-Opale dépêche toi, tu n’es pas toute seule à vouloir la salle de bain ! Lui cria Hermione derrière la porte.
-Deux minutes Hermione, je me coiffe.
-Tu peux te coiffer dans la salle commune…Voyant que son amie ne répondait elle recommença à crier. Opale je dois me doucher et il est sept heures trente cinq.
-Tu as encore le temps. La brune adorait entendre Hermione s’énerver.
-OPALE !
-C’est bon, c’est bon je sors.
Opale sortit en souriant laissant son amie s’engouffrer dans la salle de bain en fulminant. La brune alla s’asseoir sur son lit et attendit Hermione. Celle-ci sortit un quart d’heure plus tard. Les deux filles sortirent du dortoir et prirent la direction de la grande salle pour un bon petit déjeuner.
Quand elles arrivèrent à la grande salle, les deux amies allèrent s’installer vers Ron et Harry. L’élu voulut embrasser sa petite amie mais elle le regarda dans les yeux, il en profita pour lui poser une question.
-Pourquoi je ne peux pas t’embrasser ?
-Malefoy nous surveille. Dit-elle en tournant sa tête vers Malefoy, qui en effet les surveillait.
-Depuis quand te soucis tu de Malefoy Op’ ? Demanda Hermione qui avait écouté.
-Depuis mon séjour chez lui…Je vous expliquerais toute à l’heure. Ils hochent de la tête. Désolé Harry.
Il lui sourit et ils purent déjeuner tranquillement, jusqu’à ce que des hiboux fassent leur rentrée dans la grande salle. Hermione reçut un exemplaire de la gazette du sorcier, Harry rien tout comme Ron. Opale elle, reçut une lettre de sa mère, elle ne voulait pas l’ouvrir tout de suite alors elle la rétrécit et la mit dans la poche de son jean.
A la fin du déjeuner, le professeur McGonagall leur distribua les emplois du temps. En première heure ce matin, ils avaient potions et deux heures avec en prime les Serpentards. Après les protestations de Ron, ils remontèrent à la salle commune pour prendre leurs affaires de ce matin.
-Raconte nous ce qu’il c’est passé chez Malefoy. Demanda Hermione en sortant de la salle commune suivit des trois autres.
-Ma mère m’à parler de ce que j’avais fais et elle m’a interdit de revoir Harry. Depuis Malefoy me surveille surement sous ses ordres ! Expliqua la brune.
-Ah ! Mais…Il c’est passé quelque chose avec ta mère ? Hésita Hermione.
-Non. Mentit Opale.
-Et c’est de qui la lettre ? Posa Ron pour la première fois.
-De ma mère mais je la lirais plus tard…
Arrivé au cachot, personne était encore là. Harry et Opale en profitèrent pour s’embrasser, la jeune fille était coincée entre le mur et son petit ami. Ils étaient en train de s’embrasser depuis un bon moment quand Hermione intervint en disant que quelqu’un arrivait. Et en effet, quelqu’un ou plutôt plusieurs personnes arrivaient. Ils se séparèrent et discutèrent comme si de rien n’était.
Opale était de dos quand elle sentit qu’on lui pinçait les côtes. La brune n’eu pas besoin de se retourner pour savoir que c’était son amie de Serpentard. Elle la reconnaissait grâce à son parfum qui sentait la vanille.
-Pansy je sais que c’est toi.
-Rho…Opale ce retourna et fit la bise à son amie. Ca va ?
-Oui et toi ?
-Oui. C’est toujours bon pour ce soir ?
-Yes ! Elles se sourirent. Tu te mets avec moi ?
-Comme toujours.
-Non l’année dernière j’étais avec Hermione.
-Tu l’as été que, elle fit semblant de réfléchir, cinq fois !
-Oui bon ok. Opale ce retourne vers Hermione mais la rouge et or lui coupa la parole.
-J’ai entendue ! Dit-elle sèchement en se tournant vers Harry et Ron, qui eux, regardaient la scène sans rien dire.
