Bien le bonjour, très chers lecteurs !

Depuis la dernière fois, j'ai eu droit à ma première review négative, qui a mené à une discussion peu constructive avec son auteur, anonyme, mais qui avait laissé un adresse. Bref, ca m'a pas mal plombé le moral et énervé d'entendre "t'es vulgaire" (le pire c'était que c'était écrit "vulgère"), que c'est "décalé" et "inutile" de faire du lemon etc. etc. A ton avis, pourquoi y'a un rating hein ? C'est pas POUR DES PRUNES que j'ai mis T+ ! Et merde quoi je suis vraiment pas celle qui écrit les fictions les plus perverses (et j'en suis une fervente admiratrice parmi tant d'autres I guess)...

Quoi qu'il en soit, ce chapitre a été plus long à écrire, plus difficile. Et les idées moins fluides. Donc j'en viens aux faits, je ne suis pas très satisfaite...

Le mieux, c'est que vous vous en fassiez votre propre opinion :)

Alors R&R les gens & remontez moi le moral un peu là !! :D

Et merci pour toutes vos reviews !! Je bats tous mes records j'ai dépassé les 30 yahouuuuuuuuuuuuuuu :D !! -danse-

Un énorme merchi à ma bêta May0 également, qui me corrige mes fautes de virgule & supporte mes plaintes si volontairement : )

J'vous nem !

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Un matin comme tant d’autres. Une journée qui commence par l’abandon d’un lit bien chaud, de rêves doucereux.

Ouvrir les yeux sur un quotidien vide. Ce matin-là, Potter redoutait encore plus que d’habitude d’ouvrir les yeux. Il ne voulait plus être seul. Il ne voulait plus de sa vie si vide de sens. Si vide sans Draco.

Hier, Draco avait couché avec lui. Draco l’avait réchauffé, ramené chez lui. Hier, Harry avait aussi gagné leur affrontement. Ses comparaisons avaient été plus nombreuses que celles de Malfoy, plus belles aussi.

Alors non, Harry n’avait pas envie de se réveiller et d’ouvrir les yeux pour découvrir que tout ceci n’avait été que sa récompense, sans lendemain. De découvrir que Malfoy n’était plus à ses côtés.

La sonnerie de son portable le fit sursauter. Mais il n’irait pas, il ne se lèverait pas. Pas de sitôt.

Autant rêver le plus longtemps possible. Autant éviter tant qu’il le pouvait le coup de poignard qu’il n’allait pas tarder à recevoir en plein cœur.

Et la sonnerie se faisait insistante, de plus en plus forte. De quoi réveiller un mort.

Mais Harry restait étendu, les yeux fermés, la tête sous l’oreiller. Soudain, la musique cessa et Harry entendit distinctement la voix de Draco à la place, juste à côté de lui.

- Bonjour. Non, je ne suis pas Harry Potter. Vous êtes sûr de le connaître ? Parce que c’est pas pour dire, mais ma voix n’a rien à voir avec la sienne. Comment ? Oui, il est là. Non, il ne peut pas vous parler. Pourquoi ? Il en a pas envie. Pourquoi ? Mais est-ce que ça vous regarde ? Ah bon vous êtes son patron ? Qui je suis ? Vous n’avez sûrement pas envie de le savoir. Si ? Alors ouvrez grand vos oreilles …

Harry se redressa et ouvrit lentement les yeux. Draco était assis à côté lui dans le lit et le regardait. Harry lui fit un sourire timide auquel Draco répondit par une caresse de sa main libre sur la joue de Potter. Il poursuivit :

- Je suis Draco Malfoy, l’amant de Potter. Alors que ça vous plaise ou non, il est occupé, il a pas envie de vous parler, et il vous emmerde. Adieu ! - fit-il en raccrochant le combiné. - Non mais, quel plouc ce mec !

- Draco… tu… euh…

- Non, inutile de me remercier, je sais que j’ai fait ce qu’il fallait. Après tout c’est lui qui t’as utilisé, il a publié les photos sans ton accord et il s’en est mis plein les poches…

- Draco, regarde-moi.

- Moui ?

- Le mot après Malfoy, tu veux bien le répéter encore une fois ?

