Rentrée des classes John courut à travers le mur magique. Portant, derrière lui ses valises. Il regarda immédiatement autour de lui sur le quai pour trouver une trace de Hyden. Isabella apparut à son tour derrière lui. Posant sa main sur son épaule, elle le fit se retourner vers elle avant de murmurer: - N'espères pas trop... Le blond afficha un faux sourire des plus convaincants en répondant: - L'espoir fait vivre ! Sur ce, le Gryffondor fendit la foule sur toute la longueur du quai pour retrouver son amant. A part des panaches de fumées qu'il se prit en pleine figure. Le jeune homme ne trouva rien, les pieds traînants, il rentra dans le Poudlard Express, à la suite d'Isabella qui avec désespoir regardait aussi alentour pour trouver le brun. Le trajet se fit en silence, même Lena gardait le silence. Elle qui autrefois était une pipelette. Mais le temps n'était plus aux belles paroles. Lena semblait se concentrer intensément mais ses émotions la trahissaient. Étrangement elle affichait exactement la mine qu'il affichait dans ses pensées mais n'avait pas envie d'afficher devant les autres. La soeur d'Isa, lisait-elle dans les pensées ? Ce serait le comble après les visions du futur. Mais bon, la Serdaigle ne lui avait jamais parlé d'un pouvoir quelconque que possédait sa petite soeur. Enfin si, peut-être,mais il avait été tellement...absent ses derniers mois qu'il ne s'en souvenait plus. Plusieurs fois, l'ex-Serpentard avait écrit des lettres d'une longueur de dix pages. Il les avait ensuite donné à son hiboux Olor dans l'espoir que celui-ci trouve la résidence de Hyden. Mais à chaque fois, Olor revenait avec la même lettre, alors John reprenait sa lettre et la déchirait violemment. En se maudissant pour sa débilité profonde. Si seulement tout ne serait pas arrivé, si seulement les gens acceptaient l'amour. Rien ne serait arrivé. Si seulement la mère du brun l'aimait comme il était. Si seulement Isa était arrivé à temps. Si seulement il avait essayé de défendre Hyden. La colère commença à s'emparer du blond comme du poison. Alors qu'il s'apprêtait à taper rageusement contre la porte du compartiment, Lena abattit violemment son poing contre la porte à sa place. Le Gryffondor ouvrit des yeux de merlan frit. Lorsque la soeur d'Isa rougit violemment et se répandit en excuse avant de disparaître du compartiment et de courir dans le couloir du train. C'était encore une fois fidèle aux Smith. Isabella montra toutes ses dents en affichant le sourire qu'elle affichait depuis deux mois, un sourire faussement jovial que lui même s'employait à afficher. Même leur relation avaient été affectée par la disparition du brun. Des non-dits s'installaient à présent entre eux. Évitant de trop y penser, John demanda: - Est-ce que ta soeur a lu dans mes pensées ? - Non... enfin...je pense pas pourquoi ? - Parce-que...au moment où la colère montait en moi, j'ai eu envie de taper dans cette porte. Mais elle l'a fait juste avant moi. Comme si elle lisait dans mes pensées, expliqua - Ha non, c'est juste qu'elle n'arrive pas à contrôler tes émotions. - Contrôler MES émotions ? - Oui, dis-moi tu m'as écouté quand je t'en ai parlé pendant les vacances. - Heu... - Tu étais absent...on va dire. Et bien tu iras lui demander toi-même. Sans répondre, John se coucha sur la banquette en espérant se reposer quelques heures avant l'arrivée à Poudlard. C'était sans compter sur ses rêves étranges. Dans son rêve, la mère de Hyden tapait son fils violemment, jusqu'au moment où celui-ci acceptait de redevenir hétéro et d'oublier John. Il ne savait pas à quel point son rêve se rapprochait de la réalité. Isa quand à elle, regarda le paysage, sachant pertinemment qu'une de ses crises allait éclater. Elle se préparait mentalement à toutes les mauvaises ou bonnes nouvelles qui allaient arriver. Le mal de tête violent lui fit perdre connaissance, elle s'écroula sur sa banquette lorsque ses yeux blancs apparurent. Vision d'Isabella: Isabella tourna sur elle même trois fois dans la fumée alentour qui l'empêchait de voir, elle connaissait la méthode depuis qu'elle était petite. Au bout des trois tours, la fumée alentour disparut doucement faisant apparaître à Isabella une grande maison d'au moins trois étages. La jeune fille s'avança dans le jardin, lorsqu'un homme ressemblant fortement à Hyden sortit de la maison en hurlant: - Je vais au travail ! Allez, bon courage pour la rentrée petit frère. La Serdaigle sut qu'elle était en train d'avoir une vision du présent, ça lui arrivait quelques fois. Elle connaissait l'habit que l'homme portait. C'était celui des langues- de-plomb, il devait travailler au ministère. Se demandant ce qu'elle faisait là, Isa s'avança et passa à travers la porte que venait de refermer l'homme. Ça lui faisait toujours la même sensation de ne perdre le contrôle de son corps lorsqu'elle passait à travers des objets dans ses visions. Mais bon, elle s'y était un peu habituée. Lorsqu'elle tomba sur Hyden,en train de déjeuner tranquillement, la jeune fille ne put s'empêcher de sauter littéralement sur lui. Passant à travers par le même occasion et s'échouant au sol sans un bruit ni aucune douleur. C'était l'avantage de ses visions. La douleur physique n'existait pas. La mère du brun était là elle aussi, préparant des pancakes comme une gentille mère affectionnée et attentives. Donnant envie de vomir à Isabella qui se retint de sortir sa baguette et lui lancer un sort. Mais cela n'aurait servi à strictement rien. Alors elle se contenta de regarder son ami, il touillait son thé avec une cuillère. L'air perdu dans ses pensées. Peut-être pensait-il à John à ce moment précis. Au bout de quelques secondes, il afficha une mine affolée. Sa mère demanda ce qu'il se passait, il répondit en sortant de table: - Rien, rien. Je crois que j'ai oublié quelque chose dans ma chambre attends-moi ! Miranda devait penser que son fils disait la vérité. Mais la Serdaigle non. Il était trop pressé, trop affolé, il devait sûrement fuir quelque chose. Sur cette pensée,Isa se précipita derrière Hyden dans les escalier puis dans le couloir jusqu'à sa chambre. Elle passa à travers la porte et guetta les actions de son ami. Celui-ci semblait être à la recherche de quelque chose d'important. Comme un drogué cherche sa dose. Tous les papiers de son bureau finirent dans les airs donnant un air plus féerique ou tragique selon la vision des choses à la pièce. L'ex-Serpentard se jeta au sol comme un fou, arracha presque une latte du sol et fit encore voltiger les papiers qui s'y trouvait. Isabella s'avança pour voir de quoi il s'agissait. Elle lut sur une feuille au sol ce qui semblait être un passage de leur escapade dans la forêt. C'était incroyablement bien écrit. Plus important, Hyden semblait avoir trouvé ce qu'il cherchait. Il sortit