manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Chamane
Par haniPyanfar
Harry Potter  -  Romance/Action/Aventure  -  fr
28 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 4     Les chapitres     20 Reviews    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Repas et veillée

 

Chamane 4 : Repas et veillée.

 

Dame Ndiama, la sœur de Maître Ndiapo, sortit de la case centrale et posa sur une souche d'arbre près de la porte un bassin de bois plein d'eau. Puis elle frappa dans ses mains et annonça que le repas du soir était prêt. Les enfants se précipitèrent, se lavèrent les mains et le visage et rentrèrent, suivis plus posément par le guérisseur, Harry et Demblé. L'eau était certainement soumise à un sortilège de propreté car elle était restée limpide. La jeune femme alla ensuite la verser au pied de l'arbre. On ne gaspillait pas le précieux liquide.

 

Quand à un moment, Harry avait eu besoin d'aller aux toilettes, Demblé l'avait emmené à l'arrière de la maison. Là s'ouvrait une petite pièce qu'on pouvait qualifier de salle d'eau. Elle servait de buanderie et le même grand baquet de plastique bleu devait être utilisé à la fois pour la lessive et pour les ablutions. Un tuyau pourvu d'un gros robinet de cuivre l'alimentait. Un WC rustique était dissimulé par un rideau, soit un grand seau de fer avec un couvercle, où l'on jetait une poignée de sable après usage pour empêcher les odeurs. Harry avait l'habitude. Il avait vu pire ailleurs. Enfin la magie arrangeait tout de même bien les choses. L'habitation de Maître Ndiapo était moderne par rapport à d'autres endroits qu'il avait vus de par le monde.

 

L'intérieur de la case familiale surprit tout de même le jeune visiteur. Bien sûr, comme l'herboristerie, elle était agrandie magiquement. On entrait dans un espace qui servait à la fois de cuisine et de salle à manger. Trois autres pièces s'ouvraient sur cette salle centrale. Elles étaient fermées par des panneaux de palmes tressées qu'on soulevait et qu'on déplaçait sur le côté. Des chambres sans doute. Pas de gros meubles, pas de grande table pour partager le repas, mais comme dans la première case, des tapis de sol colorés et des piles de coussins plats. Il n'y avait qu'une seule chaise en bois peint posée dans un coin et elle devait être réservée à la grand-mère qui avait la jambe raide.

 

Là encore, le long des murs, s'élevaient des étagères supportant des casseroles et des marmites, des paniers contenant des provisions, des légumes et des fruits, des pots de terre vernissés et toutes sortes d'ustensiles de cuisine en métal. La vaisselle était en faïence blanche ornée de fleurs naïves sans doute achetée comme le reste sur les marchés. Tout était propre et parfaitement rangé. La famille devait connaître de nombreux sortilèges qui simplifiaient les tâches domestiques. Mais ce qui était surtout étonnant, c'était le mélange des genres. Le magique et le moldu, le moderne et le traditionnel se côtoyaient sans problème.

 

D'abord, il y avait l'électricité. Plusieurs lampes, dont un gros lustre de fer éclairaient la pièce. Harry avait bien remarqué un poteau électrique dans la ruelle, à la hauteur de la barrière, mais seule l'habitation de Maître Ndiapo y était reliée. Un moulin à café et une cafetière électriques trônaient sur une petite table à côté d'une cuisinière reliée à une bouteille de gaz butane. Mais il y avait tout de même un petit feu dans une cheminée de pierre.

 

A gauche de la porte se trouvait un puits, creusé magiquement et assez profond. Il était comme nimbé d'une lumière blanche, une barrière de protection sans doute, et communiquait avec une sorte d'évier, un bassin ovale creusé dans une grande pierre grise. Mais la pompe servant à monter l'eau était mécanique. On devait la manœuvrer à l'aide d'un balancier. Un tuyau traversait le mur, il aboutissait sans doute dans la salle d'eau de l'autre côté. Cette installation devait être assez rare. En chemin, depuis le taxi, Harry avait vu plusieurs points d'eau où des femmes venaient remplir des bidons et des jarres. Mais les Mongafa était une famille sorcière privilégiée, riche grâce au don de guérisseur de Maître Ndiapo.

 

La grande salle centrale reflétait cette aisance matérielle. C'était un endroit accueillant et agréable à regarder, une belle pièce à vivre en communauté. Chacun y avait sa place désignée. Face à la porte, le patriarche s'installa sur le tapis central, jambes croisées. Sa mère, aidée de Gammla, s'assit à sa droite et sa sœur à sa gauche, ses deux enfants derrière elle. Le guérisseur fit signe à Harry de prendre place en face de lui, il se trouva encadré de Demblé et de Gammla. Les trois garçons plus jeunes se mirent derrière eux. Ainsi était établie la hiérarchie de la famille, les adultes formant un cercle au centre, les enfants en retrait. Comme tous les convives, Harry s'était déchaussé en entrant et il avait aussi déposé son sac à dos à côté de la porte. La poussière du dehors restait à l'extérieur. La propreté et le calme régnaient à l'intérieur.

