Bien le bonjour !

Tout d'abord, je vous prierais d'accepter mes plus plates et sincères excuses, car je suis en retard, trèèès en retard ! Je vous remercie de votre patience & j'espère que l'attente en vaut la peine ...

Quoi qu'il en soit, ce chapitre à mis si longtemps à être fin prêt... j'ai commencé à l'écrire aux USA, alors que j'étais en grand manque de HPDM (qui a connu ca ? Dites-moiii je me sens si seule arf), puis il fallu le taper à l'ordi, bref, que de tourments ! Je sais aussi que toutes mes excuses sont nazes, mais bon, c'est comme ca.

Pour le blabla, j'dirais juste que j'ai été prise en médecine en Allemagne, donc je suis aux anges ! : D

& J'espère que vous le serez aussi à la lecture de ce chapitre !

Je reconnais que ce chapitre contient de choses fort louches, mais que voulez-vous, il faut bien que je m'amuse toute seule !

Bonne lecture & on se retrouve plus bas !

Il ouvrit un œil, tentant vainement d’échapper aux douces vapeurs de l’oublie du sommeil qui menaçaient de s’emparer à nouveau de lui à chaque instant. La vision trouble de sa chambre en désordre s’ouvrit à lui alors que son radio-réveil se mit à retentir de plus belle, Three Days Grace hurlant à tue-tête « I hate everything about you, why do I love you ? ».

Harry Potter se redressa dans son lit, le crâne endolori par tant de bruit, alors qu’il était si fragile après la soirée qu’il avait passée à boire.

Et alors qu’il éteignit la radio et se retrouva face au silence, les nuées de son crâne s’estompèrent quelque peu et les souvenirs refirent surface douloureusement.

Il se revit contre le mur, haletant. Et Draco qui l’enserrait de ses bras, le maintenait de son crops, se l’appropriait de sa bouche. Harry était offert, attendant, car il n’osait pas vouloir plus, encore plus. Goûter plus aux lèvres de Malfoy, toucher son corps plus nu, être soumis totalement à …

- Merlin, je vais mourir – soupira-t-il, se tenant le crâne lourd comme du plomb.

Il était parti, l’avait laissé là, palpant le vide, goûtant l’air, aplati comme un con contre un mur.

Harry était resté si seul, si désespérément seul, avec cette envie de plus, cette envie qui le tuait à petit feu, qui lui donnait envie de se donner des claques, et de sombrer dans l’oubli doucereux de l’alcool, ou du sommeil.

Il zyeuta sa table de nuit. Un magazine s’y trouvait, celui-là même que Draco avait eu en main… « La Gazette Des Sorcières », et, pour lui tenir compagnie, une bouteille de Baileys, de Vodka, de Malibu, vides, translucides dans la faible lueur du jour.

A défaut des bouteilles, Harry se saisit du magazine et se mit à le feuilleter. Il tomba bien vite sur ces photos de lui-même, il s’était vraiment fait rouler comme un débutant.

Il ne put néanmoins s’empêcher de se jauger de haut en bas, et de se juger. Le brun en rougit presque. Il se trouvait plutôt… sexy. Ben quoi, un peu d’estime de soi-même !

Il était bien foutu avec ce qu’il faut là où il faut, sans oublier un engin qu’il aurait bien aimé mettre là où vous savez à Draco Malfoy.

Cette pensée eut tôt fait de l’exciter plus que de raison. Ajoutez à ceci un crâne encore souffrant des effets de l’alcool, une bonne dose de frustration, un pénis vigoureux et sain, et ces photos de lui-même invitant à la débauche… et vous obtiendrez un Harry Potter se masturbant à 6h30 du matin, toutes ses pensées tournées vers Draco Malfoy.

Il se l’imagina au lit, avec ces photos, sa main qui s’agitait sous une couette toute douce, son visage pâle, ses cheveux blonds …

Dans un autre lit, les yeux gris parcouraient « La Gazette Des Sorcières » du jour, où d'autres photos de Harry Potter, habillé cette fois, avaient parues.

La tête blonde se tapa contre le mur, puis, toujours insatisfait, Draco hurla :

- Bordel de merde ! C’est Harry Potter, Draco. Ta putain de Némésis ! Merlin, je perds la tête, je vais devenir aussi sénile que Dumby, à la longue !

