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au 31 Mai 21 :
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Le bonheur arrivera un jour
Par Yamaneko
Originales  -  Romance  -  fr
23 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
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Chapitre 17

Chapitre 17

Quelques semaines s’étaient écoulées depuis les fêtes de fin d’année. François s’inquiétait, le comportement de Julien était étrange depuis quelques temps et cela ne faisait qu’empirer. Le professeur ne comprenait pas, il avait beau demander à son amant ce qui se passait, à chaque fois il obtenait la même réponse. Il lui disait qu’il allait bien.

Jusqu’au jour où le malaise éclata. Ils s’amusaient comme deux gamins dans le salon, ils se jetaient des coussins après la tête. À un moment, l’enseignant poussa son élève sur le canapé et lui enfonça la tête dans un coussin. Là, tout se passa très vite. Julien hurla et poussa violemment François contre la table basse. Il cria de ne pas le toucher et partit en courant, quittant la maison. Le professeur était sonné, le temps qu’il reprenne ses esprits le jeune homme était loin. Camille qui était arrivée en entendant les cris demanda ce qui s’était passé mais son petit-fils fut bien incapable de le lui expliquer.

Il essaya de l’appeler sur son portable, qu’il ne décrocha bien sûr pas. Il se décida alors à aller voir chez Hélène. C’est bien là que Julien se trouvait. Il était rentré en larmes et avait couru s’enfermer dans sa chambre. Il refusa d’ouvrir à sa mère et n’ouvrit pas à son amant non plus. Au contraire, il lui hurla de foutre le camp de chez lui. L’enseignant était sous le choc. Qu’est-ce qu’il avait bien pu faire pour mériter ça ? Il voulut en savoir plus mais n’eut plus de réponses. Il finit par partir en demandant à Hélène de l’appeler dès qu’elle aurait du nouveau. Il appela ensuite les amis de Julien, peut être que l’un d’eux pourrait l’aider puis rentra chez lui, en attendant des nouvelles.

Simon fut le seul que Julien laissa entrer dans sa chambre. Il était rare que l’étudiant aille mal mais à chaque fois que cela arrivait, c’était vers lui qu’il se tournait. Lucie et Tristan restèrent avec Hélène. Et Ethan alla rejoindre son frère, qui se triturait les méninges.

Une fois dans la chambre Simon fut choqué de voir l’état dans lequel son ami se trouvait. Il était blanc comme un mort, le visage ravagé de larmes, il tremblait tellement qu’il avait du mal à respirer. Et ses yeux ! Ses yeux n’étaient que terreur. Le sportif le prit tout de suite dans ses bras, sans dire un mot. Il fallait absolument qu’il se calme. Il lui caressa les cheveux et le serra très fort. Au début Julien essaya de le repousser, mais il finit par s’abandonner aux bras protecteurs de Simon.

« Calme-toi, je suis là », le rassura ce dernier.

« Je… je deviens fou », souffla l’amant de François, après un moment de silence.

« Mais non, pourquoi tu deviendrais fou ? »

« Je l’ai vu ! Il est revenu ! » s’énerva à nouveau Julien.

« Qui ça ? » s’inquiéta Simon devant l’affolement de son ami.

« Mon beau-père ! On m’avait dit qu’il était mort. Mais… Je l’ai vu dans la rue. Et après, il m’a enfoncé la tête dans un oreiller pour étouffer mes cris, comme avant », sanglota-t-il.

« Il est bien mort Julien, c’est certain. Tu n’as plus à avoir peur de lui. Mais dis-moi, Où as-tu cru le voir, dans la rue ? Et quel oreiller ? Où se trouvait cet oreiller, Julien ? »

Le jeune homme ne répondit pas, essayant de réfléchir à ce que son ami lui disait. Il ne comprenait plus ce qui s’était passé mais commençait à se calmer, malgré sa peur toujours présente. Voyant qu’il ne répondait pas, Simon continua.