de sa cachette un tissu de velours . Isa se rapprocha avide. Que cachait le brun ? Il déplia délicatement le tissu de velours comme s'il allait sortir l'objet le plus précieux du monde. Un bout de verre de dix centimètres trônait dans le tissu. Les rebords en pointe menaçantes,luisaient à la lumière du soleil. Lorsque le brun s'en empara délicatement d'une main, sous le regard de la jeune fille effrayée par la tournure des phrases. Sans réfléchir à ce qu'elle faisait, Isabella tapa dans la main du jeune homme pour faire partir le bout de verre. Elle savait que ça ne marcherait pas, qu'elle allait passer à travers comme une imbécile incapable. Aussi lorsque le bout de verre voltigea et éclata en mille morceaux contre le mur, elle n'en crut pas ses yeux. Et Hyden non plus d'ailleurs, il regarda autour de lui pour repérer quelque chose mais ne vit rien. La Serdaigle quant à elle , regarda ses mains, comment avait-elle fait pour influencer une vision ? Peut-être que ça dépendait de la force des émotions. L'ex-Serpentard se précipita vers le mur et ramassa le plus grand et pointu bout de verre restant qu'il trouva. Isa se précipita à sa suite pour retenter de briser le verre mais elle y passa à travers cette fois. Elle réessaya plusieurs fois, véhément, tandis que le brun faisait glisser le verre sur son épaule et son bras, entamant la peau, le sang coula lentement sur son bras avant de s'effondrer au sol en une minuscule mare. Pendant ce temps, le jeune homme fermait les yeux en murmurant: - Je dois arrêter de penser à John... je dois arrêter de penser à John... Les larmes d'Isa coulèrent sur ses joues sans cesse. Voir son ami dans cet état de faiblesse, s'ouvrant la peau désespérément pour ne plus penser à John. Ça lui brisait le coeur. Hyden ne pouvait pas faire ça, il ne pouvait pas essayer d'oublier le Gryffondor c'était...trop ! Elle essaya de lui mettre une claque,mais échoua encore une fois alors elle sortit sa baguette pour l'immobiliser, mais le sort n'eut pour effet que de faire frissonner le brun. Une fois sa scarification finie, l'ex-Serpentard s'empara d'une feuille au hasard et essuya son sang avec. - Chéri, c'est l'heure ! - Oui oui j'arrive ! Cachant les débris de verre dans sa cachette, il enfouit ses textes dans les poches de sa robe aux couleurs de Durmstrang déjà prête. Et courut pour rejoindra sa mère. La Serdaigle mit plusieurs secondes pour le suivre, encore choquée par l'acte de son ami. Lorsqu'elle descendit dans le salon, Miranda tenait son fils par le bras et s'apprêtait à transplaner. Étrangement, elle portait un manteau à fourrure alors qu'il faisait encore chaud ici. Isabella comprit pourquoi lorsqu'elle transplana avec eux dans le Grand Nord. Une brise glaciale s'abattit sur elle, mais incapable de ressentir la douleur, elle s'employa à suivre son ami qui disparaissait déjà dans la tempête de neige. Ils marchaient sur de la glace. Se courbant pour affronter le vent, Miranda et son fils avancèrent, une minute plus tard, ils se trouvèrent devant une statue de glace. Celle-ci demanda leurs noms et disparut tout à coup en même temps que la tempête de neige une fois les réponses données. La tempête de neige était censée décourager ou tuer les assaillants. Les alentours furent alors visibles à Isa, Miranda et Hyden. Une montagne de glace trônait devant eux, interminable, elle disparaissait derrière les nuages. C'était un glacier immense en fait. Jamais dans les livres, la jeune fille n'avait entendu parler de ce glacier. Même le plus grand sorcier se serait retrouvé comme un microbe par rapport à ce monstre. Durmstrang était mieux protégé que Poudlard. Miranda s'avança tranquillement vers une porte de la taille d'un géant menant à l'intérieur du glacier, le glacier devait sûrement renfermer l'école de Durmstrang...charmant. Dès que la mère du brun frôla la porte, celle-ci fondit comme neige au soleil. Derrière se trouvait le grand hall, contrastant avec le glacier austère, l'intérieur était incroyablement accueillant et chaleureux, une moquette rouge remplaçait la pierre du sol. Dans chaque pièce où ils avançaient se trouvait une sorte de bassin rond assez grand pour qu'un homme puisse y sauter dedans. Dans ce se trouvait de l'eau, il y avait sûrement l'océan en dessous d'eux. Ces bassins y menaient et permettaient à partir de leur troisième année, aux élèves de se déplacer plus rapidement d'un endroit à un autre. S'ils maitrisaient les bons sortilèges Par contre, la Serdaigle ne sut jamais que ces bassins permettaient aussi de se rendre au bateau qui leur permettait de voyager loin de leur pays. Et que les élèves de Durmstrang, mis à part le quidditch avaient un autre jeu spécial qui se jouait sous l'eau. Les trois visiteurs atterrirent enfin dans le bureau du directeur,successeur d'Igor Karkaroff mais semblable en tout point. Le bouc, les habits, tout y passait. Peut-être était-ce un rite pour être directeur. Toujours était-il que cet homme n'inspirait pas confiance. - Bonjour,alors voici le nouvel arrivant. - Oui monsieur, je m'appelle Hyden Even, répondit sereinement le jeune homme. - Pourquoi avez vous quitté Poudlard ? Demanda le directeur. Avant que le brun ne puisse parler, Miranda qui s'attendait à cette question s'expliqua: - Vous savez, à Poudlard, il y a plein de mauvaises fréquentations. Des pédés, des loups-garous. Ce genre de chose. Alors j'ai préféré l'emmener dans un endroit plus serein. - Il n'y a pas que ça, ajouta inconsciemment Hyden. Il n'avait pas voulu dire ça, mais il l'avait pensé si fort. L'envie de revoir John se faisait de plus en plus pressante, et les scarifications de plus en plus nombreuses. Il fallait qu'il le voit une bonne fois pour toute. Et pour cela il n'y avait qu'un seul moyen. Ne pas se faire accepter à Durmstrang et retourner par la même occasion à Poudlard. Miranda lui lança un regard menaçant, et Isabella toujours défaite par la scarification semblait un peu perdue. Hyden ignora sa mère et déclara d'une traite au directeur: - Je suis un pédé, mais j'essaye de soigner ma maladie. - Un pédé ?!? S'exclama le directeur,furibond. Sortez de mon bureau et de mon école immédiatement !Je ne vous accepterai jamais à Durmstrang ! Isabella reprit conscience en sursautant. John s'était déjà réveillé depuis quelques minutes. Les yeux fixés vers les montagnes du paysage. Il avait la gorge nouée, l'estomac aussi. Ce rêve où Hyden essayait de l'oublier et devenait hétérosexuel. Se pouvait-il qu'il soit réel. Se pouvait-il que le brun l'abandonne. Deux bras encerclèrent sa taille, l'arrachant à ses pensées. En se retournant, il découvrit Isa qui enfouit sa tête contre l'épaule de John. Sa respiration se faisait haletante et elle semblait retenir ses larmes. Sa vision n'avait pas dû être géniale. Ou peut-être était-ce