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au 31 Mai 21 :
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A la tombée de la nuit...
Par tic-tac
Harry Potter  -  Romance/Angoisse  -  fr
10 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 9     Les chapitres     2 Reviews    
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Les tournants

Bonne lecture les gens. .  .

 

 

Blottis dans les bras de sa femme, Tom Elvis Jedusor songeait... Il cherchait dans ses moindres souvenirs quelque chose en rapport à sa fille. Il la revoyait bébé, allongée sur le matelas entre ses deux parents, souriante face aux tours de magie que lui montrait son père, fier de ce bout-de-chou. Le soir quand il rentrait tard des combats, il s’était souvent attardé à son chevet, l’observant dans son sommeil. Parfois, elle remuait légèrement comme si elle ressentait la présence de son père bienveillant. Plus tard, lors de sa perte, il observait les étoiles, pensant que sa fille se trouvait parmi elle. Quand il apprit, un soir de claire de lune, par Severus que sa fille était encore en vie, ce fut un choc et un pur... bonheur. Il avait alors pensé, qu’il pourrait la serrer dans ses bras comme il faisait auparavant mais Severus lui avait indiqué qu’au bout de ses 11 années, elle avait énormément changé... Du petit bébé, innocent et ignorant, elle avait grandit au sein d’une famille moldue, devenant ainsi, une adolescente intelligente, courageuse, envahissante, curieuse, Gryffondorienne... Mais le pire dans tout ça, était que sa fille, sa propre chaire, était une « amie » de Potter. Ce simple mot, qui relie ses deux personnes le mettait hors de lui, impuissant, figé, muet, incapable de faire quoique se soit. Cela représentait une trahison directe de sa fille. Il ne pouvait plus y penser !! NON ! Severus lui avait beau répéter que c’était la vérité même, il ne pouvait à peine y songer... Mais il en avait pris conscience quand il avait vue sa main fine tenant celle du petit morveux, lors de son apparition au Ministère. Ce fut choc pour lui, le Maitre des Ténèbres... Durant une semaine, il était resté abasourdi par cette vision.

Il veut sa fille, c’est un besoin parental !! Il veut la toucher, sentir sous ses mains, sa chair, son étoile... Mais avant que ce rêve de toutes les nuits se réalise, il doit trouver un moyen d’éloigner Potter ! Il avait déjà pensé, à plusieurs reprises de l’éradiquer totalement de cette planète, le réduire à néant. Mais, il doute que sa fille veillera de gré ou même de force, lui adresser la parole. Bien sur, après la venue d’Hermione, il devrait la séquestrer car tenace comme elle est, (d’après les sources précieuses que lui à révéler Rogue) elle fera tout pour trouver un moyen de partir, et même qui sait de l’anéantir, lui son père qui l’aime tant. Le Maitre des Ténèbres ne pourrait accepter de se faire tuer par sa propre chaire.

 

Cette nuit là était froide, la lune perchée en haut dans le ciel, éclairait le château noir de Poudlard. Dans l’unes des plus hautes tours, le dortoir des filles, drapé de rouge et or, le souffle sourd rythmait le battement du cœur d’Hermione. Etendue sur le dos, les bras en croix, les lèvres légèrement entrouvertes, les yeux fermés... L’esprit d’Hermione Granger ne se trouvait pas dans cette pièce. Le voyage qu’elle entreprenait mentalement la menait vers un lieu inconnu, un endroit sombre, inquiétant. Abandonnée, face contre terre, dans une ruelle méconnaissable, sous les pleurs réguliers d’un homme debout devant elle. Elle ne pouvait point bouger, immobilisée au sol, essayant tant bien que mal de se soulever pour observer les traits de cet homme à l’allure étrange. La voix rauque et froide s’éleva dans la rue :

« P’tite, tu verras, là bas ils ne sont pas trop cruel. Laisse faire le temps et oublie tes origines. Ne cherche pas à comprendre et suis le cours de la vie comme si t’étais normal.... Bonne chance ! »

Un vent chaud passa dans ses cheveux, libérant au passage ses membres engourdis. Troublée par ces mots, l’adolescente prit un moment, avant de se lever. Un regard en l’air et le vide. Debout face à cette rue, l’obscurité l’entourant, elle ne distinguait rien. Rien, une rue, un lampadaire éteint ou brisé, un arbre là bas à la forme étrange, une maison un peu plus loin se dessinant dans les ténèbres de la nuit, la lune cachée par les nuages menaçants. Prise d’un frisson, elle avança pas à pas, incertaine de ses gestes. Inconsciemment, elle marchait en direction de ses fondateurs. A l’approche de la maison, une lumière s’alluma, une fenêtre s’ouvrit et la tête reptilienne de son père lui sourit. Une voix résonna alors dans sa tête, elle ne comprenait rien, seul un cri strident, une voix aiguë. Elle se réveilla en sursaut, les mains moites, le cœur battant, les cheveux humides. Un regard alentours, elle ne percevait rien, seul une obscurité inquiétante. Dans cet état, elle décida de rejoindre Ron, dans le dortoir d’à coté.

Au pied du lit de son amour, elle tenta de se blottir dans les bras du roux. Mais ce dernier la repoussa inconsciemment, elle le réveilla, mais celui-ci grogna de rancune. Les yeux ouverts, il la regarda et la découvrant bouleversée. Il lui fit de la place, et la prit avec délicatesse dans ses bras.

