Hello ! Voici ENFIN, le dernier chapitre de CS ! Je sais que vous avez attendu longtemps, je n'ai pas écrit depuis septembre ! Et je vous présente pour cela mes plus plates excuses. Pour ma défense, je dirais seulement que je viens de commencer mon 2e semestre de médecine en allemagne, le premier s'étant accompagné d'énormément de travail, comme vous pouvez vous en douter. Quoiqu'il en soit, j'ai réussi tous mes examens jusqu'à présent, donc la vie est belle hehe. J'espère que l'attente en aura valu la peine. Merci encore à toutes mes lectrices (lecteurs?). Merci pour les petits et les grands mots. Merci de me lire :) La chanson "Hungry Eyes" appartient pleinement à Eric Carmen. Harry et Draco à JKR, créfieu. Je vous laisse à présent profiter de votre lecture, on se retrouve en bas ! R&R Please !! ~ Chapitre 7 : Comme eux ~ - Draco, viens-voir ! Cria Harry un tant soit peu inutilement, puisque Draco se trouvait dans la pièce à côté de lui. Malfoy, qui était affalé sur le lit ne semblait visiblement pas très motivé pour se lever. - Mais allez quoi, j’ai même rien sur moi… - Fallait le dire, j’accours ! Fit un Malfoy soudainement très intéressé. Il lâcha néanmoins un soupir déçu lorsqu’Harry entra dans son champ de vision, le voyant vêtit de la tête aux pieds. - Bah hé, t’as cru quoi toi ? Et puis il faut que tu m’aides à choisir… Draco se rapprocha de lui, lui enserrant la taille et posant la tête sur son épaule. Il regarda le miroir. - Harry, je te l’ai dis milles fois, t’as pas besoin de te faire beau pour moi. - Hum je vois où tu veux en venir, mais non Draco je n’irais décidément pas danser en tenue d’Adam. - Dommage. Allez, tourne-toi. Harry s’exécuta, défaisant l’étreinte de Draco qui se mit à le jauger de haut en bas. - Mis à part les chaussures, tu es très seyant. Dans une vaine imitation de Malfoy, le brun tenta de lever un sourcil interrogateur. Draco étouffa un rire. - Enfin sauf quand tu fais ca, là t’es juste comique. - Oh ca va hein… - Harry se détourna, boudeur. Draco lui attrapant l’épaule, le fit se retourner et emprisonna ses lèvres des siennes. Il fit durer le baiser quelques minutes, puis s’éloignant un tant soit peu il chuchota tout contre les lèvres de son amant. - Fais pas le con Potter, tu sais que j’ai juste encore plus envie de te manger quand tu fais ca. - Comme c’est romantique… fit Harry, ironisant. Ce fut au tour de Malfoy de lever son fameux sourcil, chose qui lui réussit bien mieux. Le brun ravala sa salive. Il adorait quand Malfoy faisait ca, ce simple geste lui faisait perdre la tête, lui donnait l’envie de faire une connerie. Et lui rappelait ses jours adolescents, où il devait s’empêcher de sauter sur Malfoy à chaque fois qu’il le voyait. Envie qui avait toujours été encore plus dure à maîtriser lorsque celui-ci décidait de lever un sourcil interrogateur. - Potter t’es beau comme une fleur épanouie encore recouverte de rosée, comme un lever de soleil. Et même si t’es vieux, j’ai encore envie de toi. Cette fois-ci, Harry ne put s’empêcher de rire carrément, contaminant Malfoy. - Bon d’abord, chuis pas vieux, j’ai 24 ans et t’as plus de rides que moi. Et évite de lever ton sourcil si tu veux pas que je me déshabille sur le champ et que je ruine ta coiffure si soignée. Et ne t’avise pas de critiquer mes chaussu… Il n’eut pas le temps d’en dire bien plus, puisque Draco l’avait à nouveau assailli de ses lèvres, s’aidant (le vil homme !) de ses mains et de son corps à présent tout contre celui de Potter. Harry voulait jeter un œil sur sa montre, craignant d’arriver en retard à la réception que donnaient Ron et Hermione à l’occasion de leurs 5 ans de mariage, mais il oublia sa montre, oublia qu’il venait de passer une heure à s’habiller, que Draco avait soigneusement mis du gel dans ses cheveux… Et Malfoy était partout. Sur ses lèvres, sa bouche. Dans sa bouche, sa langue. Dans ses cheveux, ses mains. Sur son torse, le sien. Entre ses jambes, les siennes. Dans son cœur, Draco tout entier. Et tout était