la douleur. Dans tous les cas la jeune fille revenait souvent de ses visions dans cet état. Alors elle s'empressait de tout raconter au Gryffondor pour ne pas tenir ce poids en plus. Alors,il la conseillait, essayant de faire de son mieux et alors la Serdaigle se mettait à sourire. Cette fois, ci Isa se tut se contentant juste de s'accrocher à son meilleur ami comme à une bouée, elle ne lui raconta rien. Isabella était partagée entre la joie de voir Hyden revenir à Poudlard et la peine de voir Hyden revenir et ignorer John. Elle savait que le brun essayait de l'oublier et essaierait sûrement d'éviter le blond. Il allait même jusqu'à se charcuter pour l'oublier, ça prouvait sa détermination. La jeune fille était piégée par deux sentiments contradictoires, tout était chamboulé. Pour elle, depuis deux mois, il n'y avait que deux possibilités. Que l'ex-Serpentard aille à Durmstrang et les oublie, ou qu'il revienne à Poudlard et soit le petit-ami à John. Jamais elle n'aurait pensé que Hyden allait revenir à Poudlard mais allait ignorer son ancien-amant. C'était trop pour John. Après deux mois sans le voir, il fallait qu'il le retrouve différent. - Qu'as-tu vu dans ta vision ? Demanda le Gryffondor. - J'ai vu qu'il y avait de fortes chances pour que Hyden revienne à Poudlard. Et toi qu'as-tu vu dans ton rêve ? Je vois que tu n'es pas bien toi non plus. - J'ai rêvé de Hyden, enfin c'était plus un cauchemar. Il était chez lui, et sa mère le battait et au fur et à mesure il ne tenait plus. Il a fini par vouloir m'oublier et devenir hétérosexuel. C'était mon pire cauchemar. Isabella ne répondit pas. Elle n'osa pas faire remarquer à quel point son rêve se rapprochait de la réalité. Mis à part que Miranda ne battait pas son fils, il se débrouillait bien tout seul pour se faire du mal. Le train finit par arriver à destination, les deux amis enfilèrent leurs robes, prirent leurs valises et s'élancèrent hors du Poudlard Express. John ne cessa de harceler sa meilleure amie pour avoir plus d'informations sur le retour de Hyden. Et celle-ci ne cessait de lui répéter qu'elle n'en savait pas plus. Enfin, La Serdaigle et le Gryffondor entraient en cinquième année, les BUSES pouvaient commencer. L'ex-Serpentard allait entrer en sixième année mais il devait repasser ses BUSES,les ayant manqué l'année passée à cause du crapaud...enfin...Ombrage. Lorsqu'une garnison d'aurors vint encadrer la foule d'élèves qui s'amassaient sur le quai de la gare, John chercha à comprendre pourquoi. Puis il se souvint que Voldemort était revenu. Par la barbe de Merlin, il avait dû être énormément absent pour même oublier ça. Même si le conflit avec Voldemort faisait rage, le blond n'était pas vraiment intéressé. Et si c'était Voldemort son père, ou Cornelius Fudge. Essayant de ne pas s'imaginer sa mère au lit avec un serpent ou un vieux crouton. Le Gryffondor se dirigea vers les calèches qu'il croyait rouler toutes seules. Isabella,elle, s'arrêta devant les sombrals. Elle adorait ses animaux même si elle aurait préféré ne pas les voir. Au fond, tout le monde les détestait alors qu'eux ne cherchaient que la tranquillité. Comme la plupart des gens de ce monde qui se faisaient rejeter parce qu'ils aimaient ci ou ça. Elle leva une main et caressa le corps squelettique du premier venu, une longue cicatrice blanche contrastant avec le corps noir du sombral, parcourait son côté droit. Isa passa un doigt sur la cicatrice la suivant comme si la blessure guérissait sous ses doigts. Malheureusement, la jeune fille n'avait pas ce pouvoir. Elle se pencha à l'oreille du sombral et lui murmura en pensant au dessin animé bien connu: - Toi, je vais te nommer Scar, même si je sais que tu ne seras pas méchant. Bon je dois y aller, aurevoir. Scar hennit en réponse à la Serdaigle tandis qu'elle montait à son tour dans la calèche et prenait la route vers le château qui leur manquait tant. Comme d'habitude, tout était allumé, éclairant de mille deux la splendeur des murs titanesques. Finalement, Isa se demanda quelle école était mieux protégée. Ils arrivèrent tous devant la porte du grand hall, qui s'ouvrit sur Mc Gonagall. La vieille femme se dirigea immédiatement vers Isabella et John en quête d'informations. Elle s'empressa de demander: - Où est votre ami, Even. Comment va-t-il ? Hyden est rentré chez lui, pour les vacances, enfin du moins il a été enlevé par sa mère. Et je ne sais pas s'il va bien, expliqua le jeune homme tandis que la foule des élèves rentraient dans la grande salle. - Il faut tout de suite en parler à Albus, s'exclama la directrice de la maison Gryffondor. - Non,la rassura Isa, il y a des chances pour qu'il revienne à Poudlard bientôt. - Bien, je suis heureuse de l'apprendre. Allez dépêchez-vous d'aller manger. Mais où est Potter je ne l'ai pas vu. Mc Gonagall se dirigea vers Hermione Granger et Ron Weasley. Laissant les deux amis qui se rendirent dans la Grande Salle. Commençant à manger Lena les rejoint s'asseyant à côté de John, mais à un bon mètre de lui. Lorsqu'il vit qu'elle était loin, le Gryffondor lui demanda: - Est-ce que j'ai la dragoncelle ? - Non... c'est juste que tu ne maîtrises pas tes émotions comme les autres, alors je n'arrive pas à les maîtriser non plus...mais bref tu comprendrais pas. En souriant, John se rapprocha de Lena et passa un bras autour de sa nuque en chuchotant: - Tu es en train de parler à un gay et qui plus est le meilleur ami à ta soeur. Alors crois-moi, niveau compréhension, je suis blindé. - Non laisse-moi,John ! Sans en rajouter plus, la soeur d'Isa se décala encore d'un mètre sans lancer un seul regard au blond qui retourna aux côtés de sa meilleure amie avec les sourcils froncés. - Ta soeur m'inquiète, déclara-t-il à la jeune fille, elle m'évite et tire une tête d'enfer. - Oui, j'ai vu ça, et ses explications ne me suffisent pas, je verrais ça avec elle ne t'inquiètes pas. - D'accord, répondit la Gryffondor, tandis que Potter apparaissait dans la Grande Salle et que les dîners se transformaient en desserts. John dormit avec Isa dans la salle commune de Serdaigle, il n'était pas vraiment d'humeur à dormir seul depuis deux mois. Mais avant de s'endormir, lorsqu'il crut Isabella endormie, il se leva silencieusement, prit une plume et un encrier. Il écrivit encore une lettre à Hyden. Sachant qu'il ne le recevrait jamais. Le blond fit venir sa chouette qui prit la lettre et s'envola au clair de lune. Laissant un John triste et seul qui retourna au lit timidement. Comme un petit enfant qui a fait une bêtise. Isabella ne s'était pas endormie et avait vu son geste. En fait elle le voyait depuis deux mois envoyer des lettres au hasard. Mais voir à chaque fois la mine de son meilleur ami lors du retour de lettre lui brisait le coeur. La nuit se passa sans problèmes, chacun