- Potter ? De quoi tu veux parler là ? T’as pas de la fièvre par hasard ? - demanda-t-il l’air inquiet tout en mettant le dos de sa main sur le front d’Harry - Merde, je savais que j’aurais dû te laisse te reposer hier soir au lieu de…

- De ?

Draco se pencha à l’oreille de Potter et lui murmura:

- De te baiser Potter. Encore et encore. De t’embrasser. De t’embraser. De te faire crier, jouir, trembler… Harry, mon amant.- finit-il tout contre les lèvres de Potter.

Leurs lèvres se joignirent et Harry laissa entrer la langue de Draco dans sa bouche, l’enroulant autour de la sienne. (Note de MayO: dis donc c’est rapide XD)

C’était toujours aussi bon, à chaque fois, Harry avait l’impression de découvrir un nouveau monde. Que tout était étalé à ses pieds, à sa portée. Tout ce dont il avait rêvé, tout ce qu’il avait daigné espérer.

Après tout, ouvrir les yeux ce matin-là avait été mieux que de les ouvrir tous les autres jours. Même si ces jours avaient aidé à construire leur histoire. Même si ces jours avaient fait d’eux ce qu’ils étaient à présent.

Et Potter comptait bien se prendre le temps d’apprendre par cœur le contour des lèvres de Draco. D’avoir son goût sur la langue tout le temps. De contempler son visage, d’entendre sa voix.

- Alors comme ça Potter, on ne répond pas au téléphone…

- J’suis fatigué, fais pas chier.

- J’espère bien que tu vas garder cette habitude Potter !

- Gné ?

- Dois-je te rappeler que tu es occupé ?

- Ah bon et pour combien de temps ?

- Pour une durée indéterminée.

- Draco ? - souffla Harry, interloqué.

C’était mieux qu’une déclaration d’amour. Mieux qu’une promesse. Mieux que d’être High. C’était … Draco.

Avec sa manière détourée de dire les choses. Bien à lui. Comme ce combat de comparaisons hier. Comme leurs ébats.

Sa façon de gémir “Harry”.

Draco se leva, abandonnant Harry la bouche en cœur sur le lit.

- Je dois y aller… ferme la porte en sortant.

Harry bondit et courut pour rattraper Draco, qui enfilait son manteau. Il l’attrapa par derrière, ses mains enserrant le bas-ventre de Draco, sa tête appuyée sur son épaule, son souffle dans son cou.

- Hey, pas si vite… où tu vas ?

- Bosser… l’argent ne vient pas en claquant des doigts tu sais ?

- Je croyais qu’on était occupés pour une durée indéterminée…

- J’ai dû me tromper.

- PARDON ? - articula Harry tout en relâchant Draco et se postant face à lui.

- Tu as très bien entendu.

- Mais pourquoi ?

- T’as vraiment besoin d’une raison ?

- Attends Draco, j’ai dû louper un épisode là, parce que j’ai pas compris comment on est passé du stade d’amants à l’histoire sans lendemain.

- Je suis en retard.

- J’en ai rien à faire ! J’ai perdu mon emploi à cause de toi. Et ma virginité.

- Potter je …

- Tu QUOI ? Qu’est-ce que tu peux bien avoir d’autre à dire après ça? Tu sais quoi, je vais te dire quelque chose: Si j’ai pas voulu répondre au téléphone ce matin, si j’avais la tête sous l’oreiller c’était pas pour rien. J’avais juste pas envie de me réveiller et de me rendre compte que je devais retourner à ma vie vide de toi. A ma vie stupide de mannequin qui se fait exploiter et convoiter par la moitié de Londres, mais pas aimer. Pas envie d’ouvrir les yeux pour que tu me dises de dégager. Alors quand tu as dit à mon patron que tu étais mon amant, mon cœur a manqué un battement. J’ai cru que tu me disais que nous deux, ca venait à peine de commencer. Que t’étais capable d’oublier ton aversion pour moi, ton sentiment de supériorité, ton orgueil de merde. Mais j’ai dû me tromper, parce qu’apparemment toi, tout ce que tu voulais c’était m’enculer. Alors arrête de me faire des promesses que tu ne peux pas tenir.

- Harry, je…

Mais Draco ne finit pas sa phrase, et Harry partit.

