Ma rentrée mouvementée n’est que le début d’un grand changement.
Alice et moi sommes toujours accompagnés, de peur des représailles. Severus traîne de plus en plus avec les Serpentard car il n’apprécie guère les Maraudeurs mais ils commencent à nous laisser entrevoir leurs vraies personnalités, qui est sans me déplaire. Je ne sais pas vraiment d’où je peux qualifier ma relation avec les Maraudeurs d’amitié, sans doute depuis que James ne me harcèle plus autant même si cela lui arrive parfois. Mais notre amitié n’est visiblement pas du goût de tout le monde et surtout pas des groupies des Maraudeurs.
Je me rends tranquillement à la bibliothèque lorsqu’une émeute de groupies des maraudeurs barre le chemin.
- Vous ne voyez pas que vous gênez ? Dis-je.
- Ferme-là. Dit l’une d’entres-elles, grande, blonde et qui venait de Poufsouffle.
- Je ne te permets pas de me donner des ordres, De quels droits tu te prends pour le centre du monde ?
- Attend que je t’explique deux trois trucs ma jolie. Dit-elle. Les maraudeurs, tu ne t’en approches plus, c’est clair. Ils sont à nous.
- Je ne croie pas non, ils ne vous appartiennent pas et je ne vais pas abandonner mes amis pour une bande d’écervelés comme vous.
Visiblement ça ne lui a pas plus. Je n’ai pas le temps de sortir ma baguette qu’elles se ruent sur moi, me laissant inconsciente dans l’un des recoins du château.
Quand j’ouvre les yeux, je me balance à un mètre du sol, dans les bras de Remmus. Je reste une nuit à l’infirmerie, priant pour que l’infirmière me laisse partir au plus vite. Le lendemain, Mme Pomfresh m’autorise à partir. Je rejoins mes amis à la table des Lions, prétextant un mal de crane pour mon passage à l’infirmerie.
Seul Remmus est au courant, d’ailleurs il m’attend à la fin du repas.
Il me prend par la main sous le regard désapprobateur de James, toujours aussi jaloux visiblement ! Et m’emmène dans le parc près du lac.
- Lily, raconte-moi ce qui s’est passé ? Pourquoi ne leur dis-tu pas la vérité ?
- Je ne veux pas qu’ils s’inquiètent.
- Lily. Souffla mon ami exaspéré. Dit moi ce qui s’est réellement passée.
- Très bien. Me résignais-je. Je me rendais à la bibliothèque lorsqu’un groupe de filles a commençait à me barrer le chemin.
- Pourquoi ? Insiste t-il devant mon silence.
- Parce qu’elles voulaient me parler, me dire … que je ne devais pas vous approcher, que les maraudeurs leurs appartenaient et j’ai refusé alors …
- Lily, je suis désolée, je ne voulais pas que … notre amitié te pose des problèmes.
- Non. Criai-je. Non, sil te plait, ne me laisse pas, je t’en prie, Remmus.
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