dormit paisiblement. Le réveil fut par contre plus difficile pour John. Pas à cause de l'heure matinale mais...il s'était attendu au réveil à voir arriver Hyden en courant puis lui sauter dans les bras et l'embrasser fougueusement. Mais c'était beau de rêver. Encore une fois, John chercha dans tous Poudlard une trace de son amant. Mais celui-ci n'était toujours pas arrivé. Et n'arriverait peut-être jamais. S'efforçant d'éviter cette pensée. Le blond mit tout en oeuvre pour montrer sa bonne humeur et son entrain. Seule Isa voyait qu'il faisait semblant, pour elle s'était flagrant, d'un coup d'oeil elle remarquait la plus infime chose. Isabella, passa la journée en cours,dont deux heures avec le nouveau professeur de potions, Slughorn. D'ailleurs celui-ci avait essayé de la recruter dans son club de Slug. Mais la jeune fille avait poliment refusé, et un regard avait suffi à faire renoncer le vieux professeur qui voulait tenter d'insister. Lorsqu'elle sortit des cours, au lieu de s'arrêter et de dîner, s'empressa de prendre de la viande. Elle courut ensuite vers la forêt interdite avant qu'il ne fasse nuit. Isa voulait faire connaissance avec son nouvel ami. Elle s'enfonça dans la forêt et balança la viande au solen s'asseyant. Au bout de quelques minutes, Scar apparut entre les arbres avec trois de ses acolytes,ceux-ci partirent en sentant la présence de la Serdaigle sur leur lieu de repas. Scar,lui,mangea tout la viande avant de s'avancer vers la jeune fille. Il frôla de son museau le front d'Isabella qui éclata de rire. Rendant perplexe l'animal qui tourna la tête de côté. Comme un petit chien. Isa, se leva et caressa tout le flanc droit, comme la première fois,elle frôla la cicatrice comme si elle pouvait la faire disparaître. Le sombral se pencha alors en avant, offrant son dos à la jeune fille qui n'en croyait pas ses yeux. Elle monta à crue sur l'animal. Qui partit au galop entre les arbres. Sentant la peur d'Isa, il ne chercha pas à s'envoler et se contenta de foncer. La Serdaigle profita du vent dans ses cheveux, de cette sensation de bien-être. Qui fut immédiatement stoppée par une voix qu'elle aurait pu reconnaître entre mille. - Pas mal pour une fille ! Hurla Aimen. Il se tenait à dix mètre d'elle. Scar hennit bruyamment fit un arc de cercle pour se rendre devant Aimen. Il opta pour une posture hautaine qui fit sourire le jeune homme. Lorsque deux autres sombrals apparurent soudain entre les arbres. Ils se mirent de chaque côté d'Aimen. Le protégeant. - Tu te débrouilles pas mal avec lui, c'est le plus difficile à apprivoiser, déclara le jeune homme en montrant Scar du menton. - Que fais-tu là ? Demanda froidement la jeune fille. - Tout ceux que tu vois là, ce sont mes seuls amis. Ils sont plus loyaux que les humains. Sans qu'elle l'ait vu, cinq autres sombrals les encerclaient. - Arrêtes de t'apitoyer sur ton sort. Si tu es comme ça, c'est que tu ne veux pas d'amis humains et que tu fais tout pour pas en avoir, cracha Isa - Peut-être... en tout cas je suis bien seul avec eux alors dégage, répliqua Aimen. - Pff pitoyable. Je ne sais pas comment ces animaux font pour t'aimer, tu es un connard. Sans attendre de réponse, Isabella descendit de Scar et marcha en direction du château lorsqu'un sortilège la fit s'aplatir comme un pancake au sol. Aimen avait sorti sa baguette et avait riposté à l'insulte de la Serdaigle par un maléfice. Celle-ci se releva péniblement. Elle fixa le brun d'un de ses fameux regards qui vous font tout comprendre. Vous êtes mort. Mais Aimen lui répondit avec un air de défi accompagné d'un sourire. Comme un prédateur se lèche les babines devant sa proie. Isabella leva sa baguette rapidement en hurlant: - Stupéfix ! - Protego ! Expelliarmus, répliqua Aimen. Tous les sombrals partirent au galop, effrayés. La jeune fille fit un bond derrière un arbre massif, pour éviter le maléfice. Elle riposta : - Jambencoton ! Un rayon blanc fonça vers les pieds du jeune homme qui sauta de côté, créant un nuage de poussière. La Serdaigle se déplaça de deux arbres faisant le tour pour prendre son adversaire de dos. Mais celui-ci essaya de faire la même chose, ils finirent nez à nez. Avant qu'ils ne puissent recommencer les hostilités, un cri de fureur retentit ainsi que des bruits de sabots claquant contre le sol. Lorsqu'une volée de flèches volèrent vers eux. Sans s'en rendre compte, les deux ennemis se placèrent côte à côte en hurlant: - Protego ! La majorité des flèches passèrent au dessus d'eux ou se fichèrent dans le sol. Mais quelques unes rebondirent contre leurs boucliers. D'un seul geste, les deux nouveaux alliés se lancèrent vers le château. Sans regarder derrière eux, ils lançaient des sortilèges de protection .Les flèches sifflaient à leur oreilles, rebondissaient contre leurs boucliers et se fichaient dans les arbres alentours. Lorsque la silhouette d'un cheval bondit devant Isa, elle sauta de côté. Mais un autre se plaça devant elle lui bloquant le passage. La jeune fille,encerclée, recula avant de rencontrer le dos du brun. Ils étaient encerclés. En regardant mieux, la Serdaigle vit qu'il ne s'agissait pas de chevaux, ça aurait été dur pour eux de tirer des flèches, mais c'était des centaures. Majestueux, grands et sauvages. Ils regardaient les deux jeunes gens avec une férocité sans égale, sauf un ,qui fixait Isabella avec une curiosité non feinte. Ce devait être le chef. Il s'avança vers la jeune fille, lentement. Celle-ci se demandait ce qu'il allait lui faire. La cribler de flèches, la manger, la découper, l'écrabouiller, il y avait tellement d'options possibles. Peut-être trop ! Mais à sa grande surprise le chef des centaures mit un genou à terre et s'inclina devant elle. Les yeux écarquillés, tous les centaures regardaient leur chef, seul Aimen regardait Isa avec des yeux ronds. Que se passait-il ? Personne ne le comprenait. Pas même la Serdaigle qui avait haussé les épaules en réponse au regard du brun. Elle attendit alors que le chef,incliné,prenne la parole. - Ça faisait longtemps que j'attendais ce jour ! Déclara-t-il d'une voix profonde. - Heu, pardon ? Répondit Isa, confuse. Glanel,emmène cet enfant jusqu'au parc de Poudlard,ordonna le chef en montrant Aimen qui semblait perdu. - Oui, répondit un centaure au pelage roux. Il s'empara du brun, et le traîna à sa suite entre les arbres, où ils disparurent. La nuit pointait le bout de son nez. A ce train là,elle ne rentrerait pas de la nuit dans le château, avec tous les aurors qui surveillaient les alentours,c'était pratiquement impossible de passer inaperçu. - Je sais ce que tu es capable de faire, dit le chef. - Comment le savez-vous ? Demanda la jeune fille. - Je l'ai vu, répondit le centaure en regardant les étoiles qui luisaient dans le ciel. Isabella avait lu quelque chose à propos