« C’était chez François ? »

« …Oui… »

« Qu’est-ce qui s’est passé chez François ? » interrogea Simon avec douceur.

« Je… Je ne sais plus… » répondit le jeune homme, confus, tout se bousculait dans sa tête.

« Ce n’est pas grave. Repose-toi. Je vais rester près de toi jusqu’à ce que tu t’endormes, d’accord ? Tu ne crains rien Julien, je te le promets. »

« Je deviens fou, tu crois ? »

« Non, bien sûr que non. Je crois que tu as vu un homme qui lui ressemblait beaucoup. Tu as eu peur de le revoir et François a probablement eu un geste malheureux qui t’aura fait penser à lui. Tu as paniqué, ça arrive. Ce n’est rien Julien. Cet homme ne te fera plus jamais de mal, il est vraiment mort, tu n’as rien à craindre. »

« J’ai rejeté François ! Mon François. Je ne veux pas le perdre, je l’aime ! » paniqua l’étudiant, réalisant soudain ce qui s’était passé.

« Je sais et lui aussi il le sait. Tu ne le perdras pas, il a bien compris qu’il y avait un problème. Il est très inquiet pour toi tu sais, il attend de tes nouvelles », l’apaisa le sportif.

« Tu es sûr que ce n’était pas lui ? Et s’il n'était pas mort, si on m’avait menti ? »

« Il est bien mort. Ta mère a identifié son corps. Dors un peu, tu en as besoin. Tu verras, tu te sentiras mieux après », le tranquillisa son ami, posant sa main sur son front et lui caressant les cheveux.

« J’ai des cachets dans la salle de bain, tu veux bien aller m’en chercher deux ? Ils sont faits pour quand j’ai des crises d’angoisse et ça m’aide à dormir. Ils sont sur le lavabo. »

Simon lui ramena ses médicaments, Julien les prit et remercia son ami. Une fois qu’il fut endormi, le sportif partit rejoindre les autres au salon. Il appela directement François et lui demanda de revenir et attendit qu’il arrive pour leur expliquer ce qui c’était passé.

Tristan alla s’installer au chevet de Julien et le veilla jusqu’à ce que Simon vienne le relayer. Avant ça, L’enseignant leur avait expliqué ce qui avait eu lieu chez lui. Il s’en voulait d’avoir eu ce geste mais c’était pour s’amuser, il ne pouvait pas savoir. Le professeur leur dit que ça faisait un moment que Julien était étrange et qu’il avait la tête ailleurs. Au lieu d’en parler il avait fait une fixation sur cet inconnu, ce qui avait décuplé ses peurs. Si seulement il lui en avait parlé, ils auraient peut-être pu éviter ce qui venait de se passer. Simon le rassura en lui disant qu’il était sûr que dès qu’il se réveillerait, il demanderait tout de suite après lui et que tout rentrerait dans l’ordre.

C’est en effet ce qui se passa, l’incident fut assez vite clos. Julien reprit ses esprits et accepta qu’il ne devait s’agir que d’une ressemblance, mais il continuerait quand même de prendre son traitement pendant quelques temps. Il s’excusa et s’expliqua avec son chéri, il lui promit que s’il avait encore un jour quelque chose qui le rongeait il lui en parlerait directement au lieu de prétendre que tout allait bien. Il n’avait pas voulu l’inquiéter et il avait fait pire que mieux.

Lorsque cette malheureuse histoire fut oubliée, Lucie se décida à se rendre chez Simon. Il était temps qu’ils aient une bonne conversation tout les deux. Elle ne supportait pas qu’il l’évite et surtout, elle ne comprenait pas pourquoi. Il grimaça en la voyant arriver, mais la fit entrer.

