Chapitre 5 : Essences.

Liam grogna. Il se demandait réellement ce qu'ils faisaient là. Comme pour répondre à sa demande silencieuse, Harry s'avança vers lui à contre cœur, alors qu'Hermione le poussait par derrière.

Liam esquissa son premier sourire depuis qu'il était rentré dans cette foutue salle sur Demande.

Même dans une autre dimension, il ne pouvait résister à un ordre d'Hermione.

Jetant un coup d'œil à cette dernière, il vit Jude lui faire également un signe de tête pour qu'il s'approche lui aussi. Sa meilleure amie était de bien mauvaise humeur, depuis le matin à vrai dire, et franchement ce n'était pas le moment de la contrarier.

Impétueux, il lui tira la langue, laissant par la même occasion éclater le rire de Samuel, -qui avait l'air de se retenir depuis un bout de temps-, il se dirigea vers son double, qui comme lui avait bien du mal à endosser son rôle de porte parole.

Bon, on fait quoi ? On se prend dans les bras ?

… Non mauvaise idée.

Il grimaça légèrement, en voyant que le visage de celui qui lui faisait face restait glacé. Hermione qui avait également suivit l'échange, et voyant Liam lever les yeux au ciel devant la rigidité de son vis-à-vis, elle lui enfonça son coude dans le dos pour qu'il se décide à réagir.

Il La fusillant du regard, alors qu'elle haussait simplement les épaules, avec un grand sourire innocent.

Cette fille c'est le diable, Oh fais chier. pensa Ron amusé, puis irrité parce que Blaise Zabini lui avait fait un clin d'œil plein de sous entendus.

- Je crois qu'il ne fait aucun doute, sur pourquoi nous somme ici…

- Ah oui ?

Liam s'amusait de l'attitude guindée d'Harry, oubliant complètement qu'il devrait se sentir gêné, ou du moins troublé, par ce jumeau si différent de lui.

Harry eu l'air de comprendre à quoi il jouait, car tout d'un coup, un éclat dangereux sembla briller dans ses yeux. Il prit alors une pause beaucoup plus nonchalante et lui attrapa le col, le tirant vers lui.

C'est étrange pensa Liam, il pouvait voir, chaque émotion dans son regard, si semblable au sien, à la différence qu'il était plus incisif, moins doux peut être. Le Serpent crocheta ses doigts autour de son poignet, le serrant un peu trop fort.

- Personne ne s'est jamais amusé à mes dépends, alors je te préviens cesse ton petit jeu, en plus le rôle de petit connard arrogant est déjà prit, et ne te sied absolument pas. Harry avait sifflé la menace, entre ses dents, juste assez fort pour qu'il l'entende.

Liam leva sa main bien à plat, faisant signe à Samuel de ne surtout pas bouger, puis de son autre main libre, il se dégagea brusquement de sa poigne. Mais sa réponse lui fit vite perdre le sourire satisfait qu'il affichait :

- N'aurais tu pas oublié que je suis toi ? Si cette expression ne me sied pas, il en va de même pour toi. Et ce n'est pas un jeu. Je ne suis pas un enfant pourri gâté qui a besoin d'une centaines de jouets pour pouvoir prendre du plaisir. Ce qui n'a pas l'air d'être ton cas.

Harry s'apprêtait à répliquer, sans savoir quoi précisément parce qu'il ne pouvait qu'avouer que le garçon visait juste. Mais heureusement-ou malheureusement ?- il ne lui en laissa pas le temps.

En effet, Liam, n'avait pas envie de se battre avec lui, même s'il l'avait cherché. Il savait que ses mots touchaient juste la plupart du temps- il n'y avait qu'à voir comment Malefoy réagissait à chaque fois qu'il l'insultait- néanmoins, il n'avait pas envie de s'en prendre à Harry. Après tout il n'était pas Drago Malefoy.

-Je suis désolé. Ecoute, c'est déjà sympa de vouloir nous aider, je n'aurais pas du me moquer de toi.

Touché, plus qu'il ne devrait par les excuses sincères de Liam, il décida pour une fois de laisser tomber le masque. Juste un peu.

- Excuses acceptées, je suis désolé aussi si je perds aussi vite mon sang froid avec toi, et depuis ce que tu m'as dis hier soir…

Liam eut le bon ton de paraître embarrassé. Lui se souvenait surtout de ses faiblesses exposées, et de ses larmes.

