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au 31 Mai 21 :
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Fils de
Par Dreamhavre
Harry Potter  -  Romance  -  fr
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    Chapitre 7     Les chapitres     30 Reviews     Illustration    
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Chapitre 7

 

Blablabla à moi:

Je dois vraiment m'excuser pour le temps que j'ai mis à poster ce chapitre... Le portable sur lequel le texte était est resté 3semaines en réparations, ce qui n'a pas aidé à me rendre ponctuelle uu'

Mais j'espère que ce chapitre vous plaira malgré tout!

Bisous,

Dream' qui maudit les examens >o<

***

 

 

 

Chapitre 7

-Tu te souviens vraiment de tout?

-Je crois. La neige.. la culpabilité dans tes yeux.

-Déjà?

°o°O°o°

 

Harry Potter scrutait le quai de la gare, visiblement aussi impatient que sa cadette. Ginny ne savait pas si elle devait pour les calmer, assomer le premier avec la seconde ou simplement leur lancer une des remarques acerbes digne de Molly Weasley elle-même. Hermione et Ron ne semblaient pas au rendez-vous, ce qui accentuait encore son malaise. Rares étaient les sorties qui s'organisaient sans eux... Parce qu'avoir Hermione a ses côtés, c'était pour Harry un moyen de céder une part de l'attention qu'il succitait toujours. Après tout, la Ministre des relations du monde magique était aussi appréciée qu'avant-gardiste, Quant à Ron, il avait le pouvoir de détendre les atmosphères les plus tendues; usant et abusant de cet humour représentatif de la boutique Weasley.

 

Aujourd'hui, ils n'étaient que trois. L'ex-star de Quidditich, son héroïque mari, et leur dernière création en date. Le trio de l'étrange qui attirait le regard de la moitié des sorciers présents au moins. Et Harry qui se comportait comme un enfant devant une sucette... restait à espérer qu'il n'y avait pas une "Rita Skeeter" dans le coin, où elle sentait le gros titre: "Le monde magique en danger: Harry Potter, Celui-qui-a-vaincu, pris d'une crise d'épilepsie sur le quai de la voie 9 3/4 "

Un petit sourire étira ses lèvres quand elle compléta son idée par un "Entouré de sa grognasse de femme, la très célèbre Ginevra Potter, et d'une enfant dont on pourrait soupçonner qu'elle est illégitime, puisqu'elle n'a rien pris de lui, Harry Potter a subitement été pris de convulsions dûes au stress -peut-être des informations en primeur sur la scolarité, surement désastreuse, de son dernier fils?- que notre photographe à su immortaliser pour vous. Nous avons pu recueillir sur les lieux de nombreux témoignages allant de la Vieille-à-chapeau-qui-rapelle-Madame-Longdubat, à..."

Elle tourna la tête, cette fois franchement amusée, à la recherche d'un autre témoin potentiel pour son "article"... et croisa le regard de son mari. Réalisa qu'il venait de lui prendre la main.

Il la croyait surement aussi impatiente que lui de retrouver la marmaille... Elle ne pouvait pas nier; elle était vraiment heureuse à l'idée de récupérer ses garçons deux jours de suite. Mais elle serait surement ravie de retrouver le calme de la maison, après coup. Enfin... Au moins, il lui prenait la main.

 

-Ah!! Ils arrivent!! Lily-puce, regarde, tu vois le train? Il y a tes deux zouaves de grand-frères dedans!!

 

°o°O°o°

 

Scropius arriva à la gare, s'amusa de la brume qui hantait le quai, dévorant les murs et colonnes de style. Le ciel très noir de Londres filtrait mal dans les vitres sales... Halloween serait magnifique, cette année.

Les bougies léchaient les carreaux des lampions ancestraux, et leur éclat sauvage se reflètait en imbrobables dessins sur le visage des gens..

Son père paraissait moins pâle. Sa mère plus farouche... ils ressemblaient davantage aux portraits de la grande gallerie. Il s'avança fier -comme un Malefoy- et vit un sourire éclairer leurs visages. Fait notable, tant il était rare de voir Drago ébaucher un rictus sincère en public...