 

Avant le début du repas, la grand-mère prononça en tswana' une courte phrase, un remerciement aux dieux pour la nourriture d'après ce que Harry devina, puis le repas commença dans la joie et la bonne humeur. Dame Ndiama tenait visiblement le rôle qu'aurait dû avoir l'épouse de Maître Ndiapo si elle avait été encore vivante. D'un geste, elle faisait venir au centre du cercle les différents plats déjà préparés. A l'aide d'une louche et d'une grosse pince en bois, elle servait en premier sa mère et son frère puis Harry, l'invité. Elle déposait ensuite une part dans les assiettes tendues par Gammla, Demblé et les autres enfants puis se servait elle-même. Il restait toujours suffisamment dans les plats pour que ceux qui en avaient envie se resservent eux-mêmes.

 

La nourriture était variée et abondante. Il y eut plusieurs sortes de légumes et des tubercules divers cuits ou pour certains crus, en salade. Harry se demanda s'il n'y avait pas danger pour lui d'attraper une « tourista », il prononça mentalement le sortilège de protection. Le guérisseur qui lisait en lui s'en aperçut et sourit. Il le rassura. Tout était soigneusement lavé par l'eau du puits qui avait des vertus magiques et détruisait microbes et parasites. Harry connaissait la plupart de ces légumes mais leur noms changeaient d'un pays à l'autre. Leurs accommodements aussi. Tout était excellent, relevé par des herbes odorantes et des épices mais faiblement salé.

 

Il n'y eut qu'un seul plat de viande, du poulet qui avait été cuit au four dans une grosse marmite en terre. Harry eut l'impression qu'on voulait ainsi lui faire honneur. Les Mongafa préféraient visiblement la nourriture végétarienne qu'ils accompagnait de grosses crêpes de céréales cuites à la poêle, qu'ils mangeaient à la main. Les assiettes, les verres, les tasses et les couverts étaient posés sur les coussins plats posés à côté de chaque convive. Pour accompagner la nourriture, on buvait une boisson mousseuse et un peu amère, une sorte de bière très peu alcoolisée sans doute, du thé sans sucre ou pour les enfants l'eau du puits. Mais après un fromage de chèvre frais et un dessert fruité, Dame Ndiama proposa fièrement du café. Elle venait d'acheter le moulin et la cafetière et tenait à en faire profiter le visiteur étranger.

 

Elle lui expliqua que les légumes, les fruits et les poulets avaient été soit achetés soit troqués contre les remèdes de son frère. Les paysans qui avaient leurs élevages et leurs champs en dehors de la ville apportaient chaque jour leurs produits sur les marchés et tous connaissaient leur maison. Ils leur réservaient leurs meilleurs produits et la famille ne manquait de rien. Gammla rit en désignant aussi les nombreux ustensiles de cuisine et les habits des convives, des jeans, des shorts et des tee-shirts pour les enfants, des chemises, des pantalons et des robes de cotonnade pour les adultes. Elle portait un boubou rouge à fleurs orangées qui lui seyait bien et faisait ressortir sa peau noire et soyeuse.

 

La conversation se tenait entre grandes personnes, les enfants discutaient entre eux à mi-voix. Mais ils tendirent l'oreille quand Maître Ndiapo proposa à Harry de parler de son pays et de son ancienne école, là où il avait appris ses sortilèges. Le jeune sorcier savait comment captiver son auditoire. Il racontait bien, d'une voix juste, avec les pauses et les intonations propres aux palabres et aux contes qu'on fait le soir à la veillée. Il parla de Poudlard, du château, de la Forêt interdite, de la neige en hiver et des fantômes, toutes ces choses qui font rêver et qu'on embellit aussi dans ses souvenirs. Pour faire plaisir à Gammla, il évoqua Draco Malfoy et l'opposition passée entre les deux Maisons, Serpentard et Griffondor. Comme elle était très savante, elle aurait certainement eu sa place à Serdaigle. Ou peut-être préférerait-elle Pouffsouffle où se trouvaient les personnes de grand cœur.

