- T’es pas une Sang-de-Bourbe, alors ?? demanda Draco d’une voix triste. Elle le fusilla du regard et aboya : - Franchement, je préfèrerais... Plutôt, qu’être la fille de ce... de ce monstre. - Mais, Hermione, t’es sûre de ce que t’avance ?? l’interrogea Harry. - Certaine ! Je sais que moi aussi j’ai eu beaucoup de mal à l’avaler, mais vous verrez avec le temps ça viendra... - Il me faudra pas mal de temps avant que je l’avale celle là !! répliqua Ron en se relevant. - Hermione, je peux encore le tuer ?? demanda Harry, anxieux, ses yeux remplis d’espoir. Elle n’eut pas le temps de lui répondre, la porte menant au jardin, s’ouvrit en fracas et Mme Weasley, ses joues aussi rouges que ses cheveux poussa un cri de démon en courant dans la pièce. - DEHORS !!!! Ils se regardèrent tous les quatre, se demandant mutuellement à qui elle en avait donné l’ordre. Ron, se soulagea quelques secondes plus tard, après s’être remémorer sa journée en détails et être certain qu’il n’avait point franchis les règles du Terrier. Harry, sur le coup de la surprise était ébahi. Hermione pensa, d’abord à elle, peut-être, par malheur, aurait-elle entendu l’identité de son père, mais à peine avait-elle croisé le regard avec Draco que son cœur se soulagea... Draco, avec beaucoup de peine, se leva et sortit dans le jardin. Des larmes coulaient sur ses joues, Harry se précipita vers son amour, mais il fut retenu par le maître de maison. Sa femme claqua la porte, la colère sur son visage se lisait à page ouverte comme sur un livre : - Pourquoi est-il ici ??? Arthur maintenait toujours Harry, Ron avait son regard perdu dans le vide comme à son habitude. Hermione fut la première à avoir la bouche ouverte. - Dumbledore m’a ordonné d’aller le libérer ! s’exclama-t-elle. Harry la dévisagea, Ron resta perplexe, Arthur ne semblait rien comprendre à ses paroles, mais Mme Weasley restait lucide. - Dumbledore est mort Hermione ! - Oui, je sais bien, mais ce matin quand je suis allée voir son portrait, il m’a ordonné d’aller le chercher. - Je croyais qu’il voulait te parler de tes parents... - Oh ! Mais il l’a... Ses joues rougir sous le coup du mensonge, Molly l’observait pendant un instant et déclara : - Hermione, tu n’as jamais su mentir correctement... Dû moins, tes joues sont trop écarlates pour que je puisse te croire ! - ... - C’est moi, qui suis allé chercher Draco... intervient, alors Harry. Merci Hermione d’avoir voulu me protéger mais je dois apprendre à reconnaître mes... erreurs ? Je sais, j’aurais d’abord du vous en parlez, expliqua-t-il en s’adressant cette fois à Mme Weasley. Des larmes débordèrent de ses yeux, il fixait Draco dehors, le soleil réchauffant sa peau blanche. Arthur l’avait lâché depuis un petit moment à présent, une expression sur le visage, indéfinissable. Molly lança un regard incrédule à son mari et elle se dirigea vers la porte fenêtre, l’ouvrit et fit un signe à Draco, lui indiquant qu’il pouvait entrer. Ce dernier, pâle comme un linge, entra dans la pièce et lança un vague « bonjour » à l’adresse des rouquins adultes. Arthur lui répondit et rajouta : - Mr Malefoy, vous êtes la bienvenue dans ma maison... Vous pourrez rester ici jusqu’à la rentré, si vous le souhaitez... - Merci, mais s’il vous plaît, je ne vous demanderai qu’une seule faveur pendant mon séjour chez vous, ne m’appelez pas Mr Malefoy, je... ne suis pas très fier de mon nom de famille... - Bien, comme vous le voudrez... Arthur se retourna vers son fils. Ron, tu dormiras dans la chambre de Ginny avec Hermione, tu prêteras ta chambre à Harry et au jeune Malefoy, heu ... Pardon Draco... - Mais papa, Ginny, elle dormira où ?? - Elle est chez la tante Murielle, elle ne rentrera que quelques jours avant la rentrée, expliqua Molly. Harry poussa un souffle de soulagement, à peine discret... Ils montèrent tous les quatre dans la chambre de Ron. A son entré, Draco écarquilla ses yeux en voyant la déco de la chambre de ce dernier. - Elle est géniale ta chambre, Wisti... Ron ! - C’est bon, Malefoy, n’essai pas de te racheter... - Très drôle... !! J’ais jamais eu une chambre pareil, la mienne est décorée de vert et argent, la marque des ténèbres