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Sakuno's Love Tales
Par Gossip coco
Prince of Tennis  -  Romance  -  fr
9 chapitres - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 5     Les chapitres     0 Review    
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Souvenirs de Casablanca Partie Une

Genre : Romance, POV, OC, drame

Rating : G

Pairing : Atobe x Sakuno

Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas (grand bien m'en fasse), je les emprunte juste pour faire mumuse, excepté Katsumi qui m'appartient.

Résumé : Un petit AtoUno

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

Je m'appelle Atobe Keigo. J'ai vingt-huit ans et j'ai toujours vécu dans le luxe, l'abondance et je suis à la tête d'une des plus grosses multinationales qui soit. Il n'existe rien que je ne puisse posséder. Enfin, je croyais. Jusqu'à hier.

 

J'étais invité ainsi que d'anciens joueurs de tennis du temps où j'étais encore au collègue à un gala de bienfaisance donné par Yukimura Seiishi en faveur des enfants souffrant du syndrome de Guillain Barré. Tout le gratin de la bonne société y était conviée, ma présence pourrait être une excellente publicité pour l'Atobe Corporation.

 

J'arrivais à la villa Yukimura vers vingt heures dans une somptueuse limousine, accompagné naturellement de mon confident et bras droit Kabaji. Nous reconnûmes immédiatement nos anciens camarades ou rivaux. Tezuka Kunimitsu y était présent, donnant le bras à une superbe blonde que j'identifiais rapidement comme étant Katsumi Sanzô, l'ancienne et unique titulaire féminine de Seigaku. Je réprimais un mouvement de surprise. Je le savais fiancé mais je n'aurai jamais imaginé que ce fût avec cette jeune femme fière, sauvage et indépendante, le genre de femme dont on pouvait légitimement s'enorgueillir d'avoir su conquérir. Je me sentis subitement humilié. J'avais eu beaucoup de petites copines mais aucune n'arrivait à la cheville de l'ancienne titulaire de Seigaku. Je me sentais terne à côté de Kabaji comme un vieux couple et, d'un claquement de doigt rageur, j'envoyais mon pauvre ami me chercher un verre de champagne.

 

Un peu mal à l'aise pour la première fois de ma vie dans une soirée auquelle j'avais toujours été habitué, le couple Tezuka faisait visiblement sensation et je ne pus que ressentir chaque question sur mon propre célibat comme une secrète ironie à mon endroit. J'aurai pu prétexter que je n'étais pas bien et partir plus tôt mais c'était faire de l'ombre à mon propre éclat. Je comprenais subitement que toutes les richesses du monde ne m'apporteraient peut être jamais ce que tout homme, aussi aisé fusse t-il, aspire : une compagne brillante, dévouée et aimante. Car Tezuka et Katsumi étaient sincèrement amoureux, cela se lisait sur leurs visages. Je ne pouvais plus souffrir ce bonheur, cela me rendait presque malade de jalousie. Alors que je m'apprêtais à me faire servir un amuse-gueule, Yukimura annonça que la pianiste allait ouvrir officiellement la soirée. C'est alors que je crus à une hallucination. J'avais déjà vu cette fille quelque part mais j'étais dans l'incapacité de me rappeler où. Cette opulente chevelure rousse, légèrement ondulée, ces grands yeux, cette peau très claire... Je me souvins alors qui elle était. Ryuuzaki Sakuno. Elle avait tellement changé depuis dix ans. Ce n'est plus la gamine timorée qui rougissait avant de regarder ses chaussures quand on lui adressait la parole. Elle est devenue une femme aussi belle que sa cousine Katsumi, d'une assurance qui la rendait méconnaissable. Elle adressa un gracieux sourire à l'assemblée avant de mettre à jouer. Là voir ainsi ses mains danser sur le clavier du piano à queue en interprétant la sonate n°7 de Chopin me fit venir les larmes aux yeux. C'était étrange ; jusqu'à présent, rien n'était capable de m'émouvoir, à part justement la musique. Oshitari jouait du violon et j'aimais l'entendre interpréter la Sonate n°9 de Beethoven ou la Petite Musique de Nuit de Mozart. Et cette soirée qui avait si mal commencé semblait avoir pris une tout autre tournure. J'étais subjugué. C'était la première fois que je remarquais vraiment Ryuuzaki Sakuno telle qu'elle était : une magnifique jeune femme, talentueuse, brillante. Exactement ce que je recherchais.