 

Offentsé et son frère de dix ans Dirang ouvraient de grands yeux et semblaient très intéressés. Harry précisa tout de même que Poudlard, c'était très loin et qu'il y faisait très froid. Mais il devait faire passer le message du Ministère de la Magie. On pouvait toujours rêver d'un échange entre l'Afrique et l'Europe. Pour ne pas être en reste, Gammla entreprit de vanter les Maîtres de Ghanzi-Sa. Chacun avait sa spécialité et ils dispensaient leurs connaissances aux jeunes gens intéressés. Elle avait appris avec les « Ama », les Maîtresses-Femmes expérimentées, l'art de conseiller et de guider les femmes enceintes, les rites des accouchements et les soins à apporter aux nouveaux-nés. « Pour les enfants sorciers et les autres, » précisa-t-elle. Elle était fière de son savoir et tenait à rendre hommage à ses formatrices. Elle ajouta un peu tristement qu'elle était absente quand sa mère était morte.

 

Harry souhaitait aller visiter la communauté magique de Ghanzi, Maître Ndiapo l'avait lu dans son esprit. Mais il lui en parlerait le lendemain. Pour le moment, il était temps de commencer la veillée. Les enfants furent priés d'aller se coucher. Offentsé qui n'était pas assez âgé pour participer suivit ses frères et les deux petits en traînant un peu les pieds. D'habitude, il partageait la chambre de Demblé mais ce soir, il dormirait dans la troisième case, celle de Dame Ndiama, avec les membres les plus jeunes de la tribu, laissant ainsi le champ libre aux six adultes.

 

Les derniers reliefs du repas débarrassés, ils s'installèrent en rond sur le tapis central. Trois femmes, Dame Lofoté, l'aïeule, Dame Ndiama, sa fille, Gammla sa petite fille et trois hommes, Maître Ndiapo le chef de famille, Demblé son premier fils et Harry, l'invité. Celui-ci mesurait l'honneur qui lui était fait. Les cérémonies magiques étaient secrètes, assez mystérieuses. Il avait déjà été invité à de grandes fêtes communautaires mais jamais à un rite aussi intime. Cela demandait de l'attention, du respect, de l'humilité même. Harry était un grand sorcier, il s'était enrichi de toutes les rencontres qu'il avait faites au cours de ses voyages. Il savait se montrer discret et réceptif. De ce fait, il avait toujours été accueilli avec bienveillance.

 

Les lampes électriques furent éteintes et dans la cheminée, le feu fut ranimé d'un fagot de bois sec. Il flamba haut et clair pendant quelques minutes puis d'un geste, le patriarche le réduisit à un tas de braises d'un rouge vif. L'ombre propice envahit la pièce, les visages et les mains furent sculptés par la lumière. La magie naquit lentement. D'un mot, Maître Ndiapo isola la case d'un sortilège de silence et Dame Ndiama fit apparaître au milieu d'eux le bassin de bois rempli d'eau claire.

 

La première, elle plongea ses mains dans le liquide magique et fit de rapides ablutions en passant de l'eau sur son visage, sur ses bras et en versant un peu de liquide sur ses pieds nus. Chacun fit de même. Harry les imita. Le bassin disparut. Ils se regardèrent quelques instants, dix pupilles noires cerclées de blanc, deux yeux verts derrière des petites lunettes rondes. Maître Ndiapo se pencha légèrement vers l'avant et ouvrit la séance par une incantation modulée sur deux tons puis il s'adressa directement à Harry.

 

« Ce que nous allons faire demande une protection spéciale. Aujourd'hui, la cérémonie concerne les hommes puisque tu es notre invité. Les femmes seront donc les Gardiennes de nos esprits. Là où nous allons, nous pourrions nous perdre si quelqu'un ne nous guidait pas sur le chemin du retour. Gammla sera la Gardienne de l'esprit de Demblé, Je confierai le mien à ma sœur. Acceptes-tu Lofoté ma mère pour cette tâche ?

 

Harry hésita un instant. Il ne savait pas ce qui allait se passer. Confier son esprit à une autre personne, était-ce raisonnable ? Mais dans l'esprit de la vieille dame qu'il effleura d'un Légilimens, il ne lut qu'attention et bienveillance. Il répondit simplement :.

 

-J'accepte.

 

Des mains se tendirent et se serrèrent. Puis Maître Ndiapo fit apparaître devant lui une grosse jarre de terre cuite qu'il coucha sur le sol par dessus le tapis en l'enfonçant légèrement, et un bâton de bois de la longueur d'un demi-bras environ, portant à une extrémité une boule de pierre rouge.

 

-Tu m'as demandé tout à l'heure quel instrument accompagnait le chant de guérison pour le sorcier malade. Le voilà. Selon l'endroit où je frappe la jarre avec mon bâton, plus ou moins fort, plus ou moins vite, elle donne différents sons qui vont nous accompagner dans notre voyage. Demblé chantera ou jouera de sa flûte. Si tu en ressens le besoin, tu pourras te joindre à nous de la façon que tu voudras. Quand nous aurons bu l'élixir, ce ne sera plus ton corps qui décidera mais ton esprit seul. As-tu peur de ce qu'il va te révéler, jeune homme ?

