Le lendemain matin Opale se réveilla tard et c’est seulement quand un elfe de maison la réveilla qu’elle sortie du lit. Elle s’assoit au bord du matelas, s’étira puis se frotta les yeux encore endormi. La jeune fille regarda dans la penderie si elle ne trouvait pas quelque chose à ce mettre pour cette journée. Elle prit donc un jean simple, un t-shirt noir avec un logo de Superman rose et en chaussure des baskets noire.

Opale descendit l’escalier et prit à droite pour aller dans le salon. Elle y trouva Narcissa, un livre à la main et une tasse de thé sur la table basse. La jeune fille la salua puis s’assit près d’elle sans rien dire.

-Tu veux quelque chose ? Demanda gentiment Narcissa en se tournant vers elle.

-Oh non merci, je ne mange pas le matin.

-Ce n’est pas très bien ! Opale haussa les épaules en souriant. Tu as passés une bonne nuit ?

-Le lit est très confortable. Elles restèrent silencieuse jusqu’à ce qu’Opale reprennent la parole. Pourquoi il n’y a personne à part vous ?

- Tutoie-moi s’il te plait. L’adolescente hocha la tête. Lucius et ta mère sont au ministère et Drago chez les Zabinni.

-J’aurais bien voulue revoir Blaise.

-Il viendra peut-être dans la semaine.

-D’accord.

Narcissa retourna à sa lecture tandis qu’Opale ce leva pour regarder le paysage d’une des nombreuses fenêtres. Celle qu’elle choisit donnait sur le jardin, aujourd’hui il y avait du soleil et les quelques rayons, qui s’échappait du nuage qui cachait la boule de feu, éclairaient le magnifique jardin des Malefoy. Opale fixait son regard sur des fleurs, ses préférés, des hibiscus. Sa lui rappelait sa jeunesse, quand son père était encore en vie.

Flashback

Opale, petite fille de cinq ans, était assise au milieu d’un parterre de fleur. Des hibiscus. Son père, Jack, les avait plantés le jour même avec sa petite fille. D’ailleurs il était en train de l’observer, un sourire aux lèvres. Opale encore jeune, cueilli une des fleurs et la donna à son père.

-Merci mon ange. Il prit la fleur et la porta à son nez. Elle sentait bon. Viens voir là Opale. Elle se leva et alla s’asseoir sur les genoux de son père qui lui mit la fleur dans les cheveux. Elle te va bien.

Opale sourit à son père et depuis ce jour sa fleur préférée est l’hibiscus.

Fin du flashback

Une larme coula le long de sa joue, elle ferma les yeux et ce remémora le bon vieux temps. Son passé avec son père, il lui manquait. On posa une main sur son épaule, elle sursauta et tourna sa tête vers la personne, qui n’était t’autre que Narcissa. Celle-ci voyant la perle salée qui continuait son chemin, l’enleva avec son pouce.

-Qu’est-ce qu’il ne va pas ma chérie ?

-Tout va bien. Elle renifla et s’essuya les yeux.

-Je ne suis pas si sûr…Opale si tu veux parler je suis là. Lui dit Narcissa gentiment tout en lui caressant les cheveux, comme faisait son père. La jeune sorcière éclata en sanglot puis alla se caller dans les bras de Narcissa.

Narcissa parut surprise au début mais ce détenda et serra un peu plus la jeune fille dans ses bras. Pourquoi pleurait-elle à chaude larme ? A quoi avait-elle pensée pour que cela arrive ? Madame Malefoy n’en n’eu aucune idée.

• ◦˚ஐ˚◦ •

Plus tard dans la journée, Opale était restée dans sa chambre à bouquiner. Elle s’ennuyait ici, il n’y avait rien n’à faire ou presque rien. Alors qu’elle tournait la page de son livre, elle entendit une porte claquer. Sûrement sa mère qui venait de rentrer. Opale souffla et ce remit à sa lecture mais pas pour longtemps, on toqua à sa porte, elle alla ouvrir et découvrit sa mère.

-Bonsoir maman.

-Sa sera mère maintenant. La jeune fille fronça les sourcils face à la colère de sa mère. Elle n’avait rien fait pourtant.

-Qu’est-je fais pour vous mettre en colère ?

-Nous n’avons pas encore parlé de ce qu’il c’est passé hier soir Opale. Sa mère la poussa dans sa chambre et ferma la porte. D’ailleurs je vais instaurer quelques règles que tu seras obligé de suivre.