flotte au-dessus de mon lit, mes meubles sont noirs, aucun poster n’est accroché sur mes murs... Je n’avais pas le droit ! Père a lancé un sortilège pour que je n’y accroche rien ou que je personnalise mon petit domaine... J’avais beau essayé tous les sortilèges impossible et inimaginables, la marque ne partait pas. Ma chambre est lugubre et mortuaire, quant à la tienne, on ressent tout de suite un bien être, une sécurité, une tranquillité... - Euh... Merci... - Qu’est ce qu’on fait ? demanda Harry. - Tu vas d’abord nous raconter comment tu t’y es pris pour sauver Malef... Désolée Draco, répliqua Hermione. Pendant le reste de l’après-midi, le couple avais eu droit à un récit détaillé et complet du sauvetage... Draco rajoutait de temps à autres ses petites interventions. Quand ils eurent finis, Molly les appela pour le souper. Ils descendirent les escaliers, arrivés à la salle à manger la brune se pressa d’aider Molly à mettre la table. Fred et George tranplannèrent dans le jardin, suivis de Lupin et Thonk. Ils écarquillèrent tous leurs yeux à la vue du blondinet. - Euh... Qu’est ce que Malefoy fait ici ?? demanda discrètement Fred à sa mère dans la cuisine, George au aguets. - C’est Harry qu’est allé le chercher, faut le lui demander, avait-elle répondu d’un ton catégorique, sans vouloir reparler de ce sujet si tracassant pour elle. Le diner se passa dans les pires conditions qui puissent exister. D’abord, Malefoy qui voulait se faire discret était l’unique objet de conversation autours de la table ce qui mit Molly en colère et à son habitude ne la cacha pas... Après, un débat sur la richesse et l’orgueil des Malefoy furent mis en place par les jumeaux, et les adultes y participèrent avec joie, sauf Molly... Harry essayait tant bien que mal, de défendre Draco. Ce dernier, honteux qu’on parle ainsi de lui et de ses ancêtres préféra s’abstenir de toute réflexion pendant le début du débat. Mais, sur son visage se lisait une rage qui à chaque seconde, augmentait l’intensité du rouge, à présent écarlate, sur ses oreilles, il finit par exploser à l’entente du terme « ingrat et ignoble » et sortit des choses infâmes sur la famille Weasley. La réponse ne se fit sans joie car il se fit mettre à la porte par Molly et Harry le rejoignit, presque aussitôt. Le dessert n’était pas plus joyeux car Harry fidèle à ses opinions était restés dehors dans le froid pour soutenir Malefoy déjà mal au point par ses blessures physiques, plus à présent, morals. A l’intérieur se n’en était pas plus joyeux car tous sujets de conversations ayant disparus, le silence régnait autours de la table, seul le bruit des cuillères résonnaient sur les assiettes. La nuit tombée, Lupin et Thonk rentrés, Fred et Georges montés dans leur chambre, Draco et Harry toujours dehors. Molly finissait la vaisselle à coup de baguette et Arthur rangeait les ustensiles de cuisine. Couchée sur son chéri, Hermione embrassait avec passion son rouquin... Des larmes coulèrent sur les joues de la jeune fille, à la simple pensée de son père, Ron la serrait dans ses bras et lui soufflait de ne pas y penser... Ils montèrent dans la chambre quelques minutes plus tard, pour y prendre des affaires et rejoignirent celle de Ginny. Harry, encore déboussolé par les évènements, se posait des questions : Comment avaient-ils pu oser parler ainsi de lui, des origines de ses souffrances actuelles ?? Ils les dégoutaient, jamais ils ne verraient l’homme de sa vie comme quelqu’un de bon !! - Harry... fit une voix exténuée qui le sortit de ses pensées. - Oui... - Pourquoi es tu venu me libérer, t’aurais pu te faire prendre par le Lord ?! - Oh... Oui, c’est exacte j’aurais pu... Mais être à tes côtés étaient la seule chose qui m’importait, te savoir dans la même pièce que moi est plus réconfortant... - Ca ne m’aide pas beaucoup, ton explication... - Bon...Je me lance... Depuis le début des vacances je rêve de toi, de Tom qui te torture, de tes souffrances... Tu m‘as toujours dégoutté, ta façon d’être, tes manières, tes obstinations, ton arrogance, ta lâcheté... Mais au fond de moi, sans m’en rendre compte réellement tu m’attirais, tes cheveux blonds presque blancs, tes