- Bref, reprit Harry, on aura bien le temps d'en discuter- sous son air détendu, il était sérieux, Liam le sentait, il voulait savoir- donc si nous somme ici, c'est pour vous aider. Je suis sur que certains d'entre vous ne savent même pas pourquoi ils n'arrivent plus à repartir ? Pourquoi vous êtes en colère, ou même d'où vient le blocage.

Mal à l'aise le Trio échangea des regards incertains.

- Bon, c'est ce que je... qu'on pensait, rectifia t-il après un raclement de gorge peu discret d'Hermione. Granger m'a parlé d'une Psychynalase.

- Psychanalyse Potter.

- Oui, bref un truc moldu qui permet de revivre un moment afin de pouvoir aller de l'avant. Et je crois qu'elle a raison.

Il grimaça en se rendant compte de ce qu'il venait de dire, alors qu'elle levait les yeux au ciel.

- Oui, donc. Le professeur Dumbledore est resté trop vague, mais pour vous aider, il faut qu'on sache tout. D'où vous venez. Comment en êtes vous arrivés là. Et je suis sur que de revivre certaines choses pourrait vraiment provoquer le déclic. On doit se comprendre, et pour cela quoi de mieux que de se confier nos essences… Nos souvenirs ?

- Pensine.

Aux interrogations muettes, la préfète s'était empressée de répondre, n'en pouvant plus d'être restée passive si longtemps.

A peine avait elle formulé le mot " magique " qu'une Pensine apparaissait dans la salle et que Samuel s'exclamait :

- Il n'est pas question qu'on partage nos souvenirs avec vous sans contre partie. Et puis c'est personnel.

Jude leva les yeux au ciel devant l'attitude gamine de son ami, même s'il avait en partie raison. Se livrer, laisser des gens pénétrer ses souvenirs n'était pas facile pour elle non plus, mais la façon dont l'avait prononcé Ron manquait comme qui dirait de tact et de diplomatie.

Ce qui n'est pas vraiment étonnant. Ron reste Ron, dans n'importe quelle dimension d'ailleurs.

Elle compléta donc rapidement ce qu'avait voulu dire le rouquin, en voyant que la tension dans la pièce augmentait d'un cran.

- Ce que voulait dire Samuel, je pense, c'est que ce sera donnant- donnant, un souvenir contre un autre. Pour notre part, - elle désigna Samuel et Liam à ses côtés- Nous sommes peut être dépendants de vous, mais si nos informations vous intéressent, il faudra également vous plier à nos conditions.

Hermione poussa un soupir. Finalement je comprends pourquoi j'horripile autant de monde.

- D'accord. Mais je pense qu'une personne de chaque groupe, et quand je dis groupe, je ne parle absolument pas d'affinités, suffira, du moins pour aujourd'hui. On a déjà plus beaucoup de temps avant la fin du couvre feu alors je pense que si on a besoin de plus d'informations on trouvera encore un autre moment. Vous êtes d'accord ?- Le trio acquiesça- Harry, Ron ?

Harry qui dès qu'Hermione avait repris les reines de la conversation s'était remis à dévisager un Liam vraiment mal à l'aise, répondit d'un vague signe de tête, alors que Ron avait déjà acquiescé rapidement sous le charme de l'interlocutrice.

- Bien puisque l'on est d'accord, on pourrait commencer. Dit Jude se tournant vers la pensine dans le but évident de l'approcher de la table basse autour de laquelle tous se dirigeaient déjà.

- Non Mione.

Liam avait parlé, d'une voix calme, mais qui n'admettait aucune contestation.

- Et on peut savoir pourquoi Potter? Hermione était vraiment agacée, les Potter l'irritaient, elle en avait assez, et voulait juste en finir au plus vite.

Au son de sa voix, Liam s'était levé, et était maintenant tout proche d'elle. Ses gestes étaient doux, un léger sourire flottait sur ses lèvres. Mais elle le sentait, ce garçon était encore plus dangereux que l'arrogant Serpentard qu'elle avait l'habitude de côtoyer.

Et quand il lui susurra ces quelques mots, elle déglutit et eu un mouvement de recul.

- Granger, si tu ne fais pas sortir Parkinson de cette armoire je le fais moi-même. Et ne me prend plus jamais pour un imbécile. Ni moi, ni mes amis.

