Une brunette, une orpheline, une adolescente, une sang-de-Bourbe, une sorcière, une Gryffondor, une élève sérieuse, disciplinée, polie, extraordinaire.... Tous ceux dont rêve un professeur. Cette jeune fille marchait de long en large dans sa chambre, affairée à préparer ses accessoires en tout genre, valises, chaudrons, robes, vêtements, plumes, parchemins, etc. Les cheveux bruns ondulés, les yeux très foncé, la tête penchée sur les divers objets dispatchés dans sa chambre, Hermione Granger, connut sous le nom de ‘Mione ou encore Hermy’,  était impatiente de retrouver cette seconde maison qu’était Poudlard. Mais avant, elle passerait la fin de ses vacances scolaires chez son ami Ron, d’ailleurs, ce soir là, elle partirait chez lui, le sourire aux lèvres... Depuis un petit moment déjà, le beau roux aux yeux marron lui faisait du charme... Sa  hâte d’être cette nuit était méconnaissable venant de cette jeune fille sérieuse. Le revoir, l’entendre rire, parler, le regarder se goinfrer et tout ce qui le caractérise sont tous ceux qu’il la rendait méconnaissable...

Il se faisait si tard, à la tombée de la nuit, sa valise n’était pas finie... Cette nuit, elle le reverrait, la flemme, la fatigue tout cela n’était qu’une réalité. Tant pis, elle finira le tout plus tard... L’adolescente enfila une chemise de nuit et rejoint son lit douillet, en traînant les pieds. Elle s’affala sur ce dernier et s’endormit aussitôt.

Dring ! Dring ! Dring ! Dring ! Dring ! Dring !

Elle sursauta, son réveil indiquait 23h00 du soir. Qui pouvait bien sonner à cette heure-ci ? Placé à côté de la porte d’entrée, la sonnette vibrait  sous la main de Ron. Le rouquin s’excitait sur la sonnette, son père, l’accompagnant trouvait ce système très ingénieux. Enfilant à toute vitesse une robe de chambre, elle descendit les escaliers quatre à quatre, et là, les deux silhouettes se répercutèrent à travers la vitre de la porte.

- Hermione, t’es là ?? demanda une voix grave, qui était sûrement entrain de muer.

- Qui c’est ? s’exclama-t-elle même si elle en avait déjà une petite idée. C’est toi Ron ??

- Non, c’est Viktor Krum...Bien sur que c’est moi, Ron !! Ouvre !!

- Attend...Je cherche la clef !!

- Oui, ben, dépêche-toi !!

- Rola la, c’est bon y a pas le feu au lac !! dit-elle en ouvrant la porte.

A peine était elle entrouverte qu’il se jeta sur elle et s’exclama :

- Oh Hermione, ça fait depuis le début des vacances que j’attends ce jour avec impatience!!

- Euh, oui moi aussi... déclara-t-elle les joues toutes rouge.

- Tu ne peux pas savoir à quel point tu m’as manqué !!!

- Bonjour Mr Weasley, dit-elle un peu embarrassée, le roux toujours accroché à son cou.

- Salut Hermione, tes affaires sont prêtes ??

- Non, pas tout à fait...

- Comment tu vas Hermione ?? Pas trop de mal ?? Tu ne t’es pas fait attaquée ??  questionna Ron, précipitamment, tout en s’agrippant à elle.

- Est-ce que je peux rentrer, l’interrompit Mr Weasley. Dehors il fait un peu froid ! 

Il se trouvait encore au bas de la porte.

- Oui, oui... !

Ron s’était enfin détaché d’elle, pour monter dans sa chambre et l’aider à finir ses affaires.

- Qu’est ce qui te prend ?? Lui demanda-t-elle, une fois l’avoir rejoint et en ayant pris soin de fermer la porte derrière elle pour que Mr Weasley, qui était resté en bas pour admirer certains objets moldus, sous sa permission, ne les entende pas.

- Tu sais Hermione, j’ai beaucoup réfléchis pendant ces vacances, et j’en ai conclus que... Je ne savais pas que tu étais aussi désordonnée !! s’exclama-t-il, sans doute pour changer de sujet.

- Oh ! Euh... ne fais pas attention à ça !! Tu disais ??

- Ah, oui... Tu ne devais pas finir de t’habiller et faire ta valise ?

- Oui... mais que disais-tu avant ? Tu sais quand tu disais que tu avais réfléchis pendant les vacances...

A ce moment là, elle cru voire ses joues rougirent mais sans en être certaine car étant donné que les volets étaient fermés, il faisait très sombre dans la pièce.

- ...Je, je, je...

- Tu ??

