Je tiens à rappeler que Ron, Hermione et Harry sont les personnages appartenant à la dimension parallèle. Jude, Liam et Samuel, sont ceux que l’on connait tous !
Sur ce, bonne lecture ;).
Chapitre 3 : Confrontations
Hermione Granger n’avait jamais tord. Elle était perfectionniste au possible, se félicitait du fait que sa vie soit réglée avec la régularité d’une horloge. Bref elle avait horreur de ne pas être sure d’elle, de ne pas avoir de plan fini. Oui, Hermione n’était absolument pas impulsive ou spontanée. Après tout elle était à Serdaigle non ? Et c’est bien pour cela qu’elle détestait cette situation.
Elle attendait les autres près du bureau du Directeur, adossée contre le mur, le regard fixé au sol. Soudain elle sentit une présence tout près d’elle, et à en juger par les pieds immenses, et l’odeur fruitée qui lui faisait légèrement tourner la tête, cela ne pouvait être que…
- Tu es en retard. Elle avait murmuré cette phrase sans même le regarder.
- Non. Tu es en avance. Et comment savais tu que c’était moi ?
Elle releva la tête, et s’aperçut qu’il avait un sourire scotché à ses lèvres, un sourire charmant. Puis elle se décala quelque peu. Il était beaucoup trop proche d’elle. La preuve, elle pouvait distinguer le bleu dans ses yeux, les tâches de rousseurs sur son visage, et ses lèvres…
- Qu’est ce qu’il y a Hermione ? Je te trouble tant que cela ? Il avait dit cela en posant sa main tout près de son visage, et il se rapprochait encore.
Hermione, que cela sonnait bien quand il le prononçait. Leurs lèvres se frôlaient presque, quand…
- Weasley, Brown ne te satisfait plus à ce que je vois ?
A l’entente de son nom, ce dernier s’était crispé, et Hermione put voir la rage briller dans ses pupilles. Il se retourna, délaissant la jeune fille, ses mains dorénavant fermées en deux poings.
Celui qui avait parlé semblait aussi énervé que le garçon qui lui faisait face. Même s’il le cachait beaucoup mieux.
- Tu ne dis rien ? Je t’ai déjà connu plus bavard !
- Je ne parle pas avec la vermine, sale serpent ! Ron avait sifflé la phrase, les mâchoires contractées. Il refusait de se battre, non, pas devant elle. Elle pensait déjà qu’il n’était qu’une grosse brute sans cervelle, il n’allait pas lui donner raison.
Harry lui, avait frémit sous l’insulte, et avait dégainé sa baguette. Ron se retrouva acculé au mur, la baguette du Serpentard pointée sur sa gorge, en face d’Hermione qui observait l’échange horrifiée. Harry sourit, mauvais.
- Alors comme cela, tu ne parles pas avec les Serpents ? C’est cette petite conne qui te fais autant d’effet n’est ce pas ? Tu sais ? Je suis sure qu’elle ne me résisterait même pas. Qui me résiste après tout ?
- Tu ne la toucheras pas ! Sinon, je te jure Potter, t’es un homme…
- Mort ? Ne me fais pas rire Ron. Et ne me menace plus jamais.
En entendant des bruits de pas, il s’éloigna, remettant par la même occasion un peu d’ordre dans sa tenue, devant Ron, qui brulait de fureur, mais qui ne pouvait plus rien tenter. Quelqu’un approchait, et ce pouvait être Rusard, comme un professeur.
Quand ils apparurent, Jude grognant contre la lenteur de ces « deux imbéciles de Gryffondor », Samuel et Liam riant et courant après elle la suppliant d’aller moins vite, qu’ils étaient désolés et qu’ils ne recommenceraient plus, c’est une ambiance plutôt tendue qui les accueillie.
Perdant aussitôt le sourire, ils se tenaient en face de leurs doubles respectifs, qui ne les regardaient même pas.
Ron et Harry avaient l’air de vouloir se tuer d’un regard. Quant à Hermione, elle semblait avoir envie de fuir à toutes jambes.
C’est pour cela, que Jude se dirigea automatiquement vers elle.
- Est-ce que tu vas bien ?
