NdA: Deuxième chapitre. Hahaha l’aventure ne fait que commencer 8)… Au fait ! HP 4 passait à la télé ce soir. Je crois que je suis sacrément atteinte… Qui d’autre que moi crie dès que la gueule de Draco apparaît à l’écran ? Je l’ai même reconnu dans un plan hyper large de la grande salle ! …Comment ça je ne devrais pas m’en vanter ?
Plus serieusement, merci aux personnes qui ont reviewé, ça m'a fait très plaisir. Je suis également rassurée de voir que je n'ai pas été la seule à trouver ce dernier opus bourré de scènes ambigües entre nos deux protagonistes... ^^
J'espère que la site vous plaira et encore merci d'avoir pris le temps de laisser votre avis !
sur ce, bonne lecture.
Chapitre 2 – chouette chiante et autres emmerdements
Draco s’assit lourdement sur la chaise de son bureau en acajou et porta une des ses mains à sa tempe. Sourcils froncé, il relut la lettre pour la troisième fois. Une seule explication lui venait à l’esprit : Potter était fou. Enfin ça, il l’avait toujours su, mais là il en avait vraiment la preuve. La guerre contre le maître des ténèbres lui avait certainement bousillé le cerveau plus qu’il ne l’était déjà. Avec un soupir, il laissa la lettre sur son bureau et se leva pour ouvrir la fenêtre.
« Tu t’appelles Archimède, c’est ça ? Allez dégage, je n’ai pas l’intention de répondre à des provocations dans ce genre. »
La chouette fixa Draco de ses gros yeux jaunes pendant quelques secondes puis gonfla ses plumes, rentra sa tête et ferma les yeux. Elle lâcha un petit hululement et arrêta de bouger. Interdit, Le blond la regarda faire puis éclata de rire.
« Tel sorcier, tel piaf, c’est ça ? Et bien reste ici si ça te chante, je m’en fiche. »
Il referma la fenêtre et tira les lourds rideaux gris-argenté. Pas question de tomber dans ce petit jeu idiot ! Comme tous les soirs, il passa par la salle d’eau dans laquelle il resta exactement quatre minutes et trente-six secondes, puis il sortit, uniquement vêtu d’un boxer et descendit à l’étage du dessous pour lancer un sort de protection sur la porte d’entrée. Non pas qu’il ait vraiment peur de se faire attaquer, la guerre était finie, mais c’était une habitude qu’il avait gardé. Et puis, avec le nombre de personnes qui considéraient qu’il aurait du mourir pour ses actes et qui en voulaient encore à sa vie, on était jamais trop prudent. Il remonta, éteignant toutes les lumières d’un coup de baguette et se glissa dans son lit. En entendant des grattements de griffes contre son armoire, il grogna.
« Eh, le piaf ! Si tu m’empêche de dormir ou si tu bousilles mes meubles, la réponse à la lettre de ton maître, ce sera toi, morte dans un sac en papier, c’est clair ? »
Les bruits cessèrent et, avec un sourire satisfait, Draco remonta sa couverture sur son torse.
***
Le travail au ministère n’avait jamais été passionnant mais certaines journées étaient vraiment, vraiment pénible, pensa Malfoy et cachetant une énième lettre pour il ne savait quelle histoire d’artefact enchanté lâché dans un quartier moldu. Il jeta un coup d’œil à la fenêtre magique qui se trouvait derrière lui et soupira. Le préposé à la météo devait avoir décidé de mettre tout le monde de mauvaise humeur, sinon pourquoi choisir de gros nuages noirs plutôt qu’un beau soleil printanier ? Soit disant pour ne pas être en opposition totale avec le temps réel de Londres… Une grise après-midi d’automne. C’était moche.
Draco fit claquer ses ongles sur la table avec un air profondément ennuyé et jeta un coup d’œil circulaire à ce qui l’entourait. Il avait volontairement laissé les murs de la petite pièce qu’il occupait totalement blancs. Certains de ses collèges tapissaient les leurs de photos de familles débordantes de mièvrerie, affichant les visages profondément niais de gamins encore en couche culotte. Ridicule et inutile. De toute façon, lui, il n’avait pas de photo de famille à accrocher. Elles avaient presque toutes brulés dans l’incendie de son manoir, après la chute du seigneur noir, et sous les cris de joie des personnes responsables, soit des dizaines et des dizaines de sorciers qu’il ne connaissait même pas. Il n’avait pu sauver in extremis que quelques objets sans réelle importance qui étaient devenu très chers à son cœur. Un foulard de sa mère -qui portait encore son odeur, donc impossible à laver-, un anneau en forme de serpent, la photo de famille de ses 14 ans. Celle où son père avait l’air fier est joyeux et où sa mère souriait presque imperceptiblement à l’objectif, la main posée sur son épaule de gamin encore trop immature pour comprendre se qui se passe exactement. Encore trop jeune pour voir qu’en se réjouissant du retour d’un mage noir, sa famille allait droit dans le mur.