là, comme à chaque fois. Les frissons, les vagues de chaleur qui le submergeaient, l’oubli de tout ce qui n’était pas maintenant avec et dans les bras de Draco. Et Draco avait envie de lui, et il avait envie de Draco. Comme au premier jour. Cela faisait à présent quatre ans qu’ils avaient emménagés ensemble. Quatre ans qu’ils partageaient le même loft, jour après jour, le même lit, nuit après nuit. Ils avaient voulu profiter de chaque minute, ne plus perdre du temps inutile dans les transport, puisqu’ils étaient de toute façon toujours l’un chez l’autre ou l’autre chez l’un. Cela faisait 1510 jours que Draco emplissait sa vie. Mais aussi depuis qu’il avait 14 ans qu’il emplissait son cœur. Alors oui, il avait compté les jours, car il ne voulait plus en passer un seul sans lui et oui, il était encore épris de Malfoy comme au premier jour, mais il faut dire pour sa défense que Draco mettait corps et âme à le rendre heureux. Tiens, en ce moment même, l’âme de Draco était allée rejoindre sa sœur, comme si souvent. Quant à son corps, il était bel et bien encore sur cette Terre, dans un loft gigantesque du vieux Londres, dans la salle de bain, sur un sol en carrelage blanc. Après avoir mené à bien l’opération “déshabiller Harry en moins d’une minute”, Malfoy s’attaqua à “faire un énorme suçon à Potter dans le cou, de façon à ce qu’il soit bien visible”. Il était couché sur Harry, ses jambes entre les siennes, ses mains sur son corps, ses cheveux, son torse, son sexe. Et ses lèvres se gorgeaient de ce corps aimé tant de fois, pendant que son âme se promenait sur des horizons lointains jointe à celle de Potter. Il aspirait, s’enivrant de l’odeur d’Harry, attirant le sang qui coulait dans ses veines à l’endroit où sa bouche s’était posée. Potter avait basculé la tête en arrière, gémissant tout doucement, ses mains sur le dos de Malfoy, l’attirant à lui, l’emprisonnant dans une prison de chair. Enfin, Draco retira ses lèvres du cou de Harry, laissant une marque indélébile de son amour pour lui. Harry ouvrit les yeux et le regarda, ses yeux verts formant une mer brillante sous un soleil de plomb où Draco se perdit. Les mains de Potter descendirent, venant se placer au creux des hanches de Draco, caressantes, douces et rauques à la fois. Il ne put s’empêcher de frissonner. Alors Harry le fit basculer, et, une fois sur lui, traça lentement de sa bouche la ligne allant de son torse à son sexe, ne s’arrêtant que pour lui voler un baiser. Draco oubliait tout ce qui n’était pas Harry. Il était conscient de chacun des mouvements de Potter et de ses propres réactions. Et lorsque Potter s’enfonça en lui, il se cambra vers lui, cherchant à combler le peu d’espace qui les séparait, à sentir Harry encore plus pleinement. Et lorsqu’il le sentit bouger en lui, partir et revenir d’abord lentement et de plus en plus vite, il ne savait plus rien. Juste que peu importe le chemin que sa vie prendrait, il ne le ferait plus sans Harry. Il le savait si bien à présent. Et de ce corps qu’il connaissait par cœur, de cet homme qui s’enfonçait en lui et lui procurait ce plaisir incommensurable, il recevait tant, il recevait tout. Il se sentit venir et poussa, dans un soupir inarticulé, le seul mot qui lui venait à l’esprit, le nom qu’il avait mis sur ce qu’il ressentait, le nom de la personne qui le comblait. Harry. Ses yeux gris s’ancrèrent à ceux verts, de son amant. Harry se retira doucement, et se blotti sur lui. Malfoy ne sentait pas le carrelage froid sous lui, il sentait juste la chaleur de Potter. Sa main joua un instant avec une mèche brune puis elle agrippa son menton, le relevant vers lui. Il voulut parler, mais sa voix n’était qu’un souffle, si empli d’émotions indescriptibles, mais qu’il tentait d’agripper à travers ces quelques mots. - Je t’aime. Les yeux verts se firent brillants, et à leurs coins apparurent quelques gouttes mouillées. Un frisson parcourut l’échine de Harry. - Hé, sois pas triste, c’est pas grave tu sais, même si j’en guérirais jamais. Chuchota