Malfoy le laissa partir, sans même chercher à le retenir. Alors oui, il était orgueilleux et oui, il avait fait des promesses à Harry. Qu’il voulait tenir !

Mais il avait peur. Peut-être qu’après tout il était trop tôt pour tout ca. Peut-être qu’il n’était pas encore prêt à avoir ce genre de relation avec Potter.

Demain, il l’aurait oublié.

~

Retour à une vie insipide et vide. En plus, il était au chômage… Enfin, au moins il n’avait pas besoin de se lever, il pouvait traîner autant qu’il le voudrait.

C’était sans compter sur Hermione. Elle avait essayé de joindre Harry une bonne dizaine de fois, sans succès. A dire vrai, cela faisait seulement depuis un jour qu’il s’était isolé dans l’univers de son lit et de ses pensées, mais quand Hermione s’inquiétait, elle le faisait bien (et exagérément aussi).

Ainsi, elle débarqua au beau milieu de l’après-midi chez Potter et se décida à ouvrir la porte avec le double qu’elle possédait vu qu’Harry ne se décidait même pas à venir lui ouvrir. Elle le trouva blotti dans son lit, les yeux rougis, de grosses cernes sous les yeux.

- Mon dieu Harry, que s’est-t-il passé ? Et pourquoi tu t’isoles ?

- Je ne suis pas sûr d’avoir envie d’en parler.-

Tu crois vraiment que tu as le choix, mon chéri ? Oh que non ! Je vais nous faire deux bonnes tasses de café et tu vas me raconter tout ce qui va pas d’accord ? Comme au bon vieux temps.

- Hum.

101 “Et alors Draco”, “Malfoy a dit” et “Quel con j’ai été” plus tard, Hermione avait eu droit à une version résumée par Potter de ce qu’il s’était passé la veille et l’avant-veille.

- Et donc, tu te laisses aller.

- …

- Et tu comptes rester encore combien de temps cloîtré ici, Harry ?

- Chais pas.

- T’as envie de venir manger au resto’ chinois avec moi et Ron ce soir ?

- Nan. Ca me rappelle Malfoy.

- Tu veux aller te promener dans le parc près de chez nous alors ?

- Nan. Idem.

- Bon sang Harry, tu me gonfles !

- Je dois vraiment être chiant alors, si j’arrive à te faire perdre patience, ‘Mione. Laisse-moi, ca vaut pas la peine. Va rejoindre Ron et passe-lui le bonjour de ma part, tiens.

- Je peux pas te laisser comme ca tout seul Harry ! Viens avec moi à la maison alors, ca te feras du bien.

- De vous voir tous les deux, alors que je suis encore seul ?

- Harry…

- Désolé Hermione, c’est pas ce que j’ai voulu dire. Mais c’est dur pour moi tu sais. J’ai enfin compris que je l’aime, ce con. Et aussi que c’est pas réciproque…

- Mais je suis sûre pourtant que …

Une sonnerie de plus.

Sauf que cette fois, Harry ne pouvait décemment pas l’ignorer, vu comme Hermione le regardait méchamment, le mettant au défi de ne pas aller ouvrir la porte. Il enfila donc sa robe de chambre et sortit de son lit douillet pour aller ouvrir sa porte d’entrée, sous le regard attentif d’Hermione Weasley.

Et la porte s’ouvrit sur…Un Draco Malfoy plus que gêné, qui tentait de ne pas rougir jusqu’à la racine de ses cheveux.

Demain il l’aurait oublié hein ?

Mon cul !

Harry lui manquait, déjà. Chaque pensée était tournée vers lui. Chaque pièce de son appartement était remplie de souvenirs de lui.

Chaque nuage, chaque effleurement du vent sur sa joue.

Et voilà qu’il se retrouvait devant la porte de Potter.

Devant Potter. Harry en peignoir, l’air très fatigué, triste, épuisé aussi. Au moins autant que lui l’était.

Il n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche qu’Hermione lui fit remarquer sa présence en s’approchant d’Harry.

- Bon, je vais y aller alors. N’oublie pas de passer nous voir … Au revoir Harry, Au revoir Draco.

Elle déposa un bisou sur la joue de Harry et passa à côté de Draco, qui s’effaça pour la laisser passer et en profita pour rentrer dans l’appartement avant que Potter n’ait le temps de lui claquer la porte au nez.