 

Harry baissa la tête et ferma les yeux. Qu'est-ce qui pourrait encore le faire trembler ? Les années noires étaient derrière lui, elles ne le tourmentaient plus, il pouvait affronter son passé sans trop de peine. L'avenir ? Il le prendrait comme il viendrait. Pourquoi s'en soucier à l'avance ? Il se redressa et dit d'une voix sereine :

 

-Je suis en paix avec les autres et avec moi-même. Que pourrais-je craindre ?

 

-C'est bien, reprit le patriarche. Nous pouvons commencer.

 

Un plateau de cuivre finement ciselé de motifs géométriques apparut au centre du cercle. Six gobelets, de cuivre également, renfermant chacun une petite tasse de porcelaine blanche y étaient posés. Harry sourit et se détendit. C'était dans ce genre de récipient qu'on buvait le thé dans certains pays du Nord de l'Afrique. Sans doute encore une acquisition de Dame Ndiama sur un marché. Ce service tout simple rendait cette cérémonie accessible et agréable. Mais à la place de la théière traditionnelle apparurent aussi deux flacons de verre, l'un noir, l'autre vert clair. Maître Ndiapo prit le premier et versa un liquide ambré dans les tasses des hommes pendant que Dame Lofoté versait l'autre, d'un blanc nacré, dans les tasses des femmes.

 

« L'incantation est « Que le voyage commence et finisse bien ! » Tu peux la dire dans ta langue, reprit le guérisseur.

 

Il prit son gobelet et sa sœur fit de même. Ils prononcèrent le sortilège et burent ensemble. Demblé et Gammla les imitèrent puis ce fut le tour de Harry et de Dame Lofoté. C'était fort, brûlant même. Le jeune homme sentit le liquide descendre dans sa gorge comme un trait de feu. Les larmes lui vinrent aux yeux mais ce fut passager. Aussitôt après, il sentit une chaleur agréable se répandre dans son corps. Dans son ventre d'abord, puis dans ses membres et enfin dans sa tête. Et ce fut l'éblouissement.

 

Ses yeux, ses oreilles, son nez, sa langue, sa peau devenaient extrêmement sensibles. Tous ses sens se multipliaient. Les trois couleurs, le rouge du feu, le jaune de la lumière, même le noir de l'obscurité devenaient éclatantes. Demblé avait pris sa flûte et la musique sur deux notes qui en sortaient était ensorcelante, de même que le son assourdi de la jarre frappée doucement par Maître Ndiapo. Une odeur à la fois fleurie et épicée flottait dans l'air. Harry avait l'impression de vivre le premier jour du monde. Tout était neuf et magnifique. Il ferma les yeux et rentra en lui-même. Son voyage commençait.

 

Quand les souvenirs lui revinrent au matin, il n'en avait conservé qu'une toute petite partie. Mais il se sentait merveilleusement bien, détendu, libre, heureux. Les trois esprits masculins avaient voyagé seuls ou par deux, par trois à certains moments, simplement observés par les esprits féminins inactifs. Harry avait entendu clairement Maître Ndiapo réciter son arbre généalogique sorcier. Il avait vu la famille à différentes époques lointaines, jusqu'au premier homme descendu d'une montagne et à sa première compagne émergeant des eaux d'un lac.

 

Et c'était là que se plaçait aussi son plus beau souvenir. Il avait alors nettement vu son père et sa mère, souriants, penchés sur un berceau où lui-même, tout bébé, était couché, les yeux grands ouverts. Il n'y avait aucune menace dans l'air, c'était juste un instant fugitif, un moment de bonheur intense qui s'était fixé dans sa mémoire et qui ressortait à la faveur de la transe. Il avait aussi revu quelques souvenirs de Poudlard, les plus heureux, comme ce matin de Noël où il avait trouvé au pied du sapin la cape d'invisibilité léguée par son père ou ces jours où, par un soleil éclatant, il volait sur son balai à la poursuite d'un vif d'or. Quelques paysages magnifiques des pays où il s'était rendu lui étaient aussi apparus comme des flashs. .

 

A un moment, il avait accompagné Demblé dans son voyage. Le jeune homme chantait au milieu d'un groupe de musiciens. Une voix répondait à la sienne, celle d'un autre jeune homme, et ils semblaient tous les deux communier dans la musique. Ils se regardaient, leurs regards étaient comme des faisceaux de lumière. Leurs voix s'entremêlaient si harmonieusement qu'elles n'en faisaient qu'une. La passion les animaient ensemble et c'était ... beau. Rien de sexuel, aucun désir masculin, juste une sorte de fusion dans la musique. Harry avait eu tout à coup envie de participer à cet instant magique et il avait rythmé le chant, bouche fermée, par un bourdonnement sourd, accompagnant ainsi les instruments des musiciens.