Malfoy. Potter, dans l’incapacité de parler posa ses lèvres sur les siennes et de sa langue franchit la barrière des lèvres de Draco, qui s’ouvrirent aussitôt. Il ne s’arrêta que pour reprendre son souffle, laissant le temps à Draco de parler. - Tu sais que si tu continue comme ca, on arriveras jamais à l’heure hein ? - M’en fous - fit Harry avant de reprendre le baiser. ___ - Tu sais Draco… moi non plus je ne guérirais jamais. Et tu connais la meilleure ? Je n’en ai pas la moindre envie. Je t’aime. - Lança Harry alors que Draco l’aidait à mettre sa cravate. - J’espère bien Potter. Un énorme sourire illumina le visage de celui-ci. - Allez viens mon prince, on va danser. - Hé attends j’ai pas mis mon gel… - Tss Tss pas de ca. Fit Harry tout en entraînant Draco vers la porte d’entrée. Il la referma pendant que Draco se plaignait haut et fort. - Je le savais ! Tu l’as fait exprès. - Quelle perspicacité. - Tu me manipules, j’arrive pas à y croire… - Sshhht… - le brun le fit taire en scellant ses lèvres des siennes. Ce n’est pas de la manipulation, je fais juste usage de l’attrait que mes charmes ont sur toi, nuance ! Et puis c’est pas comme si tu t’en plaignais hein… - Au contraire Potter. Je constate juste que tu me décoiffe toujours avant qu’on sorte et que tu ne me laisse pas le temps de me recoiffer après, c’est injuste. J’aurais pas du te faire ton nœud de cravate tiens. - C’est pas comme si il allait tenir longtemps de toutes façons, te connaissant. - Oh bon, jusqu’à la maison de Ron et Hermione ca te va ? - Ah non hein, si ‘Mione le voit pas tu peux aussi le défaire tout de suite ! - Suffisait de le dire… - susurra Draco tout en le poussant dans le taxi. ____ Ce cher nœud de cravate réussit néanmoins l’exploit d’arriver indemne jusqu’à la maison de Ron et d’Hermione, et ravit les yeux de ceux qui le virent. La maison était bondée, remplie de gens sur leur trente-et-un. Harry et Draco furent accueillis chaleureusement par le couple marié. Hermione surtout était toujours ravie de les voir ensemble, capables de s’entendre si bien après tant de différents et d’années passées à se battre et à se chercher des noise. Mais elle était aussi très fière d’elle-même, elle qui avait deviné ce que les deux deviendraient bien avant qu’ils ne quittent Poudlard. Il y des années de cela, elle avait même fait un pari avec Ron à ce propos et elle comptait bien faire valoir aujourd’hui ce qu’il lui avait promis à l’époque. Hermione, perspicace comme toujours, remarqua bien entendu le suçon violacé qui ornait, bien visible, le cou d’Harry. Elle fit un clin d’œil entendu à Malfoy, qui lui répondit par un large sourire. Potter, qui bien entendu n’avait aucune idée de ce que Malfoy avait fait à son cou, les regarda tour à tour puis chercha Ron des yeux, qui comme lui n’avait pas l’air de savoir ce que manigançaient Hermione et Draco et rassuré, se tourna vers Draco. - M’accorderiez-vous cette danse, monseigneur ? - Avec plaisir, jouvenceau. Harry rit de son rire cristallin et prit le bras de Draco pour l’entraîner vers le milieu du salon, où quelques couples s’étaient regroupés pour onduler au rythme de la musique. Draco posa ses mains sur les hanches de Harry, qui lui encercla son cou de ses bras. A peine eurent-ils commencé à danser, que la musique changea et passa à “Hungry Eyes”, la fameuse chanson de Dirty Dancing, un film qui faisait beaucoup rire Malfoy, mais que Potter adorait. Ils se regardèrent, et les souvenirs défilèrent dans leurs yeux. Potter avait les yeux qui brillaient dans la semi-pénombre de la salle, comme si souvent ces derniers temps. Et Draco priait Merlin et Salazar pour que le feu qui les habite ne cesse jamais de l’illuminer. De ses mains, il attira le brun un peu plus à lui et l’embrassa passionnément. Il n’en fallut pas plus à Harry pour s’animer. Les quelques couples qui dansaient s’arrêtèrent pour les regarder, et ceux qui étaient dispersés ailleurs se regroupèrent également pour suivre de leurs yeux leurs mouvements