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Sakuno's Love Tales
Par Gossip coco
Prince of Tennis  -  Romance  -  fr
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    Chapitre 6     Les chapitres     0 Review    
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Souvenirs de Casablanca partie deux

La mort de Sakuno avait totalement anéanti Atobe Keigo. Il jeta à peine un regard vers son fils, sa seule attention était sa défunte épouse qui reposait à présent dans un cercueil. Sakuno était toujours très belle et semblait dormir. Mais elle n'était pas la Belle au Bois Dormant. Il n'y aurait pas de miracle. Elle était morte. La cousine de Sakuno, Katsumi Tezuka avait proposé d'aider le jeune veuf à l'enterrement de son épouse. Atobe avait poussé des cris effroyables, hurlant que Sakuno ne pouvait être morte avant de s'enfermer dans une léthargie effrayante. Tezuka n'en revenait pas de voir son vieux rival dans un état pareil.

 

La cérémonie de l'enterrement se déroula dans le plus grand calme. Atobe était totalement vidé, les yeux secs après avoir trop pleuré. Puis, à la fin, il se tourna vers Katsumi et, d'une vois éteinte, lui demanda :

"Pourrais-tu élever Rikichi? Je veux dire... L'adopter?

-Pardon?"

Katsumi le regarda avec surprise. Sur sa première question, elle avait songé que le jeune homme lui demandait pour les mois à venir, de l'aider, voire de prendre le bébé chez eux, au Temple Kinzanji. Cela aurait été normal. Atobe n'avait jamais eu de petit frère ou de petite soeur. Il se sentirait désarmé pour élever un nourrisson. Mais le faire adopter... Sakuno n'aurait jamais accepté une telle chose. La blonde se mit à bouillonner de colère avant d'écouter les explications d'Atobe.

"Très bien, Richiki viendra vivre au Temple Kinzanji, soupira Katsumi. Mais à mes conditions. Tezuka et moi-même lui donnerons l'éducation que nous souhaitons. Nous ne lui cacherons rien, ni ses origines ni pourquoi il vit avec nous et non son père naturel. Et s'il souhaite vivre avec son père quand il sera plus grand, il sera libre de retourner auprès de toi. Tu devras au moins venir le voir une fois par semaine."

Atobe accepta.

 

Dix-neuf ans plus tard...

 

POV de Rikichi.

 

Je m'appelle Atobe Rikichi. J'ai dix-neuf ans. Je suis étudiant en médecine à l'université de Todai. Je vis depuis quelques mois chez ma petite amie et ses parents. Mes propres parents, enfin ceux qui m'ont élevés, sont Tezuka Kunimitsu et Tezuka Katsumi. Kunimitsu-san est professeur de mathématique et de tennis au lycée du Rikkai. Dame Katsumi est une haute chanoinesse et exorciste. J'ai vécu et grandi au Temple Kinzanji. Mon vrai père est Atobe Keigo. Ma mère est morte quand je suis né. Elle s'appelait Sakuno. Mon père ne pouvait pas s'occuper de moi et à demander à Dame Katsumi de s'occuper de moi. Katsumi qui était la cousine de maman a accepté.

 

J'ai toujours su mes origines, je voyais une fois par semaine mon vrai père dont le premier souvenir distinct de lui était un homme froid, implacable en affaire. Il était venu me voir au Temple. Je notais à quel point, je lui ressemblais physiquement. Il m'avait apporté une boite de chocolats, m'avait serré dans ses bras, sans véritable émotion. Pas de jouets. Katsumi ne voulait pas. Au début, je pensais que c'était parce qu'elle avait peur que je veuille retourner chez mon père. Et je devins infernal avec les autres moines. Mais le père de Katsumi, Maître Komyô Sanzô, un homme vénérable et d'un calme olympien, m'expliqua que Katsumi souhaitait avant tout que m'apprendre que les biens matériels n'apportaient qu'un bonheur éphémère. Pourtant, je savais que mes parents adoptifs gagnaient bien leur vie avant de me rendre compte que la quasi-totalité de l'argent qu'ils gagnaient, ils l'économisaient pour que je puisse recevoir une excellente éducation dans une grande école ou ils le mettaient à profit pour les travaux, la nourriture ou les fêtes du Temple.

 

On pourrait penser que ma vie était triste et malheureuse. Avec le temps, je me dis que j'avais beaucoup de chance. Dame Katsumi, Kunimitsu-san, Komyô-sama et le frère de Dame Katsumi, Genjyô Sanzô me donnaient beaucoup de leur temps pour que je puisse être heureux et instruit.

