AAAAAAAAAH je sais, je suis pas pardonnable. Pour cause de révisions intenses, et trèèèèès chiantes, j'ai du vous abandonner :p. Mais maintenant je suis en Vacances! Depuis hier, et pour cause de bain glaçé, je suis MALADE et droguée au fervex depuis aujourdh'ui.

Néanmoins mon esprit vous a pondu ce chapitre. Obligatoire selon moi, et préparatif au suivant qui repose pour l'instant dans mon esprit bien au chaud^^.

Chapitre 6 : Un écho en toi.

Cela faisait une semaine que Liam était sorti de l'infirmerie et c'était évident qu'il les évitait.

Les seules personnes qu'il autorisait à l'approcher étaient Jude et Samuel.

Ron et Blaise avaient bien essayé de l'attraper à la sortie d'une des salles de classe, attaque frontale mise en échec par l'arrivée d'un Samuel penaud, affirmant que Liam était sorti bien avant.

Hermione, elle, accompagnée de Pansy avait prétexté devoir lui remettre un message important de la part de Dumbledore. Liam avait répliqué qu'elle n'avait qu'à le glisser sous le portrait qui gardait l'entrée, il était « occupé » pour le moment.

Quant à Harry, il avait fait ce que tout bon Serpentard aurait tenté. Le coincer dans un couloir sombre, à la sortie de la Grande Salle. Cela aurait presque réussi, si Drago ne lui avait pas demandé pourquoi il avait sa cape d'invisibilité sur lui, ce qui avait attiré un regard suspicieux de Liam, et un œil au beurre noir pour Draco pendant plusieurs jours.

Bref, c'est peut être pour cela qu'ils en étaient arrivés- hum- là.

*

- On n'est pas obligés ! Gémissait Ron, refusant tout bonnement de se lever de son lit. Pas habillé, le visage plongé dans son oreiller.

Compréhensif, Blaise le laissa se plaindre pendant cinq minutes, l'écoutant déblatérer sur cette « harpie folle furieuse, absolument pas charmante, laide et affreuse » en rajoutant qu'il ne fallait pas qu'il lui répète ce qu'il venait de dire, ensuite l'écouter insulter copieusement l'arrogant et vaniteux Potter, qui se croyait mieux que tout le monde alors que « même pas dans ses rêves à lui, le pauvre con ! » puis affirmer le doigt tendu en l'air, qu'à lui il pouvait le lui dire sans problèmes.

Et enfin, quand Zabini se dit que c'était bon, qu'il avait rempli son rôle de meilleur-ami-à-l'écoute, il le prit par le bras – sans plus écouter ses cris- et le traina à sa suite.

*

- Potter, c'est bon t'es prêt ?

Drago Malefoy installé à l'entrée de la salle commune, attendait depuis une vingtaine de minutes déjà que son ami sorte.

Il tirait consciencieusement sur sa cigarette, attirant les regards envieux de certains sur ses mains fines et habiles, aristocratiques.

Et soudain, il grimaça, Potter venait de lui passer devant, lui volant sa cigarette par la même occasion, et marchait d'un pas nerveux sans même prendre la peine de l'attendre.

Oh, merci Drago c'était adorable de m'avoir attendu et désolé de t'avoir piqué ta clope mais je suis nerveux même sous mon air impassible de parfait Serpentard.

Mais non ne t'inquiètes pas Harry c'est normal.

- Bon tu fais quoi Blondie ? Tu viens ?

Le sourcil haussé, les mains nonchalamment enfoncées dans ses poches, et SA cigarette au bec, Harry l'interpellait, narquois.

… Enfoiré.

- J'arrive Harry.

Parce que surtout il ne fallait pas s'énerver quand Harry était dans cet état. Surtout refouler son envie de lui mettre son poing dans la gueule, c'est avec un grand sourire que le blond lui emboita le pas.

*

Hermione Granger se trouvait à la bibliothèque- pour changer- quand quelqu'un à côté d'elle toussota.

- Pansy, attend deux secondes, je crois que j'ai trouvé un nouveau truc pour coincer Liam

- Mione…

- Non sérieusement, ils disent dans ce livre – très intéressant d'ailleurs, tu devrais le lire…

- Mione…

- Arrête de m'interrompre ! Je disais donc, ils disent qu'il existe une potion,

- Hermione !