 

La soirée s'acheva sans que je puisse avoir l'occasion de parler avec Sakuno. Je la vis discuter longuement avec sa cousine qui semblait très fière de la jeune fille. Une fois chez moi, je ne pus vraiment trouver le sommeil. Je ne souhaitais qu'une chose, la revoir. Et je savais comment.

 

Un mois après, je fis donner une grande réception des anciens où je conviais tous les anciens joueurs du temps où j'étais au collège. Pour cette occasion, j'avais dépêché l'ancien professeur d'Oshitari auprès de Sakuno pour qu'elle accepte de jouer pour ma fête. Je reçus sa réponse très rapidement où elle acceptait ma proposition et où elle suggérait qu'on se rencontre afin de déterminer quels morceaux elle jouerait pour cette occasion. Sans le savoir, elle m'offrait l'opportunité d'un tête à tête. C'est ainsi que nous nous rencontrâmes chez elle. Et pour la première fois, quelqu'un, et pas n'importe qui, vit mes larmes d'émotion au son de la musique. Sakuno sourit timidement mais je ne profitais pas de l'occasion pour l'embrasser, comme je l'aurai fait avec n'importe laquelle de mes conquêtes. Parce que Sakuno n'était pas une vulgaire petite poule qu'on séduit avec un bouquet de fleur. J'avais plus de respect pour elle que ça.

 

La réception fut un succès à la hauteur de mes talents d'organisateur. Tout le monde était réjoui et, bien que le couple Tezuka annonça officiellement leur mariage pour le mois d'août et nous invitait à la cérémonie, je pus de nouveau briller de mille feux. Car je m'étais présenté à la soirée au bras de ma pianiste adorée. Même si nous ne sortions pas encore ensemble, il était clair que Sakuno allait devenir l'image d'Atobe Corporation. Une charmante image.

 

Nous continuâmes de nous revoir jusqu'au jour où j'appris par le plus grand des hasards que la grand-mère de Sakuno venait de décéder brutalement d'un arrêt cardiaque. Sakuno venait de perdre sa famille la plus proche. Ses parents étaient morts dans un accident de la route quand celle-ci était bébé. Elle avait survécu miraculeusement et Sumire-san s'était occupée du bébé. Sakuno était anéantie mais faisait énormément d'efforts pour le dissimuler, notamment pour aider sa cousine aux préparatifs de son mariage. Katsumi avait voulu reporter la cérémonie mais Tezuka et moi-même avons réussi à la convaincre que Sumire n'aurait pas été d'accord. Il fallait que la fête soit très belle, brillante. D'autant que j'avais le projet de demander officiellement la main de Sakuno. En effet, j'avais avoué mes sentiments à la jeune fille qui m'avait embrassé bien qu'au départ, elle semblait un peu hésitante avant de comprendre que je ne le faisais pas par pitié mais bien parce qu'elle me plaisait.

 

Le jour J arriva et, malgré une pointe de tristesse, le mariage de Tezuka se déroula sous un soleil radieux. J'avais convaincu le jeune couple de faire la fête dans ma propriété et, à mon habitude, j'organisais l'ensemble de la cérémonie. Profitant d'un petit moment de tranquillité, je pus prendre à part Sakuno et lui demandais de m'épouser. Elle me regarda avec surprise ainsi que la bague en diamant que je lui offrais en gage de mes sentiments. Elle ne savait que dire, murmurant qu'elle n'était peut être pas assez distinguée pour être l'épouse d'Atobe Keigo. Je lui rétorquais que, justement, elle était fait pour être ma femme. Rougissante, elle accepta.

 

Le jour de mon mariage fut le jour le plus brillant de ma vie. Sakuno était si belle dans sa robe de mariage occidentale qu'un grand couturier français avait conçu pour elle. Ce jour-là, je me suis également rendu compte que j'étais sincèrement amoureux d'elle. Elle n'était pas seulement l'ambassadrice d'Atobe Corporation. C'était ma femme, celle que je jurerai d'aimer toute ma vie.

 

Je suis Atobe Keigo et l'homme le plus malheureux de la Terre. J'ai perdu ma femme Sakuno quand elle a mis au monde notre fils unique Rikichi. Et j'ai compris que toute ma fortune ne me rendront jamais le bonheur.

 
 
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