Je n’ai pas connu Guy Môquet,
Mais j’ai croisé le gay Mocky,
Et me suis demandé pourquoi, dans les groupes homogènes,
Depuis tant de temps, l’homo gêne ?
En attendant à la porte le gay tapant,
Je fleurais de suite le guet-apens.
De toute façon, ce n’est pas de voir un gay rire,
Qu’aux homophobes, cela va les guérir.
Et c’est pour ça que le gay part,
Aussi rapidement que le guépard.
Certains diront que c’est un rite gay,
Que ce qui se passe au fond de la guérite.
Mais ce n’est pas parce que le gay riait,
Qu’il faut en devenir des guerriers.
Et le gay nie,
Qu’il aime Guény ;
Et le gay, no !
Il n’aime pas Guéno ;
Il préfère Guetta,
Le gros tas gay.
Il l’a su, le gay, tôt.
C’était marqué sur les murs de son ghetto.
Quelqu’un l'y avait tagué,
Que c’était un gros tas gay.
Alors, lorsque le gay ria,
Nous sommes entrés en guérilla,
Pour le défendre ce gay luron,
Pour le défendre notre gai luron.
(08/03/19) |