- DEBOUT !! - Quoi ?? répondirent Ron et Hermione d’une même voix, enlacés et encore fatigués de leur rude nuit. - Il est temps de se lever, les amoureux !!! Mme Weasley ouvrit grand la fenêtre et le volet. Le soleil entra dans la chambre, Hermione fut éblouie, Ron somnolait, sa main posée sur les seins de la jeune fille, il la retira avant que Mme Weasley ait pu y voir quelques choses, mais... - C’est bon, ne faite pas comme si... J’ai compris, vous savez, moi aussi à votre âge... Mais ce n’est pas une raison de rester au lit...Je descends, et vous feriez bien de faire de même parce que le petit-déjeuner est prêt, dit-elle si vite. - Mais, maman... grogna Ron. Elle allait sortir de la chambre quand elle se retourna et coupa son fils. - Ah ! Et en faite, avant que j’oublie, on va chercher Harry à 10 heures alors soyez prêt avant. La jeune fille jeta un rapide coup d’œil au réveil qui indiquait 9 heures 15. Ron était sur le point de se rendormir, et elle fila à la douche. Quelques instants plus tard, elle mangeait avec joie un des petits-déjeuners de Mme Weasley qu’elle raffolait tant, ils étaient composés de bacon, de jus d’orange, de pain grillé, et d’autres mets. - Ron n’est pas avec toi ? demanda Ginny. - Non, il est resté encore un petit peu au lit, lui répondit-elle, un grand sourire aux lèvres. - Oh ! Je vois...Donc vous n’avez pas que dormi cette nuit... ajouta-t-elle à voix basse en lui rendant son sourire. Les filles commencèrent à rire et Fleur arriva, elle jeta un regard noir à la brune, que cette dernière ignora totalement. Une fois son petit-déjeuner finit, elle sortit dans le jardin en compagnie de Ginny, car Ron dormait encore. N’ayant pas eu l’occasion de se voire plutôt, elles se confièrent leurs derniers secrets... Molly leur apprit, peu de temps après qu’ils partaient chercher Harry. Ron étant enfin debout, ils échangèrent un petit et long baiser devant le regard horrifié de Fleur. A 10 heures pile, ils se retrouvèrent devant la porte des Dursley. Mr Weasley et Maugrey Fol œil les ayant rejoints. Un grognement retentit dans la maison, lors du premier « dong » de la sonnette. Une petite femme, mince, aux cheveux noir et touffu ouvrit. Elle poussa un petit cri quand elle vit ses visiteurs et son mari la rejoint immédiatement. Lui était gros, un plus grand que sa femme, son nez ressemblait à celui d’un cochon, tellement il était immonde. - Qui êtes-vous ? demanda-t-il avec froideur. - Bonjour, je suis Hermione Granger... commença la dite « Hermione ». - Ronald Weasley... - Ginny... - Stop, lança Maugrey, on n’est pas là pour les présentations, on vient chercher Harry. Mr et Mme Dursley avait l’aire outragée qu’on leur adresse ainsi la parole. - Je...je ne connais aucun garçon prénommé Harry Potter, bégaya l’oncle Vernon. - Comment connaissez-vous son nom de famille ?? demanda Hermione au tact au tact. - ... - Où est Harry ?? reprit Maugrey, d’une voix posée. - Il est... sorti ! bredouilla Mr Dursley. - Non, il est dans sa chambre, entrez, déclara d’un ton ferme Pétunia. - Mais... murmura Mr Dursley, pour que l’on ne puisse rien entendre. Elle ne répondit mot à son mari, dégagea le passage et les laissa entrer dans sa maison. Dans le salon, Dudley était couché sur le canapé, il fixait cette bête télévision qui présentait une émission intitulée « Les cochons inconnus » et faisait semblant de ne pas les avoir vu. - Je suis Pétunia, la tante d’Harry, se présenta la femme, elle tendit sa main à Ginny qui la serra en lui adressant un maigre sourire. Je vais chercher Harry ! Elle