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au 31 Mai 21 :
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A tes risques et périls
Par Narcheska
30 Seconds to Mars  -  Romance  -  fr
14 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 14     Les chapitres     10 Reviews    
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Dernier chapitre

 

Voila le dernier chapitre, j'espere que cette fic vous aura plus, dite le moi. ( meme si vous avez pas aimez, dite le moi :p)

 

 

POV Tomo


- Je te prouve que je t'aime.

Et j'aime la façon que tu as de me le prouver, avec tes lèvres sur ma bouche, ta langue jouant avec la mienne. Tes mains viennent appuyer au creux de mes reins, tu me rapproches de toi, comme si tu avais soudain peur de me perdre. Mais je ne vais pas bouger, je ne vais pas fuir, je suis enfin là où je rêver d'être.
- Je te crois.
- J'espère bien.
Je pourrais passer des heures enlacé à ton corps, sans rien faire d'autre que t'embrasser. Je ne réalise pas encore que c'est bien toi que je tiens dans mes bras, et que tu n'en partiras pas. J'ai besoin de te regarder tout le temps, de soutenir ton regard, d'entendre le son de ta voix. Tout pour savoir que je ne rêve pas.

Je ne sais pas combien de tant nous passons là tous les deux, avant de nous décider à revenir dans la partie commune du tour bus, mais je sais que ces minutes sont certainement parmi les plus heureuses de ma vie. Nous franchissons la séparation l'un derrière l'autre. Tim et ton frère sont affalés dans le fauteuil, le bassiste est blotti contre Shannon, mais un sourire marque de nouveau ses traits, je crois même les avoir entendu rire à voix basse. A notre entrée, ils nous regardent l'un après l'autre, ils cherchent à lire notre attitude.
Les yeux de Shannon soutiennent les miens, il m'interroge en silence, l'air de demander « ça va ou tu veux que je lui casse la figure ? » je lui fais comprendre que tout va bien. Puis j'avance un peu, je me glisse dans ton dos, et je viens emmêler tes doigts avec les miens. Leur sourire s'agrandit.

- Eh bah, c'est pas trop tôt vous deux, on se demandait si on allait pas venir compter les morts, marmonne Shannon
Il se lève avec air faussement sérieux, faussement sévère. Il vient se planter juste devant toi. Ses sourcils se fronçant en signe d'avertissement.
- Jared, la prochaine fois que tu traumatises mon amoureux, je traumatise le tien !
J'étouffe un rire, je voudrais bien savoir ce qu'il pourrait inventer pour me traumatiser, tiens. Je le connais par coeur. Et ça fait longtemps que je n'ai plus peur des ours en peluche.
Toi tu as la bonne grâce de sembler gêné, mais tu réponds avec un sourire.
- Je pense que Tomo n'est pas si facile à traumatiser que cela, frangin.
- Ah, cela veut dire que Tim est une chochotte peut-être ?
Encore un peu et j'explose de rire devant vous, j'adore quand vous faites semblant de vous disputer, se redressant le plus possible l'un face à l'autre, se rapprochant au fur et à mesure presque à se frôler.

- C'est toi qui a dit que je l'avais traumatisé je te signale, j'ai pas encore traumatisé Tomo que je sache.
Je manque de m'étouffer, pourquoi je me retrouve encore mêlé à ça, moi ? Le rire grave de Shannon me parvient entre deux quintes de toux.
- J'espère bien petit frère, j'espère bien. Parce que sinon t'es mal parti...
La lueur dans ses yeux, je voudrais disparaître, je me sens rougir affreusement. Tes yeux se plissent, et tu fusilles ton frère du regard.
- Spffff... d'abord, apprends qu'il n'y a rien de traumatisant chez moi, et ensuite, je suis sûr que Tomo serait ravi que je le traumatise.
C'est par où la sortie déjà ? Je voudrais disparaître, ils ont pas le droit de parler de moi comme si j'étais pas là, surtout pas pour dire des choses pareilles. Devant moi en plus.
Je lance un regard noir à Tim plié en deux sur son canapé, ah bah ça forcément dès que c'est plus lui qui fait les frais, c'est beaucoup plus drôle.
J'ai décidé que cela suffisait. Je me glisse entre vous, avant que l'un ou l'autre ait trouvé l'illumination pour répondre. Je te fixe dans les yeux, jusqu'à ce que ce qu'ils se troublent, jusqu'à ce que cette étincelle y apparaisse. Je la découvre à peine, et je ne peux déjà plus m'en passer.
- Il me semble que tu nous as ramené quelque chose de très intéressant tout à l'heure, mon estomac crie famine. Si tu nous montrais ce que c'est ?
J'en profite pour passer les bras autour de ton cou, et poser un instant mes lèvres sur les tiennes. Il y a à peine quelques heures je n'osais pas t'approcher, maintenant je cherche la moindre occasion d'entrer en contact avec ton corps, sans aucun complexe. Je me surprends moi-même.