 

Les battements de Maître Ndiapo sur sa jarre les avaient réunis tous les trois pendant un long moment. Ils avaient l'impression d'assister à la création du monde. Ils sentaient l'air vibrer autour d'eux, l'eau ruisseler sur les rochers, le feu gronder au centre de la terre. Harry eut même l'impression que le sol tremblait sous lui et son esprit vacilla une seconde. Mais ce n'était qu'une illusion. Et de nouveau il s'égara un peu dans ses souvenirs. Il revit fugitivement des gens qu'il avait aimés et qui l'avaient aimé en retour. Remus et Sirius, les ex-Maraudeurs, Ron et Hermione, intimement liés dans son esprit, Ginny sa première amoureuse, Hagrid le demi-géant au cœur d'or et même Dobby, l'elfe qui était mort pour lui. Mais il le voyait souriant, agitant ses grandes oreilles sous ses bonnets superposés.

 

Et soudain quelque chose se passa, c'était comme si on avait troublé une eau claire en y lançant une pierre. Des cercles s'agrandissaient à la surface et au centre, un visage apparaissait. Cheveux d'un blond très pâle, teint très clair, yeux gris, lèvres détendues par un léger sourire, Draco Malfoy. Que venait-il faire là ? Il n'y avait aucun lien d'amitié entre eux ! Harry comprit alors que la vision lui était suggérée de l'extérieur. D'ailleurs elle ne dura pas longtemps et s'effaça brusquement comme si la personne qui l'avait fait surgir regrettait son acte. Mais l'impression resta. Et ce fut l'une des images que Harry ressentit le plus le lendemain quand il s'éveilla dans la chambre de Demblé. Une vision agréable, presque amicale.

 

La séance de la veille avait duré plus de trois heures. Après cette évocation de Malfoy, l'esprit de Harry avait tourné en rond. Il ressentait le besoin de sortir de la transe. Alors, l'esprit de Dame Lofoté, qui avait flotté non loin de lui sans rien faire d'autre que l'accompagner pendant qu'il voyageait, se rapprocha et le guida, le poussant presque jusqu'à une ouverture claire. Il s'était réveillé assis sur le tapis, la tête basse et les mains ouvertes, un peu déboussolé, terriblement fatigué aussi, le dernier du groupe semblait-il. Il avait bu un grand verre d'eau fraîche et avait accompagné Demblé dans sa chambre sans même souhaiter une bonne nuit à la compagnie. Il s'était écroulé tout habillé sur le lit de Offentsé et il était tombé dans un profond sommeil.

 

Le soleil était levé depuis un bon moment. Il était seul dans la chambre. Il entendait des voix dans la pièce d'à côté. Maître Ndiapo parlait à Gammla et il n'avait pas l'air content. Mais Harry ne comprenait pas leurs paroles. Il se leva et rejoignit les autres dans la pièce centrale. Le guérisseur s'arrêta brusquement et la jeune fille baissa la tête. Il salua à la ronde en souriant. L'impression laissée par la cérémonie de la veille était trop bonne pour être troublée par une discussion entre un père et sa fille. Mais quand il revint de la salle d'eau après s'être rafraîchi, Maître Ndiapo le prit à part et lui dit :

 

« Harry, il faut excuser ma fille pour ce qu'elle a fait hier. Elle est encore jeune et sa curiosité a été plus forte qu'elle. J'ai senti qu'elle envoyait dans ton esprit l'image de ce jeune homme blond qui la fait rêver. Elle n'en avait pas le droit, elle a faussé la fin de ton voyage. J'espère que cela n'a eu pour toi aucune importance. Ma mère a réussi à ce moment-là à te prendre par la main et à te ramener. A part cet incident, je crois que notre veillée t'a plu, n'est-ce pas ?

 

-Ne vous faites aucun souci, Maître Ndiapo. La séance d'hier soir a été pour moi en tout point parfaite et je vous en remercie. Ne tenez pas rigueur à Gammla pour sa gaminerie. J'ai pris plaisir à voir le visage de mon ancien ennemi orné d'un sourire. Les autres souvenirs m'ont fait chaud au cœur et ceux que j'ai partagés avec vous et Demblé resteront pour moi inoubliables. Je vous dois une reconnaissance éternelle rien que pour l'image souriante de mon père et de ma mère.

 

-C'est bien Harry. Allons partager le repas du matin. Les enfants sont à l'école, Demblé va cet après-midi à son cours de musique. J'ai senti que tu appréciais son talent hier. Il a bien choisi sa voie. A ce propos, Offentsé aussi va avoir un choix à faire. Je compte le conduire à Ghanzi-Sa dans quelques semaines. Je sais que notre cité sorcière t'intéresse. Veux-tu être du voyage ?

