manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Toxicologies
Par Statue de Sel
Docteur House  -  Action/Aventure  -  fr
6 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     6 Reviews    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Version sucrée
 

Titre :  « Reach out and touch faith »

Genre: House et Wilson, un matin…

Note : Je ne sais plus si je l'ai précisé, mais cette fic est un recueil de H/W... à bon entendeur, hein...

 

Reach and touch faith

 

De le voir endormi, comme ça, ça le trouble un peu.

Bien sûr, il peut s’auto justifier en se disant qu’il n’y est pas habitué. Qu’il l’a tellement souvent vu debout, assis, en train de (lui) parler ou de travailler qu’il en a oublié cet aspect-là de ce qu’il est : l’être humain qui se cache sous les chemises et les cravates, les impératifs biologiques qui refont surface, parfois…

Un homme plongé dans le sommeil…

Qu’y a t-il de plus désarmant ?

Il dort avec une entière confiance, et House ne sait que penser.

Le soleil perce à travers les rideaux tirés, et sans avoir à regarder son réveil, il sait que la matinée est bien avancée. Trop pour aller travailler, songe t-il, et pas assez pour réfléchir déjà à ce qui c’est passé durant la nuit. Wilson, à côté de lui, ne lui offre qu’une respiration régulière et une chaleur bien trop douce pour qu’il songe à quitter le lit… D’ailleurs, il n’en a pas envie ; il est bien, là, et c’est tellement rare que ça l’inquiètes presque.

A quoi tient mon bien-être ? se demande t’il en se rallongeant prés du corps de son ami. Est-ce que ce n’est que cela, finalement ? Wilson, ici, après… ce qui s’est passé… ?

 

Your own personal jesus

Someone to hear your prayers

Someone who cares

 

Il songe aussi que, s’il était une personne normale, il serait gêné, voir inquiet ou désespéré de ce qui s’est passé. Mais ça n’est pas le cas… Ses paupières se ferment et il sait qu’il ne regrette rien. Alors qu’en toute logique, il devrait, bien sûr. Parce que c’est Wilson, à la fois un ami et un homme. Deux aspects qui justifient qu’il n’aurait jamais dût se retrouver dans son lit, et deux aspects qui semblent tellement moins importants maintenant…

C’est si facile d’oublier qu’il est censé être rebuté par ces détails alors qu’il se trouve là, dans la chaleur de ce lit et dans cette douceur à peine croyable.

Peut-être qu’il rêve, en fait…

Mais les souvenirs sont trop nets.

Et il se cache sous les draps, comme un enfant qu’il n’est plus, alors qu’il se rappelle de choses qu’un gamin ne ferait certainement pas. Il ferme les yeux plus fort mais ça n’est pas désagréable et, en se rapprochant du corps de Wilson, il songe qu’il a encore le goût de sa peau dans la bouche, qu’il peut encore sentir le fantôme de ses lèvres et de ses doigts sur les différentes parties de son corps qu’il a touché…

Et, sous ses propres mains, il sent encore le grain de sa peau, et son odeur qui l’enivre légèrement, comme un alcool trop agréable.

Et il aime ça, du fond du cœur. Pas besoin de se remettre en cause pour admettre que l’aspect concret de ce qui c’est passé n’a rien de déplaisant, bien au contraire.

 

Your own personal jesus

Someone to hear your prayers

Someone whos there

 

Ceci dit, il se demande toujours comment ils en sont arrives là…

Ce qu’il sait avec certitude, c’est que ça n’était pas prévu. Alors, à partir de quand cela a t-il dégénéré ? Il ne parle pas que de la soirée, car son cœur est trop présent dans sa cage thoracique pour que ce ne soit qu’une histoire de sexe et il le sait…

Ceci dit, de le savoir ne l’aide pas. Ce qu’il aimerait découvrir, c’est pourquoi.

Pourquoi lui, pourquoi cette nuit ?

Wilson.

Qui est Wilson ? Eh bien… Son ami, non ? Son meilleur ami.

Et même un peu plus, puisque depuis presque dix ans, leur relation est l’élément le plus stable de sa vie… le seul élément, en fait, si l’on exclue sa dépendance à la Vicodin.

Donc, Wilson est une autre sorte de dépendance, logiquement. Et c’est vrai qu’il y a dans leur relation une certitude qui perdure, peut-être la conséquence d’une trop grande habitude… Un aspect curieusement nécessaire, et House ne se ment pas quand il se dit que Wilson lui est devenue une nécessité. A la limite, la seule chose qu’il peut se reprocher, c’est de ne rien avoir empêché.

Mais maintenant, c’est trop tard.

Et il se rend compte aujourd’hui, dans la chaleur de son lit, seul à côté de Wilson, que ça fait en réalité une paire d’années qu’il a accepté…

 

Feeling unknown

And you are all alone

Flesh and bone

By the telephone

Lift up the receiver

I’ll make you a believer

 

Ceci dit, le fond du problème est toujours là. Parce que c’est toujours Wilson, et que les choses restent les même, n’est-ce pas ?