De toute façon, accrocher une photo de mangemorts décédés sur un mur du ministère n’était pas vraiment une bonne idée, peut importe qu’ils aient été avant tout ses parents. La photo resterait donc enfermée dans son secrétaire et lui continuerait à faire tous les efforts du monde pour obtenir la confiance de ses patrons et essayer de quitter ce job si bas dans la hiérarchie et si indigne de ses capacités et de son efficacité au travail.
Il leva la tête lorsque quelqu’un toqua à sa porte, l’arrachant à ses pensées.
« Oui.
Un jeune homme brun d’une vingtaine d’année passa la tête dans l’embrasure de la porte avec un air hésitant. Le blond fronça légèrement les sourcils en le reconnaissant comme étant un des préposé à la sécurité et donc dont la place n’était pas du tout dans son bureau.
-M. Malfoy… Heu… Je… Excusez-moi de vous déranger…
Celui-ci le fixa quelques seconde d’un air froid et indifférent puis il lui fit un signe de tête, l’invitant à entrer.
-Que voulez vous M. Lay… Mayton ? Demanda-t’il en essayant de se souvenir du nom qu’il voyait inscrit sur son badge tous les matins en arrivant.
-Hayton, monsieur. Pour tout vous dire… En fait…
Le pauvre jeune homme avait l’air de se liquéfier sous le regard glacé qui le scrutait. Il tordit nerveusement ses mains avant que Draco, lassé, l’interrompe.
-Ecoutez M. Hayton, j’ai beaucoup de travail. Si vous pouviez dire ce que vous avez à dire, ce serait très appréciable, lâcha-il avec un air supérieur.
-Oui monsieur. Excusez-moi monsieur. Bafouilla le gardien avec un air gêné. C’est une chouette qui apporte un message pour vous. Mais la lettre semble déjà avoir été ouverte par quelqu’un, monsieur. Et elle est mouillée, il ne semble pas y avoir de sort de protection…
Son interlocuteur haussa les sourcils.
-Où sont cet oiseau et sa lettre ?
Hayton, Billy de son prénom, sortit de la pièce pour faire signe à quelqu’un qui, de toute évidence, attendait dehors. Un autre membre de la sécurité entra, plus vieux et musclé que le premier, mais à l’air tout aussi incompétent. Il tenait une cage dans laquelle une chouette était immobile, sûrement à cause d’un sort de glue sur ses pattes et ses ailes. Une lettre semblait coincée entre ses griffes fermement serrées. Elle était plutôt petite, d’un gris cendré et fixait Malfoy de ses grands yeux jaunes. Puis elle pencha la tête sur le côté avec un petit hululement satisfait.
Une légère lueur d’énervement passa dans les yeux du blond puis il se pinça l’arête du nez, ses sourcils se perdant dans les mèches blondes qui retombaient sur son front.
-Je vous remercie messieurs, je sais qui est cet oiseau et je connais cette lettre. Ne vous inquiétez pas, libérez-la et ayez la gentillesse de me laisser finir mon travail.
Les deux gardes ne se firent pas prier et le plus âgé agita maladroitement sa baguette. Draco se prit a espérer qu’il loupe son sort et fasse exploser la cage et son occupante mais malheureusement il semblait l’avoir légèrement sous-estimé. L’oiseau libéré s’envola prestement et se mis à tournoyer au dessus de la tête de sa cible. Au moment où les deux hommes sortaient en referment la porte, il lâcha la lettre humide et déchirée à l’angle sur le bureau impeccable de Malfoy et se posa sur le dossier d’une chaise, à quelques pas de là.
« Tu cherches vraiment la merde, toi… » Grommela le blond en suivant Archimède des yeux.
Pour toute réponse, elle s’envola de nouveau, plongea sur le bureau pour attraper le morceau de papier et le relâcha, cette fois ci, sur les genoux de Draco.