yeux gris éclair comme la foudre brase le ciel, ton visage parfait, ta voix créant en moi des pulsions, ton corps... Malefoy, je fantasme depuis notre première rencontre sur ton corps, je rêve de ton corps mis à nu. Je m’en suis rendu compte quand mes rêves se multipliaient... J’ai parlé de tout ça à Dumbledore et il m’a apprit plein de chose sur toi, il m’a aussi apprit comment retenir mes pulsions amoureuses, sexuelles... Comment déceler mes sentiments et surtout il m’a comprit. Je ne pouvais me résigner de le dire à Ron et Hermione connaissant leurs réactions d’avance. - Potter, j’croyais que t’étais hétéro’ ?? - Ben... répondit le brun hésitant, ses joues rougirent. Faut croire que non... Leur conversation fut interrompue par l’arrivée d’Arthur qui les assura que Molly était couchée et qu’ils pouvaient rentrer sans faire trop de bruit. Arrivé dans la chambre de Ron, ils se changèrent, Harry observait Draco d’un œil malicieux, vue sa « super » discrétion, Draco le remarqua : - Hey, Potter... C’est pas parce que tu rêves de me voire nu, qu’il faut en profiter. Surpris, Harry détourna son regard, ses joues rougirent sous la honte. oOoOoOo L’aube se leva, les premiers rayons de soleil apparaissaient, la rosé perlait les fleurs. La fraicheur de l’aurore se répandait tout autour de la maison Weasley. La pièce située en-dessous du grenier, un jeune homme, aux cheveux bruns, dormait paisiblement, oubliant pendant un moment toute menace venant de l’extérieur, son ventre montait sous le souffle long de la respiration. Un sourire aux lèvres, couché sur le dos, sa main gauche placée sous sa tête, tandis que sa droite tenait fermement son érection créée la nuit suite à un rêve érotique. L’amour qu’il avait rêvé cette nuit-là, n’était qu’une simple illusion car pour son plus grand bonheur, la personne active dans son rêve dormait avec quelques douleurs dans le lit voisin... Ce rêve là, était plus réel que les autres, ayant observé avec épanouissement le blond le soir même, il avait à présent une image plus net du corps si séduisant de l’être aimé. Accompagné du vent du Nord, ce même soleil se levait au-dessus d’un château aux pierres grises, situé aux côtes Est de l’Angleterre. Dans les sous-sols, un long couloir éclairé par des torches, une porte, une vaste pièce, un lit, sous les draps, un homme, une femme, tous les deux ensembles, l’un sur l’autre, jambes entremêlées, souriants tel des bébés innocents... La gorge sèche, l’homme, aux yeux noirs, les cheveux mi-longs en pagaille, se leva avec précautions pour ne pas réveiller la femme avec qui il avait passé une nuit très agitée. Il but la bière posée sur la table de chevet à côté de sa baguette, et dépourvu de tous habits, il se dirigea vers une porte à sa gauche. Il l’ouvrit et il fit couler de l’eau chaude dans une piscine, rajoutant, au passage quelques solvants parfumés... La mousse blanche, tapissait cette étendue d’eau, la rendant informe. Peu de temps après, il y plongea dedans, éclaboussant le carrelage froid. Il remonta à la surface à l’opposé du bassin, s’agrippant au rebord tel un enfant dépourvus de sa bouée. De la mousse ornait le haut de son crane, ses mèches collants à son visage, un peu de blanc dans ses oreilles, les yeux fermés, le nez pincé de deux doigts, il secoua sa tête de gauche à droite, faisant voler tous ses cheveux. Des gouttes d’eau s’écrasèrent sur le sol tandis que d’autres rejoignirent le monstre bleu revêtue de son manteau blanc. Après quelques longueurs, il s’arrêta au milieu du bassin, se coucha sur le dos et fit la planche. Les miroirs du plafond lui renvoyèrent son image d’où il observa les nombreuses cicatrices de son visage passant parfois une main incertaine sur les plus profondes. Une en particulier, située le long de son œil droit, peu profonde, mais marquante... Bien des années durant, que cette marque le défigurait physiquement et psychologiquement, jours après jours, elle le rendait malade... Malade de ne plus revoir la personne coupable de cet acte... Acte de défense pour une personne de si jeune âge, qui venait à peine d’atteindre ses un an. Personne, qu’il avait revu, pendant un court instant, il