Parce que forcément, le couple Malefoy n'attendait pas seul. Il y avait aussi les Zambini, les Nott... Il sentit quelque chose en lui se refroidir, parce qu'il savait qu'on attendrait ça de lui. Il n'y aurait pas de câlins, de mains sur ses épaules, de bisous-esquimaux avec sa mère... au plus, une main dans ses cheveux.

Ils étaient en public, avec tout ce que ça impliquait, il devait paraître fort. Grand. Noble. Comme eux. Se redresser.

 

-N'oublie quand même pas de respirer, Scorpius, ironisa Leïa, avec un sourire nargueur.

 

Sourire qui trouvait échos sur les lèvres du blondinet lorsqu'il vit Elisa incliner la tête devant ses parents, et prendre cette expression docile de poupée fragile. Tout semblait tellement artificiel, surfait...

Poussé à l'extrême, peut-être pour ne pas tomber totalement dans l'oubli...

Parce que même Leïa, malgrés ses grands airs, faisait sa référence, et souriait avant de se placer entre ses parents.

Il vit son père replacer discrètement une des boucles échapées de la coiffure de sa fille, et son amie baisser les yeux, comme prise en faute.

Il salua poliment, constata qu'Elisa était déjà en train de raconter ce qu'était le chateau... sentit la main de son père se poser sur son épaule, la serrer avec douceur.

Il releva la tête croisa le regard de celui-ci, se sentit grand et important.

 

-Excusez-nous, mais... Narcissa nous attend au manoir, avec une tonne de surprises pour ce jeune homme, glissa Pansy, avec un petit rire distingué.

 

La conversation durerait encore un peu... le temps pour les adultes de planifier des rencontres...

L'héritier tourna la tête, chercha parmi la masse compacte une trace d'émeraude...

Juste pour savoir comment Harry Potter saluait ses fils, à leur retour. Si Albus se tenait droit.

Juste pour comparer, et se demander ce que ça aurait été, de naître de l'autre côté.. N'en eut pas le temps. ll entendit le "crac" qui caractérisait les transplanages, et l'espace d'une seconde, sentit son estomac se contracter... Là où il se trouvait, à présent, même les paons étaient blancs.

Le hall d'entrée du manoir sentait la canelle, le pain d'épice et le café.. Dansaient dans l'air les notes de musique d'un vieux piano à queue, ébauchant un improbable "Clair de lune".. les notes d'une malédictions aux accents de douceurs. Le tout effacé par le parfum de sa mère, lorsqu'elle le serra dans ses bras.

 

-Mon p'tit Piu...

 

Le plus étrange, c'était surement de constater qu'elle en avait les larmes aux yeux, et un sourire resplendissant aux lèvres... qu'il se sentait bien.

 

°o°O°o°

 

Ted cambra les reins, les yeux mis-clos, les lèvres entrouvertes... Ivre du parfum de sa petite amie, de ses lèvres, de ses gestes... Le souffle rendu court et bruyant par cette distance, qui s'amenuisait entre eux par a-coups...

Ses mains parcourraient le velour des formes de Victoire, arrachant soupirs, appels, souffles hâchés...

Captant ça et là un battement de coeur affolé, un frisson, un spasme...

Leurs lèvres se rejoignirent, pour une torture plus rafinée, qui affolait d'autant plus leurs corps mêlés...

Jusqu'à ce qu'elle se laisse repartir en arrière, agenouillée sur les hanches de celui qu'elle aimait, chatouillant le torse de celui-ci du bout des doigts...

Jusqu'à ce qu'il glisse sa main à ses hanches, qu'elle ne puisse retenir un râle, qu'il se fasse violence pour prolonger ces moments, où les cheveux blonds s'égarent sur la poitrine offerte de la jeune fille, où il l'entend gémir des mots qui n'ont de sens que pour elle...

Jusqu'à ce que tout s'accélère, que leurs souffles erratiques les étouffent... que garder les yeux ouverts devienne impossible, tant l'intensité de l'instant les égarait...

Jusqu'à ce qu'un derniers coup de rein les achève, et que tout s'efface entre les draps défaits.