Moins d’une seconde plus tard, elle s’écroulait au sol, touchée en plein vol par unpetrificus totalustandis que son agresseur agitait négligemment sa baguette, semblant hésiter entre la carboniser tout de suite ou lui arracher d’abord les plumes une à une.
Finalement il lâcha un soupir et sortit un papier d’un de ses tiroirs, le parcourant rapidement du doigt.
« Potter…Potter… Lut-il à voix haute. Ah ! Ici… Directeur du bureau des Aurors. Ça m’aurait étonné, tiens. » Jetant un coup d’œil à l’endroit où était tombé l’oiseau, il continua. « Pas sûr que me débarrasser du piaf chéri d’un de mes supérieurs soit une très bonne idée pour monter en grade… »
Avec un air profondément déçu, il se leva, attrapa l’oiseau par le bout de son aile ouverte et la lettre de l’autre main, puis sortit de son bureau.
Tenant ses fardeaux comme on tiendrait un mouchoir sale et ignorant les regards surpris qui le suivaient, il rejoignit un ascenseur. Une main fine appuya sur le bouton pour lui. Les yeux de Draco s’attardèrent sur la bague énorme qui ornait un des doigts. Un gros diamant était entouré d’une multitude de petites pierres colorés qui cherchaient de toute évidence à imiter les pétales d’une fleur autour de son cœur. Le summum du kitch. Et certainement du toc en plus, pensa-il avec une grimace moqueuse.
« Tout va bien M. Malfoy ?
-Certainement Mme Finnlay, répondit le blond en se retournant avec un sourire poli plaqué sur le visage. Comme vous le voyez, je me débarrasse juste de quelques objets encombrants. Après tout, c’est bien normal que les déchets rejoignent leur déchetterie, n’est-ce pas ? »
Ne laissant pas à sa collègue le temps de répondre, il s’engouffra dans l’ascenseur et d’un coup de coude, il appuya sur le petit bouton doré qui juxtaposait une plaque où les mots« Bureaux des Aurors – Bureau du ministre de la magie »s’étalaient orgueilleusement.
Avec une série d’à-coups, l’appareil se mis en marche, prenant petit à petit de la vitesse. Draco s’adossa à la paroi et échangea un regard avec son propre reflet dans le miroir. Habitué au bringuebalement des ascenseurs du ministère, il s’était bien calé dans un angle, ses mains prises ne lui permettant pas de se tenir autrement.
Au bout de quelques minutes, les portes s’écartèrent sur un long couloir large et lumineux. Les portes des différents bureaux étaient presque toutes ouvertes et certains employés se parlaient de l’un à l’autre. Quand il sortit de l’ascenseur en même temps que toutes les notes de service voletant dans l’habitacle, deux autres personnes prirent sa place sans se soucier de lui, trop occupées à rire ensemble d'une quelconque blague personnelle. « Au moins, il y en a qui s’amusent au ministère » grommela Malfoy avec une grimace sur les lèvres.
Mais une voix qu’il connaissait malheureusement trop bien le coupa et il tourna la tête pour essayer de déterminer d’où elle venait.
« Demon, Hawlker, Schant, vous y allez. Si vous n’êtes pas rentrés d’ici deux heures et que vous n’avez pas donné signe de vie, j’envoie du renfort. En cas de problème joignez-nous le plus vite possible. Cet homme à l’air complètement fou, il n’aura aucun problème à utiliser la magie devant des moldus. Vous devez absolument éviter ça. Les sorts d’oubliettene sont que le dernier recourt, c’est clair ? »
Les instructions qui venaient d’être données étaient claires, nettes et précises. Le ton utilisé n’acceptait aucune remarque ni contradiction. Mais la voix reprit, plus douce, cette fois ci.
« Faites attention à vous les gars, j’ai horreur d’enterrer les membres de mes unités.
-On est des pro patron.» répondit un homme, et rien qu’au ton utilisé, Draco pouvait deviner le sourire confiant qui devait étirer ses lèvres.