- Je... peux t’aider à finir ta valise ? risqua-t-il

- Ne me prend pas pour une idiote, Ronald ! Dis moi d’abord pourquoi tu m’as sauté dessus en rentrant, que tu m’as questionné comme si tu t’inquiétais pour moi, et pourquoi tant de mystère à ton sujet ou plutôt mon sujet...

N’étant pas idiote, elle avait très bien compris ce qu’il avait derrière la tête, mais préférant l’entendre dire, elle insista...

- Bon ben... Voila Hermione, je t’...

- Vous vous dépêchez un peu parce qu’on n’a pas toute l’heure !! s’écria Mr Weasley.

- Oui, oui on se dépêche...répondirent-ils en chœur, exaspérés l’un comme l’autre.

 Ils se regardèrent encore un petit instant et elle se retourna, prit ses affaires et alla s’habiller dans la salle de bains. Ron, lui, jeta en vrac toutes sortes d’accessoires et habits dans la valise, quand elle arriva fin prête, il essayait de la fermer tant bien que mal !

- Attend, pousses-toi...

Elle sortit sa baguette, murmura un sortilège et toutes ses affaires sortirent de sa valise pour se plier correctement à coter. Elle fit encore quelques tours de mains et sa valise se remplie et se ferma d’elle-même. Ils descendirent rejoindre Mr Weasley, Ron étant galant, faisait léviter sa valise trop lourde pour ses petits muscles.

Son père les dévisagea :

- Vous en avez pris un temps fou !! Hop, on y va, dit-il sans attendre aucune réponse.

Elle écrivit un mot rapide à ses parents, et les rejoignit dans le jardin derrière la maison. Ron s’agrippa à elle comme si il aurait eu peur de tomber dans un trou, Mr Weasley prit la valise et ils disparurent dans un bruissement léger, pour réapparaître devant la maison des Weasley plongée dans l’obscurité. Ils entrèrent, rien n’avait changé. La cuisine était toujours aussi chaleureuse, Mme Weasley s’affairait au fourneau et quand elle les entendit rentrée, elle se précipita sur Hermione, la serrant fort et l’embrassa sur les deux joues.

- Ron nous a tellement parlé de toi, que maintenant que tu es là j’espère qu’il va perdre un peu sa langue...

Surprise, la cadette se retourna et dévisagea l’interpellé qui essayait de cacher ses joues rouges et un petit sourire sur ses lèvres. Faisant mine de n’avoir rien vu, elle se retourna vers Mme Weasley et lui répondit :

- Moi aussi il m’a énormément manqué, tout en insistant sur l’avant dernier mot.

Ron dans son dos déglutit et au moment où Hermione se retourna pour prendre sa valise, il reprit son aspect normal.

- Tu voudrais manger quelque chose ?? lui demanda Molly.

- Non merci, j’ai mangé un petit truc à la maison et j’ai plus très faim. Je vais monter ma valise... Je dors, à nouveau avec Ginny ?? demanda-t-elle.

- Oui, comme d’habitude.

A ce moment là, Ron murmura dans son dos :

- Les habitudes ça se changent parfois...

Elle grimpa les escaliers étroits de la maison, suivis du petit rouquin, qui en profita pour admirer les petites fesses de son amie. Elle se dirigea vers la chambre de Ginny quand une main la retient. Ron lui tenant la main fermement, la fixait du regard.

- Ecoute Hermione, ce que je voulais te dire avant c’est que...je...tu sais ce n’est pas facile à dire ce genre de chose...

Il prit une longue inspiration et le moment tant attendus arriva enfin.

- Hermione, je t’aime.

Il eut un soulagement comme si ces trois derniers mots auraient pu la blesser.

- Ron...commença-t-elle.

- Si tu ne m’aimes pas, tant pis, je comprends très bien, je suis assez fort pour surmonter ça, tu sais... ?! la coupa-t-il à toute vitesse, ses yeux brillaient à la lumière, une lueur d’espoir, une boule d’angoisse dans son ventre, une larme naquît...

-  Ron, tais-toi !

- ...

- Voila moi aussi je dois te l’avouer je t’...

 A ce moment là, la porte de la chambre de Ginny s’ouvrit et une jeune fille aux cheveux roux en sortit. Elle les dévisageât, fit un grand sourire, et se retourna vers son frère :

- Alors, tu lui as enfin dis !! Ce n’était pas trop tôt !!

- Ginny tu casses toute la magie, là ! marmonna Ron.

- Oh pardon, c’est bon je m’en vais !!! répliqua-t-elle sèchement.

D’un mouvement de cheveux, elle quitta le couloir et une fois disparut dans l’angle, Ron dévisagea la reine de son cœur et une pointe d’agacement se lisait dans ses yeux.

- Je disais... moi aussi j’ai bien réfléchis pendant cet été, et je dois l’avouer, Ron je t’aime.