du don des centaures. Ils étaient capables, grâce à des rites, de voir des signes dans les étoiles. Ces signes leur permettaient de connaître l'avenir. Toutefois, certains sorciers étaient encore sceptiques par rapport à ce don. La Serdaigle avait confirmation que c'était vrai. - Je vois...,murmura-t-elle, et que me voulez-vous ? Pourquoi vous êtes vous inclinés devant moi. - Je m'apelle Magorian, je me suis incliné car tu es plus puissante que nous tous réunis pour connaître l'avenir. Tu représentes, en quelque sorte mon supérieur. - Pourquoi ? - Un chef n'est pas désigné uniquement pour sa force, mais pour son talent à connaître l'avenir. Le plus fort physiquement ne devient pas toujours chef,expliqua Magorian. - D'accord. - Mais que voulez-vous ? - Nous voulons que tu viennes dans cette forêt une fois par semaine. Je crois savoir qu'hier tu as réussi à changer le cours de ta vision. N'est-ce pas ? - Oui. J'ai réussi à repousser un objet sous le coup de l'émotion je pense. - Nous pourrons t'apprendre à devenir plus active lors de tes visions. Ce week-end, tu devras venir. Maintenant que nous avons parlé, tu peux partir. - Mais je ne pourrais pas rentrer au château ! - Les aurors sont brutaux, mais certains sont compréhensifs envers les centaures. Si l'un d'entre nous t'accompagne, il te laissera passer. Au même moment, Glanel revint au galop. …. lui ordonna de ramener sur Isa, exceptionnellement sur son dos. Le dénommé Glanel la ramena au château. L'auror, un homme barbu que la jeune fille reconnut comme étant un des aurors les poursuivants, la laissa rentrer dans le château en la regardant avec suspicion. Isa courut dans le château mais tomba bien vite sur Aimen. Les bras croisés, un mèche lui cachant un oeil, un pied tapant le sol. Elle s'avança dans le couloir en faisant semblant qu'il n'était pas là lorsqu'il lui demanda: - Que t'ont dit les centaures ? - Depuis quand tu me parles, et puis ça ne te regarde pas, répliqua la Serdaigle froidement - Tu rigoles, on se serait fait tuer, si le chef ne t'avait pas reconnu ! S'exclama le brun. - Si tu lisais un peu, tu saurais que les centaures ne tuent pas les sorcier encore jeunes. Elle dit ça en tout mauvaise fois, car elle même avait eu peur d'être tuée par les centaures dans la forêt. Mais bon... ce Poufsouffle arrogant la mettait en rogne, ou le contraire,elle ne savait plus trop. - Tu n'es qu'une égoïste doublée d'une tarée ! Cracha-t-il en se retournant pour retourner à son dortoir. - Par le string de Merlin ! Comment oses-tu dire ça ! Toi qui te fous des gens et de leurs sentiments tant que tu peux assouvir tes désirs sexuels. Tu n'es qu'un porc et un lâche qui a peur de se lancer dans quoi que ce soit et d'y laisser sa peau, hurla Isa. A un moment, la jeune fille crut que Aiment allait encore l'attaquer, mais il se retourna avant de murmurer: - Tu ne me connais pas... - Toi non plus ! Mais juste une chose, je n'ai pas envie de te connaître. Je suis si faible par rapport à toi. N'est-ce pas ? Ben restes dans ton coin et ne me parles plus jamais c'est compris ? - Bien ! Sans un mot chacun fit demi-tour dans une direction et se rendit à son dortoir. Aucun des deux ne s'endormit facilement. Le Poufsouffle bouillait de rage, et la Serdaigle mourrait de tristesse. Ce n'était pas si facile, de détester la personne qu'on aime. Ou du moins de faire semblant de la détester. Le lendemain, des cernes immenses soulignaient les yeux de la jeune fille lorsqu'elle apparut dans la Grande Salle, dix minutes après John. Lorsqu'elle passa devant la table de Poufsouffle, Aimen fit semblant d'être absorbé par la gazette du jour cachant à l'aide du journal son visage. Elle sourit amèrement en zigzaguant jusqu'au Gryffondor. Lorsque le blond lui demanda ce qu'il s'était passé, elle raconta son escapade dans la forêt avec Scar jusqu'à ce qu'elle tombe sur des centaures. Elle omit toutefois de parler d'Aimen. Se sentant trop gênée pour en parler. Mais John qui la connaissait par coeur sur qu'elle lui avait caché quelque chose. Il lui demanda ensuite si elle avait eu des nouvelles,enfin plutôt des visions sur la retour de Hyden. Mais la Serdaigle n'avait pas eu de visions de Hyden depuis la veille. Ce qui était en soi, mieux pour sa santé et pour celle de John. Plus tard il saurait le changement du brun, plus tard il serait détruit. Pour l'instant, la jeune fille voulait continuer à voir cet lueur d'espoir dans les yeux de son meilleur ami. Les jours avancèrent, les cours aussi. Chaque professeur les prévenait de leurs examens de fin d'année, les BUSES, comme si les élèves ne savait plus que c'était cette année. Quelquefois, Slughorn venait parler à la Serdaigle pour renouveler son offre de participer à son club. Elle refusait toujours poliment car elle aimait bien ce professeur, un grand enfant. Tous les jours, John demandait à sa meilleure amie si elle avait vu Hyden et tous les jours elle lui faisait un compte rendu de ses visions, mais le brun ne figurait dans aucune. Comme si sa tête faisait exprès de la narguer en lui faisant voir des choses parfaitement inutiles. Isabella espérait que les centaures allaient l'aider à voir ce que faisait l'ex-Serpentard car le Gryffondor commençait à perdre patience. Toutes les nuits, il envoyait une lettre au hasard et les lendemain Olor revenait épuisé avec la lettre. Il écoutait encore moins que d'habitude en cours et se disputait avec tout le monde. Il n'y avait qu'avec la Serdaigle qu'il savait se maîtriser même s'il était toujours ronchon. Le samedi où la jeune fille avait décidé de se rendre dans la forêt approchait, on était vendredi. Et aujourd'hui, elle avait décidé de parler à sa petite soeur à propos de son comportement bizarre avec John. Depuis la rentrée, il ne s'était pas amélioré mais avait empiré. Elle le repoussait comme s'il était le diable en personne. Isa trouva une des ses amies dans la salle commune de Serdaigle, Lisa. Personnellement, Isa détestait cette fille. Pâle copie d'une poupée, maquillée comme quatre à douze ans,superficielle. Mais elle s'assit poliment à côté de Lisa en lui demandant: - Tu sais où se trouve ma soeur ? - Ta soeur ? s'étonna la petite fille. - Oui je croyais qu'elle était ton amie. - Elle ne l'est plus,expliqua Lisa, je suis trop superficielle pour elle. Isabella sourit,la petite fille continua: - Si tu veux mon ami, c'était juste une excuse. Elle allait pas bien ses derniers jours. Elle était en rogne contre tout le monde. - Sais-tu pourquoi ? - Non, pas vraiment. Je sais juste...elle m'a dit qu'elle n'arrivait plus à se contrôler. Je n'ai pas trop compris. Soudain un flash apparut, la Serdaigle se souvint de sa deuxième année à Poudlard. Seule, en rogne contre tout le monde. Ses pouvoirs devenaient plus puissants et incontrôlables. Elle avait