Puis trois hommes sortirent du bureau du fond, traversant le couloir d’un pas rapide. Ils étaient tous les trois vêtus d’une tenue de combat magique en cuir brun renforcé de sortilèges de protection. Au centre, un homme qui, d’après ses rides et ses cheveux poivre et sel, devait avoir une cinquantaine d’année, agitait sa baguette d’un air préoccupé, ses sourcils broussailleux se rejoignant presque à l’endroit où des plis se formaient sur son front. Il ne semblait pas vraiment regarder devant lui et était perdu dans ses réflexions, sûrement en train d’établir un plan de bataille. Le stratège de la bande sans aucun doute, celui qui jaugeait le terrain et les forces ennemies en quelques secondes et donnait immédiatement les ordres pour contrer toute offensive. Pas forcement le plus fort mais le plus respecté. A sa droite se tenait un –très- grand jeune homme à la peau noire et dont les cheveux étaient tressés contre son crâne. Le visage ouvert et jovial malgré la mission qui l’attendait, il souriait en dévoilant ses grandes dents blanches et saluait de la main tous les gens dont les portes de bureau étaient ouvertes. Le dernier, un peu moins grand mais aussi bien bâti que le second était en train de resserrer une de ses protections de poignet. Ses cheveux châtains mi-long étaient attachés en arrière et faisait donc un petit épi qui se balançait à chacun de ses pas. Au moment où ils étaient passés devant Draco, il avait relevé la tête et l’avait fixé de ses prunelles totalement noires. Il avait sourit, moqueur, en voyant ce que le blond tenait à bout de bras.
Celui-ci s’était brusquement sentit très con et avait décidé qu’il n’aimait pas du tout ce type. Puis il avait rejoint le bureau d’où ils étaient sortis.
Leur patron, tête baissée sur son bureau et sourcils froncés, était en train de lire un document tout en mordillant le bout de sa plume. Ses cheveux brun en bataille retombaient pêle-mêle sur son front et en attendant quelqu’un entrer, il se redressa. Ses yeux émeraude s’écarquillèrent de surprise en reconnaissant la personne qui lui faisait face.
-Tu peux fermer la bouche Potter, je ne parle pas le langage des poissons rouge… Lâcha Draco froidement.
L’intéressé se reprit immédiatement et se redressa. Mais il eu beau se tenir le plus droit possible, quand le blond s’approcha pour déposer son fardeau sur sa table, il se rendit bien compte qu’il faisait toujours une bonne tête de moins.
-Que me vaut l’honneur de recevoir M. Malfoy dans mon humble bureau ?
-Tu vois bien Potter, fit Draco en désignant la chouette et sa lettre, je déteste que les affaires des autres soient éparpillées dans mon espace personnel.
Puis il observa la pièce dans laquelle il se trouvait et siffla ironiquement.
-Humble ? Plutôt pas mal pour un bureau du ministère je trouve… Mais c’est vrai que ton égo doit être un peu à l’étroit ici.
Il resta silencieux une seconde avant de continuer d’une voix trainante.
-Au fait, ça fait quoi de diriger des Aurors bien plus âgés et expérimentés que toi ? Pas trop décevant comme boulot ?
Un léger sourire étira les lèvres d’Harry et il s’assit négligemment sur sa chaise tout en libérant Archimède du sortilège qui l’emprisonnait d’un coup de baguette discret.
-Je pourrais presque croire que tu es jaloux… Murmura-t-il avec un ton un peu insolent.
-Ça te ferait trop plaisir. Répliqua Malfoy en imitant son sourire.
Puis il se retourna sans un mot et s’éloigna. Sa démarche était toujours la même. Comme quand il se pavanait dans Poudlard avec son insigne de préfet, tête haute, l’air assuré et fier de lui.
Un rire franc le fit s’arrêter à l’embrasure de la porte.
-Tu n’as pas changé du tout en fait.
Draco se retourna et croisa le regard émeraude de son rival. L’énervement qu’il sentait poindre en voyant ce sourie amusé et satisfait ne s’était pas amoindri depuis la dernière fois qu’il avait croisé à l’école, il avait toujours aussi envie de le lui faire avaler.
Avec une lueur de défi dans les yeux, il tendit le bras et appela la chouette qui vint se poser sur son bras. C’était ce que voulait Potter depuis le début, mais qu’importe. Une réponse bien salée lui rabattrait son caquet. Puis il se retourna et sortit du bureau sans un mot, sentant que derrière lui, le sourire de Potter s’était encore élargi. Il ne perdait rien pour attendre !
Apparemment, tout l’étage s’était brusquement sentit le besoin de s’approcher du bureau du chez des Aurors et une multitude de regards étonnés, mécontents voire même haineux suivirent Malfoy jusqu'à ce qu’il disparaisse dans l’ascenseur.
-Quel culot ! Venir manquer de respect au patron dans son propre bureau !