Voilà près d’une heure que Draco avait acheté ce magazine, une heure qu’il contemplait Potter.

Une heure qu’il pensait à ce mur, à ce corps offert, à ces lèvres qu’il avait goûtées.

Une heure qu’il se disait qu’il était juste beau et même si son cerveau s’opposait violement à cette constatation, tous ses autres sens la lui communiquaient avec une insistance qui déroutait l’héritier des Malfoy, et lui faisait perdre la tête.

- Quand je pense que tout est de la faute de Colin ! Je m’en vais lui faire manger sa caméra, à ce mollusque !

Mais ses sens, une fois de plus, le contredisaient. Certes, Colin pouvait bien manger sa caméra, mais ces mots échangés, ce corps, ces lèvres, leurs batailles… étaient devenues sa vie.

- Je le déteste, je le hais ! Comment puis-je vouloir le voir, le … goûter ? NAOOOON ! Merlin ait pitié !

Malfoy était sur le point de céder à ce qui aurait pu se passer s’il s’était laissé aller la veille au soir – douce périphrase – il avait envie de Potter, de lui, de son corps, et s’il n’avait pas transplané hier soir … Merlin ! Rien que d’y penser le rendait hum, comment c’est qu’on dit déjà, ah oui, dur.

L’eau froide sur sa peau encore tendue et vibrante du trop plein d’émotions et de plaisir qui l’avait submergé, aiguisait ses sens, et achevait de chasser les nuages qui l’empêchaient d’agir raisonnablement.

Et c’est la tête claire, et le corps grelottant qu’il se revit il y a quelques instants, éjaculant tout en articulant le prénom de Malfoy.

Ce qui l’affolait avant tout, c’était que l’envie lui manquait carrément de renier ce fait, de le mettre sur le compte de l’alcool, d’accuser Malfoy qui lui disait des choses indécentes, et s’appuyait contre lui et enroulait sa langue à la sienne. Non, Harry ne voulait plus renier ces faits, il était trop épuisé pour cela, et puis, cerise sur le gâteau : il savait si parfaitement qu’il mourrait d’envie de revoir Draco. Juste le revoir.

Plonger dans ses yeux gris, observer la perfection de ses traits, de ses mouvements, de son corps.

Enfin, si déjà, il voulait bien aussi entendre sa voix, même ses insultes. Et puis sentir son corps, tous muscles bandés, contre le sien, et ces lèvres.

Bref, Draco Malfoy l’obsédait légèrement, et il était en retard, très en retard à son rendez-vous avec Ron et Hermione au restaurant.

Et uuuune douche froide plus tard, Draco Malfoy décida qu’il ne se laisserait pas faire passer pour un cocu, euh … lâche. Il était l’héritier légitime des Malfoy, LE directeur de « Malfoy & co » et il en allait de la fidélité de son futur amant euh pardon, de ses futurs alliés.

- La hache de guerre est déterrée, Potter, tu vas voir ce que je vais t’en faire du manche, moi ! – lâcha Malfoy dans une vaine imitation de son idole, le fier Winnetou.

Toujours est-il que Draco Malfoy avait décidé qu’il allait remédier à son petit problème, car vraiment, les douches froides le rendaient d’une humeur massacrante et ça, c’était mauvais pour les affaires, mais avant, il avait besoin de se gorger de dim sum !

- Il en met du temps ! – grincha Ron dans sa barbe – dis, ‘Mione, on peut commander j’ai faim !

- Ron, tu me rappelles quel âge tu as ?

- J’ai une faim de loup ‘Mione et si ça continue, je vais te manger toute crue !! – fit Ron, dont la bouche à présent béante surplombait le visage d’Hermione Weasley.

- Ronald…

- Ahum – toussota Harry – je ne voudrais pas vous déranger, mais je suis là ! Désolé pour le retard.

- C’est pas trop tôt ! – se réjouit Hermione.

- Gmrblmblbl … c’est pas juste, t’arrives juste quand je commençais à m’amuser… - râla Ron.

La conversation allait bon train, car les trois amis ne s’étaient pas pendant longtemps et regorgeaient d’anecdotes et d’observations à conter.

