Disclamer : Je ne suis malheureusement pas J.K. Rowling, incluant fortune et imagination, et tous les personnages et lieux lui appartiennent.
Résumé : (Drabbles) Chacune était connue pour leurs raisons. Chacune avait fait sa vie, à sa façon. Et souvent, on oubliait tout simplement qu’elles étaient sœurs.
Avertissement : Spoilers Deathly Hallows. Memories Album
Drabble V
‘Dora
Manoir près de Londres Octobre 1958
Après s’être réveillée et étirée, Narcissa rejeta ses couvertures et sauta à terre, attrapant au passage une confortable robe de chambre. Elle se précipita au pied de son lit, où elle savait que ses cadeaux étaient entassés, et laissa un grand sourire étirer ses lèvres lorsqu’elle les avisa. Oh, qu’est-ce qu’elle aimait ses anniversaires ! S’asseyant au milieu des paquets, elle songea brièvement qu’elle était très chanceuse. Mais alors très brièvement. Car lorsqu’elle commença à ouvrir le premier paquet, toutes autres pensées disparurent.
Le premier paquet, emballé dans un brillant papier vert émeraude, était assez grand et lourd pour la force de Narcissa. Impatiente, elle déchira sans ménagement le papier, très curieuse de découvrir ce qu’il cachait. Lorsqu’elle eut fini de tout enlever, elle se retrouva avec une simple boîte en carton en mains. Pas de dessins, ni d’écritures. Elle qui s’attendait à quelque chose de magnifique, elle fut un peu déçue. Mais elle ne s’arrêta pas à l’apparence. Narcissa souleva alors le couvercle et ce qu’elle découvrit la laissa sans voix. Dans la boîte reposait une magnifique poupée de porcelaine. De longs cheveux noirs encadraient un visage pâle et doux, légèrement rouge au niveau des joues. Les yeux de la poupée, d’un vert émeraude, étaient surmontés de longs cils noirs et des lèvres rouges sang contrastaient avec la pâleur de sa peau. Elle était finalement habillée d’une somptueuse robe de sorcier du même vert que ses yeux.
Encore bouche-bée par le présent, Narcissa remarqua finalement le tissu bleu roulé en boule dans un coin de la boîte. Elle le prit en main, et le reconnu immédiatement. C’était celui de sa sœur Andromeda.
Un pur sourire de bonheur s’installa sur ses lèvres, et, prenant la poupée dans ses bras, elle dit. « Tu t’appelleras ‘Dora. » |