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au 31 Mai 21 :
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Le bonheur arrivera un jour
Par Yamaneko
Originales  -  Romance  -  fr
23 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 23     Les chapitres     17 Reviews    
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Chapitre 23

Voici le dernier chapitre de cette histoire, encore une fois bien guimauve mais bon, c'est une fiction hein ;-)

J'espère qu'il vous plaira malgré tout...

Chapitre 23

Julien estimait qu’il avait suffisamment perdu de temps comme cela. Donc, dès le lendemain, il contacta la directrice de l’école où travaillait François, Madame Blanche. Il avait peur qu’une approche trop directe ne fonctionne pas et il avait envie de tenter quelque chose de bien précis.

Après s’être présenté par téléphone, il entra dans le vif du sujet.

« Je vais vous poser une question qui peut vous sembler étrange mais de vôtre réponse dépendra la suite de ce que j’ai à dire. J’aimerais savoir si vous engageriez un homosexuel ? »

« Je n’ai pas de places vacantes pour l’instant mais je n’ai rien contre d’homosexualité et je n’hésiterais pas à en engager un, s’il me semblait plus capable qu'un autre. La vie privée de mes employés ne m’intéresse pas. Est-ce pour un sondage ? » demanda-t-elle, intriguée.

« Je ne cherche pas d’emploi et ce n’est pas pour un sondage non plus, c’est juste que je refuse de nuire à quelqu’un qui m’est cher. J'aurais un immense service à vous demander. En échange si vous aviez des murs à repeindre ou des fresques à dessiner à l’école, je serais ravi de pouvoir vous aider et gratuitement bien sûr. C’est vraiment très important pour moi vous savez, ma vie en dépend », affirma l’artiste.

« À ce point ? Si votre vie en dépend, je ne peux qu’écouter votre requête… » rit-elle.

« Merci. En fait, je suis très amoureux d’un de vos instituteurs, je l’ai perdu mais j’aimerais le reconquérir et pour cela j’aurais besoin de vous », avoua Julien.

« Ce n’est pas dans mes habitudes de me mêler des affaires des autres, jeune homme, vous pouvez bien vous débrouiller seul, n’est-ce pas ? » s’offusqua la directrice, même si elle se doutait bien de quel enseignant il s’agissait. Bien sûr, elle serait ravie que les choses s’arrangent pour lui, mais de là à s’en mêler…

« Je n’ai pas l’intention de vous demander de jouer les entremetteuses, rassurez-vous. Je voudrais juste savoir si vous possédez un micro qui porte dans tout le bâtiment ? » la tranquillisa-t-il.

« En effet… Dans mon bureau. » répondit-elle, en attendant la suite. Que mijotait-il donc ?

« Je lui ai écrit un texte, que j’aimerais lui chanter. Il reconnaîtrait ma voix et surtout saura très bien que cette chanson est pour lui », souffla l’artiste, embarrassé.

« Il s’agit de François Nelson n’est-ce pas ? » sourit la directrice.

« O…Oui. Il n’aura pas d’ennui à cause de moi j’espère, je ne me le pardonnerais pas, il a déjà perdu son ancienne place par ma faute… » paniqua Julien.

« Si vous ne comptez pas vous réinscrire à l’école primaire, il ne devrait pas y avoir de problème », taquina-t-elle, amusée par ce qui allait se passer.

« Venez à quinze heures, les enfants terminent à trente normalement, comme ça ils finiront juste un peu plus tôt. Et faites attention à ce que vous allez dire devant eux ! Ils sont petits. N’oubliez pas non plus votre proposition de service, j’ai effectivement des murs à repeindre. Autant que j'en profite un peu », prévint Madame Blanche.

« Ça sera fait, je repeindrai tout ce que vous voudrez. Si vous voulez, je peux vous apporter des dessins si vous souhaitez que j’illustre les murs », proposa le jeune homme.

« Je connais déjà vos talents, je pense que les tableaux que j’ai pu voir chez Monsieur Nelson sont les vôtres? »

« C’est possible en effet », dit Julien, en se demandant pourquoi la directrice avait été chez François. Quel âge pouvait-elle bien avoir ? Et comment était-elle ? C’était plus fort que lui, il recommençait déjà à être jaloux. Il devait absolument apprendre à se contrôler de ce côté là.