 

L'ultime murmure du jeune homme ressemble à un "je t'aime" trop rauque avant qu'un baiser unisse leurs lèvres, puis qu'elle se laisse glisser, dans ses bras...

Il sentit la bouche de la jeune fille mordiller son cou, finit par tourner la tête vers elle, dès qu'un peu de souffle lui revint.

Elle avait encore les joues rougies, et ce petit air entre canaille et timide...

Un sourire trouva sa plaça sur les lèvres du métamorphomage, qui jouait avec une mèche de cheveux blonds...

 

-Qu'est-ce qu'il y a...?, finit-elle par demander, les yeux brillants.

-Ca m'a manqué... Je ne réalisais pas.

 

°o°O°o°

 

James avançait, la mine renfrognée. Ses mèches acajou artificiellement ébourrifées s'applatissaient déjà à cause de l'humidité de ce fichu train à vapeur.

Même Fred semblait tenir ses distances, aujourd'hui. Les colères de James, plutôt rares, étaient réputées pour être terribles, et déployée sur la première victime qu'il pouvait trouver. Aujourd'hui, c'était pire. Ce n'était plus de la rage, c'était un trouble bien plus dégradant, un mélange d'amertume et de honte. Pour la première fois de sa courte vie, lui, allait devoir annoncer un échec.

Et quel échec: Il ne serait pas dans l'équipe de Quidditch!

 

Il s'agissait de retrouver des mots un peu plus délicats que ceux employés par Alexia Goldstein. Ceux qui passaient et repassaient sans cesse dans sa tête: "Mais qui m'a foutu une nouille pareille?! Tu te crois où; dans l'équipe des Blaireaux?! Mais c'est pas possible, quelle bande d'abrutis! Oh, Numéro 4? Pour le rodéo, c'est chez les moldus, tu me débarrasses le plancher!"

 

Déshonneur cuisant. Même si Victoire lui avait longuement expliqué qu'Alexia ne pensait pas un tiers de ce qu'elle avait pu dire, que c'était la responsabilité du dirigeant, qu'il se devait de comprendre, et de travailler davantage pour l'année suivante... Qu'il n'était pas une nouille même pas digne des blaireaux, une espèce de cow-boy moldu abruti qu'on chassait. Malgrés tout, ça restait la honte totale. Surtout qu'il n'était pas n'importe qui. Et qu'il avait vu Albus voler. Par hasard, peut-être. Mais ça aussi, c'était frustrant. Il avait été parfait, harmonieux, délicat.

 

Pourtant, l'accueil que lui firent ses parents n'avait pas changé. A croire qu'Albus avait su tenir sa langue sur ce cuisant échec. Ou qu'il avait oublié. C'était surement ça... Même à cet instant, d'ailleurs, il semblait ailleurs, les yeux perdus dans le vague, vers un recoin en retrait, peut-être plus obscur.

 

-Et comment vont mes petits hommes?, s'enquit Ginny, pendant qu'Harry essayait d'embrouiller Lily, qui venait de souligner à son frère qu'elle avait eu tous ses bisous, mais qu'elle n'en avait vu qu'un.

 

-Mais si tu le dis à tout le monde sur le quai, Lily-puce, tu penses bien qu'il ne t'en enverra plus des "secrets", mais des sur papier, comme tout le monde.

 

-Tu crois?!, répondit la petite, visiblement horrifiée par sa gaffe, et qui se plaquait les deux mains sur la bouche.

 

-Oui. Mais là, ça va. Personne ne t'as entendu. Mais, chut, hein, maintenant! On écoute tes frères.

 

-Ca va, 'Man, répondirent-ils d'une même voix, éteinte pour l'un, rêveuse pour l'autre.

 

-Je vous ai connu plus bavard... James? Et le Quidditch?, reprit-elle, un sourire bienveillant sur les lèvres.

-Ben...

°o°O°o°

-Mais vas-y!

-C'était pas une bonne idée.

-Mais si!

-Nan, j'te dis. Jonas, on rentre.

-Tu n'y vas pas?! Alors j'y vais moi-même.

-Arrête! Tu vois bien qu'il parle avec ses fils. Tu ferais bien de parler au tien plutôt qu'à... Shit! Chealsey!