Et se tournant vers les autres qui le regardaient ahuris, il rajouta à l'adresse d'Harry.

- Oh ! Et Harry est ce que tu pourrais dire à Malefoy de sortir de sous la cape ?

Mais comment il a su ?

Hermione et Harry se regardaient horrifiés, puis avisant le sourire maintenant moqueur et triomphant de Liam. La moue de Jude ainsi que Ron et Samuel pris d'un fou rire, identiques, ils reniflèrent de mépris. Leurs yeux se hurlant des reproches.

C'est ta faute ! Pourquoi il a fallut que tu ramène la fouine ?

T'as bien une belette toi !

Jaloux ?

Ouais, dans tes rêves. Ah non même pas.

… Connard.

Avec un sourire satisfait, alors qu'Hermione détournait les yeux, il se dirigea vers le coin de la salle, et revint avec un Malefoy embêté. Celui-ci disparu bien vite – encore une fois- alors qu'il se retrouvait en face d'une Pansy rouge, énervée, et qui le fusillait du regard.

Oups, je ne pourrais pas m'enfuir cette fois. Bah quoi ? Je ne suis pas un Lion tout brave moi. Dois je vous rappeler que le dernier espoir c'est la fuite ?

Celle-ci avait juste du mal à y croire. Il l'avait évitée toute la journée, et là, il faisait comme si de rien n'était. Hermione avait raison ce n'était pas vraiment une bonne idée d'être venue ici.

Mais j'avais tellement envie de le revoir…

- Tu sais Malefoy, il aurait suffit de demander.

Blaise avait parlé, narquois, les bras croisés, il dévisageait tout ce petit monde, surement le seul à avoir remarqué que l'ambiance s'était largement détendue.

- Ta gueule Zabini !

Et c'est reparti. Pensèrent Jude et Hermione avec un soupir avant de s'asseoir d'un même mouvement dans le canapé qui était apparu en même temps que la table basse quelques minutes auparavant.

Mais contrairement à ce qu'elles pensaient. Drago affichait un sourire, et ses yeux étaient moqueurs, ce qu'Harry, Ron, Liam, Samuel et Blaise remarquèrent.

Le Gryffondor était surement l'un des seuls de son espèce que le Serpent tolérait. Peut être parce qu'il n'était pas vraiment accepté, en marge. Et rien que pour être allé contre ses préjugés, il respectait la Belette.

Liam s'ébroua, et au milieu de cette ambiance – presque- chaleureuse, il s'exclama.

- Bon, il faudrait peut être bien s'y remettre, sinon je pense que ma meilleure amie va nous tuer. Pour ma part vous pouvez rester. Mais si vous assistez à cette séance, il vous faudra à un moment ou à un autre-hum- partager -aussi.

A ses mots, Pansy blêmit, et si on croyait que le Blond ne pouvait être plus pâle, la vérité était tout autre.

Exsangue, il acquiesça tout de même, suivi de la jeune fille. Tous deux conscients que c'était une opportunité à ne pas laisser filer.

- Bien allons y.

Prenant une dernière inspiration, ils se dirigèrent une fois de plus vers la table basse, ou les deux jeunes filles les attendaient déjà.

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Plein d'appréhension, Liam se pencha vers la Pensine. Il avait peur, parce que contrairement à ce qu'il pensait, ce n'était pas lui qui choisirait ce qu'il montrerait.

« Ce serait trop facile, il faut qu'on sache, et il ne faut pas que tu caches quoi que ce soit. Cela pourrait être important », lui avait répondu Hermione quand il avait demandé pourquoi. Se tournant vers Jude plein d'espoir, il du se rendre à l'évidence quand elle haussa les épaules, désolée.

Cette garce – Pardon Mione- avait raison, et il le savait bien.

Encore une fois c'est moi qui passe à la casserole. Pensa t-il avec amertume, avant de sentir sur sa nuque peser le regard inquiet de ses deux amis. De savoir qu'ils étaient là le rassura. Il se sentit même un peu coupable d'avoir éprouvé de la rancune contre eux. Après tout c'était lui qui s'était porté volontaire. Ils devaient savoir. Et qui mieux que lui pouvait faire passer la tristesse, et le désespoir qu'ils éprouvaient dans ce monde qui lui avait tout prit ?