Néanmoins, Harry n’avait pas cette intention. Il referma la porte et repartit aussitôt se blottir dans son lit.

Malfoy, tout d’abord gêné, inspecta un peu les alentours. C’était la première fois qu’il venait ici et il aurait préféré que cela se passe autrement. Il finit par se diriger timidement vers le lit d’Harry et s’arrêta devant, contemplant Potter de sa hauteur.

- Il faut qu’on parle, Potter.

- Ah bon ? Je croyais avoir été clair pourtant ?

- Tu ne comprends pas. J’ai besoin de te dire certaines choses…

- Eh bien je suis tout ouïe.

- Pas comme ca, Harry. Pas quand tu es dans ton lit, épuisé et que je suis debout devant toi, tout aussi fatigué.

- Alors pourquoi tu es venu ?

- Parce que je n’en pouvais plus.

- …

- J’ai réalisé une chose - commença Draco, tout en s’asseyant aux pieds d’Harry - je veux dire, tu avais raison. Je suis orgueilleux. Mais j’ai peur aussi. De ce que j’avais commencé à dire sans en comprendre les conséquences. J’ai cru que je pouvais t’oublier, qu’aujourd’hui je pourrais continuer comme avant. Mais je n’ai même pas été capable d’attendre un jour, ni même une seule minute sans me rendre compte que j’avais tort, que tu me manquais, que j’avais besoin d’entendre ta voix et de sentir ta présence.

Non, laisse-moi finir - dit-il tout en intimant le silence à Harry- sinon je ne finirais jamais. Je te le redis Potter. Je ne veux pas te faire de promesses que je ne pourrais tenir, tout ce que je viens de te dire, c’est la vérité et c’est tout ce que j’ai à t’offrir… en plus de ca.

Et sur ces mots, Draco se pencha sur Harry et embrassa son front.

Puis ses tempes, puis ses joues, son nez.

Et enfin, ses lèvres.

Ses baisers étaient doux, tendres, amoureux. Ils n’étaient pas des promesses.

Ils montraient purement et simplement à Harry que Draco l’aimait, à sa façon.

Il ne lui disait pas “je t’aime” pas, “je resterais toujours à tes côtés”, et c’était mieux ainsi.

Car ce que Draco faisait, c’était prouver à Harry par ses gestes et son attitude qu’il tenait à lui.

Et il lui disait bien plus que ces quelques mots.

Malfoy allait s’éloigner d’Harry, quand celui-ci lui attrapa le visage de ses mains et ramena ses lèvres sur les siennes. Potter l’embrassa, tendrement, passionnément. C’était doux, c’était excitant, orageux, calme, prometteur mais aussi annonciateur et véridique.

Les mains du brun fourragèrent dans les cheveux blonds, décoiffant les mèches d’ordinaire si soigneusement coiffées. Et Draco n’omit aucune objection, occupé qu’il était à rendre son baiser à Potter.

C’était un autre lit. Un autre appartement. Un autre moment.

Les mêmes personnes. Les mêmes sentiments, avoués cette fois.

Une histoire inachevée.

C’était la deuxième fois. Mais pas la dernière.

La deuxième, mais elle ressemblait toujours autant à une découverte. C’était nouveau, même s’ils avaient déjà goûté l’un à l’autre.

Et cette fois, c’était fait pour durer.

Harry et Draco entrevoyaient un futur commun. Qui débutait par cette nuit.

Mais qui avait commencé il y a très longtemps, dans un couloir de Poudlard.

Et par deux sourires triomphants et un Colin Crivey très perspicace.

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Voici la fin de ce chapitre, j'en prévois encore un, et il vous faudra et surtout me faudra tourner la page sur cette fiction, écrire ce mot terrible "fin" (qui peut être soulageant quelques fois).

J'espère que vous l'avez apprécié et qu'ils va vous inciter à mettre pleins pleins de reviews (j'en veux 100 les gens :D :D)

Merci pour votre attention ! & à très bientôt

PS: Mes cours ont commencé, enfin, après 3 jours de fête et de bizu les choses sérieuses ont commencé par un super cours magistral de chimie. Ô joie ! Nan mais mine de rien, ca s'annonce génial ces études de médecine :)

Biiiiiz' !

Bien à vous, Johanna.