La maison du sportif était dans un désordre épouvantable. La jeune fille étant arrivée à l’improviste il n’avait pas eu le temps de mettre un peu d’ordre. Il se débrouillait assez bien pour ce qui était des repas, mais le ménage ce n’était vraiment pas son fort. La décoration de l’endroit, barda mis à part, n’avait pas changé depuis le départ de ses parents. Aucune plante et pour seuls bibelots, les médailles et trophées remportés par le jeune homme à diverses compétitions ainsi qu’un superbe jeu d’échec en marbre sur la table basse du salon. Jeu auquel il ne savait pas jouer d’ailleurs, mais ses parents adoraient ça. Il avait une pensée pour eux à chaque fois que son regard se posait dessus. Il invita Lucie à s’asseoir sur le canapé et lui proposa un rafraîchissement qu’elle refusa. Elle était visiblement très énervée aussi Simon entama-t-il la conversation.

« Quelque chose ne va pas ? » demanda-t-il, surpris pas sa visite.

« En effet. Je viens voir pourquoi tu m’évites et pourquoi tu me fais la gueule depuis quelques temps. Qu’est-ce que je t’ai fait au juste ? » gronda-telle.

« Tu ne m’as rien fait Lucie. Je t’évite peut-être mais je ne te fais pas la gueule », soupira le sportif.

« Pourquoi tu m’évites dans ce cas ? Puisque tu l’admets. »

« Tu es vraiment la seule à n’avoir rien remarqué… »

« Désolée d’être bête ! » s’énerva la sœur de Tristan, ne comprenant toujours pas. Et l’attitude de son ami qui avait l’air de dire : pauvre fille qui ne pige jamais rien… ça l’exaspérait encore plus.

Simon soupira à nouveau et prit son courage à deux mains.

« Je t’évite parce que je suis fou de toi Lucie. Je t’aime depuis toujours et j’en crève de te voir avec ton mec, voilà pourquoi ! » avoua-t-il enfin.

« Q…QUOI ?! » demanda la jeune fille stupéfaite.

« Tu as très bien entendu. Maintenant que les choses sont claires, laisse-moi s’il te plait. »

« Imbécile ! Tu n’aurais pas pu me dire tout ça plus tôt ! » cria-t-elle.

« Qu’est-ce que ça aurait changé ? Et arrête de gueuler tu m’énerves. »

« Je t’énerve tout le temps. Tu me critiques et me disputes sans arrêt et tu me dis que tu m’aimes ?! » s’emporta Lucie.

« Oui, et si je te charrie tout le temps c’est pour ça. Je n’aurais pas pris la peine de t’embêter à tout bout de champ si je ne t’aimais pas. Ta répartie à chaque réplique me faisait t’aimer encore un peu plus. Je suis comme ça. », expliqua tristement Simon.

Lucie ne savait plus que dire ni penser. Elle décida de s’en aller pour l’instant. Elle devait mettre de l’ordre dans ses idées. Elle était en colère. Pas flattée d’avoir deux prétendants mais en colère. Elle aimait Simon depuis longtemps mais il se moquait toujours tellement d’elle… comme aurait-elle pu croire qu’il l’aimait aussi ? Elle aurait dû écouter Tristan, il lui avait bien fait comprendre mais elle avait refusé de le croire. Elle était si bien maintenant avec Thibault. En plus il était plus mature et certainement plus intelligent aussi, mais Simon… Il faisait battre son cœur d’une toute autre manière. Elle partit en discuter avec son frère, elle était perdue. Qu’est-ce qu’elle devait faire ? Ne rien changer ? Après tout, il n’avait qu’à se décider plus tôt cet abruti !

« Lucie ça ne va pas ? T’en tires une tête… » s’inquiéta le jumeau.

« Hn, je reviens de chez Simon… » grogna la jeune fille.

« Et ? » demanda le blond qui voyait que sa sœur était repartie dans ses pensées.

« J’ai été le trouver. J’en avais marre qu’il me fasse tout le temps la gueule. »

« Il ne fait pas vraiment la gueule… Il t’a enfin dit ce qui se passait ? »

« Oui et il m’a dit que j’étais la seule à ne pas l’avoir remarqué ! »

« C’est vrai. C’était pourtant clair. Je te l’ai dit plusieurs fois d’ailleurs, tu ne m’as pas cru. Il ne te fait pas la gueule Lucie, il a mal c’est tout. »

« Qu’est-ce que je dois faire Tristan ? J’aime Thibault et je suis bien avec lui ! » clama-t-elle.