Au même moment, Ron l’enlaça, la valise fit un bruit sourd en tombant. Leurs mains vinrent se poser sur le visage de l’autre et leurs lèvres se rapprochèrent. Au contact, de ces dernières ‘Mione ressentit un frisson la parcourir. Une sensation étrange, glissa sur elle tel un serpent qui ondulait. Ron sentait son corps tressaillir sous ce contact inhabituel. Leurs langues se rencontrèrent et firent connaissance. Elles s’enroulèrent sur l’autre, leurs salives se mélangeant, une pointe de bonheur se lisait sur chacun de leur visage. Le dos de la jeune fille glissait doucement sur la paroi et ils se retrouvèrent, tous les deux à genoux. Alors que Ron allait enlever le haut de sa conjointe, un petit cri aigue les ramena à la réalité. Fleur Delacour les regardait comme si ils venaient de commettre un crime.

- Salut, lâcha Hermione d’un ton très calme.

- ...

- Aurais-tu perdu ta langue ou ta mémoire, Fleur ? demanda Ron aussi calmement.

Figée sur place, elle resta un long moment abasourdie.

- Tu ne sais plus qui c’est ?? C’est Alzheimer qui commence déjà à ton jeune âge ?? ironisa-t-il.

- Bon, tu viens Ron, dit la jeune fille en se relevant.

Cette dernière ouvrit la porte et y rentra, Ron la rejoignit, laissant Fleur dans le couloir. D’un coup violent, la porte claqua derrière lui. Ils se jetèrent sur le lit et Ron murmura :

- Où en étions-nous avant qu’elle arrive ???

- Il me semble à là !

Et elle se dépêcha d’ôter son t-shirt, tandis que Ron fit de même avec le sien, puis ils prirent le temps de se découvrir...

- Hum ! Tu m’as l’aire exquise...susurra-t-il tout bas dans on oreille.

- Comment ne peux-tu pas en être certain ?? lui chuchota-t-elle, une pointe de rancœur dans sa voix.

- Mais je le suis, je ne voulais pas aller trop... vite !

- Oui... toujours à la recherche d’excuse !!

Il se leva, prêt à enlever son jean, légèrement déchiré qui le rendait très sexy, quand il fut interrompu.

- Tu ne me laisses même pas le temps d’apprécier la vue, tu veux tout me montrer d’un seul coup ?

- Oh ! Désolée, chérie ! Alors on va faire dans les règles de l’art si c’est cela que tu laisses entendre...déclara-t-il.

- Oui c’est bien cela...

Se rapprochant d’elle, il la laissa admirer son torse, la ligne du bon-baiseur descendait du bas de sa poitrine, tout le long de son ventre, pour finir sur le nombril. Un sourire aux lèvres, un pincement au cœur, l’amour était un des sentiments les plus merveilleux !! Elle fut surprise de voir à quel point il était musclé, malgré la quantité de nourritures qu’il pouvait avaler. A moins, qu’il avait prévue le coup et qu’il avait passé toutes ces vacances à faire des abdos...

Leurs lèvres refirent connaissances, malgré le fait qu’elle se soit déjà rencontré l’impression que cette fois n’était pas la même que la dernière était présente, car de nouvelles sensations les traversaient, elles ne leurs étaient pas commune à celle des autres. Leurs lèvres se quittèrent, pendant un instant. Il était couché sur elle, le regard dans le siens. L’envie de le prendre la parcouru, mais Ron mit sa main sur sa bouche, avant que elle eut le temps de réagir.

- Doucement !! Si tu ne veux pas que l’on se fasse remarquer.

- Oui, tu as raison, se serait bien trop bête...

Les mains d’Hermy glissaient sur son corps, partant du bas vers le haut. Des gouttes de sueur dégoulinaient sur le front du rouquin, il faisait chaud. Il venait à présent d’enlever son pantalon mais il s’arrêta, ramena son index vers sa bouche et fit signe de ne plus faire de bruit. Ils tendirent l’oreille et se dépêchèrent de se rhabiller car des bruits de pas s’approchaient à grande vitesse. Ron eut juste le temps d’essuyer ses gouttes qui perlaient avec délicatesse son front non ridés, avec le revers de sa manche, que la porte s’ouvrit à la volée.

- Ginny...qu’est ce que tu fais là ?? demanda Ron.

- J’entre dans ma chambre comme tu peux le constater... J’espère que mon matelas est assez confortable ?? ironisa-t-elle.

- Ne vas pas t’imaginer des choses... dit Ron sur le ton de la défensive.

- Mais je ne m’imagine rien, je ne fais qu’un constat... répliqua-t-elle.

- C’est bon... On se calme !! Ginny il ne s’est rien passé, et même s’il se serait passé quelque chose, ça ne te regarderait pas ! Et si tu veux savoir, oui ton matelas est très confortable. Si tu pourrais rester muette sur ce que tu penses avoir entrevue, ça serait sympa. Merci d’avance, s’imposa la jeune fille encore sous l’émotion de trouver son amant si charmant.