 

Il m'arrivait d'envier mes petits camarades à l'école quand je voyais qu'ils avaient des téléphones portables dernier cri ou toute de sorte de jouets. Mais en revenant au Temple, j'allais voir Dame Katsumi ou Komyô-sama si celle-ci n'était pas disponible, et je leur confiais mes petits tracas. Katsumi me serrait dans ses bras. Plus tard, quand j'entrais au collège, elle m'expliqua qu'elle avait vécu la même chose, l'envie de voir ses amis avoir toujours plein de jouets, de peluches et tout ce qu'ils voulaient mais pas elle. Puis, quand elle revenait, elle comprenait qu'elle avait quelque chose de bien plus précieux : son père Komyô-sama, qui l'avait adoptée elle et oncle Genjyô quand ils étaient bébés. Mon histoire ressemblait à la sienne. Finalement. A la différence que mon père m'avait rejeté mais sans vouloir que je meure. La vraie mère de Katsumi avait jeté ses propres enfants dans le fleuve Yangtz. J'avais peut être perdu ma mère mais elle avait attendu ma naissance avec impatience.

 

Je m'étais mis au tennis, comme mon père adoptif et mon vrai père. Mais je n'étais pas un prodige dans ce sport. Je réussis cependant à devenir titulaire de l'équipe de l'école du Rikkai où je m'étais inscrit. Je ne voulais pas aller à Seigaku où Kunimitsu-san avait été élève, ni à Hyotei où mon vrai père n'était pas seulement un ancien élève mais aussi le principal donateur. Je voulais seulement essayer de me trouver, de savoir ce que j'étais. Mes parents adoptifs n'avaient rien eu contre, pourvu que je sois content là où j'irai.

 

Les années du collège passèrent rapidement et je me rendis compte que j'avais de la chance d'avoir les parents adoptifs que j'avais. Katsumi-sama m'avait dit que le plus cadeau qu'on pouvait faire à son enfant, c'était la liberté. Au départ, je pensais que c'était faire ce qu'on voulait, au mépris de toute règle. Ce qui me causa quelques ennuis. Mais Genjyô Sanzô m'expliqua que la vraie liberté était d'avoir un endroit à soi quand on rentre le soir. Peu à peu, je compris le sens de ses paroles. Katsumi plus que Kunimitsu-san m'aimait à sa façon, à son image, originale, paradoxale, se moquant ouvertement des conventions. Ce qui me surprend, quand j'y repense. Kunimitsu est le type même froid, réfléchi, conformiste, imperturbable. Mais ce couple bizarre s'aime vraiment.

 

Plus tard, maman m'expliqua pourquoi ils n'avaient jamais eu d'enfants. Ayant dû m'élever par la force des choses, ils se mirent d'accord pour ne pas avoir leur propre progéniture. Mais ils ne s'en aimaient pas moins. Katsumi m'expliqua que mon arrivée avait été un grand changement pour Kunimitsu-san. Sous son masque froid, se cache un homme qui a une peur panique du hasard et de l'imprévu. Il a souvent accepté les choses, comme je l'ai appris pour sa blessure au bras, l'obligeant à tout quitter pour l'Allemagne afin de se soigner. Avec fatalité. Essayant de s'adapter au mieux des intempéries de l'existence. Sa vie, il la voyait de façon des plus classiques : des études brillantes, une carrière de médecin ou d'avocat, à défaut, un métier à la hauteur de sa famille. Une femme, deux enfants, un pavillon cossu dans la banlieue chic de Tokyô. Mais l'arrivée successive de Katsumi qui vivait à l'envers puis de mon adoption avaient tout changé. J'en avais plus que du respect pour leur amour.

 

Cependant, ce bonheur qui semblait vouloir durer tel un automne éternel dura jusqu'à mes dix-sept ans. En sortant de l'école, je vis mon père en discution animé avec un homme plus petit que lui, qui semblait fier et arrogant. Rien que de le voir, j'avais bizarrement envie de le détester.

"Tu n'es jamais venu, tu n'as même pas envoyé de condoléances pour son décès. C'était ton ancienne fiancée!"

J'étais abasourdi. Je n'avais jamais vu mon père en colère, tout de moins de cette façon. Il ne criait jamais, le ton de sa voix, impétueuse, suffisait à calmer tout le monde. Mais cette fois, il semblait très différent. L'inconnu me regarda, me dévisagea avant de s'écrier :

"Tu ne m'avais pas dis que Sakuno avait eu un fils!"