 

-J'en serais ravi. J'ai beaucoup à apprendre de votre magie. Pourrais-je vous enseigner quelque chose en retour ? J'ai vu que vous n'utilisiez pas de baguette magique. La mienne m'est indispensable pour certains sortilèges.

 

-Nous avons tous un bâton-sorcier. Je m'en suis servi hier pour frapper sur la jarre. Mais pour les sortilèges, nous n'avons pas besoin de l'avoir en main. Chacun de nous le range à un endroit précis. Il nous suffit d'y penser et de faire certains gestes.

 

-Ah oui ! Comme nos sortilèges informulés. Il est vrai que c'est plus pratique quand on est en présence de Moldus … de non-sorciers, je ne connais pas votre terme.

 

-Personnellement, je garde toujours mon bâton-sorcier proche de moi. Je peux en avoir besoin pour les guérisons. Avant de partir pour Ghanzi-Sa, Offentsé devra s'en fabriquer un. Son pouvoir sera faible, il grandira chaque fois qu'il apprendra une nouvelle parcelle de magie. Il ne sera un vrai sorcier que quand il aura trouvé sa pierre, celle qui terminera son bâton. J'ai trouvé la mienne après avoir étudié pendant sept fois douze lunes. Mon père m'enseignait l'art des plantes depuis ma huitième année. Ma mère a continué après sa mort. Et j'ai eu aussi d'autres Maîtres à Ghanzi-Sa. Mais je continue à apprendre chaque jour. Toi aussi tu as beaucoup étudié. Et tu continues pendant tes voyages. Tu es un grand sorcier Harry. Mais nos magies sont différentes. Cependant, tu pourrais faire quelque chose pour moi avant notre départ vers le désert. Viens déjeuner, je t'expliquerai.

 

Dans la salle commune, il n'y avait que Dame Lofoté, assise sur l'unique chaise et occupée à déguster une tasse de café, et Gammla qui leur apporta du thé, des fruits et des galettes et sortit aussitôt après avec un air embarrassé.

 

-Harry, reprit l'herboriste, pendant ces quelques semaines, que vas-tu faire ?

 

-Je pensais aller visiter l'Okavango comme tous les touristes.

 

-C'est bien ce que je pensais. Je connais le parcours des safaris-photos. Si tu prends celui que je t'indiquerai, tu arriveras au bout de trois jours au Sisiramé Lodge. C'est un endroit magnifique où tu admireras surtout de grands oiseaux pêcheurs. Il y aura là une boutique de cadeaux souvenirs. La patronne est sorcière. Tu demanderas à voir son mari. La case où ils habitent ne paie pas de mine. Ne t'y fie pas. Elle est magique comme les nôtres. Il y élève des papillons. Mais ce ne sont pas eux les plus intéressants. Ce sont des papillons de nuit et ils ne sont même pas beaux. Ce qui compte, ce sont les chenilles. Je te passe les détails peu amusants mais quand elles sont assez grosses, il en tue la moitié et il les fait sécher au soleil. Ces chenilles sèches sont de précieux ingrédients pour les potions. Je voudrais que tu m'en rapportes autant que tu peux.

 

-Bien sûr Maître Ndiapo. Je ne demande pas mieux que de vous aider.

 

-Attention, ce ne sera pas facile. Ramé, c'est son nom, est un malin. Il faudra discuter, palabrer et marchander. Je vais te dire comment amorcer l'affaire. Ensuite ce sera à toi de te débrouiller. Il guette les touristes et il repère ceux qui ont de l'alcool dans leurs bagages. Oh ce n'est pas pour lui ou pour sa femme, c'est pour son élevage. Je ne connais pas ses secrets mais la mixture qu'il prépare pour ses papillons nécessite une dose d'alcool fort. C'est ce qui rend les chenilles magiques. Il troque en général les bouteilles contre des bracelets en poils de girafe soi-disant porte-bonheur. Vois ce que tu peux faire pour qu'il te fournisse des chenilles.

 

-Je pourrais dire que je viens de la part d'apothicaires anglais qui en font commerce.

 

-Surtout pas ! Il te donnerait dix chenilles pour une bouteille d'alcool et encore pas les plus belles ! Je vais t'avouer quelque chose, Harry. Je ne peux plus aller moi-même chercher cette marchandise. J'ai, disons, trompé Ramé sur une bouteille de Whisky qui était en fait coupée avec de l'alcool de bois. Je croyais ainsi augmenter sa force et troquer plus de chenilles. Mais c'est le contraire qui est arrivé. J'avais fait de mon Whisky du poison. Ramé a perdu à cause de moi toute une portée de papillons. Je l'ai dédommagé bien sûr mais il ne veut plus me voir. Ce que je sais, c'est qu'il aime qu'on lui raconte de belles histoires. Invente quelque chose de fantastique, attendris-le et tu troqueras bien. Si tu me rapportes disons cinquante grosses chenilles, tu auras largement payé ton voyage pour Ghanzi-Sa.