Harry, qui n’avait pas été manger chinois depuis longtemps, se démenait avec ses baguettes pour attraper un tofu tout en écoutant le babillage enjoué de Ron, lorsque sa cible lui échappa, volant à travers la pièce et provoquant les éclats de rire des serveurs et des clients, tous chinois.

Tous, à l’exception d’une tête blonde, qui observait un brun maladroit rougissant derrière ses lunettes, les cheveux en bataille.

Le blond fit signe au serveur, puis, après lui avoir adressé quelques mots, se leva pour s’arrêter juste derrière le brun.

- Pourquoi ils mangent pas avec des fourchettes d’abord ? Humph, j’aimerais les y voir moi ! T’es pas d’accord avec moi Ron ? – s’énervait Harry.

- …

- Euh Ron ? Ils ont quoi mes cheveux ? Y’a une nouille dedans c’est ça ? Fallait le dire, vieux ! – fit Harry tout en levant la main au-dessus de sa tête.

Néanmoins, celle-ci ne finit jamais sa course, car Draco Malfoy la prit entre les siennes avant de susurrer à l’oreille de Potter :

- Ca ne te déranges pas si je m’assoies là, Potter ?

Une réponse lui fut épargnée, car Malfoy prit place à côté de lui une milliseconde plus tard.

- Alors Draco, comment tu vas ? Je ne te savais pas ce goût pour la cuisine chinoise et les baguettes que notre ryry à tant de mal à maîtriser ! – commença Hermione.

- Une journée de travail productive commence par un bon plat de dim sum … - et une douche froide, ajouta-t-il tout en foudroyant Potter du regard.

Celui-ci se sentit fondre sous ce regard de glace, qui semblait lire en lui comme dans un livre ouvert.

Harry se perdit dans ces yeux, qui continuaient à lui lancer des regards à la dérobée, alors que leur propriétaire continuait sa joyeuse conversation avec Hermione.

Soudain, Potter sentit cette jambe contre la sienne, et une chaleur étouffante remonter doucement de son bas-ventre à sa tête.

Il défit les trois premiers boutons de sa chemise, laissant entrevoir son torse.

Là où la jambe le touchait, il ressentait comme une brûlure, mais étrangement, il ne cherchait pas à lui échapper, il attendait, avec toute la patience qu’il réussissait à assembler.

Tout autour de lui avait disparu, son assiette pleine, les histoires de Ron, la conversation d’Hermione et de Malfoy, tout, excepté ces yeux gris auxquels il avait ancré les siens, et cette jambe qui le frôlait, avec de plus en plus d’insistance.

Et, tout naïf qu’il était, Potter saisit enfin l’évidence : Draco lui faisait du pied !

Lui, qui l’avait laissé bandant contre un mur, qui l’avait planté alors qu’il était prêt, brûlant, offert, gorgé de désir.

Puis le contact cessa, et Harry retomba brutalement sur terre.

- Si vous voulez bien m’excuser, il faut que j’aille au petit coin – fit Malfoy, lançant un regard plein de sous-entendus à Potter.

Quand il se fut éloigné suffisamment, Hermione reprit la parole :

- Dis-moi Harry, ça s’est bien arrangé entre Draco et toi, vous ne vous tapez plus dessus ! J’admire …

Non, récemment, on s’accule contre des murs, on s’embrasse, je me masturbe en pensant à lui, et il me fait du pied… - mourrait-il d’envie de lui répondre.

Mais il dit seulement :

- Allez, sans rancune ‘Mione, à ton prochain mariage, on fera pire !

- HEY… Je vais te me le … - commença à s’époumoner Ron.

Il ne put finir, car Harry se leva à son tour et se dirigea vers les toilettes du restaurant.

A peine eût-il passé la porte et refermée derrière lui, qu’une main forte l’empoigna par l’avant-bras et le plaqua contre le mur.

Comme d’ha-bi-tu-de.

Draco se colla à lui, et ancra ses yeux aux siens.

Oula, pas comme d’habitude…

Potter se vit entraîné dans un baiser passionné, que Malfoy venait de commencer, comble de la surprise ! Ses lèvres s’étaient emparées des siennes, sa langue engouffrée dans sa bouche, clamant Harry comme sa possession.

Et, franchement, ce dernier n’en était que trop heureux.