disparut du salon et monta les escaliers. Dudley venait de décrocher ses petits yeux rondouillards de l’écran, admirant les adorables petites fesses d’Hermione avec délice. Cette dernière, l’ayant remarqué prit alors la main de Ron pour lui montrer qu’il pouvait toujours courir, il déglutit et ne détourna le regard que quand Ron se retourna pour voir ce qui se passait. Quelques secondes plus tard, la tante redescendait suivie d’Harry. Ginny poussa un cri de joie en le voyant et elle lui sauta au coup. Il la repoussa d’un geste. Pour la plupart des personnes présentes, ce fut un choc, mis à part, bien sur les Dursley. Ginny horrifiée, ce laissa faire, ne voulant prendre ses grands aires devant ses parents et les Dursley. Elle aimait Harry depuis sa première année à Poudlard. Lui, il l’aimait aussi, dû moins c’est ce qu’il répétait sans cesse au début de l’année dernière. Physiquement, il n’avait pas beaucoup changé depuis la dernière fois. Ses cheveux noirs de jais étaient encore en batail, sa cicatrice plus marquante que jamais. Ses yeux verts émeraude balayèrent le salon et d’un geste bref, Harry salua tout le monde. Dudley s’était alors désintéressé de ses cochons inconnus, pour une deuxième fois, mais cette fois c’était pour observer son cousin repousser une fille. Il le regarda un long moment et déclara d’un ton ironique : - Cela confirme tes rêves, Potter... Harry sortit sa baguette d’un mouvement souple et rapide. Il la pointa sur Dudley, sa face vira alors au vert pomme. Un sentiment de haine et de dégout le prit, sa magie se concentra tout seul sur sa baguette, tout aurait pu exploser à n’importe quel moment, ses doigts tremblaient sous la pression intense, rouge de colère sa tête semblait exploser... - Harry, laisse tomber, dit Maugrey calmement. Il abaissa alors sa baguette et la rangea dans la poche arrière de son jean. Sa tante le regardait d’un air inquiet et ils échangèrent un bref sourire quand leurs regards se rencontrèrent. - Tu as passé de bonnes vacances, demanda Ron, inquiet par la réaction qu’il eut face à sa sœur. - Oui, d’excellente, dit-il en lançant un regard méprisant à son cousin. Et vous ? demanda-t-il en désignant le nouveau couple. Je vois que vous vous êtes enfin révélés... - Oh ! Oui, enfin depuis hier soir...répondit la cadette, un sourire aux lèvres. - Tu ne vas pas chercher tes affaires, Harry ?? demanda la tante Pétunia. - Je monte. Un silence pesant s’installa dans le salon pendant son absence. Personne n’osait dire mots. Seuls les sanglots de Ginny et le bruit de fond de la télévision comblaient ce vide... L’oncle Vernon était stupidement abasourdi... Chargé de ses baguages, Harry redescendit une minute après. Une quinzaine de minutes plus tard, ils se retrouvèrent tous au Terrier. Ginny s’était réfugiée dans sa chambre, les larmes de crocodiles dégoulinaient à présent sur son visage. Molly s’affaira à la cuisine tandis que le trio montait les affaires d’Harry dans la chambre de Ron. - Je dois vous avouer quelque chose...commença Harry, une fois avoir pris soin de fermer la porte de la chambre du rouquin. Comme à leur habitude, ses deux amis restaient attentifs dans ses moments précoces. - Je fais des rêves étranges, en ce moment... Le rêve en lui-même est toujours le même, mais il s’amplifie, nuits après nuits... Voldemort torture Malefoy, il exerce sur lui des sortilèges impardonnables et il lui dit qu’il doit s’entraîner sur quelqu’un avant de passer sur moi... - Ce n’est pas si grave, non ? réprimanda Ron. Il a eut ce qu’il méritait cette sale