Mon père devient plus blanc qu'un mort en me voyant. Je ne comprenais pas comment l'individu avait pu savoir, rien qu'en me regardant de qui j'étais le fils. Surtout que les quelques photos que j'avais de ma mère ne me renvoyaient pas mon propre reflet. A part ses yeux. C'était peut être ça.

"Kunimitsu-san... Qui est ce monsieur qui connait maman?"

Kunimitsu-san soupira.

"Viens, Rikichi. Je crois qu'on doit discuter, me fit-il avant de se tourner vers l'homme qui me dévisageait toujours. Echizen, il faudra également qu'on parle. Je vis au Temple Kinzanji. Viens après-demain. Sans faute."

 

Arrivés au Temple dans le plus grand silence, je vis Katsumi venir à notre rencontre et embrasser mon père. Il lui dit quelques mots à l'oreille et je vis ma mère pleurer pour la première fois avant de serrer les dents. Elle était furieuse, cela se voyait. Je l'entendais souvent se disputer avec son frère, s'envoyer des insultes à la figure. Mais j'avais appris avec le temps que c'était leur façon bien à eux de se prouver qu'ils comptaient plus que tout l'un envers l'autre.

 

Nous nous sommes installés dans la salle qui faisait office de salle à manger. Maman avait sorti un album photo que je n'avais jamais vu auparavant.

"Ta mère, Sakuno, avait un petit ami, qui s'appelle Echizen Ryoma. Commença maman. Elle a toujours été très amoureuse de lui. Ils avaient même prévu de se marier quand ils auraient vingt-cinq. Cependant, Ryoma l'a subitement quittée pour une autre femme, un mannequin très célèbre. Sakuno avait été détruite, elle n'avait pas vingt ans. Même Sumire, ton arrière-grand-mère ne savait plus quoi faire pour lui rendre son sourire. Par chance, quand elle était au collège, elle a découvert la musique et s'est mise au piano. Cela lui a permis de se relever et a commencé à donner des concerts à droite et à gauche. Un jour, elle a rencontré ton père, Atobe. Elle lui plaisait, il l'a demandé en mariage. Au départ, Sakuno ne l'appréciait pas plus ça, mais au fur et à mesure, elle aimait beaucoup jouer de la musique pour lui. Elle a accepté, sûre de tomber vraiment amoureuse de lui. Après tout, ton père est bel homme, aimable et possédait un certain charme auquel peu de femmes résistaient. Car, elle n'a avoué cela qu'à Kunimitsu et à moi, mais Echizen était et resterait le grand amour de sa vie. Cela, Atobe l'a toujours ignoré car Sakuno s'était rendu compte que, si au départ, le mariage représentait un intérêt majeur pour son entreprise, il était vraiment amoureux d'elle. Elle, de son côté, commençait à aimer également ton père et à oublier enfin Ryoma. En tout cas, je le croyais. Jusqu'au jour où elle est décédée. Sur son lit de mort, elle m'a avoué qu'elle était très malade. Pas dans le sens où on l'entendait. Malade d'amour. Elle aimait énormément ton père, mais d'un amour calme, sans prétention passionnelle d'aucune sorte. Mais qu'elle aimerait toujours Echizen. Je me souviens de ses paroles : "Depuis qu'il m'a quittée, je ne vis plus vraiment. Je me suis laissée partir. Cela a pris du temps. Je suis tellement désolée de faire encore souffrir des gens. Si au moins, je pouvais le revoir une fois, que je puisse mettre un point final à tout ça, je pourrai m'excuser auprès de Keigo." Et là, elle s'est mise à pleurer tellement fort que je crois qu'elle avait enfin compris à quel point, elle aimait ton père. Elle est morte ainsi. Termina ma mère, d'une voix brisée. Petite et éternelle passionnée."

Je pleurais. Je ne pouvais pas détester ma vraie mère même si je lui en voulais un peu.

"Pourquoi ne m'avez rien dit? Demandai-je. J'étais trop jeune?

-En partie. Soupira Tezuka.

-Mais aussi parce que, même si tu es son fils, c'est une partie de la vie de Sakuno qui n'appartient qu'à elle. Pas à moi, pas même à ton père, mais à elle. Je ne voulais pas non plus que tu la haïsses car, bien que mariée et future mère de famille, elle avait encore quelqu'un qui hanterait son coeur.

-Mon père m'a rejeté à cause de ça?

-Je ne sais pas, répondit Kunimitsu-san. Je crois que c'est à toi de lui demander."

Ce soir-là, mes parents et moi avons longuement parlé, de ma mère, de mon père. Bien que j'étais un enfant désiré, mon vrai père se doûtait certainement que ma mère avait toujours aimé Echizen.

