Chapitre 4 Sentimental ? - Les nobles sont là !!! Cria Hige paniqué. Le temps d’assimiler l’information, et Kiba et Blue se levèrent brutalement de leur chaise. De là où ils étaient, ils purent remarquer le regard médusé que lançait Swen aux deux nouveaux arrivants. - Mais…qu’est ce que… Tsume et Hige durant leur course folle s’étaient retransformés en loup. - Mais qui êtes-vous ? Réussit à articuler Swen. - Nous sommes des loups, répondit Kiba, mais ce n’est pas le moment de parler de ça ! - Il faut vite s’en aller, termina Blue. Kiba s’approcha du médecin puis devant lui reprit sa forme originelle. - « Merci de nous avoir aidé », semblait-il dire avec un regard sincère. - Ne t’approche pas de moi, sale bête ! Hurla le docteur, tout en reculant. Cette dernière phrase blessa l’ensemble des « jeunes » présents. Ils revinrent à la réalité lorsqu’ils entendirent les soldats crier qu’ils les avaient retrouvé devant la porte. Le docteur s’élança vers elle dans l’intention de l’ouvrir pour que les soldats puissent éjecter les intrus de sa clinique, mais fut stoppé par une louve couleur nuit qui se plaça devant. Celle-ci sursauta lorsque les soldats commencèrent à enfoncer la porte. - Fuyez ! Hurla Hige. Les quatre loups se dirigèrent vers la fenêtre située de l’autre côté de la pièce. Puis Tsume et Kiba s’arrêtèrent net. - Toboe !!! Crièrent-ils à l’unisson. - Va avec les autres, moi je m’occupe de Toboe ! Dit le loup gris. Voyant la détermination qui se lisait dans les yeux de Tsume, Kiba ne chercha même pas à le dissuader et s’enfuit par la fenêtre. Le loup gris courra vers la salle d’opération. Son entrée brusque réveilla Toboe qui s’était endormi. Il ne prit pas le temps de lui expliquer la situation, le prit dans ses bras puis sauta par la fenêtre alors que les soldats venaient d’enfoncer la porte et s’engouffraient dans la clinique. … Tsume courait à toute allure vers la forêt qu’il avait quittée la veille avec les autres. - Mais tu vas me lâcher à la fin, répéta pour la énième fois Toboe. Le loup gris répondit enfin. - Tais-toi un peu, tu veux. Bon pour faire court, les soldats de Jaguara nous ont retrouvé, et sont à nos trousses, mais j’ai réussi à les semer. Mais si tu continus à hurler de la sorte, ils finiront par nous retrouver. Silence. - Mais tu peux quand même me lâcher, répéta plus calmement Toboe. - Pas question, tu es blessé, encore faible et tu ne ferais que me ralentir. Une petite lueur de tristesse passa dans les yeux du loup brun que Tsume remarqua. - « Et merde, je l’ai encore blessé », pensa t-il tout en se giflant mentalement. - Non mais je te rappelle que c’est toi qui m’as mit dans cet état ! Cria presque Toboe. Cette fois-ci Tsume préféra garder le silence car il avait raison. Son compagnon l’observa longuement, d’habitude le loup gris ne se laissait pas marcher sur les pieds, et n’hésitait pas à blesser les autres, aussi physiquement que psychologiquement, pour garder sa dignité et sa fierté intactes. Cela Toboe le savait parfaitement puisqu’il en avait déjà fait les frais. - Pardonne-moi. Cet aveu ramena le jeune loup pensif à la réalité. - Que viens-tu de dire ? Demanda t-il intrigué parce qu’il venait d’attendre. - Pardonne-moi, répéta Tsume les joues légèrement rouges. Là c’était la meilleur, Tsume, « le » Tsume venait de prononcer les deux seuls mots qui ne faisait pas parti de sont vocabulaire, enfin qui n’était pas censé en faire en parti. - Tu crois que tu vas t’en tirer aussi facilement ?! Dit finalement Toboe. - Non, je sais que ce que je t’ai fait est impardonnable mais je tenais tout de même à m’excuser, répondit le loup gris tristement. Franchement, Toboe n’y comprenait plus rien, d’abord cet aveu puis le fait qu’il admette qu’il ait tort, tout ça sur un ton des plus tristes. S’en était trop pour une seule journée pour le benjamin de la troupe. Cette attitude ne ressemblait vraiment pas au Tsume que tout le monde connaissait, il semblait plus sentimental. Non…, ce n’était pas possible, cela voudrait dire que notre cher loup gris essayait de s’ouvrir aux autres ? - Je m’excuse. Tsume tourna la tête vers son compagnon. - Quoi ! Mais pourquoi tu t’excuses, tout ça c’est de ma faute ! S’exclama-t-il. - Non c’est moi, si je ne t’avais pas mordu, ton instinct n’aurait pas prit le dessus et tu ne m’aurais pas attaqué. Un silence plutôt lourd s’installa. Tsume portait toujours Toboe dans ses bras et continuait d’avancer mais au pas, d’ailleurs on n’entendait plus que ceux-ci dans cette forêt silencieuse. - Alors, on est quitte ? Demanda le plus vieux. Toboe sembla hésiter puis fit un sourire dont lui seul connaissait le secret. Et contre toute attente Tsume sourit lui aussi. Les excuses étaient faites, chacun était pardonné. - Mais au fait où sont les autres ? Note de la correctrice : BORDEL ! Pourquoi t’as arrêté ici ?! Hein ?! Tu ne nous aimes pas ?! Tu veux nous faire un pseudo suspense ?! Je t’en veux très beaucoup ! T’as intérêt à m’envoyer la suite dans les plus bref délais ! *va pleurer dans un coin* |