Fouine. - Ouais, mais quand même ce n’est pas une raison... Tu devrais voir comme il pleure, il hurle, il se tortille sur le sol froid, il souffre... J’en ai les larmes aux yeux tellement il implore le pardon, la pitié, la mort ! Ce rêve me hante, chaque nuit, je n’en peux plus, je souffre pour lui, il me fait pitié, Voldemort m’écœure de jours en jours, comment peut on vivre sans connaître la pitié, le remords et l’amour ?? - Tu dis qu’il exerce sur lui les sortilèges impardonnables, mais il n’a pas encore utilisé L’Avada Kedrava, sinon il serrait mort... N’est-ce pas ? lui demanda Hermione un pincement au cœur. - Bien sûr que non, ‘Mione ! Ça t’arrive de réfléchir de temps en temps ? répliqua-t-il. - Tsss... Harry, c’est sûrement un piège, Voldemort veut t’attirer, il veut que tu prennes pitié de Malefoy, lui qui est un de tes ennemis, il veut que tu éprouves le besoin d’aimer une personne auquel tu n’as jamais ressentit ce sentiment. Il veut que tu saches que l’amour est le sentiment le plus vulnérable, celui qui te pourrait faire perdre la vie pour une personne que tu n’as jamais réellement éprouvé de compassion, ni de pitié, ni d’amitié et encore moins d’amour. Il veut te prouver que ton pouvoir n’est pas grand, mais au contraire qu’il est faible, vulnérable, destructible, et j’en passe. Il veut te mettre ces images en tête pour que tu deviennes de plus en plus facile à atteindre. En fait, il te fragilise à petit feu, il te rabaisse sans cesse. Mais je sais qu’au fond de toi, tu es capable de faire la différence, de pouvoir aimer. Ne tombe pas dans son piège qui est très judicieux je dois le reconnaître. Tu es le plus fort, et quoi qu’il se passe tu le seras toujours. L’amour que tu donnes et celui que tu reçois te rende indestructible, quasiment immortel, mais c’est également ton plus grand point faible, et il joue avec en te fragilisant. Tu dois résister à la tentation de ne pas sauver Malefoy, même si ça te fait mal de le voire souffrir. Tu le sais mieux que moi et que Voldemort, lui-même, expliqua-t-elle. - C’est bien beau Hermione, mais ce n’est pas facile, tu sais, c’est quasiment impossible... et puis Draco me supplie de le délivrer ! Draco, et ses cheveux blonds qui étaient toujours si bien peignés, on dirait un champ de bataille, il n’a pas bonne mine, il est triste, son père la renier depuis qu’il n’est pas arrivé à tuer Dumbledore. - Son père est à la prison d’Azkaban, et qu’est ce qui te prend tout à coup de t’inquiéter de Malefoy ?? Et D’ailleurs comment tu sais tout ça ?? railla Ron. - J'ai eu quelques visions... mentit Harry. - Je ne sais pas si on te la déjà dit, Harry, mais tu mens très mal. - ... - Allez ! Avoue tout vieux, on est tes amis, ajouta Ron. - Tu m’as l’aire mal au point, Harry...intervient la brune. Qu’est ce que tu as, t’as vue la mort ? - Peut-être bien que oui ! s’exclama-t-il, rouge de colère. J’ai faim, je vais manger. Il sortit de la pièce, claqua la porte, descendit les escaliers bruyamment, puis tout redevenu calme. Un silence pesant venait alors de s’installer entre le jeune couple. Ron était outré, il ne comprenait pas la façon qu’avait son meilleur ami de se comporter avec lui et avec sa sœur, la personne que Harry aimait toujours, dû moins dans le passé. Hermione ne pensait à plus rien, essayant de ne plus réfléchir, par rapport à un tel sujet. Elle décida de briser ce silence gênant : - On descend ?? - Je vais rester dans ma chambre, je veux rester seul, si tu n’y vois pas d’inconvénient, dit Ron d’une voix tremblante. - Non, c’est bon, je vais descendre. Avant