- T’inquiète, je dirais rien à personne, d’ailleurs si tu veux Hermione tu peux aller dormir dans la chambre de ton chéri, vue que c’est ainsi que tu l’appelles à présent... Soyez content que ce soit moi qui suis arrivée la première et que ce ne soit pas quelqu’un d’autre... N’oubliez pas de vous réveillez parce que demain matin on va chercher Harry...

- Merci et bonne nuit.

- Bonne nuit !

Ils récupérèrent la valise traînant encore dans le couloir et montèrent sans faire trop de bruit dans la chambre du conjoint. La porte fermée, le sortilège silencio lancé pour atténuer les quelconques bruits, les volets clos, les chandelles allumées, le lit défait, lui en boxer et elle en petite nuisette, ils se pelotèrent sous la couette.

Elle avait la tête dans les étoiles, mais ne voyait que lui. Se couchant sur elle, ses lèvres s’approchaient des siennes. Un goût sucré vient s’y déposer... Elle réagit et les repoussa d’une main incertaine... Il la regarda, ne comprenant pas son geste... Elle-même était terrifiée par cette attitude immonde et cruelle qu’elle venait d’avoir... Voulant se faire pardonner, elle l’observa fixement, il détournait le regard, fixant une chandelle... L’angoisse, la crainte, la peur tous ces sentiments la parcourait tel un frisson... Elle lui tendait sa main, il l’examina et la saisie. Il lui sourit, cherchant une émotion enfuie en lui. Peu à peu, son visage s’approchait de celui de la jeune fille, leurs lèvres étaient si proches à présent qu’elle croyait rêver. Elle sentait son souffle passer sur son visage, elle était heureuse, ses yeux brillaient au reflet des flammes. L’adolescente ressenti un frisson, leurs salives se mélangeaient pour la troisième fois de la soirée. Elle était si douces, si sensuelle qu’une larme naissait au coin de l’œil du roux. Les langues refirent connaissance, le nez recouvert de tache de rousseur se frottait à celui d’Hermione. Cette dernière perdit ses sens, ses entrailles tressaillaient, ses yeux se fermaient et par simple et pure envie elle cria, et fit sursauter Ron. Il la regarda, lui souris et passa deux doigts sur les courbes de son amour. Ils étaient nus, ne se souvenant pas de s’être dévêtu. Elle passait une main dans ses cheveux tandis que lui s’occupait de se protéger. Une fois l’avoir mis correctement, il la pénétra en douceur. Cela faisait un bien fou. Il commençait un léger va et vient, lui laissant le temps d’apprécier. Ainsi, elle découvrit sa finesse pour les choses importantes. Il s’arrêta un moment, ne comprenant pas pourquoi il mettait terme à tel plaisir. Elle frémit sous la caresse qu’il lui procurait et il lui chuchota :

- Tu aimes ?

- Plus que tout !

- Je continus ?

- Si tu en ressens le besoin...

Il ne lui répondit pas mais il recommença, alors elle comprit qu’elle était sa réponse.

Lors de ses dernières pénétrations, il poussa un long râle. Le lit bougeait sous leur mouvement, ils se tournèrent à la renverse et Hermione se retrouva face contre son amant, elle l’embrassa violement et une partie d’elle-même ressentie avec approbation son envie irrésistible de continuer jusqu’à la nuit des temps. Elle fit tournoyée ses cheveux en l’aire, des gouttes de transpirations dégoulinaient à grand flot sur son visage. La nuit étant chaude, Ron se leva pour ouvrir la fenêtre et les volets, laissant la lumière de la lune et la fraicheur de la nuit parsemer la pièce. Il se jeta sur le lit et passa ses mains sur les seins de sa conjointe. Il fit descendre ses membres avants jusqu’au vagin. Il  le taquina gentiment en y faisant pénétrer ses petits doigts coquins. Cela détendit sa chère et tendre, ses yeux fermés, son visage vers le haut, sa langue passant sur ses lèvres pour mouiller ces dernières... Ron ressentit lui aussi du plaisir, dans ses yeux une lueur de bonheur y brillait. Ils étaient certains, d’être parmi les étoiles, tout était calme, apaisant, relaxant, excitant. Ayant fini, il se mit à masser le dos de la jeune fille et elle lui en était reconnaissante. Quelques minutes plus tard, ils échangèrent de rôle et il lui avoua qu’elle était très douée... N’était ce pas un compliment ? Au bout de quelques temps, ils décidèrent de mettre un terme à toutes ces réjouissances, certes à contre cœur, mais il le fallait bien car il était à présent 04 heures 30 du matin et une rude journée les attendait.