synchronisés, fluides, électriques. Draco fit virevolter Harry, qui ayant exécuté ses pirouettes, enchaîna avec une figure complexe, qui le fit se retrouver couché en l’air, soutenu par les bras étendus de Draco. La foule applaudit, mais ils ne les entendaient pas, perdus qu’ils étaient dans leur propre monde et dans les yeux l’un de l’autre. Ils ne cessèrent de danser que quand la musique cessa, faisant place au silence. Hermione se fraya un chemin à travers les invités pour venir vers eux et, lançant un sort d’amplification sur sa voix, se mit à parler. - Mes chers amis, si vous êtes rassemblés ici ce soir, ce n’est pas pour regarder ce couple féerique virevolter, vous m’en voyez désolée - elle se tourna vers Harry et Draco et se racla la gorge pour se faire valoir, puisque les deux amants étaient entrain de se bécoter - mes chéris, vous êtes sublimes - néanmoins, puisque cela fait à présent cinq ans que Ronald Weasley et moi sommes unis et cinq que ces deux là ont ouvert les yeux, je propose que nous trinquions en leur honneur. Ron grimaça. Hermione avait dit son nom complet, chose qui ne laissait présager rien de bon. Il échangea un regard entendu avec Harry, qui restait perplexe quand au pourquoi les invités étaient sensé trinquer à l’honneur de son couple, alors que c’était la réception de Ron et d’Hermione. Chacun se retrouva un verre de champagne à la main, comme quoi la magie permet d’économiser un serveur… et le levèrent en chœur. - A Harry et Draco ! - lança Hermione. - A Hermione et Ron - contra Harry. - A nous - susurra Draco. - A l’amour - enchaîna la foule. Quand ils eurent bu, Hermione continua son discours. - Ronald, chéri. Il y a de cela cinq ans, nous avons fait un pari. Que j’ai gagné en ce jour. Harry, pardonne-moi, mais ce qui orne aujourd’hui ton cou en est une évidence. - A ces mots, Harry regarda Malfoy d’un air exaspéré - Mes amis, Ronald et moi partons aujourd’hui même pour Venise ! Draco, tu sais ce qu’il te reste à faire. Malgré les regards étonnés, et les exclamations de surprise qui parcourent les personnes assemblées, les mains s’assemblèrent pour applaudir, et les verres se levèrent pour boire à leur santé. Harry regardait Draco, perplexe. - Tu dois faire quoi là ? Draco se mit à genoux devant Harry. Mais Potter ne le laissa pas parler. - Attends, attends ne me dis pas que c’est un pari ou je te défonce. Non mais je rêve ! Comment vous pouvez me faire ca, comme ca ? Faites comme si j’existais pas, ne me demandez surtout pas mon avis hein. - Potter. - J’ai dit non ! Non, je ne veux pas me marier avec toi. Et puis va te faire. - Potter je ne t’ai encore rien demandé… - Ca changera rien à ma réponse. - Potter, fais de moi une femme. - … Harry éclata de rire, c’était plus fort que lui. Même s’il en voulait à Malfoy, il n’y avait que lui pour oser balancer des énormités pareilles. Il se rendait compte aussi qu’il était bien faible quand il s’agissait de Malfoy, enfin ca, c’était pas nouveau. - Draco… - Harry. Vivre avec toi est comme vivre dans un rêve, trop beau pour être vrai. Tellement parfait que l’on ne veux plus se réveiller. Comme recevoir quelque chose qu’on a pas mérité. Comme assister au lever du soleil chaque matin. Être avec toi, c’est vivre. Vivre chaque jour comme si c’était le dernier. Vivre pleinement, sans réfléchir. Vivre, tout simplement. Comme sentir le souffle que tu exhale, comme une caresse donnée par le vent, comme une promesse de lendemains encore plus parfaits. Comme aimer. Comme avoir enfin saisi le sens d’un mot qui au fond n’exprime rien. Comme ne plus pouvoir parler tellement les mots sont creux et vides face à l’immensité de sentiments et d’émotions qui m’emplissent. Comme ne plus pouvoir bouger tellement ta présence me submerge. Comme une tempête, comme la mer houleuse, comme le soleil brillant. Comme une chanson qui fait pleurer. Comme un film dont on ne veux pas voir la fin. Comme un livre dont qu’on ne veut pas finir. Comme danser, tourner, virevolter, chanter la vie. Danser