-Je vous écoute. Dit la jeune sorcière, la voix chevrotante.

-De un tu ne traîneras plus dans les rues à n’importe qu’elle heure. Deux, je t’interdis de revoir ce Harry Potter surtout que tout les sangs-purs le déteste pour ce qu’il à fait au maître. La sorcière avait craché ses mots au visage de sa fille. Opale commençait à avoir peur, elle n’avait jamais vue sa mère dans un tel état. Trois, tes vacances tu les passeras ici chez les Malefoy et quatre, je te confisque ta baguette jusqu’à la rentrée, comme ça plus de magie !

Opale resta ébahie par la violence des mots que venait d’utiliser sa mère. Comment pouvait-elle être ainsi ? C’était la première fois qu’elle était autant énerver. Opale baissa les yeux mais ne donna pas sa baguette, elle ne voulait pas lui donner, sa mère n’avait pas le droit de lui confisquer.

-Opale dépêche toi je n’ai pas toute la soirée. Lui dit sa mère en tendant la main vers elle.

-Je ne vous la donnerais pas mère !

-Tient donc et pourquoi ?

-Vous n’avez pas le droit, je m’en sers pour un tas de chose.

-Ne résiste pas sinon je serais obliger de pratiquer un sort qui ne met pas servit depuis longtemps.

-S’il vous plait. Je n’utiliserais plus de magie dans des endroits moldu je vous le jure.  

-Ne jure pas…Voyant que sa fille ne donnait toujours pas sa baguette, elle sortit la sienne et la braqua sur Opale. Comme tu résiste je suis obligé de faire ça maintenant.

Opale regarda sa mère droit dans les yeux avant qu’elle lui jette ce fameux sort : Endoloris. La jeune fille tomba au sol mais essaya de ne pas hurler de douleur. La douleur était vive mais elle disparut, sauf qu’elle ne dura qu’un cours instant. Cette fois ci Opale ne put qu’hurler face à tant de douleur. Mais elle avait surtout mal à un endroit. Au cœur. Comment sa mère pouvait lui jeter un sort ? A elle, sa propre fille, la chaire de sa chaire !

La douleur disparue, Opale n’entendit pas sa mère sortir sous ses pleurs. Elle avait d’ailleurs prit sa baguette. Allongée à même le sol, sur le dos, la jeune sorcière se issa jusqu’à son lit pour s’y allonger et pleurer à son aise. Sa tête tourner vers la fenêtre, ou le soleil était couché depuis un moment maintenant, elle remarqua sur sa table de chevet un cadre. C’était une photo d’elle et son père, elle était âgée de huit ans. Elle avait une fleur dans les mains et son père jardinait. Opale porta le cadre à son cœur avec difficulté et le serra le plus fort possible en chuchotant :

-Tu me manque tellement papa…Maman à changer depuis que tu es parti…Et les larmes coulèrent de plus en plus fort.

• ◦˚ஐ˚◦ •

L’heure du repas arriva bien vite, tout le monde était à table sauf Opale. Elle était restée dans sa chambre à ce calmé mais surtout à ce demandé pourquoi sa mère agissait ainsi. C’est alors qu’on toqua à sa porte, elle ne répondit pas mais entendit tout de même la porte s’ouvrir. Comme elle était dos à la porte, elle ne s’eu qui c’était.

-Le repas est prêt Kazan. Dit Drago d’une voix froide, comme il avait l’habitude de faire.

-Pas faim Malefoy. Fit-elle en imitant sa voix.

-Ecoute, il s’assoit sur le bord du lit. J’étais dans ma chambre quand…Sa c’est passé. Je t’ai entendu hurler de douleur et je peux comprendre ce que tu as ressentis. Mon père me faisait la même chose étant plus jeune.

-Ton père te battait ? Elle c’était retourner et avait posé ses yeux rougis sur le jeune homme, qui avait baissé la tête face à la question d’Opale. Drago ?

-Oui.

-Désolé, je ne savais pas…C’est pour ça que tu fais style que tu n’as peur de rien ?

-Je ne fais pas style, je n’ai peur de rien. Il avait dit ça d’une voix dur.

-Tu mens très mal Malefoy, mais je n’ai pas envie de crier se soir. Dis à tes parents et à ma mère que je n’ai pas faim…ou dis justement que je dors.

-Pourquoi je ferais ça ?

-Parce qu’on fond de toi tu n’es pas si méchant Malefoy. Elle lui sourit puis se recoucha pour s’endormir.