Cette dernière se rendit alors compte de qui se trouvait en face d’elle. C’était étrange, elle avait l’impression de se trouver en face d’un miroir, sans pour autant se retrouver totalement en cette fille. En fait, elle ne pensait pas qu’elle pouvait prendre une expression aussi douce, et teintée de compassion.
- Oh oui, ça va, ne t’inquiètes pas. Elle essaya de lui sourire, sans succès.
- Enchantée de te connaître en tous les cas. J’ai entendu parler de toi. Tu es la meilleure de la promotion et…
- Evidemment que je suis la meilleure. Maintenant on devrait y aller. Dumbledore nous attend, et on a assez trainé ici.
Voilà. Elle était à nouveau Hermione Granger, préfète et meilleure élève de Serdaigle. Et elle vit également qu’elle avait vexé Jude. Tant pis, pensa elle, ignorant la culpabilité qui se faisait ressentir dans son ventre. Elle se dirigea donc vers la statue, ne se retournant même pas pour vérifier qu’on la suivait.
- Décidemment je ne comprendrais jamais les filles !
- Pourquoi cela ne m’étonne même pas Samuel ?
- Je sais, je sais, j’ai la capacité émotionnelle d’une cuillère à café mais c’est cela qui fait tout mon charme non ?
Elle le regarda exaspérée, mais ce n’était pas grave, il l’avait fait sourire, et surtout il avait effacé la lueur de déception dans ses beaux yeux bruns. Et c’était le plus important.
- Bon allons y maintenant, Hermione, elle grimaça en prononçant le nom, a raison, on est déjà en retard… Liam tu viens ?
- Oh ! Oui, oui j’arrive !
Il s’était lui-même avancé vers son double lorsque Jude l’avait fait, mais quelque chose en lui, l’en avait empêché, peut être était ce son regard si froid, ou son assurance décontractée qui le mettait mal à l’aise ? Il n’arrivait tout simplement pas à se retrouver dans les traits du jeune homme qui lui faisait face. Alors planté au milieu du couloir comme un imbécile, il se décida à rejoindre ses meilleurs amis qui l’attendaient.
- Bon maintenant que nous sommes tous réunis, je pense que vous avez quelques questions qui demandent des réponses. Hier, ces jeunes gens, il fit un geste englobant Liam, Samuel et Jude, sont arrivés d’une autre dimension. Pour l’heure nous nous devons de comprendre ce qui s’est passé, et comment ils en sont arrivés là ? Et la raison pour laquelle, j’ai attendu que vous soyez tous réunis pour aborder ce sujet, c’est que vous êtes chargés de les aider, autant que vous le pourrez. Me suis-je bien fait comprendre ?
Ils acquiescèrent en silence, conscients que le Directeur ne plaisantait pas.
- Bien maintenant passons aux choses sérieuses. D’après ce que vous nous avez raconté Mr Potter, Mr Weasley, a appuyé sur un bouton, Jude fusilla Sam du regard, qui se ratatina sur sa chaise, et vous êtes apparus ici, c’est bien cela ?
- Oui professeur.
- A quoi ressemblait l’objet ?
- Je ne sais pas trop, répondit Samuel à la place de Liam, j’ai pensé que c’était une espèce de retourneur de temps, alors j’ai cru que ce serait marrant de voir ce qu’il se passerait si…
- MARRANT, tu trouves que c’est MARRANT ! C’est interdit, idiot ! Et maintenant on est coincés ici ! Jude s’était levée furieuse.
- Je voulais juste faire rire Harry, mais bien sur, tu ne peux pas comprendre tout ce qui t’intéresse c’est le règlement !
- Je…
- Assis, tous les deux ! Liam avait parlé d’une voix calme mais fatiguée, et sous les yeux médusés de l’assemblée, Sam et Jude s’assirent penauds.
- Désolé mon vieux, on ne voulait pas…
- Ouais, c’est bon Ron, t’inquiètes pas. Cela ressemblait étrangement à un briquet professeur.
- Un quoi ? Dit Sam.
- Un briquet. C’est un objet moldu qui sert à…
- Un déluminateur. Jude avait chuchoté le mot, comme si tout prenait un sens.
