manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Le bonheur arrivera un jour
Par Yamaneko
Originales  -  Romance  -  fr
23 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 16     Les chapitres     17 Reviews    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Chapitre 16

Attention ce chapitre est un petit peu plus osé... 

Pour celles et ceux qui seraient intéressés de voir un dessin de Julien et François, vous pouvez en voir un beau sur mon blog : http://yamaneko77.canalblog.com/archives/dessins_de_mes_fictions/index.html

Chapitre 16

Le réveillon de Noël se déroula chez Julien, seul Simon manquait à l’appel. Malheureusement pour ses amis, il réveillonnait avec sa famille. Ses parents vivaient à l’étranger pour leur travail, le sportif était souvent seul, mais c’était lui qui l’avait choisi, il avait préféré ne pas les suivre. Il avait seize ans à ce moment là et ses parents avaient accepté qu’il reste. Ils l’appelaient souvent et se voyaient à chaque fois que c’était possible. Le voisin de Julien avait toujours eu de très bons rapports avec eux. Il s’était habitué à cette vie et était heureux comme cela. Mais malgré tout, il était toujours ravi de passer Noël en leur compagnie. Il s’autorisait à retomber en enfance pour un moment et se faisait chouchouter par ses parents.

Pendant les préparatifs de leur soirée, Lucie discutait avec Camille au salon ; Hélène, François et Tristan étaient aux fourneaux et les deux autres dressaient la table. Ethan avait lancé à Julien bien fort qu’il fallait laisser les femmes entre-elles à la cuisine, que c’était là leur place et il s’était vite fait lyncher à coup de torchons ! Leur petite fête commençait bien et dans la bonne humeur. Et elle se termina dans la même ambiance.

Entre quelques chants de Noël, la soirée se déroula dans une ambiance cubaine. Le motard fit danser sa mamie qui s’amusait comme une petite folle mais elle arrêta rapidement car elle avait peur que ses jambes et son dos la maudissent le lendemain.

La soirée se termina sur des slows, Julien et François enlacés, les yeux brillants car pour eux le morceau qui passait évoquait leur première nuit d’amour, un souvenir inoubliable.

Le réveillon fut excellent pour tous et le jour de Noël en lui-même également. Mais là, un peu plus dans l’intimité pour les couples. Camille et Lucie passèrent la journée et la nuit chez Hélène, Noël entre femmes célibataires, pour que leurs chéris aient leur chez-soi respectif pour eux tout seul, pour une fois.

Julien et François firent l’amour pratiquement toute la journée. L’étudiant arriva même à surmonter sa peur et laissa son amant le prendre aussi. Il avait beaucoup aimé mais gardait une préférence pour sa place habituelle, il en était de même pour le professeur d’ailleurs. Mais de temps en temps, c’était agréable de changer. Ils se rhabillèrent juste quelques instants pour le repas mais aussi pour le plaisir de pouvoir se dévêtir mutuellement par la suite. Bien entendu l’enseignant n’échappa pas à sa tenue de Peter Pan, qu’il enfila pour passer à table. Julien déclara d’ailleurs qu’il hésitait sur ce qu’il allait manger pour le dîner, tout en lançant une œillade appuyée à son amant.

De leur côté, Tristan et Ethan allaient vivre leur première fois et aussi leur première dispute. Le jumeau avait invité son petit ami au resto, vu qu’il travaillait et que le motard était encore aux études. Il avait un petit boulot mais ne gagnait pas suffisamment pour se permettre d’inviter le blond. Mais de là à SE faire inviter, son ego en prenait un coup. C’était à lui de payer et pas le contraire, ce qui fâcha Tristan car comme ils étaient deux hommes il ne voyait pas où était le problème. Ethan ne le voyait pas ainsi, pour lui Tristan était quand même en quelque sorte « sa femme ». Ils se disputèrent un moment et rentrèrent fâchés. Arrivés chez Tristan, ce dernier se mit à pleurer, ce qui déstabilisa tout à fait le frère de François. Pfff et après ça il dirait encore qu’il n’était pas une fille !