« Très bien, je vous dis à quinze heures alors », le coupa-t-elle dans ses pensées.

« Oui, je serai là. Merci beaucoup Madame », la quitta l’artiste.

La journée fut très longue pour Julien, il avait pris un jour de congé pour pouvoir se consacrer entièrement à son projet. On le fit entrer dans le bureau de la directrice, il s’était mis sur son trente et un et avait acheté un énorme bouquet de roses rouges. Ça faisait cliché mais il savait que François adorait les fleurs. Madame Blanche trouva ça très touchant et elle trouva vraiment Julien joli garçon même s’il n'avait pas très bonne mine. Elle le fit asseoir et prit l’interphone.

« Votre attention s’il vous plait, veuillez interrompre les cours un instant et écouter attentivement ce qu’une charmante personne en face de moi s'apprête à dire », annonça-t-elle.

Elle tendit l’appareil à Julien qui la remercia, il respira un bon coup et commença. (Chanson « Si tu me revenais » de Richard Cocciante).

Si tu me revenais j'ouvrirais les fenêtres...

Si tu me revenais tu me ferais renaître...

Si tu me revenais je te laisserais faire ce que tu voudrais

Et tu irais danser et moi je t'attendrais

Je dormirais tranquille...si tu me revenais...

Ce qu'on m'a dit de toi, je l'oublierais, tu sais

C'est vrai, je l'oublierais... si tu me revenais

Si tu me revenais je ferais du café...

Si tu me revenais j'allumerais la télé...

Et j'irais travailler pour te laisser faire ce que tu voudrais

Et puis je rentrerais et tu me parlerais de tes

journées en ville... si tu me revenais

Ce qu'on dirait de toi je ne l'entendrais même pas

Ce sont tous des jaloux qui veulent me rendre fou

Si tu me revenais...je te laisserais faire ce que tu voudrais

Tout ce que tu voudrais... si tu me revenais

« Souviens-toi de notre promesse devant la fontaine de Trevi et pardonne-moi mon amour, je t’en supplie », conclut Julien. Il était volontairement resté neutre par rapport à la personne à qui il s’adressait pour ne pas choquer les enfants.

Il coupa l’interphone et n’eut pas à attendre bien longtemps. Il n’avait pas encore eu l’occasion de le déposer sur la table que François entrait en trombe dans le bureau. Il n’avait même pas pris la peine de frapper à la porte. Il se jeta en larmes dans les bras de son homme. Il s’était juré de lui fracasser la tête s’il le revoyait, mais il était bien trop heureux de le voir pour ça et ce n’était définitivement pas dans son caractère. Ce qui n’empêchait pas qu’il avait bien l’intention de mettre les choses au clair avant de revenir vers lui.

Aux premières paroles qu’il avait entendues, il avait tout de suite compris. Il dut s’asseoir tellement le choc fut grand. Les élèves ne comprenant pas ses larmes s’inquiétaient, mais François les rassura en leur disant qu’il pleurait de joie. Il s’excusa et demanda à l’institutrice de la classe en face de surveiller ses élèves, elle accepta sans problème mais resta abasourdie en se rendant compte que cette chanson était pour un homme. Elle avait cherché laquelle de ses collègues était cette veinarde, jamais elle n’aurait pensé à lui.

Dans le bureau de la directrice, dont les amants avaient complètement oublié l’existence, Julien s’agenouilla devant François, les bras autours de ses hanches et la joue contre son ventre.

« Je t’aime François. Pardon pour le comportement stupide que j’ai eu. Reviens-moi je t’en prie, n’oublie pas ce que tu as fait graver derrière le médaillon, s’il te plait. Je meurs sans toi François », supplia l’artiste.

« Julien… Si tu savais à quel point tu m’as manqué. Je croyais que tu ne m’aimais plus. Tu n’as même pas essayé de me retenir, tu ne m’as même pas regardé quand je suis parti », expliqua l’instituteur, ému et rassuré de voir que l’homme de sa vie l’aimait autant que lui.