sous la pluie. Crier au monde qu’on est heureux, qu’on explose de bonheur. Comme partager. Comme donner et recevoir. Comme se sentir utile. Avoir un sens à sa vie. Je ne veux plus te quitter. Jamais. - Je… - Ne dis rien. Je veux que tu sois ma vie, et si pour le prouver, pour satisfaire l’être égoïste que je suis, de te vouloir rien que pour moi, il faut l’institution du mariage, alors on l’utiliseras. - Non Draco, nul n’a besoin de me prouver ton amour, puisque c’est ainsi que les hommes appellent ce qui est inexprimable. Je ne veux de preuves que de toi. Je ne veux pas d’un nom sur ce que nous sommes. Je n’ai pas besoin qu’un homme important te déclare “mon homme”, puisque tu l’es déjà. Je n’ai pas besoin de bague, ni de voyage. Et surtout, je ne veux pas de quelque chose qui ne te ressemble pas. Je ne veux pas de déclarations d’amour publiques. L’égoïsme te va bien, car il me sied aussi. Tu n’as pas besoin de montrer au monde que je suis tien, je le suis corps et âme. Il suffit que tu dise comme. Suffit que tu plonges ton regard dans le mien. Suffit que tu m’emmènes loin dans le monde gris de tes yeux. Dans la planète de ton corps qui enserre le mien. Emmène-moi… là, maintenant. Draco s’approcha de Harry, ses yeux luisant de bonheur et de fierté. Potter le surprenait toujours encore. Agréablement. Ses bras l’entourèrent. Ses yeux s’ancrèrent aux siens. Et Harry, souffla, juste avant que Draco ne l’emmène. - ‘Mione, Ron, écrivez-nous de Venise. Et un souffle plus tard, ils avaient transplané dans leur Loft, perdus dans l’immensité sans limites de leurs émotions. ___ Comme s’ils étaient capables de surmonter toutes les barrières. Comme s’ils étaient capables de s’évader, de s’envoler si loin, là-bas, sans lever jamais les pieds du sol. Comme s’ils avaient réussi à surmonter leur haine. Comme si la vie les avait réunis. Comme si seuls eux comptaient. Comme si leurs yeux contenaient un je ne sais qui transporte, qui fais perdre la tête, qui fais oublier lieu, temps, tout sentiment d’orientation. Comme si aimer était exprimable. Comme s’ils pouvaient être comblés l’un par l’autre. Comme si chaque nouveau jour était assuré. Comme si rien ni personne ne pouvait les séparer. Comme s’ils seraient unis, toujours, même dans la mort. Comme si leurs âmes s’évadaient ensemble dans ce pays imaginaire qu’ils avaient créé. Comme si chanter, danser, crier, s’aimer était leur destinée. Comme si la barrière qui les avait séparés pendant si longtemps n’était rien. Comme s’ils étaient capable de tout. De rien. Comme si la vie leur appartenait. Comme un conte de fée. Et la fin ne viendrait jamais. Comme si jamais existait. Comme si toujours avait un sens. Comme eux. Comme si chaque cellule qui composait leurs êtres se reconnaissaient, s’aimaient, s’unissaient. Comme si c’était possible. Comme s’il suffisait d’en rêver. Comme s’il suffisait d’y croire pour le vivre. Comme s’ils s’étaient trouvés. Deux personnes parmi tellement de milliers d’autres visages, corps, bras. Comme si la vie leur avait souri. Comme si elle leur avait offert l’un, l’autre. Comme si… Eh oui, j'ai réussi l'exploit de ne pas avoir à écrire le mot fin, je sais je suis géniale mdr. Ce chapitre clos donc CS, cela me rend triste -essuie une larme- mais que voulez-vous, ce n'est pas un soap :P Puisse Comme Si vous avoir apporté un peu de bonheur. Puisse-t-elle vous avoir accompagné pendant quelques instants de votre vie. Puissiez-vous vous en rappeler comme d'un souvenir agréable, et je serais comblée. J'espère que ce chapitre en particulier, et la fiction en entier vous a plu. Merci chers amis ! Merci chers lecteurs ! Merci fervents admirateurs de HPDM ! Merci ! Ceci n'est qu'un aurevoir, je vous le promet, car une nouvelle fanfiction a déjà germé dans ma tête, un UA cette fois... on verra ce que ca donne. Prêts à me suivre ? :) Un commentaire ? Une critique constructive ? Un cri de joie ? Une larme ? Un élan poétique ? Faites !! A très bientôt, donc. Bien à vous, Johanna aka Sexy-Cat. |