« On sort à peine ensemble qu’on s’engueule déjà. Moi qui voulais passer un Noël inoubliable avec toi c’est réussi, mais pas vraiment comme je l’aurais espéré ! » râla Tristan.

« Tu as raison… on devrait passer un moment merveilleux, au lieu de s’engueuler. Viens là », se calma son petit ami en lui faisant signe de venir près de lui. Il avait été ébranlé de voir la réaction du blond. Malgré la soumission de Mira à son égard, il ne se laissait jamais faire pendant une dispute. L’Asiatique avait beaucoup de caractère et mettait de l’huile sur le feu à chaque fois. Ils gueulaient de plus en plus fort et ça se terminait machinalement au lit. Le jumeau ne s’était pas laissé faire non plus dans un sens. Il avait protesté mais bien vite abandonné et fondu en larme. Mais bon, Tristan n’était pas Mira. Il ne devait pas penser de cette façon.

Le frère de Lucie arrêta de pleurer et se blottit dans les bras de son homme. Il comprenait aussi la réaction d’Ethan, lui qui avait eu l’habitude de tout diriger avec son ex, il avait froissé sa fierté. Car même si Mira avait son caractère, il était bien établi dans leur relation que c’était le frère de François, l’homme du couple. Évidement, une fois qu’il y a une relation soumis/dominant, c’est tout de suite plus clair.

« Juste par curiosité, si ça avait été ton ex qui t’avait invité au resto tu l'aurais aussi mal pris ? » questionna Tristan, de peur que son petit ami ne lui dise qu’il aurait préféré passer Noël avec l’Asiatique.

« Il n’aurait jamais osé. Il aurait su que je l’aurais mal pris et que je l’aurais puni par la suite », sourit Ethan, face à la gêne du blond.

« Je vois… Je devrais peut-être accepter que tu me donnes une fessée alors ? » souffla le jumeau, pas trop sûr de lui.

« QUOI ??? Tristan… je t’ai déjà dit que je n’attendais rien de toi. Mira c’est Mira et toi c’est toi. Tu me plais comme tu es, tu n’as rien à changer », rassura le motard, abasourdi par la question du frère de Lucie.

« Je te remercie pour ça. Mais ça te plairait de le faire, non ? »

« Je ne le nie pas. C’est vrai. Mais ce n’est pas important. »

« Pour moi ça l’est. Et puis… je voudrais essayer. Juste une fois, pour voir », marmonna le jumeau, honteux de dire cela alors qu’il y avait à peine quelques jours, il avait affirmé que jamais il ne ferait une chose pareille.

« Tu es sûr de toi ? Je ne veux pas que tu te forces et que tu regrettes par la suite. Pas question que tu veuilles rompre après, alors que c’est toi qui l’auras voulu. Je ne te laisserai pas me quitter aussi facilement c’est moi qui te le dis », gronda le frère de François.

« Promis, je suis certain. Si toi tu aimes vraiment ça, je veux connaître l’effet que ça fait. Même si je n’aime pas, j’aurais au moins essayé. Je suis content que tu tiennes vraiment à moi », rougit le blond.

« Bon écoute, je te promets que si tu n’aimes vraiment pas, jamais je ne recommencerai. Promis. Mais si tu veux essayer, c’est pour de bon, alors sois sûr de toi », exposa le motard, qui avait déjà une trique d’enfer, rien que d’en parler.

« Pour de bon ? Tu ne veux pas dire que tu vas me fouetter quand même ? » s’alarma Tristan.

« Non ! Bien sûr que non. Je n’emploierai que mes mains. Ce que je veux dire, c’est que je n’arrêterai pas, même si tu te plains. »

« Je suis vraiment sûr. Je veux te montrer à quel point je tiens à toi. Et je suis curieux. Après tout on dit toujours qu’on ne peut pas savoir sans essayer… »

« Après ça, que ça t’ait plu ou non, je te ferai l’amour comme on ne te l’a jamais fait auparavant. Je remplacerai tes larmes par des gémissements de plaisirs », promit Ethan.