Alors un peu, juste un peu plus apaisé il plongea dans le trou noir. Se laissa tomber, et vit sa vie défiler par petits flashs, touches de couleurs incertaines, indécises sur fond noir d'encre…

« Je suis un… Quoi ?

Tu es un sorcier Harry…

Etrange... très étrange... Il reprit la baguette et la remit dans sa boîte qu'il enveloppa de papier kraft en continuant de marmonner : 'Etrange... vraiment étrange ...'
- Excusez-moi, dit Harry, mais qu'est ce qui est donc si étrange ?
Le vieil homme fixa Harry de ses yeux pâles.
- Je me souviens de chaque baguette que j'ai vendue, Mr Potter, répondit-il. Or, Le phénix sur lequel a été prélevée la plume qui se trouve dans votre baguette a également fourni une autre plume à une autre baguette. Il est très étrange que ce soit précisément cette baguette qui vous ait convenu, car sa sœur n'est autre que celle qui... qui vous a fait cette cicatrice au front.

Je peux m'asseoir dans ce compartiment… ?

Tu appelles ça jeter un sort ? Avoue que ce n'est pas une réussite ! Je n'ai jeté que quelques sorts faciles, ça a marché à chaque fois... Par exemple, ... OCCULUS REPARO !... Nom d'une chouette, tu es Harry Potter...

Tu verras que certaines familles de sorciers valent mieux que d'autres, Potter !

Il se crée des liens particuliers lorsqu'on fait ensemble certaines choses. Abattre un troll de quatre mètres de haut, par exemple, même si voir Hermione faire semblant d'avoir enfreint le règlement pour leur sauver la mise, c'était comme si Rogue s'était mis à leur distribuer des bonbons.

Lors du banquet de début d'année, Harry avait senti que le professeur Rogue ne l'aimait pas beaucoup. A la fin du premier cours de potions, il se rendit compte qu'il s'était trompé; en réalité, Rogue le haïssait.

La peur d'un nom Harry, accroit la peur de la chose elle même.

Ecoute-moi, Harry. Il se trouve que tu possèdes beaucoup de qualités que Serpentard appréciait chez ses élèves. La faculté de parler le Fourchelang, l'ingéniosité, la détermination... un certain dédain pour les règlements... Et pourtant, le Choixpeau magique t'a envoyé à Gryffondor. Tu sais pourquoi ? Réfléchis. [...] Ce sont nos choix, Harry, qui montrent ce que nous sommes vraiment.

Je n'aime pas du tout ce ton, mon garçon, dit-elle. Si tu peux parler avec tellement de désinvolture des coups que tu reçois, cela signifie qu'ils ne tapent pas assez fort. Pétunia, si j'étais toi, j'écrirais au directeur en insistant pour que ce garçon soit fouetté sans la moindre faiblesse.

Je n'essaye pas de jouer les héros, mais finalement, Sirius Black ne peut pas être plus dangereux que Voldemort...

Il s'arrêta sur une photo prise le jour du mariage de ses parents. Son père, le visage radieux, les cheveux en bataille - tels qu'il les avait légués à Harry -, lui adressait des signes de la main. Sa mère, au bras de son mari, semblait rayonner de bonheur. Et là... Ce devait être lui... Leur témoin...

Black était par terre, au pied du mur, les bras en croix. Le souffle saccadé, il regarda Harry s'approcher de lui, la baguette magique pointée sur sa poitrine.
- Tu vas me tuer, Harry ? murmura-t-il.

Nous nous reverrons un jour, dit Black. Tu es... Tu es le digne fils de ton père, Harry...

Dumbledore : Tu crois donc que les morts que nous avons aimés nous quittent vraiment ? Tu crois que nous ne nous souvenons pas d'eux plus clairement que jamais lorsque nous sommes dans la détresse ? Ton père vit en toi, Harry, et il se montre davantage lorsque tu as besoin de lui. Sinon, comment aurais-tu pu créer ce Patronus en particulier ? Cornedrue est revenu la nuit dernière

JE NE REPONDRAI RIEN DU TOUT !

Tandis que Voldemort approchait, il fut au moins sûr d'une chose, par-delà toute raison et toute peur : il n'allait pas mourir accroupi là comme un enfant jouant à cache-cache. Il ne mourrait pas à genoux devant Voldemort... Il mourrait debout, comme son père, et il mourrait en essayant de se défendre, même si toute tentative de défense était vouée à l'échec...