rejeté tout le monde. Mais elle avait rencontré John, qui l'avait aidé sans s'en rendre compte à gérer tout ça. Était-ce pour la même raison que Lena n'était pas bien ces temps-ci. Abandonnant l'idée de demander à des amis où se trouvait Lena. Elle chercha elle-même à la fin des cours sa petite soeur. Elle la retrouva en haut de la tour d'astronomie. La petite fille était assise, le front plaqué contre ses genoux. Isabella s'avança lentement vers elle lorsque Lena déclara froidement: - Pas besoin d'aller lentement. J'ai senti ton inquiétude avant même que tu ne rentres dans le tour d'astronomie. Que me veux-tu ? - Je veux savoir pourquoi tu n'es pas bien ces temps-ci. - Je suis très bien ces temps... - Ne mens pas, je te connais, est-ce que c'est à cause de ton pouvoir ? Demanda Isa. - Oui, répondit sa soeur, ils sont devenus incontrôlables, je n'arrive plus à me protéger comme avant des sentiments des autres. Ça me rend malade. D'une minute à l'autre, je peux passer de la pure joie à l'envie de me suicider c'est ingérable. - Je vois... j'ai eu le même sentiment à ton âge. - Ça n'a rien a voir avec l'âge. C'est John ! Ses sentiments à la gare de King Cross. C'était la première fois que je ne les contrôlais pas. Ça a fait comme une brèche dans ma protection. Et là je n'ai plus réussi à rien contrôler, expliqua Lena. - Est-ce une raison pour rejeter John, il ne t'a rien fait intentionnellement ! - Je sais, je ne le rejette pas pour ça...,murmura Lena en regardant le sol. - Alors pourquoi ?? - Ce n'est pas important. - Bien. Sache que je serais là, si tu te sens mal, viens me parler immédiatement. Et entraîne-toi à contrôler les émotions des autres. - Oui. Je t'aime Isa. - Moi aussi, petite soeur. Les deux soeurs allèrent manger, mais lorsqu'Isa lui proposa de dormir avec elle et John. Lena refusa poliment se contentant de dormir dans son propre lit douillet. Le samedi matin, Isabella se réveilla de bonne heure sans savoir pourquoi et regarda encore une fois le ciel par la fenêtre. Le temps était gris depuis le retour de Voldemort. En milieu d'après-midi, John accompagna sa meilleure amie jusqu'au bord de la forêt interdite. En lui laissant un bisou sur la joue. Le blond lui souhaita bonne chance tandis qu'elle s'enfonçait dans la forêt. Marchant entre les arbres sinistres,elle regarda autour d'elle bêtement pour trouver une trace des centaures. Mais à la place, elle retrouva Scar qui en hennissant bruyamment se précipita vers elle et lui lécha le visage. Content il tourna autour d'elle en hennissant, lorsqu'une flèche se ficha dans un arbre, à quelques centimètres de sa tête. Le sombral s'envola plus vite que son ombre. Disparaissant au loin. Trois centaures avancèrent vers Isa. Dont le chef, qui s'inclina devant elle. La jeune fille eut le privilège de remonter sur le dos d'un centaure. Pas celui du chef,ça aurait été exagéré. Mais sur un des deux autres qui l'accompagnaient. Le voyage dura une vingtaine de minutes, lorsqu'enfin, la Serdaigle vit une clairière. La clairière ressemblait étrangement à celle qu'Ombrage avait fait exploser durant l'escapade d'avant les vacances. De l'herbe parsemait le sol. Des femmes centaures couraient dans la clairière accompagnées de leurs enfants très mignons. Les hommes s'entraînaient au tir ou s'entraînait au combat. Les combats de centaures étaient époustouflants. Les combattants usaient de leurs sabots et de leurs poings pour frapper. Certains centaures s'inclinaient sur le passage d'Isabella mais d'autres restaient droits comme des piquets. Il fixait la jeune fille comme si elle allait tous les tuer. D'autres encore la fixait méchamment, elle répondait par un sourire désolé qui ne leur faisait pas grand effet. Enfin, ils arrivèrent devant un endroit sombre, seul un feu brûlait sous le couvert des arbres. Une odeur envoûtante flottait dans l'air. Le centaure qui portait Isa la posa au sol et s'en alla avec son coéquipier. Seul restait elle et le chef des centaures. Il la fixa bizarrement et lui dit de s'asseoir. Ce qu'elle fit. - C'est la première fois qu'une humaine vient avec moi ici. C'est pour cela que certains centaures sont effrayés, ou en colère. - Je vois, c'est compréhensible. - Oui, bon commençons ! Tu sens cette odeur ? C'est une feuille spéciale qu'on brûle,elle te facilitera la tâche pour t'endormir. - M'endormir ? Mais pourquoi ? Demanda avec des yeux ronds la Serdaigle. - Pour avoir une vision, il va falloir que tu t'endormes, expliqua Magorian - Ah bien. - Lorsque ta vision commencera, je ne veux pas que tu te laisses dépasser par tes émotions. Et que tu suives mes ordres. Tu entendras ma voix dans ta tête. Peut-être même que tu me verras si tu te concentres bien, compris ? - Oui ! - Bien, pendant ta vision, il va aussi falloir que tu t'entraînes à bouger des choses où à disparaître pour réapparaître à un autre endroit. C'est possible à faire,après tout. Ces visions sont ton monde. - Hum... - Prête ? - Bien sûr ! Isabella se coucha sur le dos, regardant le visage du chef des centaures au dessus du sien. L'odeur de la feuille spéciale lui engourdissait le corps et notamment le cerveau. La jeune fille crut comme d'habitude que la douleur allait s'emparer d'elle. Mais rien ne vint. Aucune douleur, ses yeux se fermèrent lentement. Et après ce qui sembla être une seconde elle se réveilla. Vision d'Isabella: Cette fois-ci, il n'y eut aucune fumée blanche et elle n'eut pas besoin de tourner sur elle même. Elle tomba immédiatement dans un bureau, un insigne qu'elle avait vu en troisième année était affiché sur le mur. C'était le signe de Beaux-bâtons, l'école de magie de France. Madame Maxime se trouvait assise dans son bureau, signant des fiches sans même les regarder. Isabella se plaça à côté d'elle pour trouver un indice sur la raison de cette vision lorsqu'une voix profonde retentit dans sa tête. « La mère de votre ami va rentrer dans le bureau, essayer de vous concentrer pour retenir la porte à son entrée au minimum une seconde. » C'était Magorian. La Serdaigle se précipita vers la porte du bureau. Et ferma les yeux, elle posa les mains sur la porte. Déjà elle ne la traversait pas, c'était pas mal. Mais lorsque la porte s'ouvrit, la jeune fille ne put le retenir qu'une demi-seconde avant d'y passer à travers comme un fantôme. Raté ! Miranda entra dans le bureau en saluant Madame Maxime. Elle déclara: - Alors voilà, figurez-vous que mon fils ne se sentait pas très bien à Poudlard l'année dernière. Je me demandais donc si vous aviez une place pour lui dans votre...je dois dire, charmante école. Haussant un sourcil, la directrice répondit froidement: - Vous avez malencontreusement oublié de me préciser quelque chose. Je crois savoir que vous avez essayé de faire entrer votre fils dans l'école de magie noire Durmstrang. Miranda, qui