Le jeune homme se redressa pour regarder son amant. Il avait été trop orgueilleux et en colère pour l’empêcher de partir. Quel crétin il avait été. Lui qui voulait son bonheur, il l’avait fait souffrir comme personne. Il s’excusa alors et lui demanda pardon. Il lui promis que jamais plus il ne le laisserait partir.

« Alors épouses-moi ! Enfin... Je sais que ce n’est pas possible à l’église, mais civilement oui… » tenta l’enseignant en devenant de plus en plus rouge d’oser de telles paroles. ( NDA : En Belgique les homosexuels peuvent se marier)

« Tu veux quand même t'engager avec moi après que je me sois comporté comme un imbécile ? » demanda Julien, honteux.

« Oui. Je sais que ça ne veut rien dire pour certains, mais pour moi c'est important. Et tu n’as pas tous les torts dans cette histoire, je me suis aussi comporté comme un con. On en parlera plus en détails quand nous serons seuls, je crois qu’on gêne un peu là… » grimaça François qui venait de se rappeler de l’endroit où ils se trouvaient.

« Ho ! Ils se souviennent de ma présence ! » rit Madame Blanche, qui n’avait pas loupé une miette de la conversation. Elle se serait crue dans un de ces manga yaoi que sa fille affectionnait tant.

« Heu, pardon, je… » bafouilla le jeune homme qui venait brutalement de retomber sur terre.

« Ne vous inquiétez pas Monsieur Polet ! Je suis contente d’avoir pu contribuer à vos retrouvailles. Allez, il va être l’heure de quitter l’école », conclut elle amusée, elle n’avait quand même pas envie que cela s’éternise.

Julien offrit son bouquet de roses à son aimé et ils quittèrent madame Blanche après l’avoir remerciée une dernière fois.

François entraîna son amant jusqu’à sa classe, il voulait lui présenter ses élèves avant de sortir de l’établissement. Les enfants étaient très animés, les évènements inattendus les amusaient toujours beaucoup. L’artiste observait son amant, il ne l’avait jamais vu aussi épanoui dans son travail, les petits lui convenaient vraiment bien. Il était comme Tristan, fait pour travailler avec les plus jeunes. En repensant à son ange, il lui devait aussi de fameuses excuses.

Une fois rentrés à l’appartement de François, il ne fut pas question de parler tout de suite. La porte à peine franchie, les vêtements volèrent dans tous les sens. Réconciliation charnelle en premier lieu. Ils firent l’amour jusqu’à ce que leur estomac les rappelle à l’ordre. Alors, ils prirent une douche et partirent au restaurant, pour fêter leurs retrouvailles. Là ils auraient tout le loisir de discuter.

Après avoir parlé un moment, l’artiste remarqua que son amant avait l’air embarrassé. Ce dernier s’en rendant compte, lui avoua qu’il aimait vraiment son travail. En fait, il voulait dire par là qu’il n’avait aucune intention de le quitter. Cela fit sourire Julien, il avait bien remarqué que ces petits diables apportaient beaucoup à son homme. Il était sûr que leur présence avait dû être très importante pendant leur rupture.

En observant bien l’instituteur, il n’avait pas seulement l’air gêné. Quelque chose d’autre n’allait pas.

« François qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi tu baisses les yeux, regardes-moi. Tu vas bien n’est-ce pas ? Tu me fais peur là… » s’inquiéta Julien.

« Je vais bien oui. Mais j’ai honte », avoua l’enseignant, vraiment pas fier de ce qu’il s’apprêtait à dire. Il prit une grande inspiration et se lança devant la mine attentive de son amant.

« Après quatre mois, je n’arrivais toujours pas à t’oublier. Alors je suis sorti un soir. J’ai un peu bu et je me suis laissé traiter comme une putain. Quand il est parti, j’ai dégobillé tellement j’avais honte et je ne suis plus sorti de chez moi pendant deux jours. Il a été le seul Julien, je te le jure, juste un soir. »

L’artiste digéra l’information. Il était séparé à ce moment là, il n’avait donc aucun droit de lui en vouloir et de se montrer jaloux. Mais c’était très dur pour lui. Penser qu’un autre avait passé un moment avec SON homme ! Dire qu’il aurait pu rencontrer quelqu’un de bien avec qui il aurait refait sa vie. Il en voulait à ce type de ne pas s’être montré très courtois mais en même temps ça avait empêché que François ne retente l’expérience… Il se décida alors à être honnête lui aussi.