 

Une forêt, des arbres, tout était étrange et terrifiant, l’homme avança, craquant quelques brindilles sous son passage, une chouette hulula, prit de peur il sursauta de un mètre de haut, jeta un regard en arrière, rien... Seul le noir de l’obscurité fit tressaillir ses cils. Pas à pas, sa robe se prit dans les ronces environnantes, de sa démarche lourde et incertaine, ce sorcier avait un rendez-vous, dans un lieu qu’il n’avait fréquenté depuis belle-lurette. Mais malgré cela, il connaissait le chemin par cœur, même les yeux bandés il aurait pu y arriver. Son cœur n’y était pas, un trouble, un doute... Ce rendez-vous, le rendait nerveux, subtil, méconnaissable. Le Maître des Potions cherchait des yeux une lueur, un signe, quelque chose qui pourrait retenir son attention, qui pourrait détourner ses pas... Mais rien, absolument rien ne bougeait, ni même une souris ne pointait le bout de son museau, c’était le silence totale. Le voilà, il était arrivé devant ce qu’on appelait autre fois, « L’Impénétrable ». Ne serait-ce qu’à ce nom, un homme tremblerait de peur, mais Rogue décida ne pas la montrer, il fit les derniers pas qui le séparait de cette demeure, d’une manière sûre et disposée. Au bas de la porte, il toqua et ne dût attendre qu’une petite minute qui lui parut interminable. Un elf de maison le fit entrer et l’accompagna dans une pièce peu dépourvue de fenêtre, située à l’étage. Une cheminée crépitait sur sa gauche procurant la seule source de chaleur et de lumière, en face de lui se tenait un bureau et un grand fauteuil en cuir était retourné. Une voix s’éleva dans les aires :

- Bonjour Rogue...

- Bonjour Maître ! dit-il poliment.

- J’ai connu des jours meilleurs, susurra Voldemort en faisant pivoter son fauteuil.

Rogue s’abaissa à la vue de son Maître et lui fit une des plus dignes des révérences. Ce dernier lui fit signe qu’il pouvait se relever.

- J’en suis tout à fait désolé, Maître.

- Oh... Ce n’est de ta faute, mais tu pourrais être en mesure d’y remédier.

- Vos désirs sont des ordres !

- Quel est, selon toi la chose qui manque le plus à ma vie ??

Surpris, Rogue fixa son Maître dans les yeux, il réfléchit une minute et dit :

- Le pouvoir que vous voulez détenir sur le monde entier.

- Non, autre chose, quelque chose de plus personnel, vois-tu ??

Après un instant de silence, Rogue leva les yeux vers le ciel et déclara à voix basse :

- Le sang du jeune Potter...

- Oui... et non !! J’reconnais que le sang de Potter m’est indispensable, mais autre chose, cette chose est une partie de moi-même !

- Maître, j’en suis désolé mais je ne vois que du flou...

- Idiot, imbécile de première !!! Ma fille, voilà ce qui manque le plus à un père !! Aurais-tu oublié que j’avais une fille, toi-même qui lui changeait les couches ?!?! Elle m’est précieuse, et je veux la rencontrer, lui parler...

- Maître, vous savez comme moi, que Miss Granger ne voudra jamais vous voir et encore moins vous parlez une fois qu’elle aura apprit sa véritable identité... Ces moldus ont fait d’elle une petite sotte, une Gryffondor, même votre sang de descendant direct de la lignée de Serpentard, n’a pas fait le poids face à Gryffondor.

- Pour cela, tu ne peux t’en prendre qu’à toi, Severus. Tu es le seul coupable ! A cette époque tu n’avais pas exécuté mes ordres, à toi de voir à présent si tu les suivras de près...

- Que dois-je faire exactement, Maître ? demanda l’ancien Professeur en baissant la tête.

- Me la ramener vivante sans écorchure et surtout sans éveiller les soupçons de ceux qui l’entoure, si l’Ordre du Phoenix ou pire Potter apprenaient qu’Hermione est parmi nous... Je n’ose à peine imaginer les évènements...

 

Quelques mois passèrent, Noël arrivait à grand pas et dans chaque recoin du château, les préparatifs apparaissaient. Des anges volaient dans les couloirs, des guirlandes fleurissaient à chaque rampe, les traditionnels sapins furent apportés dans la grande salle. A chaque bougeoir, des branches de guis étaient suspendu... Et à leur habitude, les filles attendaient au coin des couloirs pour coincé leur « élu » et pour profiter des traditions en leur intérêt. Draco dû repousser, Anna Habot et bien d’autre de son clan qui passait par là. Débordé par les cours, les devoirs et les entrainements du Quidditch, Draco en avait oublié Potter et ses amourettes.

Une après-midi, il surprit le brun sous une branche de gui, où lui-même se trouvait. Il lui jeta un regard froid et fit demi tour. Mais Harry, le retourna, et lui murmura dans son oreille :

« Je vais faire le premier pas... »

N’attendant aucune réponse et profitant de l’air choqué de Draco, il pressa ses lèvres sur celles de ce dernier. Tout le monde retenait son souffle, Draco résista à la tentation et se dégagea avec force des bras de son ennemi. Il lui envoya des éclairs et partit en courant dans la direction opposée. Harry déçu mais satisfait, reprit son sac et retourna en cours, laissant tout le monde sous le choc.

 

 

Ciao les gens !!

 

Tic-Tac. . . 

 

 
 
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