ne s'attendait pas à cette réponse balbutia: - Heu oui pardon. Mais je pense que votre école sera mieux pour lui que Durmstrang, elle est plus jolie. Il a été renvoyé de Poudlard et de Durmstrang parce qu'il était gay....mais ne vous inquiétez pas, il va mieux. Il ne l'est plus. - Son homosexualité ne me gêne absolument pas. Mais depuis le retour de Vous-savez-qui, je n'accepte plus plus d'élèves durant le cours de l'année scolaire. Ils pourraient être des espions au compte de Vous-savez-qui. Nous sommes en temps de guerre, Madame Even. Je ne peux donc pas accepter votre fils dans notre école. Je suis désolé. Sans émettre une seule réponse, Miranda se retourna et marcha vers la porte, lorsque la voix du chef des centaures se fit encore entendre par Isa. « Ressaie, traverses la porte et appuies de l'autre côté de la porte, comme tout à l'heure. » La jeune fille traversa la porte avant que Miranda n'arrive et appuya sur la porte. La joie de savoir que Hyden allait revenir à Poudlard l'aida. Lorsque la mère de l'ex-Serpentard tenta d'ouvrir la porte, celle-ci fut bloquée pendant au moins trois secondes. « C'est très bien, pour un début, la félicita Magorian ,mais ne crois pas que je suis ignorant. Je sais très bien que tu t'es servi de ta joie. Mais c'est vrai que ça pourrait mieux marcher de cette façon. Pour le moment. » Lorsque la mère du brun transplana, le monde autour d'Isa changea jusqu'à qu'il revienne à la normale. Chez Hyden. Celui-ci devait être dans sa chambre. « Essaye d'apparaître directement dans la chambre de ton ami. Je pense que c'est plus difficile. » Tout en se sentant absolument ridicule, la jeune fille ferma les yeux et força comme aux toilettes. Elle s'imagina la chambre du brun. Beige, elle s'imagina faire un pas dans la chambre et BOUM!!!!!! La chaise dans laquelle la Serdaigle tapa voltigea un mètre plus loin tandis que la jeune fille se tenait le pied en gémissant de douleur. Comme pour l'achever, le chef des centaures lui déclara froidement: « Ce n'est pas ce que je t'ai demandé de faire ! D'accord c'est très bien d'avoir réussi à faire bouger la chaise mais je t'ai demandé de réapparaître dans la chambre de ton ami. On réessaiera va le rejoindre à pied avant sa mère. » Isabella fonça dans les escaliers jusqu'à la chambre, traversa Miranda qui était sur le poing d'ouvrir la porte, celle-ci eut un frisson. Isa traversa la porte et tomba sur un Hyden se tailladant encore le bras. La jeune fille lui hurla sans réfléchir: - Cache ces cochonneries, ta mère arrive ! L'ex-Serpentard ne l'entendit pas comme un cri, mais comme un petit murmure. Mais l'écoutant il cacha son bras sous sa chemise et son bout de verre sur le lit. Affichant un sourire magnifique à sa mère. Le sang coulait toujours sur son bras mais il l'épongeait avec sa chemise qui heureusement, était noire. La Serdaigle n'en revint pas de son acte. Elle avait réussi à parler à quelqu'un dans sa vision. Bon elle n'arrivait pas encore à apparaître où elle voulait mais, c'était déjà bien Magorian la félicita une nouvelle fois. - Alors qu'est-ce qu'ils t'ont dit, maman ? S'empressa de questionner l'ex-Serpentard - La réponse est non ! Hyden fit semblant d'afficher une mine déçue avant de demander: - Mais qu'est-ce qu'on va faire ? - Ne t'inquiètes pas,lui répondit sa mère, je ferais tout plutôt que te laisser aller à Poudlard. Tu étudieras ici, je ne veux plus que tu retournes dans l'école de ce vieux fou. Tu n'y iras pas. Jouant la carte de l'hésitation, le brun déclara: - Mais tu sais, peut-être que je devrais y aller. Pour expliquer à...John que c'est fini que je le hais pour ce qu'il est et que je ne suis plus comme ça. - Non, c'est hors de question ! Hurla presque Miranda en se dirigeant vers la sortie - …bien, maman il y a pas longtemps j'ai rencontré un auror qui a dit qu'il faisait partie de ma famille. Qui est-ce ? Les yeux de Miranda s'ouvrirent en grand lorsqu'elle entendit ça. Ses lèvres se pincèrent, ses poings se serrèrent lorsqu'elle dit froidement: - Il était ton cousin, maintenant il n'est plus rien ! Avant que la situation ne dégénère, Hyden changea de sujet en demandant: - Je vois... qu'est-ce qu'il y à a manger ce soir ? - Une dinde. La mère du brun fit demi-tour, mais juste avant d'ouvrir la porte s'arrêta. L'ex-Serpentard, plein d'espoir, s'exclama: - Oui?? Miranda, sans regarder son fils, murmura: - Ne parle plus jamais de ton cousin. Hyden fut franchement déçu. Mais laissa sa mère partir. L'espace d'un instant, il avait cru que sa mère allait lui souhaiter son anniversaire. Oui, aujourd'hui, le 6 Septembre 1995 était le jour de son anniversaire. Isabella et John, eux, lui auraient souhaité. Mais il les avait lâchement abandonné. La Serdaigle s'approcha pour s'asseoir à côté de son ami, elle lui murmura tendrement à l'oreille. - Joyeux anniversaire. Le brun sauta du lit d'un bond et regarda autour de lui en hurlant: - Isa!!! Soudain, la fumée envahit la pièce, ou du moins la vision d'Isabella. Ses yeux se fermèrent comme quelques minutes plus tôt. Elle se réveilla en sursaut au bord du feu. Le chef des centaures la regardait avec un sourire. Il la releva d'une main puissante. La nuit pointait déjà le bout de son nez, alors que la jeune fille n'avait passé que quelques minutes dans sa vision. Lorsqu'elle fut à nouveau ramenée au château avec l'aide de Glanel. La jeune fille s'empressa de raconter ce qu'il s'était passé en omettant que Hyden se tailladait et qu'il avait décidé de devenir hétérosexuel. John se blottit contre elle à la fin de son discours en murmurant: - Bon anniversaire, mon amour. - On va parler à Dumbledore, demain. Il va nous aider. - Oui... Cette année venait de commencer, et pourtant, Isabella devait faire face à un gros problème. Comment allaient se comporter John et Hyden une fois retrouvés, et encore s'ils se retrouvaient un jour. L'une des plus grosses épreuves de la vie du blond allait commencer, la jeune fille le sentait. Encore une fois, les deux jeunes gens s'endormirent enlacés. Mais au milieu de la nuit, le blond se mit à pleurer, il essayait de contrôler ses sanglots pour ne pas réveiller sa meilleure amie. Mais ils étaient incontrôlables, c'était trop en deux mois et quelques jours. Vraiment trop ! Avait-il au moins une chance de le revoir ? Et qu'est-ce qu'Isa lui cachait ? Il essaya de s'échapper du lit lorsqu'une main le retint. Isabella serra son meilleur ami dans ses bras lorsqu'en pleurant il posa sa tête sur son épaule. Toute la nuit, le blond évacua tout ce qu'il avait retenu. Le soleil se leva sur un John et une Isa fatigués mais toujours réveillés. Encore une fois, les deux amis se dirigèrent très tôt vers le bureau de Dumbledore. Heureusement, le mot de passe n'avait pas changé et le vieil homme était dans son bureau. Ces