- Attends ! On la fait boire à Liam et…

- !

- Quoi ?

La jeune fille releva la tête irritée, avant d'ouvrir la bouche, grand. Pansy semblait furieuse, les joues rouges, la mine grave, elle ne protesta même pas, quand elle referma le livre d'un claquement sec. Puis quand elle lui prit la main et c'est seulement quand elle vit, à l'autre bout du couloir, les deux personnes qu'elle ne voulait absolument pas croiser, qu'elle poussa un faible couinement de protestation.

- Pansy…

- Mione. Pour une fois dans ta vie, et par le caleçon de Merlin, je t'en prie ferme là !

Et sans plus prononcer un mot elles reprirent leur route.

*

Des murmures imperceptibles couraient dans les couloirs de Poudlard. On racontait que Drago Malefoy, Harry Potter, Ronald Weasley, Blaise Zabini, Pansy Parkinson et Hermione Granger s'étaient enfermés dans une salle de classe vide depuis deux bonnes heures.

La plupart des élèves tremblaient en pensant à un autre règlement de compte.

Certains arguaient qu'en passant devant on pouvait entendre les cris de Granger, et le bruit crépitant de sorts mortels, et tous s'attendaient à ce qu'au moins l'un d'entre eux n'en sorte pas vivant.

D'autres assuraient que le silence qui entourait la pièce n'augurait rien de bon.

Après tout, ils ne se supportaient pas, et la rumeur de leur haine réciproque se faisait écho dans le château tout entier, alors entre 20 mètres carrés…

Aucuns bien sur n'était proches de la réalité.

Parce que si un jour on leur avait dit que cette réunion avait pour objectif, l'entraide, la solidarité, et un but commun. Ils n'y auraient pas cru.

Principalement parce que les concernés n'y auraient jamais pensé.

*

Blaise en avait décidemment marre. Ils se comportaient comme des gamins puérils. Harry évitait le regard de Pansy, cette dernière allait s'étouffer à force de soupirer d'indignation. On pouvait sentir les vapeurs sortir des oreilles de Malefoy qui essayait –lui aussi- de croiser le regard du garçon. Son propre meilleur ami ressemblait à un obsédé sexuel à fixer les fesses de Granger comme s'il voulait voir à travers- non surtout ne pas penser à cela- et cette dernière dangereusement lucide semblait sur le point de lui enfoncer sa baguette dans le nez.

Bref Blaise en avait marre, parce que ce manège durait depuis deux heures et que personne ne se décidait à parler. Se contentant de marmonner des paroles de temps en temps et encore.

Alors il se décida à les réveiller. Après tout son idée n'était pas si mauvaise. Elle pouvait juste les faire renvoyer de Poudlard s'ils se faisaient prendre.

- Et si on les emmenait au Fairytale?

Et cela ne rata pas. Brusquement Harry se retourna vers lui, le sourire de Malefoy se fit pervers, alors que Pansy et Hermione ouvraient des yeux ronds, et que les joues de Ron rosissaient déjà d'excitation.

Hermione fut la première à se reprendre.

- Mais de quoi tu parles ? Il en est hors de question !

- Et pourquoi donc? Répliqua Zabini.

- Parce que… Parce que mais enfin c'est évident, on risque de se faire renvoyer, ou pire qui sait !

Pansy acquiesça vigoureusement pendant que Blaise levait les yeux au ciel.

- Mais réfléchis un peu ! Harry a besoin de se détendre, de vivre comme un adolescent normal pour une fois. Sans mage noir à ses trousses, sans obligations ni contraintes, et quoi de mieux Grangie que la boîte la plus libérale et dépravée du monde sorcier ?

Il est vrai que dit comme cela, le brun avait raison. Et puis ils avaient presque tout essayé, alors autant tenter ? Mais pourtant son bon sens, son instinct lui disait bien que c'était une mauvaise idée, une très mauvaise idée…

- Laisse tomber, Zabini. T'as oublié que c'est Granger, perfect-coincée-Granger ? Je suis sur que t'es pas capable de nous suivre sur ce coup là, n'est ce pas Miss règlement ?