« Je n’ai eu personne de mon côté. Mais je suis devenu un véritable connard. Je me suis cloîtré à la maison et je ne voulais plus voir personne. J’ai même été odieux avec nos amis. Notamment au mariage de Simon et Lucie, j’avais espéré te voir et tu n’es pas venu. Après, elle m’a lancé son bouquet et ça m’a mis en rogne, je suis parti en les plantant là. »

« Je suis désolé de ne pas être venu, je ne me sentais pas la force de te faire face. Mais en tout cas, elle n’avait pas tort pour le bouquet… » sourit l’enseignant.

« C’est vrai ! J’irai m’excuser et lui annoncer la nouvelle. Mais ce n’est pas tout… J’ai failli violer Tristan sur le canapé du salon. Si Pierre n’était pas intervenu, je l’aurais probablement fait. »

« QUOI ?! » fut la seule réponse que réussit à sortir un François terriblement choqué.

« Je sais, je m’en veux beaucoup. Je n’en reviens pas d’avoir pu traiter mon ange de cette façon. Je sais que ce n’est pas une excuse mais j’étais tellement en colère. J’espère qu’il me pardonnera, si Pierre me laisse lui parler… » souffla tristement Julien.

L’instituteur ne releva pas, il savait que son amant se sentait coupable. Il pensait probablement aussi au fait qu’il avait failli reproduire ce qu’il avait lui-même subi. Ce qui le rendait encore plus conscient de la gravité de son acte.

François serra la main de son amour pour qu’il sente bien qu’il était avec lui. Après tout, sans son départ il n’aurait jamais commis une telle folie. Il lui promit aussi qu’il ne sortirait plus s’il ne l’accompagnait pas. Il lui présenta ses excuses et lui avoua que s’il avait multiplié les sorties de cette façon, c’était surtout parce qu’il lui en voulait de toujours le laisser seul. Ils ne passaient presque plus de temps ensemble, l’étudiant n’avait plus que son boulot en tête à ce moment là. L’enseignant lui jura ensuite de devenir une bonne petite épouse qui l’attendrait sagement à la maison avec le repas prêt pour quand il rentrerait. Ce qui amusa beaucoup Julien qui ne put s’empêcher de rire. Il savait bien que son homme détestait qu’il lui parle comme à une femme alors imaginer la situation était assez cocasse. Il était certain que ni l’un ni l’autre ne commettraient plus les mêmes erreurs. Ils s’aimaient beaucoup trop pour risquer de se perdre à nouveau.

Après avoir mis toutes leurs disputes sur le tapis, ainsi que les causes de celles-ci, l’artiste fit une proposition à son amant.

« Est-ce que tu serais d’accord pour que je vienne vivre ici avec toi ? Je rentrerai directement du boulot, je ne te ferai plus attendre comme je l’ai fait auparavant. »

« Tu vas te taper cinquante bornes matin et soir en plus de tes cours et le boulot en lui-même ? Tu ne tiendras jamais le coup… » répondit François qui ne s’attendait pas à la proposition. Ses horaires étant beaucoup plus raisonnable, il pensait plutôt que ce serait lui qui ferait le trajet.

« Ne t’inquiète pas. J’ai arrêté les cours, je travaille à plein temps maintenant. Je pourrai donc être ici à des heures raisonnables, mais bon il ne faudra pas m’en vouloir pour la durée du trajet. Je passerai tout mon temps libre avec toi. Promis. Je ne peux pas me passer de toi, j’en suis encore plus sûr qu’avant. J’aurais dû venir plus tôt mais j’avais peur que tu me rejettes. »

L’enseignant le remercia et lui redit encore une fois à quel point il l’aimait. Qu’ils feraient tout les deux les efforts nécessaires pour que tout se passe bien.

Après s’être reposé un peu, ils partirent faire les valises de Julien et mirent la maison en vente. Ils allèrent ensuite voir tous leurs amis et la famille, pour s’excuser auprès d’eux. Ceux-ci furent rassurés, mais Pierre n’était pas prêt à pardonner aussi vite, même s’il n’avait rien dit devant le bonheur qu’affichait sa moitié en retrouvant son Julien d’avant.