« Dans ce cas, je ne vois pas pourquoi tu poses la question. Si tu aimes vraiment Thibault, c’est simple, non ? » sourit son frère, sachant très bien qu’elle disait ça pour se rassurer elle-même alors que c’était Simon qu’elle aimait sincèrement.

« T’as pas tort, je ne sais pas pourquoi je me prends la tête », répondit Lucie, n’ayant pas remarqué le sous-entendu.

« Disons juste que si tu étais certaine de ce que tu viens de dire à propos de Thibault tu ne te poserais pas de questions, mais tu n’en es pas si sûre apparemment. Et Simon, tu l’aimes oui ou non ? » développa le blond, ne voulant pas qu’elle abandonne.

« Ho la la, je ne sais pas moi ! Oui, je crois. Pfff, ma tête et mon cœur ne sont pas d’accord ! » s’agaça-t-elle.

« Ça arrive souvent. Tu dois faire un choix, si tu peux. »

« Et si je ne peux pas ? » paniqua la sœur.

« Ce n’est pas à moi d’en décider. Mais si j’étais dans ton cas et que je ne pouvais pas choisir, je n’en prendrais aucun des deux. Ça serait plus honnête envers eux. Mais je ne suis pas dans ton cas et je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire… » tenta Tristan pour la rassurer.

« En effet… Je me demande d’ailleurs si tu n’es pas dans mon cas et que tu refuses de l’admettre », l’attaqua la jeune fille.

« Quoi ?!? Qu’est-ce qui te prends ? Ne passe pas tes nerfs sur moi ! Je n’ai qu’Ethan je te signale. Et je suis très bien avec lui. C’est peut être pas la grande passion, comme son frère et Julien, mais on s’aime », se fâcha le jumeau.

« Mwouai… » répondit la jumelle pas convaincue.

« Va droit au but ! Tu m’énerves. De quoi tu m’accuses au juste ? »

« Je ne t’accuses de rien Tristan, excuse-moi. Ne te sens pas attaqué. C’est juste que je trouve que le docteur de l’orphelinat et toi, vous êtes vraiment proches. Tu es toujours souriant et de bonne humeur quand tu es avec lui. Tu devrais te voir le regarder. En plus tu parles de lui sans arrêt et tu ne t’en rends même pas compte. »

« Tu te fais des idées. Je l’admire c’est tout. J’ai beaucoup de respect pour lui », conclut Tristan.

« Si tu le dis. Bon, ben je crois que je vais aller voir Thibault. J’ai besoin de parler avec lui et tu as raison, je dois être honnête. Merci petit frère, à tantôt », le salua-t-elle en partant.

« Courage frangine ! » lui cria-t-il pendant qu’elle s’éloignait.

Lucie expliqua à Thibault ce qui c’était passé avec Simon et lui dit qu’elle était perdue. Il lui demanda si elle était perdue dans le sens embarrassée par sa déclaration, ou parce qu’elle ne savait plus ce qu’elle ressentait. Elle lui répondit que c’était plutôt la deuxième solution. Alors il régla le problème lui-même et rapidement. Il l’avait vraiment mal pris. Si elle pensait à un autre en même temps qu’à lui, c’était qu’elle ne l’aimait pas suffisamment de toute façon. Alors il la quitta sur ces derniers mots d’explications.

Lucie piqua une deuxième crise de rage, non mais pour qui ils se prenaient, tous ces mecs !!!

Elle ne se tourna pas vers Simon non plus. Elle ne voulait pas qu’il ait l’impression d’être la roue de secours. En plus, ils étaient amis depuis toujours et elle ne voulait pas gâcher ça. Si elle devait un jour sortir avec lui, elle devrait être certaine à deux cents pour cent de ce qu’elle ressentait et ce serait pour la vie.

À suivre…

 
 
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