Hibari Kyoya, chef du comité de discipline du lycée de Namimori, était confortablement installé dans son bureau, un livre à la main. Il avait envoyé tous les membres de son comité, y compris Kusanabe (son vice_président, je suis sûre à 80% de l'orthographe), pour différentes missions de surveillance dans Namimori et dans le lycée, près des classes contenant des herbivores rétifs (comprenez ceux ayant rapport avec les Vongolas). Hi-bird était allé voleter dans les environs par la fenêtre ouverte. Il était donc complètement seul. Il avait commencé par remplir des rapports qui devaient être données aux différentes administrations de la ville. Il avait vite terminé, vu qu'il n'y avait ni Varia, ni Cavallone, ni Millefiore et un seul Arcobaleno en ville. Kyoya avait ensuite sorti un livre d'un des tiroirs du bureau, ouvert à une page marquée et avait commencé à le lire, remuant silencieusement des lèvres.
« Qu'est-ce que tu lis Kyoya ? - Tu es censé être en cours. - Le prof de sciences s'en est pris à Chrome, Mukuro est en train de lui apprendre la politesse. Hibari essaya de se lever, mais la main sur son épaule l'en empêcha, ainsi peut-être que la bouche près de son oreille. - Kusanabe-san est sur place et Mukuro se contente d'illusions. Il a d'ailleurs ajouté qu'il repartirait avant que tu n'ais le temps d'arriver. Donc on a le temps pour un quart d'heure crapuleux. Yamamoto, car c'était lui, évita en riant le tonfa de son petit ami rougissant. Il adorait le faire rougir. Depuis qu'ils sortaient ensemble, Yamamoto essayait de faire rougir Hibari dès qu'ils étaient seuls. - Retourne en classe. Ta présence ici alors que tu as cours est contraire au règlement. - Donc, pas de quart d'heure crapuleux ? - Non, par contre je peux te mordre à mort. Hibari se retourna, le sujet étant clos, et il se remit à lire. Mais il sentit un menton sur son épaule en même temps que des bras l'encerclaient. - Dis-moi ce que tu lis Kyoya. Après ça je te laisserai tranquille. Promis. - Pour toujours ? - Disons pour la journée. Hibari n'aurait pas mieux et ils le savaient. Il montra donc la couverture du livre à l'homme qu'il aimait malgré tout. - Un livre de grammaire italienne ? Pourquoi veux-tu apprendre l'italien ? Hibari rougit. - Tu vas aller dans une université italienne. Je veux pouvoir te joindre n'importe quand. Yamamoto ne dit rien pour une fois, et Hibari lui en fut reconnaissant. Il se contenta de le retourner pour qu'ils se fassent face. Hibari eut un sourire carnassier en voyant Yamamoto avec un air un peu perdu, sérieux. Il en profita pour refaire parfaitement le nœud de la cravate de son petit ami, qui comme toujours, pendait lamentablement. - Et… Qu'est-ce que tu sais dire en italien ? Le sourire d'Hibari s'agrandit. Il tira sur la cravate de Yamamoto, maintenant parfaitement mise, jusqu'à ce que leurs lèvres s'effleurent et il lui murmura : - Vado a moderti a morte scepie di erbivoro. » Avant de l'embrasser brutalement. |