de sortir, ils s’embrassèrent. Arrivée, en bas, elle vit Harry assis à table, le ventre plein, jouer aux échecs version sorcier avec Bill. Fleur parlait du mariage avec Molly qui n’avait pas l’aire très enchantée. Hermy’ prit un livre qui traînait sur la table du salon, il s’intitulait L’amour des homosexuels. Elle sortit dans le jardin, s’adossa contre un arbre, elle commença sa lecture. A la moitié du livre, son ventre commença à grogner nerveusement. Elle se leva, se dirigea vers la maison, la tête remplie de choses... Elle venait de comprendre à qui appartenait ce livre, comment il en était devenue propriétaire, et surtout pourquoi. Mme Weasley et son mari mangeaient, Ginny les avait rejoints, ses yeux étaient rouges et gonflés, Ron devait encore être dans sa chambre. Hermione prit place en face de son amie, ne lui adressant aucun signe et se servit de viande accompagnée de légumes. Les rayons du soleil traversaient la pièce par les fenêtres et il y faisait bon. Tout était calme, on pouvait entendre une souris passée, mangeant en silence tête baissée sur son assiette, elle craignait de croiser le regard de Ginny de peur qu’elle l’interroge sur la nouvelle réaction d’Harry. Un bruit leur parvenait aux oreilles, quelqu’un descendait les escaliers, les yeux vert émeraude venaient de les rejoindre. Son regard et celui de l’adolescente venaient de se croiser, ne pouvant s’empêcher de jeter un coup d’œil au livre qui se trouvait à côté d’elle, une boule d’angoisse naquît au bas de son ventre. Il fit le tour de la table, le remarqua, le saisit et la tua du regard : - Quand tu auras fini de manger Hermione, tu pourrais me rejoindre dans le jardin, il faut que je te parle, lui dit-il sur un ton posé. - Euh... Oui, je viendrais... Molly et Arthur l’observèrent, inquiets, ils détournèrent le regard, en même temps, sur une Ginny déconcertée. Elle s’apprêtait à le rejoindre quand Ginny l’appela : - Hermione... - Oui ! - Tu...Tu aimes Harry ?? lui demanda-t-elle. La rousse tremblait de tous ses membres, son regard vide ne laissait rien présagé de bon. La fixant un long moment, elle lui répondit : - J’aime Ron ! - ... Ayant repéré Harry adossé à l’arbre où elle-même se trouvait auparavant, elle prit une forte inspiration avant de le rejoindre. - Que me veux-tu ?? demanda-t-elle, mal à l’aise. - As-tu lus ce livre ? lui questionna-t-il, sans même prendre le temps de lui répondre, en désignant L’amour des homosexuels. - Oui, affirma-t-elle sans réfléchir. - Et qu’en penses-tu ?? ajouta-t-il tout simplement. - Il est... très intéressant, certes j’en ais lus des meilleurs mais je trouve qu’il reflète beaucoup le sujet... Les détails sont très décrits et... de bonne qualité. - Qu’en as-tu conclut ? continua-t-il, d’une voix calme. - Qu’il t’appartenait, sans aucun doute expliqua-t-elle. Que tu ressentais une attirance quelconque pour un garçon et que c’était une de ces raisons de son achat. - Bien vue, ton intelligence me surprendra toujours... Et qu’en dis-tu ?? - Oh ! Tu sais, tu fais ce que tu veux, mais n’oublie pas que Ginny t’aime et que tu ne voudrais pas la faire souffrir. Personnellement, j’irais lui parler, je sais qu’elle ne voudra plus t’adresser la parole pendant un petit moment mais il lui faudra laisser son temps. Sur ce elle est partit, le laissant là. En passant devant une Ginny déconcertée, elle lui adressa vague sourire. La rousse dévisagea son amie comme si elle était folle. Ron couché sur son lit, la tête dans son coussin humide, le visage triste, les larmes aux yeux, il déprimait. - Qu’est