 

-Dommage que je n'aie pas une bonne bouteille de Whisky pur feu de mon pays ! Mais je trouverai quelque chose, soyez tranquille, vous aurez vos chenilles.

 

Ils discutèrent encore un moment puis Harry entendit l'appel d'un klaxon. Son taxi devait être là. Il récupéra son sac à dos et dit au revoir aux personnes présentes. Juste avant qu'il ne parte, Maître Ndiapo lui dit, comme si un souvenir lui revenait brusquement en mémoire :

 

-Ah Harry ! Si tu rencontres un grand sorcier vêtu de blanc avec un bâton à boule d'ivoire et qu'il te propose de te conduire à Ghanzi-Sa, n'accepte pas. Il te montrerait comment y aller mais il ne te dirait pas comment en revenir. C'est l'envoyé de Ama Saé, la Grande Maîtresse de la cité et il cherche toujours à lui faire plaisir. Tu auras de mes nouvelles par Demblé quand il ira en ville. Au revoir Harry ! A bientôt. »

 

o – o – o - o

 

Le jeune voyageur se joignit trois jours plus tard à un groupe de touristes américains qui faisaient le safari indiqué par Maître Ndiapo. Ce furent quinze jours très agréables. D'abord parce que le circuit était superbe et parfaitement organisé, ensuite parce qu'au Sisiramé Lodge, il put troquer une bouteille de vodka contre cinquante quatre chenilles de première grandeur …

 

« Des chenilles sèches ! Le rêve de ma vie ! J'en ai mangé une seule fois, grillées et flambées chez des amis chinois ! J'en ai encore le goût exquis dans la bouche ! … De l'alcool ? Oui j'en ai mais je ne sais pas si je peux … C'est de la vodka. Un cadeau de mes amis russes … J'y tiens beaucoup … C'est sentimental … Peut-être qu'en rajoutant quelques chenilles … Oui celles-là. Elles ont l'air délicieuses … Encore une ou deux peut-être ? … D'accord, je vous donne la bouteille. Vous ne serez pas déçu … Content d'avoir fait affaire avec vous ! Je parlerai de vos bracelets porte-bonheur à mes amis français. Ils sont fans de tout ce qui est à la mode … Oui j'ai beaucoup d'amis… Au revoir ! »

 

… Et enfin parce qu'il fit la connaissance d'Angélica.

 

Angélica. Une jeune Moldue américaine, blonde, mince, aux yeux pers et au teint de porcelaine. Charmante, rieuse, cultivée. Elégante même en vêtements de sport, à peine maquillée et toujours bien coiffée malgré les aléas du voyage. A l'aise partout où elle passait. Jamais fatiguée, jamais de mauvaise humeur. Une jeune fille parfaite. Et qui par miracle le trouva à son goût et fut une très agréable compagne de voyage. Une rencontre comme il en avait déjà fait au cours de son périple, une aventure qui commençait bien et finissait de même, une amourette légère qui convenait aux deux partenaires, qui les comblait sur l'instant et ne demandait pas de prolongation. Pas de soucis pendant, pas de larmes à la fin. Juste une promesse de s'écrire qu'on oublierait cinq minutes après les adieux.

 

La seule chose qui étonna un peu Harry, c'était qu'Angélica était différente de toutes ses autres conquêtes. Il aimait d'habitude les filles brunes ou rousses, assez bien en chair, sorcières la plupart du temps. Il ne remarquait pas spécialement leur coiffure ou leurs toilettes et les discussions se limitaient en général à des banalités. Il n'en gardait pas un souvenir impérissable. Ce qui comptait, c'étaient les plaisirs sexuels partagés avec une partenaire aussi libre que lui, avec cependant toujours le souci de protéger son corps des MST. La confiance en l'autre s'arrêtait au moment où on se dénudait. C'était pour Harry une règle absolue.

 

Or, à la fin du safari, quand il se retrouva seul le soir, au Gaborone Lodge, il se surprit à évoquer le visage et le sourire de la jeune femme. Et dans le demi-sommeil qui le gagnait, l'image changea progressivement. Teint clair, yeux gris, cheveux blonds, léger sourire. Il ouvrit brusquement les yeux et grogna. Merde ! Que venait faire dans sa tête la vision de Malfoy que Gammla lui avait envoyée à la fin de sa transe ? Puis il comprit : Angélica ressemblait à Malfoy … Ou le contraire … Il se retourna de l'autre côté et s'endormit enfin.