Tu passes tes bras autour de ma taille oubliant complètement Shannon.
- La gourmandise est un vilain défaut Tomislav Milicevic.
- J'aurais plutôt dis 'la volonté de ne pas mourir tout de suite d'inanition', répliquais-je.
- À deux pas d'un muffin ce serait quand même dommage !
J'entends un profond soupir derrière moi, Shannon nous regarde en faisant la grimace.
- Pitié dites-moi que nous, nous n'avons pas l'air si dégoulinant que cela !
Et il applique un repli stratégique avant que tu n'aies eu le temps de répliquer.
- Bon bah, trêve de plaisanterie ! Au café, hein !

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C'est comme si toute ma vie avait changé en une heure. J'ai l'impression d'être libre soudain, de ne plus avoir ce poids qui m'écrasait la poitrine. Il a suffit de quelques minutes, pour que tout change.

Nous avançons doucement, nous nous apprivoisons l'un l'autre, sans chercher à dépasser nos limites. Nous apprenons à nous connaître, plus profondément que deux amis ne pourront jamais le faire. Petit à petit, nous dévoilons chacune de nos faiblesses, chacune de nos pensées. Je m'aperçois que malgré les années que j'ai passé à tes côtés, j'ignorais encore beaucoup de choses sur toi. Et je sais maintenant que j'en découvrirai sans doute tous les jours, sans jamais m'en lasser.

La nuit s'étend au dessus de nos têtes, plus claire que jamais. Pas un seul nuage, pas une seule ombre pour nous séparer des étoiles. Cela faisait une semaine que je ne m'étais plus réveillé dans le noir, depuis que nous sommes tous les deux. Je crois que je n'ai plus besoin de cette liberté artificielle maintenant que je t'ai toi.
Tu m'as suivi dans le froid, malgré mes protestations, les cernes commencent à marquer ton visage, je voulais que tu restes dormir. Cela fait quinze jours que nous jouons tous les soirs sans exception, et la fatigue commence à se faire sentir.
Demain pour la première fois depuis longtemps nous ne roulerons pas. Demain nous ne dormirons pas dans ce bus.

Cela m'angoisse un peu. Je deviens fébrile rien que d'y penser. Et je sais que tu y songes aussi. Il y a cette impatience en moi, cette envie de pouvoir être enfin seul avec toi pour quelques heures.
Les conditions ne sont pas idéales dans le tourbus pour débuter une relation, nous sommes obligés de nous voir tout le temps, sans pour autant pouvoir avoir toute l'intimité que nous voudrions.
Aucun de nous ne veut aller trop vite, mais le désir se fait de plus en plus présent, de plus en plus difficile à contenir.
Je ne sais pas ce qui va se passer demain, peut-être pas grand chose, peut-être un peu plus. Je sais juste que nous avons besoin de ces quelques heures pour nous dire que nous pourrions nous découvrir vraiment, même si au final, nous décidons d'attendre encore.

Tu tends la main vers moi, et je viens m'y soutenir. Nos doigts se mêlent, nos paumes se touchent. Tu m'emmènes à ta suite, et je me laisse entrainer, tu me conduis dans l'obscurité bienveillante des couchettes, où ce soir nous dormons enlacés.

J'ai l'impression constante que tu t'es infiltré dans mes veines, que tu cours à l'intérieur de moi. Ta présence m'enivre, il te suffit qu'un regard pour que je me sente de nouveau emporté. Tu m'as dis que tu ressentais la même chose, et je le lis dans tes yeux. C'est elle, cette lueur, c'est l'amour que tu me portes. Et j'espère te le rendre aussi fort.



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Le temps passe si vite par moment, c'est comme si tout cela avait commencé hier. Il y a toujours la même impatience en moi, en toi. Le même amour inconditionnel, le même désir.
Notre troisième album sort aujourd'hui en Europe. Plus de mille Échelons nous attendent demain à Paris. Tim et Shannon profitent de notre dernier jour de repos pour s'enfermer aussi longtemps qu'ils le peuvent dans la chambre de leur hôtel. Nous avons préféré profiter du soleil de ce début d'été sur la plage.
Tu passes ta main en douceur sur mes glyphes, tu traces lentement leur contour du bout des doigts, sachant très bien maintenant quel incendie tu allumes dans mes veines. Elles te fascinent, je le sais. Je crois que je n'ai jamais eu d'idée si heureuse, que le jour où je les ait faite graver sur ma peau.

Sois sûr d'une seule chose, Jared Leto, aussi longtemps que ma mémoire me portera, je n'oublierai jamais ces quelques premiers jours. Je n'oublierai jamais les premières fois où nos lèvres se sont jointes, nos premières étreintes incertaines. Je n'oublierai jamais le goût de ta peau et la force de ton corps, la douceur de tes caresses la première fois que tu m'as fait l'amour. Je n'oublierai jamais que je t'aime, et je n'oublierai jamais que tu m'aimes. Quelque soit notre avenir, il sera tous les deux.




The End.

 
 
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