-Et vous avez vu son air méprisant et hautain ? Le même que son père…
-Ce type ne devrait pas travailler au ministère, quelle honte !
-Hum, hum, toussa Harry en passant la tête hors de son bureau. Je ne savais pas qu’il y avait une pause commérage… Puis il regarda avec un air sévère tous les employés se dépêcher de retourner à leurs travaux respectifs tête baissée comme des enfants pris en faute. Personne n’avait envie de déplaire au grand Harry Potter.
***
Malfoy referma la porte de son bureau derrière lui et leva les yeux vers le petit avion en papier qui voletait irrégulièrement autour de sa table. Après l’avoir attrapé, il le déplia et lu la note de service qui y était inscrite.
« Monsieur Demett partant à la retraite dans moins d’un mois, le conseil administratif à délibéré pour savoir qui prendrait sa place comme chef de bureau. Une réunion aura lieu le 16 octobre à 15h dans la salle N26 pour vous faire savoir le résultat de ces délibérations.
Cordialement, Hannah Abbot, secrétaire du bureau des affaires moldues »
Draco jura. Une réunion importante allait avoir lieu et on ne le prévenait qu’avec une note de service, cinq minutes avant le début ! C’était forcement fait exprès. On voulait encore l’éloigner. Il soupira et sortit rapidement de son bureau, s’orientant sans problème dans le dédale des couloirs. Au moins, la bonne nouvelle c’est que c’était surement lui qui allait succéder à M. Demett. En tout cas c’était ce que le vieil homme semblait souhaiter. C’était un des rares a apprécier Draco pour son travail sans se formaliser sur ses origines et sa famille.
La porte en bois de la N26 était fermée et elle grinça désagréablement lorsqu’elle fut poussée. Tout le monde était déjà assis, discutant par petits groupes en attendant que la réunion ne commence. Personne ne fit attention au nouvel arrivant qui s’installa à la dernière place libre, légèrement séparée des autres.
Avec un toussotement, une femme brune d’une cinquantaine d’année se leva, ramenant le silence dans la salle.
-Bonjour à tous, commença-t-elle de sa voix monocorde et soporifique. S’en suivit ensuite un long discourt de circonstance sur le départ de l’employé que Draco fit semblant d’écouter avec intérêt.
Finalement, au bout de dix longues minutes, l’attention de l’assemblée monta d’un cran.
-Et donc, après études de vos travaux, nous avons décidé que le successeur comme chef de bureau sera M. Seamus Finnigan.
Celui-ci sourit, visiblement aussi surprit que ravi tandis que toutes les personnes présentes applaudissaient. Enfin presque toutes, un blond redressa la tête avec un bruit de gorge indiquant clairement le mépris qu’il ressentait vis-à-vis de cette décision. Immédiatement, il fut cerné de regards froids.
-M. Malfoy, commença la brune chargée de cette réunion, auriez-vous quelque chose à y redire ?
-Absolument pas Madame, félicitation M. Finnigan, siffla Draco, lèvres serrées.
-La réunion est donc terminée.
Tous se levèrent, dévisageant encore Draco d’un regard mauvais et il quitta la salle à grand pas. Il claqua la porte de son bureau derrière lui et posa ses paumes sur la table laquée où s’entassaient des dossiers qu’il devrait encore traiter avant la fin de la journée. Il reprit son calme et un visage impassible en quelques secondes et se gifla mentalement. Comment avait-il pu croire une seule seconde que le ministère laisserait quelqu’un nommé Malfoy monter en grade ? Il était las de cette guerre continuelle pour avoir le droit de vivre normalement, comme tous les autres, dans une société qui ne l’acceptait pas en montrant les dents.
Un hululement attira son attention et un mince sourire étira ses lèvres. Au moins, il pourrait se défouler sur Potter ce soir.
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Voilà le deuxième chapitre :) !
En espérant qu’il vous ait plu et n’hésitez surtout pas à reviewer !
Mais bon, je dois quand même vous dire que je n’aurais pas internet pendant un moment puisque je pars en vacances dans deux jours. Je me suis boostée pour terminer ce chapitre avant mon départ ^^. Par contre, je ne suis pas sûre de pouvoir écrire aussi vite pour la suite sachant que j’ai du boulot pour la rentrée et qu’ensuite, une fois que les cours reprendront, le travail sera la grosse priorité… Mais Parce que rien n’a changé n’est pas fini et je ne compte pas le laisser en plan ! |