Quand Draco le laisse enfin respirer, il voulut parler, lui demander pourquoi cette jambe sous la table, pourquoi ce baiser, pourquoi il s’enflammait à son contact. Mais il oublia bien trop vite ses questions et ses doutes.

Une main de Draco était dans ses cheveux, l’autre s’était infiltrée sous sa chemise, caressant son dos.

Et ses lèvres dans le creux de son cou, sa respiration haletante brûlant un peu plus sa peau.

Harry ne put s’empêcher de gémir et d’infiltrer ses propres mains dans le pantalon de Draco, le collant encore plus à lui.

Il ne pensait plus à cette disparition soudaine du soir précédent, ni à Ron et Hermione à la table, pas au carrelage froid derrière lui, pas à ses sentiments flous, pas à ses doutes.

Il ne restait de la place que pour Draco.

Il accaparait toutes ses pensées, tous ses sens, et tout son corps.

Malfoy gémissait en réponse à ses propres caresses et baisers, il l’embrassait, déboutonnait sa chemise, mordait, léchait, et caressait, tâtait doucement à la découverte du corps d’Harry.

Puis, il songea enfin à s’occuper du sexe tendu d’Harry, et lui mit les main dans le boxer.

Elles commencèrent à jouer avec l’élastique, arrachant un grognement de mécontentement à Harry et un sourire amusé à Malfoy, qui se mit à faire glisser ses mains au ralenti dans le boxer de Potter.

Les yeux de Potter s’ancrèrent à nouveau à ceux de Draco, alors que celui-ci le regardait sérieusement en se léchant les lèvres. Harry n’y tint plus et, tout en aidant Malfoy à poser ses mains là où il fallait, il s’attaqua à ses lèvres.

Lorsque Malfoy reprit son souffle, il trouva une main intruse dans son propre boxer, alors que celui de Potter était baissé.

Avec un grognement rauque, il entreprit d’activer sa main sur le sexe de Potter, tandis que Potter exécutait la même tâche sur le sien.

Draco avait tant et si bien mené Potter à bout, qu’il ne lui fallut que peu de temps pour éjaculer, mais il ne put le traiter d’éjaculateur précoce, car, alors qu’il allait prononcer ces mots, il se sentit venir lui aussi.

Le blond était réellement au bord du gouffre… mais il s’était juré qu’il y emmènerait Potter et puis après tout, le fond s’annonçait très très agréable … !

Après avoir articulé un sort de propreté, il embrassa encore Potter avant de lui murmurer :

- J’y retourne d’abord, attends encore un peu.

Sans un mot de plus, il voulut disparaître, mais c’était sans compter sur Potter qui avait plus ou moins repris ses esprits.

Le brun reprit encore possession de ses lèvres avant de lâcher un :

- Demain, 16h devant le kiosque à côté de chez Ron et Mione – avant de le pousser hors des toilettes.

Il se mit à espérer que personne ne les avait entendus, mais en réalité, c’était le dernier des ses soucis.

Il pensait à Draco.

Encore plus qu’avant.

Ce qui venait de se passer était bien loin d’avoir suffi à satisfaire son appétit et à avoir tari son obsession.

Malfoy, tout en s’asseyant à la table et en faisant un vieux commentaire sur les problèmes de digestion d’Harry, se disait que masturber Potter et se faire masturber par lui n’était qu’une légère compensation, un petit bonus pour attaquer la journée du bon pied et que décidément, il allait lui falloir biiiiiiiiien plus pour arriver de bonne humeur au boulot et ne pas regretter d’avoir quitté son amant euh… son lit bien sûr.

Suite à venir.

Ahum, voili voilou !

Je voulais encore remercier toutes mes lectrices ! Chaque review m'apporte beaucoup de plaisir & j'essaye de répondre à tout le monde, alors si j'ai oublié quelqu'un, faites-moi signe, criez, râlez, tout c'que vous voulez !

Je vous obéirais :p (enfin ca dépend pour quoiiii hein)

Pour la petite nouvelle de la fin : J'ai assisté à un accouchement mwahahaha alors j'suis encore plus heureuse !

(Je vois bien Harry dire : Dracooo fais de moi une femme arf ou pas hein)

Bon je me tais, ca vaut mieux je crois, j'ai déjà fait assez de dégâts ahum.

Bien à vous,

Johanna.