-Jalouse la p’tite sang-de-bourbe ? Ricana Pansy suivit de ses amis Millicent et Daphnée.
-Arrête Pans’ s’il te plait, c’est mon amie et nous avons eu ce genre de sujet avant les vacances.
-C’est vrai…
Flashback - 4e année - Tour d’astronomie – 18h48
Les deux filles étaient assises au bord de la tour, les pieds dans le vide. Opale avait donné rendez vous à son amie Serpentard lors du dîner, il fallait qu’elles parlent.
-Tu voulais me parler de quelque chose ? Ce n’est pas grave au moins ! S’inquiéta Pansy.
-Non, non ne t’inquiète pas…Je voulais juste te demander d’arrêter de traiter Hermione de sang-de-bourbe. Je n’accepte pas ce que tu enfin vous lui dîtes toi et les autres. Commença Opale en se tournant vers son amie.
-Pourquoi je devrais arrêter ? C’est la vérité que tu le veuille ou non !
-Pansy…Essaya de dire Opale.
-Non Op’ je ne peux pas arrêter de la traiter par ce qu’elle est et que tu le veuille ou non !
-Mais c’est mon amie, elle venait de ce lever tout comme la verte et argent.
-Que veut tu que sa me fasse si c’est ton amie ? Je m’en fou !
-Tu t’entends parler là Pans’ ?
-Bien sur que je m’entends parler tu crois quoi ? Dit-elle sèchement.
-Tu n’es pas obligé de m’agresser parce que je te dis ça hein…Je te demande juste de ne pas la traiter c’est tout. En tout cas quand je suis avec elle.
-Tu es tout le temps avec elle Opale ! Pansy commença à partir mais son amie lui rattrapa le bras.
-Tu es jalouse Pans’.
-Pardon ?
-Tu es jalouse. Répéta Opale un sourire en coin.
-N’importe quoi. Comment serais-je jalouse de cette sang…Granger. Ce rattrapa t-elle en voyant le regard que lui lançait Opale.
-Peut-être bien que oui.
-Je ne suis pas jalouse. Opale souriait toujours, d’un sourire moqueur auquel Pansy secoua la tête de gauche à droite tout en soufflant. Bon ok, un tout petit peu alors.
Elles sourirent puis se prirent dans les bras avant de repartir de la tour d’astronomie partant chacune de leur côté.
Fin du flashback
Depuis cette discussion, Pansy avait un peu arrêté de traiter son ennemie devant son amie. Mais malheureusement aujourd’hui elle n’avait pu s’en empêcher. Le professeur Rogue arriva et les fit entrer sous son regard froid et dur. Pansy et Opale ce mirent donc toute les deux au troisième rang de la dernière colonne. Devant elles se trouvaient Daphnée et Millicent, ses deux là Opale ne les aimaient pas ! L’aîné de la famille Greengrass était plutôt sur d’elle, peut-être un peu trop même. Daphnée était une fille gentille –quand elle le voulait- mais superficielle, souvent égoïste.
Quant à Millicent, elle faisait un peu trop garçon manqué, elle faisait le « garde du corps » de Pansy alors que la Serpentarde n’en n’avait pas besoin. Le professeur Rogue leur intima de sortir leurs affaires, ce que tout le monde fit sans exception.
-Ouvrez vos livres pages deux cent soixante dix. Les élèves ouvrirent leurs livres à la bonne page puis il demanda : Qui peut m’expliquer ce qu’est cette potion ! Hermione leva la main mais il ne l’interrogea pas. D’accord…Monsieur Londubat expliquer moi tout ce que vous savez sur cette potion.
Neville qui avait sursauté à l’entente de son prénom, ne bougeait plus tête baissé. Opale qui avait tourné la tête vers son ami croyait qu’il ne respirait plus tellement il était rouge. Rogue, désespérer soupira et chercha une nouvelle fois dans toute la salle et son regard ce posa sur Opale.
-Miss Kazan, peut-être que vous allez pouvoir nous éclairer.