- Excellente déduction miss Granger, je pense aussi qu’il s’agit de cela. Dumbledore avait les yeux plein de malice, ainsi donc même dans une autre dimension, Hermione Granger restait toujours aussi intelligente.
- Mais… Comment ?
- Est-ce que quelqu’un pourrait nous expliquer ?
C’est Hermione qui avait parlé, furieuse d’être laissée de côté. Harry lui, les regardait, blasé mais frustré également, il n’avait pas l’habitude de ne pas être le centre d’attentions, et Ron, et bien Ron, s’en fichait et somnolait sur sa chaise.
- Ah oui ! Hum, veuillez nous excusez, Jude disait donc que ce qui les a emmené ici est un déluminateur. La question que l’on se pose maintenant est comment ? Pourquoi ?
- Je croyais qu’un déluminateur ne servait qu’à éteindre ou allumer les lumières ? Hermione avait posé la question, réellement étonnée.
- Granger, les déluminateurs, ne servent pas qu’à cela, ils agissent également comme des portoloins, en s’inspirant des sentiments de ceux qui les déclenchent.
Harry avait parlé, d’une voix trainante, ironique, rappelant bizarrement Drago Malefoy. Au grand malheur de Liam.
- C’est exact Mr Potter !
- Alors vous avez une solution n’est ce pas professeur ? Il suffit de trouver un autre déluminateur et nous pourrons rentrer ? Jude avait dit cela, en levant les yeux plein d’espoir.
- Hé bien, je crains que ce ne soit pas aussi facile. L’avez-vous emporté avec vous ?
- Je l’ai laissé sur le sol, dit Samuel mortifié.
- Je suis alors désolé, la seule façon pour vous de rentrer, est de recouvrir le vide du sentiment que le déluminateur a tenté de combler. Vous ne sentez pas comme une douce chaleur au niveau de votre poitrine ?
Et en effet aux mots du professeur, ils avaient vraiment l’impression d’avoir un concentré de chaleur au niveau du cœur.
- Il suffira juste que le trou se referme, que votre chagrin soit appaisé et la boule d’énergie en ressortant vous reconduira chez vous.
- Cela signifie qu’on ne peut rien faire ? Rien du tout ? Mais je dois rentrer, je dois…
- Calmez-vous Liam… Il ne sert à rien de s’agiter, nous allons vous aider, mais pour cela, je dois savoir à quoi vous pensiez lorsque vous l’avez déclenché ? Jude ?
- Je pensais… Je pensais à une vie sans guerre, sans morts, je voulais sortir de cet enfer. Liam lui pressa le bras alors qu’elle baissait les yeux.
- Moi je pensais à un endroit ou on serait en sécurité, ou Harry n’aurait plus à avoir peur. C’est Sam qui avait dit cela, une flamme dansant sauvagement dans ses yeux clairs.
- Et vous Liam ?
- …
- Liam ?
- Je pensais à Sirius. Je voulais revoir Sirius. Il avait parlé d’une voix rauque, et c’est seulement la pression de Jude sur sa main qui l’avait décidé.
- Qu’est ce qu’il a Sirius ?
- Mr Potter je crois que ce n’est pas une bonne idée de…
- QU’EST IL ARRIVE A SIRIUS !
Harry avait tout perdu du flegme qu’il affichait quelques instants auparavant, à l’entente du nom de son parrain, il s’était cassé la figure. Liam releva la tête, des larmes perlant au coin de ses paupières, et il vit alors de la douleur, de la souffrance dans les yeux de ce garçon qui lui ressemblait tant.
- Il est mort. Ils sont tous morts chez moi, Ha…rry.
Choqué, il écarquilla les yeux, la panique le prenant à la gorge, il se mit à suffoquer, avant de s’enfuir en courant.
Personne n’essaya de le retenir. De toute façon personne dans la pièce ne le connaissait assez pour s’y risquer. Après tout Harry James Potter, avait la réputation d’être redoutable.
Et c’est en essuyant ses larmes d’un geste rageur, que Liam se rendit compte que son premier échange avec son double ne pouvait pas plus mal se passer.
Il courait, il courait dans les couloirs, rendu aveugle par les larmes qui s’écoulaient sur ses joues, essayant maladroitement de défaire sa cravate étouffante.
