Disclamer : Je ne suis malheureusement pas J.K. Rowling, incluant fortune et imagination, et tous les personnages et lieux lui appartiennent.

Résumé : (Drabbles) Chacune était connue pour leurs raisons. Chacune avait fait leur vie, à leur façon. Et souvent, on oubliait tout simplement qu’elles étaient sœurs.

Avertissement : Spoilers Deathly Hallows.

Manoir près de Londres
Mars 1956

« Entrez. » La voix froide de son père résonnait encore dans les oreilles de Bellatrix lorsqu’elle entra dans le large bureau et s’arrêta devant lui. Comme on le lui avait appris, elle inclina la tête et murmura un « Père » respectueux. Pas d’accolade. Ni d’embrassade. Juste ce froid respect.

Si Cygnus Black fut surpris par l’arrivée de sa fille aînée, il n’en montra rien. D’un simple signe de tête, il l’invita à expliquer sa venue. Bellatrix remplit ses poumons d’air. Elle n’avait pas l’habitude d’avoir peur, aussi jeune soit-elle, mais son père, c’était autre chose. Il était grand, il était fort, il était froid. Un vrai Black, comme dirait sa mère. Et Bellatrix était impressionnée. Mais ce n’était plus le moment de flancher. Fixant ses yeux foncés dans ceux étonnamment bleus de son père, elle demanda. « Qu’est-ce que c’est, mourir ? »

Le masque de froideur de son père se fissura un court instant et il laissa transparaître sa surprise avant que son visage ne redevienne impassible. « Pourquoi veux-tu savoir ça, Bellatrix ? »

« J’ai entendu Mère parler avec Tante Walburga du frère de votre grand-père, Sirius. Elles disaient qu’il était un grand homme, mais qu’il était mort il y a quatre ans, et … et … Je me demandais … »

Il la coupa d’un signe de la main. « Mourir, ma Bellatrix, c’est la fin de tout. Tu cesses de vivre, et il n’y a plus rien après. Et c’est irréversible. Cela veut dire que tout le monde meurt un jour. »

« Je vais mourir, alors ? »

« Oui, tu mourras un jour. Mais tu mourras au combat. Fière et droite, comme une Black doit l’être. » Il ne savait pas à quel point il avait raison.