« Mes… larmes ? » interrogea le blond en faisant de grands yeux.

« Qu’est-ce que tu crois, que ce sont des caresses que je vais te faire ? Si tu es toujours partant déshabille-toi et mets-toi en travers de mes genoux. Sinon viens dans mes bras et embrasse-moi simplement, on n’en reparlera plus. Tu ne dois surtout pas avoir peur de changer d’avis. »

La curiosité rendait Tristan très excité. Il se déshabilla et Ethan fit de même. Une fois assis, il attendit que le blond prenne la pose. Il caressa d’abord ses fesses et ses cuisses à maintes reprises, lui répétant à quel point il les trouvait belles et douces. De belles petites fesses toutes blanches, qu’il allait faire rougir avec plaisir. Une première claque s’abattit, ça le fit sursauter mais surtout de surprise. En fait, ça ne faisait pas si mal…

« Tu te dis probablement que ce n’est pas si terrible, mais détrompe-toi. Tu verras à la longue, ton joli postérieur dansera sur mes genoux sous chaque coup. Et à ce moment là, tu auras vraiment envie que ça se termine », prévint le cadet de François, qui avait remarqué que c’était ce que disait l’expression de son petit ami.

Le jumeau lui sourit, pour lui montrer que ça allait et Ethan reprit. D’abord quelques claques bien espacées. Le frère de Lucie trouvait ça marrant, il se surprit même à bander. Puis la cadence augmenta, les claques pleuvaient de plus en plus rapidement et de plus en plus fort. Très vite, il ne trouva plus ça marrant du tout. Ses fesses brûlaient, il devinait la couleur qu’elles devaient avoir atteintes. Instinctivement, comme Ethan le lui avait, il dansait sur ses genoux à chaque coup. Il geignait et ses larmes commençaient à couler. Il ne se plaignait pas, il ne voulait pas passer pour une chochotte et c’était lui qui l’avait voulu.

« Tu es superbe Tristan. Tu as atteint une couleur magnifique et tes gémissements sont divins. Redresse-toi, viens là, que je sèche tes larmes », souffla le motard en redressant son petit ami. Il le serra dans ses bras et cette étreinte fit redoubler les pleurs du blond qui craqua malgré lui. Il s’en voulait d’avoir les nerfs aussi sensibles, le moindre stress et il se transformait en chutes du Niagara. Ethan le berça et le garda comme ça un moment, le temps qu’il se calme. Puis il lui souleva son petit menton tremblotant et lui embrassa ses paupières pour lécher les petites larmes qui persistaient. Il le porta ensuite jusqu’au lit.

« Tu n’as pas aimé du tout hein ? Je ne le referai plus jamais, je te le promets. Maintenant je vais te faire l’amour pour me faire pardonner. »