C'était Ron qui avait parlé, conscient du doute de la jeune fille, à force de l'observer il avait appris à lire jusqu'à ses moindres pensées, et il voulait en profiter. Il voulait tenter sa chance avec elle. Il avait largué Lavande la veille, sachant pertinemment qu'elle ne le comblait plus, peut être même qu'elle ne l'avait jamais fait. Et ce défi était comme une promesse, si elle y répondait positivement…

Et sa réponse ne le déçu pas. Le regardant dans les yeux, elle cracha comme une insulte, pleine de verve, et il en eu même des frissons, c'est fou comme elle pouvait être excitante, furieuse.

- Je suis d'accord. Tu ne sais pas dans quoi tu t'embarques Weasley.

- Oh si je sais très bien.

- NON MAIS VOUS ETES CONS OU QUOI ? Toi Mione, tu viens de te faire rouler par ces deux imbéciles ! Tu ne vois pas leurs sourires ? Et leurs yeux qui pétillent déjà à l'idée de la merde dans laquelle ils vont tous nous mettre ? Mais ma parole, on est en septième année, et vous voulez vous faire virer à quelques mois des aspics ? Et pourquoi ? Pour des personnes qui ne vous ressemblent qu'en apparence ? Qui n'ont que vos traits et qui vont sans doute s'en aller dès que l'occasion se présentera ? sans dire un mot ? Réfléchissez bordel !

Pansy était à bout de souffle d'avoir tant crier. Et ses joues se coloraient doucement de gène. Elle n'avait pas l'habitude de laisser parler ses émotions, oh non ! Pas comme Harry ou Draco, non elle c'était plutôt parce qu'elle était timide et effacée. La seule personne avec qui elle arrivait à être comme cela c'était Hermione, et Harry par la suite. Mais Harry avait tout changé. Il avait fait d'elle une espèce de boule de nerfs, prête à exploser, depuis cette soirée là. Et aujourd'hui ça avait pété. Comme il faut.

En parlant de l'objet de ses pensées, ce dernier se mit à ricaner doucement. Comme fou tout d'un coup, et Draco lui jeta un regard inquiet, le seul regard ces jours ci qu'il lui dédiait en fait. Et il parla d'une voix rauque, amère, les yeux brillant d'un trop plein d'on ne sait quoi. Lui-même n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.

- Bravo Parkinson ! Quel beau discours ! Rempli de sagesse, et de toutes ces belles conneries qu'on s'amuse à prêcher. Tu sais quoi ? Est-ce que tu as vu ce que j'ai vu dans cette pensine ? Tu as vu Sirius décharné ? Le pli amer au dessus des lèvres de Rémus ? La mort de Dumbledore ? Le carnage des mangemorts ? La connerie des Malefoy ? As-tu entendu Pansy les cris de ma mère mourante ? As-tu senti à travers lui la détresse d'un enfant devant un miroir, devant la vie qu'il n'aura pas ? La mienne ? La notre ? Quelle grosse connerie de prôner la justice alors qu'il n'y en a pas. Il à besoin de vivre tu comprends ? C'est pour ça qu'il est là, j'en suis sur. Il a besoin de faire le gosse, de bruler les règles, d'envoyer au diable ses principes, pour rien d'autre que de prendre son pied. Je suis peut être un connard. Peut être que lui c'est l'ange, et que moi je suis le diable. Mais si tu répète encore une fois qu'il ne me ressemble pas alors tu ne me connais pas si bien Pans', tu comprends ?

Il s'était fait doux vers la fin. Comme s'il était trop las pour rester de marbre face à elle. Et ses mots, les derniers touchaient droit au cœur. Et elle sentait bien au plus profond d'elle-même que son double avait trouvé écho en lui. Elle avait juste du mal à l'assimiler à ce garçon trop fragile, cette couche de douleurs sous jacente, et cette douceur dans leurs yeux…

Alors Pans' acquiesça silencieusement.

Dans la salle, le silence était complet, plein d'incompréhension et peut être aussi de trop grande compréhension. Draco passa en un coup de vent la porte de la salle, adressant un regard furieux à son ami et claqua la porte. Ce dernier poussa un soupir fatigué, et se dirigea lui aussi vers la sortie, avec l'intention plus qu'évidente de rattraper le blond.

- Hum, je crois que ça c'est dit. Alors on est tous d'accord ?