y deux longues années déjà, au Ministère de la Magie. Il faillit ne pas la reconnaître depuis ses 17 années interminables..., 17 ans qu’il ne l’avait pas observé en détail, 17 qu’il ne lui avait dit mot, 17 ans qu’il ne l’avait pas prise dans ses bras, 17 ans d’ignorance totale pour cette enfant, sa fille. La vie avait pris court depuis sa décision, n’oubliant jamais cette enfant, son seul bien qu’il avait accomplis. Le cœur lourd depuis cette dernière rencontre, il ne put même pas lui faire un signe, trop occupé à se battre contre Harry Potter, l’infatigable adolescent qui avait détruit toutes ses ambitions sans même chercher à savoir... Adolescent ignoble, qu’il ne pouvait voir, la dernière personne qu’il voulait tuer de sa propre baguette. Il était prêt à rendre son dernier souffle si l’énergie dont il aurait besoin pour l’exterminer ne lui suffirait pas. Mais avant, il s’était promis de parler avec elle, sa chaire et son sang, sa fille. Il avait craint, qu’un jour sa fille tombe sous le charme de cet ignoble adolescent. Sa crainte s’était agrandie quand il les avait vu ensembles, main dans la main, courant pour lui échapper. Cette pensée lui était insupportable, savoir que sa fille et lui pouvait... Non, cela était impossible, lui qui avait déchiré sa famille ne pouvait pas en plus, en profité... Aux yeux du Lord, c’était pire que la mort. Heureux de se découvrir père, le jour de la naissance de sa fille, son bonheur se transforma très vite en une déception. Peu après la naissance, Elsa, sa femme fut atteint d’une maladie grave appelé le Bouchain. Cette maladie rare rongeait le cœur de la victime. Cela se déroulait sur deux années au minimum. La douleur n’était qu’atroce et à partir du moment que le processus s’était mis en route, rare sont les chances de s’en sortir. Elle ne pouvait se soigner que par le mélange précieux de deux sangs magiques, définis par une prophétie. Pendant un an, environ il réussit à jongler entre sa fille demandant de plus en plus d’attention, sa femme souffrant sous la douleur, la guerre qu’il menait contre les autorités voulant atteindre le sommet de sa gloire, accompagné de ses partisans et la quête qu’il menait lui-même pour trouver ce médicament miracle. Au fil des jours, sa femme, Elsa dépérissait et heureusement pour lui, Izzy l’elfe de maison d’Elsa l’aidait dans sa tache. Elle s’occupait de ces deux personnes quand il voulait se reposer ou lorsqu’il quittait le seuil familial pour ses nombreux combats. Mis à part Elsa et Izzy, seul Severus Rogue, son conseillé connaissait l’existence de sa fille. Un soir, à l’auberge du sanglier, sur le chemin de Traverse, le Maître des Potions avait entendus Trelawney profaner une prophétie qui donnait le nom du couple qui possédait en leur fils le mélange du sang, le remède. Citant, le nom même de l’enfant, les yeux de Rogue n’avait fait qu’un tour à l’entente du nom Potter... Personnellement, ce fut alors, pour lui un excellent moyen de prendre enfin sa vengeance depuis toutes ces années sur l’homme qui avait pris le cœur de la femme qu’il aimait. Il mit son Maître au courant à la seconde qui suivait et lui pria de ne jamais faire de mal à Lily. La quête que menait le Lord n’avait plus alors, aucune importance, mais cette nouvelle ne faisait qu’affirmer ce qu’il pensait. L’état de santé d’Elsa était si médiocre qu’il ne pouvait plus attendre encore bien longtemps. Le soir même, il quitta son repère et partie retrouvé le jeune couple et leur enfant, Harry. Voldemort, personne craint, ne pouvait rendre une visite joyeuse à la famille Potter. Il préféra alors y aller baguette à la main, n’ayant pour le moins pas du tout l’intention de l’utilisé. Jamais, il n’aurait dû... Encore, maintenant, il culpabilise, car son erreur à coûter la vie à plus de personnes que lui-même, il n’avait, à l’époque pensé... Ne voulant que le sang du petit, il se vit obligé d’utilisé contre toute attente de sa part, la Magie sur les parents. Avant même de partir, il avait promis à Rogue qu’il ne toucherait pas un cheveu de Lily, ne comprenant pas pourquoi à l’époque. Arrivé à leur demeure, le Lord dissimulé par un sortilège, découvrit par