Tristan ne lui répondit qu’en l’entraînant à lui, pour goûter ses lèvres à nouveau. Il était content que son petit ami ait compris tout seul, et surtout, qu’il ne le prenait pas mal. Mais il était satisfait aussi d’avoir essayer. Le motard s’allongea donc sur son doux petit ami pour l’embrasser avec douceur. Ensuite, il lui parsema le cou de baisers et descendit pour faire subir le même traitement à tout son corps. Il s’attarda à certains endroits, comme le nombril, qui devait vraiment être une des zones érogènes de Tristan, car il gémissait fortement à chaque fois qu’il s’y attaquait. Il lui écarta ensuite les cuisses sans toucher son érection et se contenta d’en embrasser tout l’intérieur pendant un long moment. La respiration de du blond était saccadée et ses gémissements n’en finissaient plus. Ethan le souleva légèrement et attaqua la raie de ses fesses avec sa langue, il titilla longuement son intimité et avant de l'y enfoncer, un cri de surprise échappa des lèvres du jumeau. Il recommença ce geste plusieurs fois puis remplaça sa langue par un doigt ce qui arracha un nouveau cri à sa victime consentante. Il ne lui laissa pas le temps de se reprendre, et prit son sexe en bouche pour le sucer langoureusement. Il inséra un deuxième doigt, puis un troisième, attendant à chaque fois que Tristan se décrispe. Il aimait la façon dont il se cambrait. Ses cris, sa respiration, tout en ses expressions le rendait complètement fou. Il ôta ses doigts sous un grognement désapprobateur du jumeau, ce qui le fit sourire. Visiblement il était prêt, alors il s’enfonça en lui sans plus tarder. Le blond cria à nouveau, il attendit donc qu’il s’habitue à sa présence, pour ensuite commencer de longs mouvements de va et vient. Il l’embrassait de temps à autre mais adorait regarder son expression, ses joues rouges et sa main qu’il portait régulièrement devant sa bouche en tournant la tête de gauche à droite. Il se cambrait pour essayer de ressentir au mieux toutes les sensations que lui procurait son amant. Il était superbe. Ethan était volontairement très lent dans ses mouvements, il attendait une réaction, qui finit par arriver. Plus vite ! Tristan voulait qu’il aille plus vite, il n’en pouvait plus. Un grand sourire s’afficha sur le visage du motard qui ne se fit pas prier. Il accéléra la cadence et quelques secondes plus tard, son petit ami se répandit sur son ventre au même moment que lui en lui. Il resta un instant à regarder Tristan, son corps tout entier avait rougi au moment où il allait jouir et ses beaux yeux étaient assombris par le désir. Puis il se retira, se coucha à ses côtés et le serra contre lui, le jumeau ne réagissait toujours pas, toujours au septième ciel. Ils se sentaient tellement bien qu’ils s’endormirent pendant une paire d’heures.

« Réveillé mon chaton ? » souffla Ethan, en remarquant que le blond commençait à gigoter. Cela faisait un moment déjà, qu’il le regardait dormir.

« Mmm », grogna le blond tout engourdi, pour seule réponse.

« Alors ? Je suis pardonné pour t’avoir fait mal ? » s’amusa-t-il devant le sourire béat de son amant.

« Si tu me fais l’amour comme ça à chaque fois, je supporterai la fessée sans problème », affirma le frère de Lucie, aux anges.

« Je te ferai l’amour de cette façon aussi souvent que tu le voudras. Mais il n’est pas question que je te redonne une fessée. Tu n’as pas aimé du tout, je l’ai bien senti. »

« Je suis désolé, je voulais essayer. Mais j’ai adoré que tu me consoles après ! » sourit le jumeau en lui tirant la langue.

« Tu n’as pas à être désolé. C’est moi qui suis... à part. » rassura le motard, amusé par le geste.

« En tout cas, quand tu me disais que tu me ferais l’amour comme on ne me l’avait jamais fait, tu n’as pas menti… » complimenta le frère de Lucie.

« N’est-ce pas ! » répondit fièrement le cadet de François.

« Ça va, ça va. Je ne voudrais pas que tu attrapes la grosse tête non plus... » plaisanta Tristan.

« Mais toi aussi tu as été merveilleux ! » se rattrapa Ethan.

« Ha quand même! Non mais ! … Pas trop déçu alors, pour la première partie je veux dire… »

« Non, je m’en doutais un peu. Généralement, si ça ne vient pas naturellement, c’est qu’on n’est pas fait pour ça. »

« Dis, pourquoi ça s’est fini avec ton ex ? » demanda le blond, curieux.

« Oublie un peu mon ex ! » grogna le cadet de François.

« Désolé, je ne voulais pas t’embêter… »

« Je n’ai pas envie d’en parler, excuse-moi », se radoucit le motard.

Tristan s’en voulut un peu d’avoir abordé ce sujet, il voyait bien qu’Ethan en souffrait. Il espérait qu’il arriverait à le lui faire oublier dans ses bras. Il allait tout faire tout pour ça. Ils parlèrent ensuite de leur situation familiale, de leurs amis, du boulot et des collègues du jumeau. Le blond s’entendait particulièrement bien avec le médecin de l’orphelinat, Pierre. Il habitait juste à côté du bâtiment, ce qui était pratique. Il devait avoir une quarantaine d’années, les cheveux châtains grisonnants, et les yeux verts. Il était très calme et très patient, il inventait des tas de jeux sympas pour soigner les enfants et Tristan trouvait ça super. Pierre avait avoué sans gêne au jumeau qu’il était gay, lui aussi. Mais ça, le blond avait évité de le dire à son amant, avec le caractère qu’il avait, il valait mieux.