Drago se leva et sortit de la chambre, étonné. C’était la première fois qu’elle lui souriait, d’habitude c’était des regards méprisant, noir, mais jamais de sourire. Pas avec lui. Il descendit dans la salle à manger et informa les adultes que la jeune fille c’était endormis. Ils ne dirent rien et continuèrent de manger dans le silence.   

• ◦˚ஐ˚◦ •

La deuxième semaine était bientôt terminée, la rentrée était pour bientôt. Elle n’avait pas reçu une nouvelle de ses amis. Harry lui manquait et elle allait désobéir a sa mère pour ça, elle l’aimait et elle ne pouvait pas quitter son petit ami. C’était son deuxième, Opale en n’avait eu un en troisième année, un Serdaigle. Il avait été très gentil avec elle sauf qu’il était beaucoup trop collant, elle la largué en n’à peine deux mois de relation.

La rentrée était dans trois jours et les trois jours qu’il restait, Opale allait les passés à faire les boutiques au chemin de traverse en compagnie de son ennemi et de sa mère. En parlant de Narcissa, heureusement qu’elle était là ! Elle au moins prenait soin de la jeune fille, elle s’inquiétait pour elle et ne manquait pas de la câliner quand Opale le souhaitait.

-Opale réveille toi nous allons au chemin de traverse aujourd’hui. Lui intima Narcissa derrière la porte.

-J’arrive. Répondit-elle encore endormis.

Quand elle fut prête, elle avait enfilé une robe noire avec des ballerines de la même couleur ainsi qu’un gilet blanc. Opale sortit de sa chambre et croisa Drago, qui la siffla ce qui lui valu une grimace.

Au chemin de traverse, ils rencontrèrent beaucoup de personne que les Malefoy connaissaient. Alors qu’ils entrèrent chez Fleury et Bott, Opale reconnu la tignasse rousse des jumeaux. Un sourire apparût sur ses lèvres et elle s’éclipsa pour aller les voir.

-Coucou vous deux. S’exclama t-elle joyeuse.

-Tient une revenante.

-Comment tu va Opale ?

-Bien et vous ?

-Tranquille…Tu es toute seule ? Demanda Fred.

-Non je suis venu avec Narcissa et Malefoy.

-Intéressant. Dit George. Il chercha un livre dans la catégorie défense contre les forces du mal. C’est quand ton audience ?

-Demain…J’avais oublié, grogna Opale en croissant les bras. Merci George.

-Je suis Fred.

-Faux ! Fred à une fossette toi tu ne l’as pas. Souria t-elle alors que les jumeaux boudais, prit dans leur propre jeu. Comment va Harry ?

-Sa va, d’ailleurs il doit être avec Hermione et Ron à l’animalerie.

-Ok. Si je le vois pas dite lui qu’il me manque.

-Sa sera fait ! Dirent-ils en même temps.

Opale les remercia et retrouva les Malefoy dans la section potion. Ils restèrent une bonne trentaine de minutes dans la libraire mais sortirent pour aller chercher les ustensiles de potion et le reste de la liste.

La journée se termina ou Opale était vraiment fatiguée. Avant d’aller ce coucher, Lucius l’appela dans le salon. Il était assis dans un fauteuil, un verre de whisky pur feu dans la main.

- Installe-toi. Elle s’assoit sur le fauteuil en face de lui. Demain aura lieu ton audience, je t’accompagnerais et nous règlerons cela au plus vite. J’ai d’ailleurs parlé, encore une fois, au Ministre et tout est à moitié régler. Ah tu quelque chose à dire ?

-Non mis à part merci…Pour avoir arranger les choses.

Il ne dit rien de plus et ce leva pour monter dans son bureau. Opale, fatiguée et stressé s’endormit sur le fauteuil, près du feu. Seulement, Drago passa une minute après et la regarda dormir. Depuis l’année dernière il la trouvait changer, elle avait grandi et était devenue encore plus belle qu’avant. Il n’était pas amoureux d’elle mais il la trouvait désirable, pas comme son ami Granger.

Il la regarda encore un instant avant de lui secouer l’épaule et l’aida à monter l’escalier et se coucher. Il lui enleva ces ballerines et la borda, le blond l’observa une dernière fois, lui caressa la joue du bout des doigts, ce qui la fit frémir et se tourner de l’autre coter. Il sourit puis sortit de la chambre pour aller à son tour se coucher.