 

Quelques jours plus tard, je me rendis dans les bureaux d'Atobe Corporation. Je voulais pouvoir démarrer ma propre vie sur des bases saines et non sur des questions. Je le trouvais toujours froid, implacable avec ses employés comme avec ses partenaires financiers et commerciaux. Mais, en me voyant, il ne put dire qu'une chose :

"Tu as vraiment les traits de ta mère."

Je lui expliquais, sans tout dévoiler, les raisons de ma visite. Je voulais qu'il me dise en face pourquoi il n'avait jamais voulu s'occuper de moi.

"Rikichi... Quand Sakuno est morte, j'ai compris bien des choses, des vérités cruelles. Je suis immensément riche, je possède tout ce dont un homme peut rêver. Sauf que j'ai perdu la seule chose auquelle je tenais : ta mère. Je voulais t'aimer... Mais j'en étais incapable. C'est pour cette raison que je t'ai confié à Katsumi. Elle a reçu une éducation très différente de la mienne. J'avais des parents toujours absents, sans affection. Je n'avais qu'une armée de domestiques qui faisaient tout ce que je leur demandais. Quand j'ai rencontré Sakuno, j'ai enfin rencontré quelqu'un de vraiment extraordinaire, elle brillait dans le privé comme en société. Mais je savais que, malgré tout l'amour que je lui portais, Echizen resterait celui qu'elle aimerait toujours. Je ne lui en ai jamais voulu. Parce que je savais que c'était en partie ma faute. Tu me trouves arrogant, prétentieux? Je ne le suis désormais que par intéret pour ma société. Avant, je l'étais par nature. Sakuno a su voir à travers. Mais sa mort a tué quelque chose en moi qui n'a peut être pas eu le temps d'exister. Je n'avais pas su sauver ma femme d'un acte aussi vieux que le monde. Tu es mon fils, Rikichi. Mais je suis pas digne d'être ton père. Tezuka est cent fois meilleur."

Il se tut. On aurait pu penser qu'il avait enfin parlé avec émotion mais c'était comme un automate qui débitait un discours qu'il se répétait chaque nuit. Froidement, sans émotion. Sauf la fin où il semblait réaliser la portée de ses paroles, non envers moi mais envers lui-même. Je le laissai dans son bureau d'où j'entendis, la porte à peine refermée, mon père répondre au téléphone les chiffres d'affaires de sa succursale à Londre.

 

Il ne me restait plus qu'une personne à interroger, c'était Echizen. Je voulais savoir pourquoi il avait fait souffrir ma mère. Comprendre pourquoi il s'était montré aussi méchant. Cependant, il me donna une vague explication comme quoi l'amour que lui portait ma mère l'effrayait. Il avait réagi en homme classique. Une paire de seins avait suffi à le faire quitter ma mère pour une autre. Par la suite, j'ai appris qu'il avait mal tourné. Sa compagne était une accro à la cocaïne et Echizen était devenu toxicomane à son tour. A cause de cela, sa carrière de joueur de tennis s'était retrouvé caduc. Sakuno l'avait revu avant son mariage et était terrifiée à quel point le jeune homme brillant qu'elle avait connu était devenu une loque. Depuis, elle avait toujours tenté qu'il arrête ses bêtises mais ce qu'il voulait, c'était de l'argent pour payer sa dose. Puis, après son mariage, les coups de fils s'espacèrent avant de s'arrêter totalement. Ma mère était morte mais Echizen n'avait pas pris la peine de s'en inquiéter.

"J'ai finalement repris mes esprits quand Amanda a été arrêtée et mise en prison. Le juge a décidé qu'en ce qui me concernait, si je ne faisais pas une cure de désintox, je passerai par la case prison. Par la suite, j'ai dû réapprendre à vivre, je suis parti en France où je suis devenu éducateur. Je voulais revoir Sakuno, pour me faire pardonner mais elle ne répondait pas mes lettres et Atobe me raccrochait au nez quand je téléphonais. Je n'ai appris que très récemment qu'elle était morte."

 

Malgré cela, j'en voudrais toujours à Echizen d'avoir brisé ma mère comme il l'a fait. Je ne l'ai jamais revu.

 

Avant de terminer cette page de mon passé, je voudrais juste dire que désormais ma vraie famille est et restera le couple Tezuka. J'ignore si en ce moment, ils ramassent les feuilles d'automne avant de les brûler et faire cuire quelques patates mais je suis simplement heureux de les avoir rencontrés.

 
 
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