S’en était trop. Trop de choses d’un seul coup qu’il n’arrivait plus du tout à gérer. En plus on allait se moquer de lui, ah, il avait l’air fier le Serpentard, frémissant dans ce couloir mal éclairé. Weasley allait se foutre de sa tête pendant des siècles. Il inhala la dernière bouffée de sa cigarette, avant de la jeter au sol. Ses mains tremblaient. Il fallait qu’il la trouve. Maintenant. Il ne pouvait pas aller voir Drago. Pas dans cet état. Il savait que son ami le comprendrait. Après tout il le connaissait peut être mieux que lui-même. Mais il avait besoin d’elle, de son odeur, de son sourire, de…
Soudain il se cogna contre quelqu’un, grogna, puis poussa un soupir de soulagement avant de la serrer fort contre son cœur.
Pansy Parkinson se crispa, avant de se détendre aussi rapidement en reconnaissant son odeur. Elle grimaça un peu, il sentait la cigarette. Et se figea en remarquant qu’il pleurait doucement, sans faire de bruit. Juste parce que le tissu de sa chemise se mouillait petit à petit. Prenant sur elle, elle l’entraina vers le petit renfoncement à quelques mètres de là. Il fallait vraiment se pencher pour le voir, il était juste assez grand pour laisser passer deux personnes. Même s’ils durent se serrer l’un contre l’autre.
Pansy rougit en y repensant, avant de se reprendre." Il pleure et toi comme une imbécile tu penses à, à…"
A vrai dire, c’était une réaction normale. Il était beau garçon, très beau même. Et ils n’étaient pas vraiment très proches physiquement, d’ordinaire. Ils ne faisaient que parler. Et le reste de la journée ils s’ignoraient. Parce qu’il était Harry Potter et elle Pansy Parkinson.
- Pansy ?
Elle se retourna vers lui. Il était sur le canapé, à côté d’elle. Elle l’avait lâché sitôt rentrés dans « leur » salle, comme prise d’une soudaine gêne qu’il ne pouvait que comprendre.
Mais il la trouvait belle, ses cheveux noirs coupés en carré, sa frange maladroite, irrégulière qui cachait en partie ses beaux yeux d’encre. Son uniforme dont la chemise était légèrement humide, froissée, et qui laissait deviner ses formes… Un raclement de gorge l’interrompit alors que son esprit se mettait à vagabonder. Et il la regarda.
Elle souriait moqueuse. Et… Non de merlin ! Il rougissait. Harry Potter rougissait devant elle ! Elle avait mal aux joues tellement son sourire était grand. Et puis elle éclata de rire ! Et il la regarda abasourdi.
Comment pouvait-elle être encore plus belle qu’il y a deux minutes, il se demandait encore…
- C’est bon Pans’, arrête de te moquer de moi !
- Tu… Oh mon dieu, je ne savais même pas que tu étais capable de rougir, mais c’est que t’es trop mignon comme cela tu le sais Potter ?
- Je ne suis pas MIGNON Parkinson !
- Oh mais si tu es…
Il lui avait attrapé les poignets et était beaucoup trop proche d’elle maintenant, son souffle s’accéléra. Alors qu’il fixait beaucoup trop intensément ses lèvres, Pansy ferma les yeux. Et il se détourna pour aller s’assoir devant le feu de cheminée.
'Mais je suis vraiment trop idiote, ce n’est pas vrai. Je me suis faite avoir, comme s’il voulait…'
- Pansy ?
Pour la deuxième fois de la soirée, Harry la rappela à l’ordre.
- Oui Harry ?
- Tu viens ?
- J’arrive.
Il lui souriait, et elle n’eut pas le cœur à l’envoyer paître. Non pas ce soir, pas alors qu’il avait l’air si vulnérable.
- Qu’est ce qui ne va pas ?
Ses yeux se firent brutalement plus sombres, et sa bouche se plissa amère.
- Harry ? Tu sais bien que je ne te lâcherais pas…
- Tu te souviens de la première fois ou je suis entré dans cette salle ?
- Tu ne te défileras pas comme cela ! Réponds-moi !
- Moi je me souviens.