 

Quelques jours plus tard, Demblé passa le voir à son hôtel. Le départ pour Ghanzi-Sa aurait lieu le prochain samedi vers midi. On l'attendait à la maison dans la matinée si le voyage l'intéressait toujours. Avait-il pu troquer des chenilles sèches ? La réponse fut « oui » dans les deux cas.

 

o – o – o – o

 

Ce dimanche-là, très loin du Botswana, Draco Malfoy prenait le thé avec Lizzie, la pétulante amie de sa mère. Narcissa, devenue excellente pâtissière grâce aux livres de cuisine, avait préparé de délicieux petits cakes aux fruits confits, elle avait discuté un moment avec les deux autres convives puis elle s'était endormie dans son fauteuil – ou peut-être faisait-elle semblant de dormir va savoir ? - et la jeune femme avait pris le jeune homme à partie sur son absence de relations sentimentales.

 

-Pourquoi n'es-tu pas venu hier soir en boîte comme je te l'avais proposé ? Toutes mes copines étaient là, tu aurais trouvé ton bonheur, au moins pour la soirée !

 

-Lizzie, tu sais bien que je n'aime pas sortir en boîte. C'est trop bruyant et trop alcoolisé pour moi. Après minuit, les garçons sont ivres-morts et les filles sont pompettes. Je déteste les soûleries collectives. D'accord, je ne parle pas pour toi, tu sais te tenir. Mais ta bande d'amis commence à la bière et finit au whisky en braillant et en chantant dans les rues. Je déteste me faire remarquer surtout si la police débarque. Une fois m'a suffi.

 

-Mais enfin ! Ce n'est pas normal pour un jeune homme de ton âge ! Tu es trop sérieux ! Il n'y a pas que le travail dans la vie ! Tiens, Mireio, ma collègue au magasin, elle est folle de toi. Elle est jeune, gentille, toujours souriante, jolie comme un cœur et juste assez réservée pour te plaire. Invite-la pour une promenade, pour un dîner, pour une soirée-ciné que sais-je ! Elle sera aux anges et ce n'est pas elle qui t'encombrera ou qui te fera une scène ! Elle se contentera de te boire des yeux.

 

-Pas très réjouissant comme programme. Que pourrais-je lui dire au bout de cinq minutes ?

 

-Mais bon sang de bois, on n'invite pas une fille pour parler ! Tu pourrais l'embrasser ou plus si affinités ! Elle ne demande que ça ! Tu n'aimes pas les filles ?

 

-Bien sûr que si ! Toi par exemple, je t'adore !

 

-Hé là ! Pas de ça entre nous ! On est amis à la vie à la mort .Tu es mon amour de petit frère qui fait tourner les têtes de toutes les filles partout où il passe.

 

-N'exagère pas Lizzie ! Je n'ai rien d'exceptionnel !

 

-Ne fais pas ton modeste, ça ne te va pas. Bon, si les filles ne t'intéressent pas, tu préfères peut-être les garçons ?

 

-Mais qu'est-ce que tu vas chercher là ? Attends, c'est ma mère qui t'a chargée de me chapitrer ?

 

Et soudain, Draco Malfoy n'eut plus l'air content du tout. Il en fallait plus pour désarçonner Lizzie.

 

-Très drôle! Mais non voyons ! Je m'inquiète juste pour toi. A ton âge, on a les hormones qui bouillonnent … Ne passe pas à côté des bons moments de la vie, Draco, tu le regretterais plus tard. Carpe diem ! Amuse-toi ! Allez ! Dimanche prochain, je fête mon anniversaire. Je sais, c'est la troisième fois cette année. Achète-moi un petit cadeau et passe à la maison au moins cinq minutes. Qui sait ? Ce sera peut-être ton jour de chance ! … Qu'est-ce que tu as ? Tu es tout pâle !

 

-Ce n'est rien, quelque chose m'a piqué au bras … Mère ? Tu as bien dormi ? Veux-tu encore un peu de thé ? Je vais en refaire …

 

Ce n'était pas encore aujourd'hui que Lizzie – et Narcissa – en sauraient plus sur la vie sentimentale de Draco. Une piqûre au bras ! Piètre excuse pour changer de conversation … Pourtant en y regardant de plus près, le jeune homme avait bien sur l'avant-bras droit une plaque rouge. Une guêpe peut-être ?

 

o – o – o – o

 

Au même moment, dans le désert du Kalahari, Harry Potter gémissait de douleur en se tenant le bras droit. Une grosse boule épineuse y était accrochée et malgré les mouvements convulsifs du jeune homme, elle ne voulait pas le lâcher. Il y avait du monde autour de lui, des gens criaient et s'interpellaient. Puis tout devenait confus et Harry sombrait peu à peu dans un trou noir.

 

o – o – o – o  

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>