ce qui ne va pas ? - Je ne sais pas trop en fait, dit-il entre deux sanglots. Peut-être est-ce le fait d’avoir compris que ma sœur et mon meilleur ami ça ne marchera jamais ou alors que mon meilleur ami est homo. - Si ce n’est que ça...commença-t-elle. - Quoi ? Comment peux-tu approuver le fait qu’Harry soit homosexuel ? Tu sais ce que ça veut dire, Hermione ? - Tout à fait, Ronald ! J’approuve le fait qu’Harry soit homo. Franchement ça ne me dérange pas plus que ça ! C’est sa vie, il fait ce qu’il veut, et si je suis montée ce n’est pas pour me prendre la tête avec toi, mais pour voir si tu avais besoin de compagnie. - ... Tu as raison, c’est bête de se chamailler pour quelque chose qui ne nous regarde pas ! Viens, près de moi, s’il te plait. Elle se blottit, dans le lit, ils se tenaient la main, s’embrassèrent durant un moment qui leur parut une éternité. Une fois finit, les yeux dans les yeux, ils s’observèrent, leurs visages, ses traits respectifs, qu’ils connaissaient chez l’autre par cœur. Les yeux de Ron, reflétait son courage, sa passion, son humeur du jour... Ceux d’Hermione brillaient continuellement, une douce chaleur réchauffait la personne qui les observait avec attention et amour. - Ronald... - Oui - Comment t’as su pour Harry ?? - Je vous ais observé de la fenêtre de ma chambre, avoua-t-il en rougissant. Mais c’était involontaire, ajouta-t-il précipitamment en la voyant changé de couleur. Je rangeais mon bureau et je vous ais vus, alors je n’ai pas pus m’empêcher de dérouler une oreille à rallonge de mes frères. C’est comme ça que j’ai pus entendre votre conversation... Elle lui sourit et elle se jeta sur lui, lui volant un baiser de force. Pendant quelques secondes, il résista, mais ses lèvres s’entrouvertes et la langue de son amant chercha sa copine. Comme à leur habitude, elles se saluèrent avant de s’enrouler. Séparé, Ron déchira de toutes ses forces le haut de sa conjointe et la déposa avec délicatesse sur son lit. Enlevant son t-shirt avec acharnement, il s’agrippa à Hermione pour ne pas basculer hors du lit. Ce dernier était un peu étroit pour eux deux, mais leur premier test était positif, afin de pouvoir le réutiliser. Ron attrapa les bras de la brune et les lui plaça au-dessus de sa tête, pour pouvoir les tenir d’une seule main, l’autre étant trop occupée à ouvrir la tirette de son pantalon. Il réussit à lui ôter ses bas, ils se tournèrent, changèrent de rôle et cette fois, c’était Hermy qui déshabillait avec anarchie son amant. Après avoir récupérer un préservatif dans sa table de chevet, il la pénétra avec finesse et envie. Le cœur de la jeune fille bondissait contre sa poitrine à tout rompre, des gouttes de sueur dégoulinaient le long de son dos, ses épaules décontractées, sa tête relâchée, ses yeux bruns encrés dans ceux de son amant, le sourire aux lèvres... La vie semblait s’être arrêtée autours d’eux, plus rien ne comptait mis à part leur couple et l’instant présent. Dans la seconde qui suivit, Ron posa des baisers tout le long de la poitrine de son amour. Il ressentit, peu à peu son membre situé entre ses cuisses grandir et durcir. D’un regard malicieux, Hermione admira ce chef d’œuvre et elle pencha sa tête et le lécha. Ce dur cornet de glace n’était qu’à croquer, mais elle s’y résigna, une pensée à la douleur probable de son amant. Un goût amer et sucré sur la langue, elle somnolait de fatigue sur le torse de Ron. L’air frais rentrait dans la chambre par la fenêtre encore ouverte, leurs corps chauds frémirent par cette caresse un peu trop froide. |