-Et bien…je sais que c’est un philtre de paix. Elle est destinée à calmer l'anxiété et l'agitation de la personne qui la boit, mais un dosage trop lourd des ingrédients peut faire tomber celui qui la boit dans un sommeil profond, voire irréversible. Expliqua la jeune fille.
-Hum…Vous avez deux heures pour la préparée.
Opale était assez époustoufler sur le faîte que son professeur ne lui accorde aucun point. Elle en fit par à Pansy qui elle haussa les épaules tout en allumant le feu sous son chaudron. D’habitude, il lui donnait au moins cinq points mais là rien…
A la fin de la journée, Opale était fatiguée, en même temps finir par histoire de la magie sa fatigue. Elle ce rendit avec Hermione à la bibliothèque pour commencer leurs devoirs, les garçons eux, allaient dans la salle commune.
-On doit faire les sortilèges pour demain…Mais on n’a rien n’à faire en faîte. Dit Opale en réalisant.
-Par contre on peu commencer la métamorphose pour jeudi.
-On n’a tout le mercredi après-midi Hermione !
-Oui mais avec toi…
-Quoi ? Je rends toujours mes devoirs au bon moment même si je m’y prends tard. Se défendit la brune en prenant ses affaires de divination.
-Je n’ai jamais dis ça Op’…Elle souffla et sortit ses affaires de métamorphose. Tu t’énerve pour un rien.
-Je ne m’énerve pas, je te dis juste ce que je fais depuis la troisième année.
Hermione ne répondit pas ce qui fit rouler les yeux d’Opale. Elles se prenaient souvent la tête pour un rien et c’est pour cela qu’Hermione y mettait vite fin. Après plus d’une heure à faire leurs devoir, il était dix-huit heure dix et Opale devait rejoindre Pansy à la tour d’astronomie comme elle lui avait dit dans le train.
-Désolé je suis un peu en retard, dit-elle en n’allant s’installer près de Pansy.
-Non, j’ai pu faire le vide de cette journée.
-Ok…Tu voulais savoir ce qu’il c’était passé la dernière semaine de mes vacances.
-Oui, raconte-moi. Fit Pansy en souriant.
-Tu rigoleras moins après ça…
Flashback – jeudi soir – Chambre d’Opale –Point de vue Opale.
Je suis assise sur mon bureau à lire, de toute façon je n’ai que ça à faire, quand on n’entra dans ma chambre sans frappée. Je me retourne pour faire face à ma mère.
-Nous allons mangés.
-J’arrive.
Elle sort de la chambre, je pose le marque page là ou je m’en suis arrêter puis descend dans la salle à manger. Je m’installe comme à mon habitude en face de Drago et à côté de ma mère.
Le repas ce passe toujours dans le silence quand Lucius parle de mariage avec ma mère. Euh…Elle veut me marier à qui ? Je connais tout les principes de fils ou filles de famille riche, mais je ne vais pas me marier avec quelqu’un que je ne connais pas ou que je n’aime pas du tout. Je veux pouvoir choisir.
-Je n’ai toujours pas choisis entre Nott ou Zabinni. Répondit ma mère.
J’ai même faillit m’étouffer avec un bout de viande. Je lève les yeux vers Malefoy mais il était indifférent à ce que venait de dire ma mère. Narcissa quand à elle, me fit un regard désolé.
-Ce sont toute les deux de bonne famille.
-Oui c’est vrai. J’en n’ai déjà discuté avec la mère de Blaise et…
-Hum hum ! Intervins-je. J’ai peut-être mon mot à dire non ?
-Je ne crois pas jeune fille, dit ma mère sèchement. Et je crois d’ailleurs que je ne t’ai pas élevé comme ça, tu sais très bien qu’on ne coupe pas la parole.
-Ce n’est pas vous mère qui m’avait élevé mais papa.
-Ne me répond pas et surtout ne parle pas de ton père ! Nous nous regardons dans les yeux. Nous étions en colère toute les deux. Va dans ta chambre.