la fenêtre de la maison, le jeune couple observant d’un regard pétillant leur enfant joué avec un balai volant à moins de 50 centimètre du sol. Cette image, le toucha du fond de son cœur, jamais il n’avait connu pareil instant de bonheur, avec sa femme et sa fille. Il les observa encore une minute et se décida quand il vit Lily prendre le petit pour le monter au lit. Jaloux de cette scène qui devait se répéter plusieurs fois dans leurs vies, il explosa de rage. Pressé de découvrir, lui aussi ce bonheur, il entra dans la maison, sans frappé. James Potter, le sang noble et pur, lui faisait face. Voldemort, abaissa alors sa baguette et expliqua au jeune homme le pourquoi de sa visite. Effaré, James lui tenu tête et cria à sa femme de partir avec l’enfant. Trop, c’en était trop pour le Seigneur des Ténèbres... Il ne pouvait se laisser faire par ce petit couple d’égoïste qui ne pensait qu’à leur bien-être. Prit de haine et de colère, le Lord mit un terme à la vie du Gryffondor. Lily Evans, Sang-de-Bourbe, mais respectée, s’était dépêché de rejoindre son fils qu’elle venait à peine de coucher. Prisonnière par son propre sortilège de protection, elle ne pouvait transplanner qu’à quelques mètres de leur maison. Portant avec elle, son enfant contre son cœur, elle supplia le Lord de ne pas tuer son fils, chose impossible pour lui car il avait besoin de la totalité de son sang. Il lui répétait qu’il avait promis de ne pas la tuer et qu’elle devait s’avouer vaincu. Ressentant l’appel de sa femme meurtrit par la douleur, il finit par tuer cette Gryffondor qui contre toute attente protégea son fils par un sortilège ancien et puissant qu’il ignorait. Le sortilège de mort lancé, une lumière verte éblouissante, l’incompréhension des évènements, tout allait si vite. Un rebondissement, un retour de situation, Voldemort fût projeté à plus de quelques mètres en arrière, son corps décomposé par son propre sortilège. Seule son âme survécut à ce terrible accident. Ce soir-là, le Seigneur des Ténèbres fit sa plus grande erreur, tués les personnes pouvant guérir sa femme. D’un pur égoïsme, il ordonna à son bras-droit d’épargner les souffrances de sa propre femme, et d’assassiner lâchement sa chaire et son sang. Dans son état, il ne pouvait pas permettre une sécurité et une vie satisfaite à sa fille. Le Lord quitta le pays et l’on entendu plus parler de lui comme quelqu’un de vivant jusqu’à ces 3 dernières années. Le maître des potions exécuta ses ordres, il tua sans grande difficulté Elsa, mais se résigna devant le regard implacable de l’enfant, impossible de lever la baguette, il décida d’abandonner Hermione dans un orphelinat moldue sous le nom de Granger. Rogue content de sa bonne action, fut mal à l’aise de découvrir, 10 ans plus tard, la petite qui avait grandi, pénétrant avec joie dans le château Poudlard, le jour de sa rentrée scolaire... Cette enfant lui ayant déjà causé tord étant petite, elle eut la joie, inconsciemment d’être la meilleure de sa classe dans le domaine des potions, ce qui refroidit beaucoup le professeur car il détestait cette petite à qu’il y lui avait épargné la vie. Quand il l’apprit aux Seigneurs des Ténèbres, lors de son retour de la faute qu’il avait commise, il fut puni. Punition, qui consistait à rapporter tous les soirs, chaque faits et gestes de la fille du Lord, ce qui pouvait l’agacer, car il détestait la suivre dans les moindres recoins. Ces 17 dernières années, le Lord se souvient de chaque jour, chaque évènement important. Il avait, à plusieurs reprises, pensé la contacter, mais de peur qu’elle s’enfuie devant la vérité, il repoussait son projet à une date ultérieur... La mousse s’était estompée laissant place à l’étendue d’eau bleue. Ces souvenirs, il se les remémorait de plus en plus souvent ces derniers temps. Mettant au clair, ce qui pouvait encore paraître flou. Au fil des années, le puzzle s’était recollé ne laissant que quelques pièces hors du cadre. Cela faisait un mois, maintenant, que l’ensemble était recomposé, laissant un trou vide... Sa chaire et son sang, voilà, ce qui manquait le plus au Seigneur des Ténèbres. Ce trou blanc, il décida d’y mettre un terme. |