Le temps passa et les deux couples se renforçaient. Ethan vivait pratiquement chez Tristan et Julien découchait souvent aussi. Sa mère lui fit comprendre qu’elle lui était reconnaissante de ne pas vouloir la laisser seule, mais qu’il était naturel qu’il ait envie de faire sa vie.

L’amant de François avait tout à fait accepté la relation de son ange avec son petit ami. Tristan avait l’air tellement heureux avec ce dernier, il ne pouvait pas faire autrement qu’être content pour lui. Le motard avait tendance à le traiter comme une jeune fille fragile, mais ce comportement était loin de déplaire au blond, il avait toujours adoré qu’on s’occupe de lui. Julien le savait bien.

Contre toute attente Lucie accepta de sortir avec un mec de terminale. Un certain Thibault, grand, mince, cheveux noirs coupés courts, yeux gris cachés derrière de petites lunettes qui le rendaient super sexy d’après elle. Julien et Tristan étaient contents pour elle, mais tristes pour Simon. Pourquoi n’avait-il jamais eu le courage de se déclarer aussi, cet imbécile ? Depuis, ils voyaient tous beaucoup moins souvent le sportif, il déprimait et évitait Lucie qui ne comprenait pas ce qui lui prenait. Elle était heureuse comme un poisson dans l’eau. L’amour rendait aveugle…

Ethan qui était devenu bon copain avec Simon, allait de temps en temps le chercher pour faire du sport avec lui. Il l’obligeait ainsi à se changer les idées et ne manquait jamais de lui faire la morale, en lui disant qu’il avait trop attendu, que c’était de sa faute. Mais il lui disait aussi qu’il devait se battre pour l’avoir, qu’il était sûr qu’il avait toutes ses chances, même si elle était prise. Mais Simon n’y croyait pas. Il lui fit la morale à son tour, car comme ils se confiaient souvent l’un à l’autre, le sportif avait bien remarqué que même si le motard aimait le blond, qu’il aimait toujours son ex également. Il avait peur qu’il fasse souffrir son ami. Ethan le rassura en lui disant que ça n’arriverait pas, qu’il ne devait pas s’en faire pour ça. Il ne voulait pas faire de peine à Tristan, il l’aimait vraiment. Et de toute façon, même s’il était vrai qu’il aimait toujours Mira, lui ne l’aimait plus et ne voulait plus jamais le revoir. Il avoua à Simon qu’il avait été odieux avec lui, et qu’il ne méritait pas son pardon. Le sportif voulut en savoir plus. Il lui promit qu’il n’en parlerait à personne, alors Ethan se confia. Il avait bassiné Mira sans arrêt avec ses histoires de famille mais lui il ne prenait jamais la peine de l’écouter. Il l’engueulait tout le temps et lui reprochait tout, même quand ses parents l’avaient mis dehors il l’avait accusé d’être responsable. Il devait tenir ça de ses parents. Et surtout le pire, c’était qu’il le battait, rien à voir avec leurs jeux SM, il le cognait vraiment. La dernière fois avait été celle de trop. Le motard s’en voulait mais c’était trop tard. Simon était inquiet, il espérait surtout qu’il se mettrait jamais à battre Tristan, lui qui était si fragile. Le cadet de François comprit en voyant son regard et le rassura aussitôt, jamais il ne battrait Tristan. Il buvait à l’époque, il avait arrêté quand il l’avait perdu, même si ça ne l’aiderait pas à remonter dans le temps. Il regrettait énormément le mal qu’il lui avait fait, mais il était bien trop fier, alors il ne s’était jamais excusé.

À suivre…

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>