-Pardon ?
-Tu as très bien entendu.
-Je n’ai pas finis de manger.
-Dans ta chambre…Tout de suite ! Je lâche ma fourchette, me lève tellement fort que j’en fais tomber ma chaise. Je regarde ma mère qui ne me regarde même pas et monte dans ma chambre.
Je claque la porte et vais me coucher sur mon lit. Je prends ma peluche contre moi –oui j’en n’ai encore une, mais c’est mon père qui me la offert. Pourquoi ma mère doit faire comme les autres sangs-pur ? Me marier, n’importe quoi. Je ne suis même plus libre d’aimer qui je veux ! Heureusement qu’elle ne sait pas que je suis avec Harry.
Alors que mes larmes commençaient à couler le long de mes joues, la porte s’ouvrit une nouvelle fois. Dos à la porte, je me retourne et vit ma mère, baguette en main me jeter un regard noir. Je connaissais ce regard, elle allait ce « venger » si on peu dire pour ce qui c’est passé un peu plus tôt dans la soirée.
Elle s’approcha un peu plus de moi, leva sa baguette et un filet vert en sortit pour ce percuté à mon corps. La peluche que je tenais tomba au sol et je me retins de hurler. Je ne veux pas lui donné ce plaisir. Je ferme les yeux de toute mes forces et serrant les poings. Le sort s’arrêta mais recommença, encore et encore. Jusqu’à ce que je n’en puisse plus et que je hurle de douleur.
Ma mère partit la tête haute, fière de son acte. Moi recroquevillé sur mon lit, les larmes coulaient en abondance. Pourquoi elle me traitait comme cela ? Moi, son enfant, sa fille.
La porte s’ouvrit une nouvelle fois mais sur Narcissa. Même derrière mes larmes je la reconnaissais. Elle vient s’installer sur le bord du lit et me caresse les cheveux, je sais que je peux compter sur elle dans ces moments là. Je me redresse et elle me prend dans ses bras, je me serre contre elle et recommence à pleurer. Depuis ce jour je n’ai plus adressé la parole à ma mère.
Fin du flashback.
-Elle t’à vraiment jeter se sort ? Demanda Pansy.
-Oui, et plusieurs fois. Je ne la reconnais plus.
-Je suis désolé ! Lui dit Pansy en lui frottant le dos.
-Tu n’as pas à l’être, ce n’est pas de ta faute. Je suis fatiguée Pans’. Opale posa sa tête sur l’épaule de son amie. Je vais bientôt y allé si ça ne te gène pas.
-Non. On reparlera une autre fois.
-Ouais. Elles se lèvent et Opale mit ses mains dans ses poches. Elle ressortit sa main ou la lettre de sa mère y figurait. Ah oui c’est vrai.
-De quoi ? C’est de qui ?
-Ma mère. Je ne l’ai pas encore lu.
-Lis là alors.
Opale,
Je pense que tu te souviens de notre petite discussion à table l’autre jour.
Si tu ne vois pas, je crois que le mot mariage te guidera. J’ai parlé à la mère de ton ami, Blaise. Elle est d’accord pour que tu épouse son fils. Il faut que tu lui en parle.
Je t’embrasse,
Ta mère.
Les deux filles tombèrent de haut. Alors comme ça elle allait se marier avec Blaise ? Il n’en n’était pas question, c’était son ami et elle aimait Harry. Sous le coup de la colère, Opale déchira la missive et la brûla. Pansy ne disait plus rien encore sous le choque.
-N’en parle pas à Blaise d’accord ? Lui intima la Gryffondor.
-Oui…Ne t’en fait pas je ne dirais rien.
-Merci. Elles descendirent l’escalier en colimaçon de la tour et se séparèrent pour rejoindre leur salle commune.
Se soir là, Opale ne dormit pas. Elle repensait aux mots écrits sur cette lettre. Sa mère la dégoutait de plus en plus. Comment à t-elle pu changer à ce point là ? Elle s’endormit seulement quand le soleil ce leva… |