Disclamer : Je ne suis malheureusement pas J.K. Rowling, incluant fortune et imagination, et tous les personnages et lieux lui appartiennent. Résumé : (Drabbles) Chacune était connue pour leurs raisons. Chacune avait fait leur vie, à leur façon. Et souvent, on oubliait tout simplement qu’elles étaient sœurs. Avertissement : Spoilers Deathly Hallows. Memories Album
Drabble XII
L’Arbre Généalogique
Manoir près de Londres Août 1962
Andromeda pénétra dans le salon principal du manoir. Etant en plein mois d’août, il faisait une chaleur épouvantable dehors, mais heureusement, les elfes de maison avaient lancé quelques sorts efficaces sur la maison, la rafraichissant considérablement. Néanmoins, la jeune Black s’était habillée légèrement et avait attaché ses longs cheveux pour dégager son cou. Elle s’était permise ceci uniquement parce que ses parents les avaient laissées seules, elle, Bella et Cissy pour aller rendre visite à une quelconque connaissance. Ses deux sœurs étant elle ne savait où, elle avait eu une envie soudaine de voir la tapisserie.
Andromeda traversa la pièce et s’avança jusqu’au mur du fond où elle s’arrêta. Elle leva la tête et examina avec une morbide fascination l’arbre généalogique des Black. Tout au dessus, on pouvait lire en lettres précises sur la tapisserie usée « La Noble et Très Ancienne Maison des Black » et juste en dessous, la devise « Toujours Pur ». Ensuite, quatre noms étaient alignés, puis formaient une multitude de branches jusqu’au bas du mur. Regardant particulièrement les derniers noms inscrits, Andromeda vit le sien entre celui de Bellatrix et de Narcissa. Elles étaient alignées avec leurs cousins Sirius et Regulus, les derniers nés.
D’un geste un peu tremblant, Andromeda leva sa main et retraça du doigt le fil d’or qui la reliait à Bellatrix. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle faisait ça. Peut-être simplement pour s’assurer qu’il existait réellement, ce lien entre elles. Malgré les apparences.
Finalement, elle releva les yeux et vit enfin ces petits trous de la largeur d’un bout de baguette étalés un peu partout sur l’arbre. Quatre, pour être plus précis. Andromeda n’était pas idiote. On lui avait appris l’histoire de leur famille depuis longtemps. Elle savait ce que cela représentait. Des déshérités. Ou plutôt, comme on aimait le dire, des tâches qu’il fallait cacher. Pour le Sang. |