision qu’il n’aimait pas avouer.

- Assieds-toi, ordonna-t-il d’une voix qui n’aurait toléré aucune opposition.

- Des problèmes ? l’interrogea l’adolescent plus par politesse que réel intérêt. Si au début, il avait vu un allié en cet homme froid et calculateur, peu à peu il s’était aperçu qu’entre ses mains c’était le rôle de pion qu’il endossait.

- Plusieurs, soupira l’adulte en posant l’objet de sa lecture sur le bureau et en ôtant ses lunettes. Mais j’espère que tu m’apporteras un peu de satisfaction. Comment se passe ta relation avec Linda ? Je n’ai pas eu l’occasion de vous voir ensemble dernièrement… Mais il serait peut-être temps de parler à tes parents d’une possibilité de fiançailles.

- C’est un peu précipité… Votre fille ne m’apprécie pas, notre arrangement n’est pas vraiment à son gout.

- Personne n’apprécie d’être contraint à quelque chose, mais avec ton charme, un jour où l’autre, elle finira par se rendre compte que tu es la meilleure des options pour elle.

- J’en doute, Monsieur. A vrai dire, je me demande si cesser cette mascarade maintenant ne serait pas la meilleure solution, j’ai peur que nous n’atteignons bientôt les limites de votre fille.

Essayant de masquer la peur que faisait naitre cette éventualité, le blond fixa du regard l’homme assit devant lui qui s’était penché en avant, les coudes posés sur le bureau et le menton sur les mains jointent en l’air.

- J’ai plutôt l’impression que tu t’es lassé de ton petit jeu, jeune homme. Cependant, quand on joue avec moi, on ne déclare pas forfait.

- Qu’est ce que je dois comprendre ?

- Que nous allons avoir une annonce à faire à tes parents prochainement. Mais peut-être faut-il attendre la fin de l’année. Les épreuves du baccalauréat vont vous prendre beaucoup d’énergie et si l’on veut vous envoyer dans la même université l’année prochaine, il va vous falloir travailler.

- Je ne me fiancerai pas ! affirma Stanley avec colère en se levant dans un crissement de chaise sur le sol.

- Mais tu n’as plus le choix. Crois-tu que je n’aurais pas fait certaine recherche sur un potentiel futur genre ?

Il s’enfonça dans son fauteuil, l’air satisfait avant d’ajouter :

- Je suppose que ton père n’aimerait pas apprendre certaines choses.

- Laissez-le en dehors de ça !

Un sourire s’étala sur le visage de Monsieur Carpentier, son pion était maintenant enchainé.

- Alors, à moins que tu ne veuilles que ton père ne comprenne enfin pourquoi tu es si blond et lui si brun, tu vas m’obéir. Cela risquerait de causer quelques problèmes à ta mère si ton père apprenait tout ça non ? Mais peut-être arrivera-t-elle enfin à le convaincre que sa chevelure platine est naturel…

- Et dire que vous vous disiez son meilleur ami… cracha Stanley.

- Imagine ce que je peux faire si je deviens ton ennemi…

 
 
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