Ron venait de parler d'une voix mal assurée, encore sonné par ce qu'il venait d'entendre. Et bizarrement étonné que les mots de Potter aient porté un sens à ses oreilles. En regardant Hermione, Blaise et Pansy, il comprit que pour eux aussi, ses mots avaient sonné justes.

- D'accord alors c'est parti.

Comme si… Comme si

Finalement il n'est pas si différent de moi. Finalement on n'est pas si différents d'eux trois.

*

- Putain mais pourquoi t'as fait ça ? T'es malade ?

Harry se tenait la mâchoire, il venait juste de rattraper Malefoy, et venait juste de crier son nom, avant que ce dernier ne se retourne et ne lui balance son poing dans la figure.

Grimaçant-parce que mine de rien il avait frappé fort- il répliqua.

- T'imagines même pas depuis combien de temps j'ai envie de faire ça.

- Ben vas y te gêne pas, si ça te fait du bien.

Et voilà, encore cette putain de lueur de défi dans ses yeux verts.

Mais c'est peut être ça son problème il est sado masochiste, et ni moi, ni le petit monsieur là haut on peut quelque chose pour lui.

Soudain très las, il prit appui sur une des fenêtres et baissa les yeux.

- Pourquoi tu fais toujours ça ? Hein ? Je suis ton meilleur pote ou pas ? Alors pourquoi tu ne me dis jamais rien ?

Et merde, voilà qu'il avait envie de pleurer. Non. Un Malefoy ne pleure pas.

- Il leva les yeux vers lui, attendant une réponse, mais son ami avait baissé les yeux lui aussi.

- …

- Okay Harry. Maintenant répète un peu plus fort.

- Parce que ce n'est pas important. Je peux me débrouiller tout seul Dray.

Il se leva alors brusquement et le prit par les épaules. Intérieurement il rigolait de son comportement. A ce moment là, tout en lui dénotait son affection, et son inquiétude pour le garçon qui lui faisait face.

Si Papa me voyait…

- Écoute-moi bien Potter. Moi je connais tous ces trucs, de je-suis-insensible-et-rien-ne-m'atteint, et je t'avoue que même moi des fois je sature et j'y arrive plus. Mais je gère, je suis un Malefoy, glacial jusqu'aux ongles. Certes, t'es à Serpentard, et tu joues à merveille ton rôle de magnifique petit connard – et ne m'interromps pas ou je te fracture la mâchoire- mais t'es aussi un Potter. Bordel, t'es impulsif, bordélique –et merlin que je le sais- et malheur, amoureux de Pansy Parkinson !

La tête qu'Harry tirait en cet instant était tellement magistrale que cela tira un sourire au jeune homme.

- Oui j'ai deviné. Bien sur que j'ai deviné. Si t'avais vu la tronche que tu tirais quand Finnigan lui a fait du rentre dedans il y a deux jours. Et t'as oublié que c'est moi qui t'ai enseigné le sort pour faire pousser des verrues ou ça fait mal ?

Un éclat sadique passa dans les yeux du brun avant qu'il ne se ressaisisse et n'affiche une moue innocente.

Trop tard je t'ai vu imbécile.

- Merci Dray. Je ferais un effort promis.

- Ouais. En attendant faut que je t'aide avec elle, tu t'y prends comme un pied ! Et que tu me raconte toute l'histoire aussi. Allez viens, j'ai faim, on fait un tour en cuisine ?

- Whaaaa, Je t'ai jamais vu aussi chaleureuse Blondie !

- Ta gueule, espèce d'handicapé sentimental.

Ils souriaient tous les deux béatement. Contents d'avoir vidé leur sac, même si Harry n'avait rien dit. Il avait acquiescé et c'était suffisant. Dans leur amitié les mots avaient toujours été inutiles de toute façon.

On pouvait entendre leur fou rire se faire écho alors qu'ils se chamaillaient gentiment, le cœur allégé.

Qui a dit que les Serpentard n'étaient pas capables de sentiments ? On a juste un peu plus de mal à les montrer c'est tout.

D'accord, je crois que je vais sortir sans faire de bruit. J'aime bien ce chapitre j'ai pris plaisir à l'écrire, mais je sais pas... Donnez moi vos impressions, ce qui vous a plut, ou moins? J'essayerais de répondre a vos questions. J'y tiens. ;).

Emarciss qui est malade. :(.

A bientot ( je le promets! ), bien à vous.