temps-ci, tout le monde dans le château disait qu'il partait. Profitant de leur chances, ils entrèrent dans le bureau du directeur. Dumbledore sourit en voyant les deux jeunes gens, mais son sourire restait crispé. Comme s'il se forçait, ses traits fatigués accentuait son air plus vieux. D'un signe de la main il les invita à s'asseoir. Malheureusement, ce fut la mauvaise main. - Monsieur ! Qu'avez-vous fait à votre main ? S'exclama Isa. - Ho rien, ce n'est pas très important. La main droite du vieil homme était noirci on aurait dit qu'elle était morte. Ignorant les regards que lançaient les deux jeunes gens sur sa main Dumbledore prit la parole: - Alors, où est Even, expliquez moi absolument tout. Je pense que c'est pour ça que vous êtes venus. - Oui... Isa fit un compte rendu détaillé de tout ce qu'il s'était passé depuis deux mois. Omettant l'histoire de Hyden se scarifiant et son histoire avec les centaures. Toutefois, le regard que lui lança le directeur comme s'il la passait au rayon X lui fit comprendre qu'il n'était pas si ignorant de ce qu'il se passait. - On a besoin de votre aide pour le faire revenir, aidez nous ! - Dîtes-moi, quel âge à votre ami ? - Il vient d'avoir 17 ans, monsieur, intervint John qui n'avait pas parlé depuis le début de l'entrevue. - Bien ...très bien, répondit Dumbledore en caressant sa barbe blanche comme la neige. Je vais faire mon possible. Maintenant partez, je vous convoquerai dans mon bureau quand je saurais s'il revient ou pas. Miranda préparait à manger, calmement. Tandis que Hyden lisait calmement son livre. Aussi ils sursautèrent en même temps lorsque quelqu'un toqua à la porte de la maison. La mère et le fils se regardèrent, d'un signe de tête, la mère du brun lui fit comprendre qu'il devait y aller. Il se dirigea vers la porte et l'ouvrit,ses yeux s'ouvrirent comme des soucoupes et sa bouche tomba jusqu'au sol lorsqu'il vit devant sa maison l'un des plus grands sorciers de tous les temps devant la porte. Dumbledore, les poings sur les hanches, avec un sourire timide fixait le jeune homme. - He bien, Hyden, tu n'es pas revenu à Poudlard cette année. Peux-tu me laisser entrer, je dois parler à ta mère. Sans un mot, le brun laissa passer le vieil homme qui se dirigea immédiatement vers la cuisine. Miranda eut le même air que son fils en voyant le directeur de Poudlard devant elle dans sa maison. Il lui demanda s'ils pouvaient parler, elle accepta les lèvres pincées. Ils s'assirent dans le salon. Dumbledore face à Miranda et Hyden à la gauche de sa mère. - J'ai été étonné de savoir que Hyden n'est pas revenu à Poudlard cette année, déclara simplement le directeur. - C'est normal, répliqua Miranda, vous avez rendu mon fils pé... - N'employez pas ce mot devant moi, on ne peut pas rendre quelqu'un homosexuel. On l'est ou on ne l'est pas. Tout comme on ne peut pas rendre quelqu'un hétérosexuel. Ce que vous avez essayé de faire à votre fils pour votre propre image est ignoble. La mère du brun rougit violemment, sans savoir si c'était de culpabilité ou de colère. - Je sais pourquoi vous êtes venu ici,couina Miranda, Hyden ne retournera jamais à Poudlard ! Vous m'entendez, jamais ! Dumbledore, avec un sourire compatissant répondit: - Madame Even, j'ai un cadeau pour l'anniversaire de votre fils, c'était hier n'est-ce pas ? Hyden acquiesça. - Alors voilà ton cadeau Hyden, continua le vieil homme, même s'il va te paraître empoisonné. Je t'offres le choix de décider toi-même si tu veux retourner à Poudlard ou rester avec ta mère. - Mais ce n'est pas à lui de choisir, s'offusqua Miranda. - Hyden vient d'avoir 17 ans, rétorqua le directeur, autrement dit il est majeur et peut maintenant faire ses propres choix. Les yeux de la mère du brun s'écarquillèrent, elle se tourna vers son fils qui semblait perdu dans ses pensées. Le brun savait ce qui allait arriver. Il savait pertinemment qu'il allait faire un choix et perdre quelque chose. John et Isa ou sa famille. Son coeur se déchira lorsque Miranda le fixa, non en colère mais juste...perdue. Les mots sortirent de sa bouche malgré lui. - Je veux retourner à Poudlard, déclara-t-il d'une traite. - Je suis désolé,soupira Dumbledore, tu as eu un choix difficile à faire. - Ne reviens plus jamais Hyden, sanglota Miranda, ne reviens plus jamais, je ne veux plus voir ton visage. Mon Dieu, quel monstre est-ce que j'ai crée ? - Vous n'avez pas crée un monstre, mais un bel homme amoureux victime de votre homophobie, répliqua froidement le vieil homme. Hyden ? - Oui je vais préparer mes affaires, j'arrive ! - Bien... L'ex-Serpentard se précipita vers sa chambre pour cacher ses larmes, il avait finalement fait son choix. Il avait finalement perdu sa famille. Alors encore une fois, il se scarifia, s'ouvrant la peau du bras. Il fit ensuite ses affaires, sans oublier de prendre ses écrits, il ne reviendrait plus jamais dans cette maison. Avant de partir, le jeune homme voulut serrer sa mère dans ses bras, mais se prit une claque monumentale à la place. En pensant qu'il l'avait mérité, il suivit Dumbledore et transplana avec lui devant le portail de Poudlard. Le plaisir qu'il ressentait avant en voyant son école ne vint pas cette fois-ci. Juste l'impression d'avoir perdu une partie de soi-même. Lorsqu'il traversa le Hall d'entrée, les regards ne se firent pas dégoutés, ils furent tout simplement indifférents, comme s'il était un élève comme les autre. Mais n'était-ce pas ce qu'il était devenu. N'était-il pas devenu hétérosexuel ? Pourquoi avait-il envie de revoir John alors ? Comment allait-il réagir avec le blond ? Dumbledore lui fit ranger ses affaires dans les dortoirs de Serdaigle. En sortant de la tour de Serdaigle, il tomba sur Isabella et John. Le Gryffondor tomba à genoux la bouche ouverte, Isa en criant courut vers lui et le serra si fort dans ses bras qu'il crut se briser une côte. Le blond était à genoux, il regardait son amant, comme s'il était un fantôme. Tout en se maudissant pour sa sensibilité il pleura. Il croyait que le brun allait courir vers lui. Mais lorsqu'il décela une pointe d'hésitation dans les yeux de l'ex-Serpentard, il comprit que quelque chose n'allait pas. Mais Hyden fit son choix, il courut vers son amant et le serra dans ses bras. Seulement ça. Il ne voulait pas embrasser John. Pourtant, celui-ci essaya de l'embrasser en murmurant: - J'ai cru que je n'allais plus jamais te revoir. Sous les yeux de Dumbledore et Isabella, Hyden tourna la tête pour éviter le baiser de John. Celui-ci baissa les yeux et soupira: - Je m'en doutais depuis longtemps, je comprends pourquoi Isa m'a caché des choses. Alors sans rien rajouter, il disparut au détour d'un couloir. Laissant bouche-bée, la Serdaigle, et le directeur de Poudlard . Seul l'ex-Serpentard s'était attendu à cette réaction. |