°o°O°o°

-"Ben" quoi? Tu n'as pas sû être poursuiveur? C'est sûr que c'est un post très en vue..., soupira la rouquine, à qui ça rappelait de bons souvenirs.

 

Albus et Rose avaient détourné les yeux aux moment où James avait commencé à rougir des oreilles. Pour la demoiselle, c'était ridicule de se mettre dans des états pareils, simplement à cause d'un refus: le sport, de toutes façons, elle n'y avait jamais rien compris. Pour Albus, c'était une mise à mort dans les règles, et l'agonie de son frère. Et il n'aurait pas dû éprouver cette satisfaction à l'idée qu'il n'était pas le seul qui décevrait.

-Non, en fait..., tenta de répondre James.

-Excusez-moi, euhm? Harry Potter...?

Le sus-nommé tourna la tête vers l'arrivante, passablement agacé d'être toujours abordé de cette façon par ceux qu'il appelait "les fétichistes". Blonde, plutôt sveltes, elle avait un look sportif, très moldu. Pas le genre habituel.

 

-Lui-même,répondit-il, incertain.

-Ah!! Je le savais! Pardonnez-moi de vous déranger, je me doute bien que vous avez envie d'intimité avec votre famille... Mais je me suis dit qu'il fallait que je vous parle. Vous voyez, là-bas, l'homme qui... a l'air horrifié, avec sa main sur le front? C'est mon mari!

 

Ca y était. Cette fois, Ginny en était convaincue, ils étaient tombés sur une cinglée. La dernière en date, il y a deux ans, avait présenté son fils à Harry Potter et avait demandé qu'il lui embrasse le front, comme pour le protéger. Mais cette fois, ça allait beaucoup trop loin, elle ne laisserait pas son mari embrasser cet énorme type. Même s'il la menaçait d'un de ses poings.

 

-Excusez-moi, mais je ne vois pas trop en quoi ça me concerne, soupira Harry, qui tâchait de rester le plus poli possible.

 

-Vous ne le reconnaissez pas?Il faut dire qu'on change beaucoup en vingt ans!! Cessez de faire les idiots, et approchez, vous deux! Je m'appelle Chealsey, et voici mon fils Jonas, acheva-t-elle, triomphante, en désignant un préadolescent qui n'en menait pas large.

 

Le colosse qui s'approchait devait bien avoir une tête en plus que le survivant. Il avait ne carrure impressionnante qui le rendait intimidant, ainsi une chemise hawaïenne dépassait de sa parka, et une teinte rose-cochon, sans doute due à la gêne d'avoir une femme aussi cinglée.

C'était le verdict de Ginevra.

Pour Harry Potter, les choses différaient sensiblement. Il avait effectivement déjà vu ce type. Ses cheveux coupés drus, et si clairs. Ses petits yeux enfoncés... Cette masse imposante de muscles ne pouvait que rappeler...

 

-Dudley...?

 

James ne connaissait pas de Dudley. Mais sur le coup, il devient bien dire qu'il se sentait l'envie de le serrer dans ses bras. Ou au moins sa femme, pour la diversion. En revanche, Albus connaissait bien Jonas Dursley, Serpentard de première année, qui faisait partie du dortoir de Scorpius Malefoy. Il avait eu la joie de voir qu'une plante de la serre numéro 1 lui avait explosé à la figure, et qu'en revanche, il avait des dons en métamorphose. Ils se lancèrent un regard mi belliqueux mi curieux.

 

-'Lut, Harry, répondit celui qui méritait plus que jamais son surnom de Big D.

 

Chealsey tournait la tête de l'un à l'autre, persuadée qu'elle allait assister à une étreinte magistrale! Après tout, sa famille avait quitté l'Australie, au moment où Jonas révélait ses dons de sorciers. Dudley avait dit qu'il voulait qu'il aille dans l'école anglaise, et pas ailleurs. Surement pour revoir le cousin Harry Potter, et se raconter leurs vies depuis leur séparation! Son Dudley avait toujours été très pudique sur ses émotions, et ne lui avait jamais parlé de son cousin, sans doute par peur de paraître faible devant elle...

