Letters, no letters.
Bonjour et bienvenu(e)s dans cette fic, nouvel opus d'une soirée Yaoï du Yoda's gang.
Cette fois, le principe était d'une simplicité délirante : écrire ce qu'il aurait pu advenir si tel ou tel personnage n'avait pas reçu sa lettre, en environ une page. Style, registre, angle d'attaque, parrings vous trouverez un peu de tout parmi ce recueil.
Disclamer : Personnages et Univers a JK Rowlings.
Auteurs impliqués dans le braquage de ces personnages : Co'leen , Vilain-garçon, Marie , Aelim et Scrat
Bonne Lecture. (Amour, coeur, prostate, joie.)
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Si Ron Weasley n'avait pas reçu sa lettre...
genre : Family/Drama
by Co'leen.
- Maman, je peux avoir ma robe de sorcier ? - Plus tard, mon petit Ronny, plus tard, pour l’instant nous n’avons pas reçu ta liste de fournitures, on achètera tout en même temps, d’accord ? répondit Molly Weasley à son garçon de 11 ans
- Mais c’est pas grave, on prend de l’avance, c’est chouette et comme ça je la porterai avec mes frères ! s’exclama Ron
- Non mon chéri, mais je te promets qu’on reviendra rien que tous les deux au chemin de traverse, et je t’offrirai un délicieux jus de citrouille, soupira tristement Molly
(on aura beaucoup, beaucoup de temps tous les deux, pensa t-elle )
- Et des bonbons de chez Honeydukes, dis maman ? (si cela pouvait combler le manque qu’il va ressentir...) - Tout ce que tu voudras mon chéri, tout ce que tu voudras, chuchota Molly.
Mais l’on ne peut conserver l’innocence d’un enfant éternellement. Alors un soir d’août, alors qu’un orage se préparait au loin, Molly et Arthur organisèrent un conseil de famille. Molly voyait ses enfants autour de la table : Percy lisant une histoire à Ginny, Fred et George se bataillant pour savoir qui serait assis à côté de leur père, et Ron, les yeux pleins d’espoir, attendant que sa maman parle.
- Mes petits anges, on doit vous parler de quelque chose avec votre père. Surtout, pas de panique, ça ne change rien. On est une famille, on s’aime, tous autant que nous sommes. - des anges, des anges.. grommela Percy en jetant un regard aux jumeaux. - Ce n’est pas le moment de rire ! s’énerva Arthur. Alors, les grands garçons comprirent que le sujet était sérieux, et cessèrent leurs simagrées. Molly retint un sanglot, puis se lança :
- Ronny, viens près de moi, viens dans mes bras. Le petit rouquin s’exécuta, en s’inquiétant pour sa maman.
- Maman, pourquoi tu pleures ?
- Mon petit chéri, sache que ton papa et moi nous t’aimons, tes frères et soeurs aussi.
Alors, les plus grands comprirent ce qui se tramait et devinrent tous trois livides.
- Ron, reprit Arthur, voyant que sa femme ne pouvait continuer. Durant les prochaines années tu vas rester avec Maman et Ginny à la maison. Tu vas voir, tu vas apprendre plein de choses, tu pourras jouer avec Ginny toute la journée, avec maman tu pourras faire la cuisine et tout plein de choses passionnantes. Tu auras le droit de venir bidouiller avec moi dans mon atelier, et parfois même je t’emmènerai au ministère.
Le garçonnet n’en menait pas large, il ne comprenait pas toutes les attentions de ses parents. Alors, il posa la question fatidique :
- Mais, je n’aurai pas le temps, je serai à l’école, non ?
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