- Sors d'ici, dit Harry.
Il eut l'impression que ses oreilles bourdonnaient et sa main se serra sur sa baguette magique, dans la poche de sa robe.
- Tu as choisi le camp des perdants, Potter ! Je t'avais prévenu ! Je t'avais dit que tu devrais faire attention aux gens que tu fréquentes, tu te souviens ? Dans le train, la première fois qu'on est allés à Poudlard ? Je t'avais dit de ne pas traîner avec ce genre de racaille !

Tiens, voilà de quoi t'amuser un peu, Patmol, dit James à voix basse. Regarde qui est là...
- Parfait, murmura-t-il. Servilus.

Alors, dit Rogue en lui serrant si fort le bras qu'Harry sentait sa main s'engourdir. Alors... Vous avez passé un bon moment, Potter ?
- N-non, répondit Harry qui essayait vainement de libérer son bras.

Ce qui horrifiait tant Harry, ce qui le rendait le plus ennuyeux, C'était le fait qu'il savait ce qu'on ressent lorsqu'on est humilié au milieu d'un cercle de spectateurs

Comment se fait-il qu'elle l'ait épousé ? demanda Harry d'une petite voix. Elle le haïssait !
- Non, pas du tout, assura Sirius.
- Elle a commencé à sortir avec lui en septième année, dit Lupin.
- Quand la tête de James s'est un peu dégonflée, ajouta Sirius.

C'est la première fois que tu lances un Sortilège Impardonnable, n'est-ce pas, mon garçon ? hurla-t-elle. Il faut vraiment vouloir la souffrance de l'autre, Potter ! Et y prendre plaisir. Laisse-moi te montrer comment faire, d'accord ?

Je ne veux pas parler de ce que je ressens, compris ?
- Harry, souffrir ainsi prouve que tu es toujours un homme ! Cette douleur fait partie de l'être humain...
- ALORS - JE - NE - VEUX - PAS - ÊTRE - HUMAIN ! rugit-il

La seule personne qui ait une chance de vaincre définitivement Lord Voldemort, est née il y a près de seize ans, à la fin du mois de juillet. Et que ce garçon est né de parents qui, par trois fois déjà, avaient eux-mêmes défié Voldemort.
Harry eut soudain l'impression que quelque chose se resserrait autour de lui. A nouveau, il eut du mal à respirer.

- Tu es mort, Potter.
Harry haussa les sourcils.
- Bizarre, dit-il, dans ce cas, je ne devrais pas être en train de me promener là...
Jamais Harry n'avait vu Malefoy aussi furieux.

Dans cette pièce avec l'arcade. Ils se cachaient pour qu'on ne les voie pas, c'est tout. Tu les as entendus aussi bien que moi. Elle s'éloigna dans le couloir et il s'aperçut, en la regardant partir, que le poids terrible qui pesait sur lui s'était un peu allégé.

Le silence était de marbre alors que son regard se faisait trouble pendant qu' il se relevait, n'ayant même pas remarqué qu'il était tombé. Sa cicatrice le brulait douloureusement.

Et tous évitaient de le regarder, encore assommés par ce passé trop sombre, trop noir et pourtant si proche pour celui- ils l'avaient compris- dont le destin était tout tracé, et tellement tragique.

Et Liam lui, serra les mâchoires, fort, énervé d'en avoir trop montré. Un peu trop fort surement, car il se sentit vaciller lentement.

En un instant Samuel était là, et le rattrapa juste avant qu'il ne s'étale sur le sol.

Comme si je n'avais pas l'air assez pathétique.

Avant que ces forces ne l'abandonnent et que ses yeux se ferment, il vit son ami crier aux autres d'aller prévenir l'infirmerie.

Et ce fut le trou noir.

Encore.

Voilà. :p.

Oui je sais, encore et toujours des révelations... Cette fois c'est le côté torturé d'Harry qu'on retrouve. Que voulez vous j'adore exploiter les facettes de mes personnages et en plus j'ai toujours eu envie de faire des retours en arrière, et comme vous avez du vous en apercevoir, les « souvenirs » sont tout chauds, from JKR's books ;).

Bien à vous. Emarciss.