- Harry…
- C’était l’année dernière. Je m’enfuyais parce que Rusard en avait après moi. J’étais avec Dray mais on s’était séparés et je ne savais plus ou il était. Et puis j’ai vu le petit renfoncement, et je croyais pouvoir m’y cacher un instant. La surprise quand j’ai vu que cela débouchait ici. Et puis tu étais là. Avec ton affreux pull vert.
Elle le frappa sur la tête, pendant qu’il riait, amusé.
- Et on s’est disputé, rajouta t elle. Tu m’as traité de petite conne idiote et coincée, et tu t’es assis à côté de moi !
- Et toi ?! De connard manipulateur et insensible et tu as faillis me tuer avec ta baguette! Mais tu m’intriguais alors je suis resté.
- Oui, je me souviens, tu m’as dis : « La salle est bien assez grande pour nous deux, si tu n’es pas contente tu peux partir ».
- Et tu n’es pas partie.
- Oui, et toi tu es revenu par la suite.
- C’est vrai.
Oui, c’était vrai, il était revenu. Et semblait soulagé qu’elle soit là. Pourquoi ? Elle n’avait jamais comprit. Et petit à petit, elle avait appris à le connaître. Ils parlaient beaucoup ensemble, et elle s’était attachée à lui, même si en public il ne fallait pas le montrer. Ils trouvaient toujours le moyen de se revoir, de se retrouver, ici. Mais depuis le début de l’année, depuis cet événement, ils n’avaient pas eu beaucoup de temps tous les deux, et c’est prise d’une intuition que Pansy était sortie de sa salle commune ce soir.
- Pansy ! Tu me le dis si je te dérange surtout !
Aïe, il a l’air en colère cette fois.
- Je m’excuse, c’est juste que je me disais que j’avais bien fait de venir cette nuit…
Il baissa la tête, gêné.
- Harry, parle-moi. Sil te plaît, je ne saurais pas quoi dire, et surement que je ne serais pas très efficace, mais je t’écouterai.
- J’en ai marre Pans’, j’en ai assez que les gens pensent que je suis insensible. Que mon père me déteste parce que je suis à Serpentard. Que ce garçon, Harry, Liam, soit si différent de moi. Peut être qu’il est mieux, peut être que… Je ne sais pas, mais bordel ! J’ai un cœur, tu sais ? J’ai un cœur aussi et il souff…
- Tais toi, oui, tu as un cœur, je lesens.
Elle avait posé son doigt sur sa bouche, et sa main droite reposait sur son cœur, elle pouvait sentir sa chaleur, et ses battements qui s’affolaient.
En voyant qu’il s’était apaisé elle enleva doucement son doigt, se degageant, mais il la retint posant sa main sur sa nuque, pour la rapprocher de lui, il voyait les frissons se former sur sa peau si douce à son contact.
Et d’un coup leurs lèvres s’unirent dans un besoin devenu urgent. Et quand, enfin sa langue quémanda l’entrée de sa bouche, elle cru mourir. Ses mains caressaient son dos, alors que les siennes se perdaient entre les nœuds de ses cheveux déjà bien ébouriffés. Il n’arrivait pas à se rassasier d’elle, de sa bouche, de son cou, de son corps qu’il sentait frémir sous le sien. Elle sentait le parchemin, ainsi qu’un mélange sucré de cerises et de vanille. C’était Pansy tout simplement. C’était Pansy.
Pris de conscience, il se releva, se mordillant les lèvres en la regardant, étalée sur le sol, offerte, la bouche encore rouge de leurs baisers. Il poussa un gémissement douloureux, avant qu’elle n’ouvre soudainement les yeux.
- Harry, qu’est ce que tu…
- Je suis désolé Pansy, il faut que j’y aille, je suis désolé.
- Mais je…
- Excuse-moi.
Et il s’en alla, sans plus un regard pour elle. Pansy ferma les paupières, laissant échapper quelques larmes. Avant de se rouler en boule, tournant le dos à la porte par laquelle il venait juste de sortir.
Et voilà. Pansy Parkinson, tu viens de te faire briser le cœur.
Je ne sais pas encore quand je posterais la suite. Mais j'espère que vous avez apprécié.
Bisous.
Emarciss'
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