Letters, No Letters
Si Neville Longbottom n’avait pas reçu sa lettre.
genre : family/humor
by Marie
Aujourd’hui c’était un grand jour pour Neville Longbottom. Le 30 juillet au soir, le petit Neville fêtait ses 11 ans avec sa grand-mère. Il avait passé la journée à Ste-Mangouste avec ses parents, sa mère lui avait offert des emballages de Patacitrouille comme à son habitude et Neville les avait soigneusement mis dans sa poche. Il les rangerait dans la boîte cachée sous son lit quand il irait se coucher.
Mais avant ça sa grand-mère lui avait fait un bon repas d’anniversaire dont un gâteau à la framboise qui paraissait tout simplement succulent. Et puis c’était également un grand jour car il devait recevoir sa lettre de Poudlard. Grâce à cela il pourrait enfin rencontrer des petits garçons de son âge avec qui il pourrait jouer. Il aimait beaucoup sa grand-mère bien sur mais elle n’était pas toujours très drôle et puis elle n’aimait pas jouer au quidditch.
Malheureusement, la lettre n’arriva pas ce soir-là, ni même le lendemain et une semaine passa sans qu’un hibou ne montre le bout de son bec chez lui. Sa grand-mère lui disait de ne pas s’inquiéter, que la lettre pourrait arriver n’importe quand durant le mois d’août, elle pouvait être envoyée n’importe quand à partir du 29 juillet jusqu’au 15 août. Mais les jours continuèrent à défiler et toujours aucun hibou à l’horizon. Neville sentait que même la sage Augusta Longbottom commençait à se faire du soucis.
Le 15 août au petit matin, Neville se réveilla avec un mauvais pressentiment. En effet il n’y eu pas de hibou à venir pour lui ce jour-ci non plus. À la fin de la journée il se réfugia dans sa chambre et pleura pendant longtemps, il devait être trop nul pour que même Poudlard ne veuille pas de lui. Sa grand-mère vint alors le voir. Elle le pris dans ses bras et lui dit que dès le lendemain, ils iraient voir ensemble le directeur de Poudlard qu’elle connaissait bien et qui lui connaissait ses parents. Cela devait être un oubli et il lui donnerait sa lettre en main propre.
Un peu rassuré, il alla se coucher et se leva à l’aube du jour suivant pour aller voir ce grand monsieur dont sa grand-mère lui avait tant parlé. Sa grand-mère le fit transplaner et ils arrivèrent dans un petit village cosy nommé Pré-au-Lard. Ils marchèrent ensuite pendant quelques minutes qui lui semblèrent des heures et se retrouvèrent devant un grand château, à sa porte un vieil homme pourvu de lunettes en demi-lune et d’une grande barbe blanche les attendait.
- C’est le professeur Dumbledore, un très grand sorcier, souffla Augusta à son petit-fils.
- Bonjour monsieur, dit Neville poliment
- Bonjour jeune homme, répondit Dumbledore échangeant un hochement de tête avec la vielle dame.
Ils montèrent les escaliers menant à la grande porte et traversèrent plusieurs couloirs en silence avant que le professeur ne s’arrête brusquement devant une gargouille à qui il parla. Neville la trouva effrayante. Un passage s’ouvrit derrière la gargouille. Ils grimpèrent un escalier en colimaçon et se retrouvèrent dans une salle. C’est alors que Dumbledore les invita à s’asseoir.
- Augusta, vous souhaitiez me voir ?
- En effet il y a un problème, mon petit-fils, Neville Longbottom, fils de Franck et Alice Longbottom n’a pas encore reçu sa lettre de Poudlard.
- Je l’ai bien noté ma chère, cependant il semblerait que ses parents aient tout simplement oublié de l’inscrire à Poudlard à sa naissance.
- Et vous oubliez peut-être qu’ils sont devenus fous le lendemain de sa naissance.
- Certes, mais les inscriptions sont déjà faites et les quotas sont largement remplis.
- Vous voulez sans doute que j’attaque cet établissement en justice, dit elle d’un ton menaçant, il y a encore des gens qui se souviennent de mon nom et qui le respecte je vous le dis, continua-t-elle en se levant.
- Ne vous emportez pas, voyons ma dame. Il rentrera l’an prochain à Poudlard et voilà.
- Non je m’y oppose, il y rentrera cette année où je dévoile au monde entier un souvenir bien précis que j’ai de vous jeune. Vous ne vous souvenez donc pas ? Par une belle après-midi de printemps alors que je rendais visite à cette chère Bathilda et je vous ai surpris avec l’un de vos amis. Un jeune blond si mon souvenir est exact, vous vous amusiez dans la piscine...
Dumbledore devint alors aussi blanc qu’un linge et s’exclama :
- Je vois très bien, je vais m’arranger.
Et voici l’histoire de comment Ronald Weasley ne reçut jamais sa lettre.
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