Mais c'était plus gênant, il ne se passait rien. Pas un mot. Les deux hommes se fixaient, et les poings de Dudley se crispaient régulièrement, comme s'il devait faire un effort sur lui.

 

-Comment vont Oncle Vernom et Tante Pétunia?

-Alors tu as eu des enfants? , s'exclama le moldu en même temps, ce qui provoqua un petit rire nerveux chez lui.

 

-Oui, répondit Harry. James, Albus, et Lily.

 

Il hésitait à interroger plus clairement sur la situation... Dudley avec une sorcière. C'était comme marier un loup avec une brebis.

Ou une Louve avec un ex-cochon, se reprit-il.

 

-Papa a frôlé l'infarctus quand j'ai annoncé qu'on revenait en Angleterre. Mais ça va. Il vend des tracteurs. Et Maman garde les mômes de la voisine, puisque Jonas est trop grand et qu'elle s'ennuie.

 

Ca ne devait pas durer. On pouvait les voir ensemble, ici. Et les Potter ne pactisaient pas avec les Serpentards!, s'affola silencieusement Albus

Il en allait des quolibets qui reprendraient sans doute à la rentrée. Et du risque que Scorpius les voie. Probablement de la réputation de Jonas, aussi, mais ça, on s'en fichait. Albus ne savait pas trop comment dire ces choses-là aux adultes. Il appela Rose à l'aide, avec les yeux. La jeune fille prit quelques secondes avant de saisir la cause du malaise de son cousin préféré. Et elle secoua la tête, l'air franchement réprobatrice, mais finit par trouver une solution à son problème.

 

-Marraine? J'pense que ma Maman viendra me chercher chez vous. Mais si on reste encore, on risque de se croiser, non?, chucota-t-elle à Ginny.

 

-Juste, répondit-elle dans un souffle. Chealsey, vous avez envie de venir prendre un verre à la maison? Je pense que ce serait plus commode, pour parler des vingt années écoulées.

-Ce sera avec joie, souffla l'épouse Dursley.

 

Et l'affaire était conclue.

 

°o°O°o°

 

Serrée dans les bras de Ted, Victoire écoutait les accents lancinants de la musique. Les paroles chuchotées par son amoureux, comme un secret. Elle ne connaissait pas le titre, ni le nom du groupe, elle n'y connaissait pas grand chose tout court, en musique. Mais les paroles étaient belles, surtout dans la bouche de Ted.

 

-Tu ne préfères pas qu'on parle vraiment, pour le peu de temps qu'on a à nous?, murmura-t-elle quand même, après le refrain.

 

Le jeune homme tourna ses yeux bruns vers elle, sans doute avec une pointe de reproche. Mais acquiéça, et diminua le volume d'un coup de baguette magique.

 

-Je t'écoute.

-Nan, toi. Poudlard, c'est la même chose depuis des siècles. Raconte-moi... la forma' , les gens. Ce type avec qui tu te marrais... ta vie, quoi. S'il te plait.

 

-Ben... j'dois prouver relativement souvent que je suis bien à ma place, et que je la mérite, tu sais, j'suis quand même le fils de Tonks, et puis le filleul du grand chef, alors de temps en temps, ils pensent qu'il y a du piston. C'est normal, à leur place, j'imagine que l'idée m'aurait aussi traversée. Mais là ça va mieux. J'pensais commencer mon blocus dès maintenant, comme ça, les deux semaines à Noël, j'aurais eu la conscience tranquille en les passant avec toi. Et puis le type, comme tu dis, c'est Raphaël. Il vient de Barcelone. J'l'aime bien, il parle pas beaucoup.

 

Les yeux marrons fixaient le plafond, s'attardèrent sur la photo où Remus riait, et tentait de repousser le photographe.

 

-Et puis, ma grand-mère va finalement me laisser parler longuement avec Parrain. Mais bon, d'abord mes examens. Et puis comme elle est pas bien, j'ai pas trop envie de l'énerver. Voilà. Tu aimes la musique?, acheva-t-il, en songeant que le chanteur avait bien plus les mots que lui-même ne les aurait jamais.

 

-C'est toi que j'aime.

 
 
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