Les amants rendirent également visite à Camille au cimetière. Elle leur manquait tant. Ils étaient sûrs que si elle avait toujours été en vie, ils ne seraient jamais restés séparés aussi longtemps.

Julien n’avait parlé de leur futur engagement à personne, il demanda à François de lui faire confiance. Il avait une idée et voulait d’abord voir si c’était réalisable.

Le jeune homme se rendit plus tard chez sa mère et lui expliqua la situation. Il lui demanda de l’accompagner dans le village de son enfance. Même s’il y avait de très mauvais souvenirs, il se souvenait aussi très bien du Père Etienne, qu’il avait toujours beaucoup apprécié et réciproquement. Il alla donc voir ce dernier, lui expliqua ce qui l’amenait et lui demanda son aide. Il lui répondit qu'il allait voir ce qu'il pouvait faire mais qu'il ne lui promettait rien. Ils se marieraient civilement bien sûr mais il se doutait bien que son aimé aimerait qu’un prêtre bénisse leur union également, même s’il n’était pas sensé le faire.

Quelques jours plus tard, le Père Etienne appela Julien pour lui dire qu’il célébrerait leur mariage mais pas dans son Eglise bien entendu. Il connaissait un endroit où il y avait une petite chapelle abandonnée qui ne se trouvait pas loin d’une prairie appartenant à un de ses amis et qu’ils pourraient l'avoir à leur disposition pour organiser une petite fête s’ils le souhaitaient. Julien était aux anges ! Il en parla avec François et ils se mirent d’accord pour les préparatifs. L’artiste s’occuperait des invitations et François de l’organisation de la fête.

Le grand jour arrivé, Julien était vêtu de bleu marine avec une chemise beige et les cheveux noués par un lien de soie, beige également. François, lui, était habillé tout à fait de la même façon mais les couleurs étaient inversées.

Il y avait des fleurs partout, venant de François rien d'étonnant. Mais bien sûr, il était hors de question qu’il tienne un bouquet ! Julien le lui avait demandé pour le taquiner, comme il voulait être une bonne petite épouse… mais son homme lui avait alors demandé si tant qu’il y était, il ne devrait pas mettre une robe aussi, d’un air faussement fâché qui amusa beaucoup le jeune homme. À chaque fois qu'il essayait de le faire marcher, il se mettait automatiquement à courir. Encore un de ses traits de caractère que l'artiste adorait.

La cérémonie fut belle et émouvante. Comme ils étaient tous les deux très doués pour l’écriture, ils s’étaient échangés des vœux exceptionnels. François pleurait de bonheur et Julien n’en menait pas large. Après toutes ces émotions, ils firent la fête comme jamais. Le Père Etienne était resté avec eux, comme ils le lui avaient demandé, ils lui étaient tellement reconnaissants. Ils dansèrent beaucoup et les enfants de l’orphelinat qui avaient été invités s’amusaient comme des petits fous. François avait invité Hélène à danser alors Gaëtan entraîna Julien sur la piste ; ce dernier protesta beaucoup mais finit par se laisser faire sous les rires de tout le monde. Gaëtan ne ratait vraiment jamais l’occasion de faire le pitre.

Ils passèrent tous un moment inoubliable, ce n’était peut-être pas un mariage conventionnel, mais il était bien plus réussi que beaucoup d’autres.

Cette fois entre eux c’était pour la vie.

Lucie et Simon quant à eux eurent un petit garçon. Suivi d’une petite fille deux ans plus tard.

Pierre et Tristan continuèrent à s’occuper des enfants de l’orphelinat dont ils devinrent les propriétaires.

Mira et Ethan se mirent en ménage eux aussi.

Et Hélène et Gaëtan déménagèrent pour se rapprocher de chez Julien et François.

Le bonheur était enfin là pour chacun d’entre eux.

FIN

Voilà, c'est fini. N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé. Si vous avez aimé, je posterai des OS annexes plus tard, mais séparément. Merci d'avoir lu jusqu'ici.

Yamaneko

 
 
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