Il ne se connaissait plus ces sentiments depuis longtemps, mais il sait que, si l’amour n’est pas toujours bref, la solitude, elle, est définitivement éternelle. L’amour est une chimère et, dans sa veille paisible, sa jambe se met à le faire souffrir. Il se rappelle alors que aimer, c’est aussi souffrir. Il n’est pas certain de vouloir cela… Le risque en vaut-il la peine ?

Il y a bel et bien un danger latent qui dort chez Wilson ; un risque de dépendance et d’overdose dont il bien trop conscient, ce qui ne le sauve pas pour autant…

Et il le contemple, ses paupières qui frémissent, sa respiration qui change imperceptiblement et, quand il ouvre les yeux, House n’en sait guère plus.

Le regard de son ami plonge dans le sien, et House se surprend à ne pas ciller ; il y a des éclats noirs dans les yeux de Wilson qui font comme des éclats charbonneux…

Bêtement, il trouve ça beau.

 

Put me to the test

Things on your chest

You need to confess

I will deliver

You know I’m a forgiver

 

Wilson, lui, se dit qu’il se réveille trop tôt ou trop tard.

Dans l’idéal, il aurait aimé se réveiller avant House ; pour fuir, certainement, ou peut-être pour le regarder dormir, il n’en sait rien. En fait, depuis hier soir, il ne sait plus grand chose sur lui-même ; la remise en cause est plutôt brutale quand il se rappelle instantanément ce qui c’est passé la veille.

Il a couché avec House, et l’ivresse n’explique pas tout.

Le regard de son ami, trop bleu et trop clair, ne lui permet pas d’oublier l’expression qu’ils avaient quand ses mains le touchaient, quand il frémissait et quand ses gestes s’étaient faits terriblement doux.

C’est trop. Il en a une boule au cœur et il ne peut rien faire, même pas fuir sous ce regard qui ne lui laisse pas une seule porte de sortie.

Quand la voix de House sort de sa bouche, elle est étouffée et presque basse, comme un murmure confidentiel destiné à être chuchoté :

-Salut, dit-il.

 

Reach out and touch faith

Reach out and touch faith

 

-Salut, répond Wilson.

La main de House se lève et vient toucher son visage.

-N’est-ce pas ce qui finit fatalement par arriver, quand tu es si bel homme que même-moi, je n’y peut rien… murmure t-il presque pour lui-même.

-N’est-ce pas plutôt ce qui arrives quand votre meilleur ami sait se montrer bien trop convaincant ? rétorque Wilson. Il a la gorge sèche et murmure lui aussi. Le corps de Greg prés du sien est présent, bien trop présent pour ne pas que sa respiration s’accélère, et dans la demie-pénombre de la pièce, son regard n’en brille que plus.

-C’est ma faute ? demande House, et son souffle effleure la peau de Wilson.

-Oui. Non. Je sais pas, répond-il en frissonnant.

 

Your own personal jesus...

 

-Ne pars pas, murmure soudain House.

Surpris, Wilson le dévisage ; il n’a pas esquissé un seul geste pour s’enfuir, pas un seul. Mais le regard de House est si clair tout à coup, aussi transparent que du verre, comme prêt à voler en éclat.

Alors, sous les draps, Wilson tend le bras et le pose sur la taille de son ami ; il sent leurs peaux se couvrir de chair de poule, et la nouvelle chaleur qui en découle lui parvenir jusqu’au cœur.

-Je ne pars pas, murmura t-il.

 

Feeling unknown

And you are all alone

Flesh and bone

By the telephone

Lift up the receiver

I’ll make you a believer

 

Quelques instants s’écoulent ainsi, où ils ne font que respirer. Wilson sait qu’il pourrait passer presque une éternité comme ça, dans cette pièce désordonnée et silencieuse.

Alors, même s’il y a en lui une vague alarme qui crie « Danger ! », il choisit de ne pas l’écouter.

Parce que cette boule qu’il a dans la gorge, ces frissons qui le traversent et son cœur qui se serre, il sait ce que c’est, et ce que ça signifie.

 

I will deliver

You know I’m a forgiver

 

-Je peux rester? Demande t-il, et lui comme House savent ce que cela signifie.

 

Reach out and touch faith

 

-Oui, reste

Alors, Wilson se rapproche et House nicha sa tête au creux de son cou, à cet endroit qu’il avait embrassé la nuit dernière, cet endroit où la peau claire de Wilson a un goût qu’il adore et qu’il voudrait garder pour toujours.

Le silence revint dans la pièce, et ils plongèrent dans un état intermédiaire, entre veille et sommeil.

Ni l’un ni l’autre n’ont envie de partir d’ici.

 

Your own personal jesus
Reach out and touch faith

 

 

 

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>