Disclamer : Je ne suis malheureusement pas J.K. Rowling, incluant fortune et imagination, et tous les personnages et lieux lui appartiennent.

Résumé : (Drabbles) Chacune était connue pour leurs raisons. Chacune avait fait sa vie, à sa façon. Et souvent, on oubliait tout simplement qu’elles étaient sœurs.

Avertissement : Spoilers Deathly Hallows.

Manoir près de Londres
Décembre 1956

Andromeda étala précautionneusement ses crayons de couleurs sur la petite table et les regarda, fascinée. Elle les avait tous. Le rouge, le vert, le bleu, le jaune, le brun, l’orange, le rose, le blanc et le noir. Et si elle les triait, elle pourrait même faire les couleurs de l’arc-en-ciel ! C’était tellement beau.

Choisissant le bleu, sa couleur préférée, elle tint sa main au dessus d’un parchemin vierge quelques secondes, pensive et immobile. Puis elle releva soudainement sa tête et fixa un point à sa droite.

« Tu sais, Cissy, le coloriage, c’est pas pour les bébés comme toi. » Sa petite sœur aux magnifiques cheveux blonds babilla vers Andromeda, installée en position assise dans un coin de la pièce et entourée de quelques jouets. « Tu pourrais casser les crayons et mettre plein de couleur partout. Non, il faut être une grande fille comme moi ou Bella pour pouvoir y jouer. Mais Bella, elle, elle est déjà très grande, et elle peut déjà plus jouer avec moi parce que Mère dit qu’elle doit apprendre à se comporter comme une Black. Alors, on est toutes les deux là mais toi, tu es encore trop petite pour jouer, alors je dois jouer toute seule. »

Suivant les gestes aux paroles, la deuxième des filles traça malhabilement quelques traits. Lorsqu’elle fut satisfaite, elle passa à une autre couleur, et ainsi de suite. Elle resta concentrée sur son dessin un long moment avant de finalement tout redéposer. Ses yeux fixèrent d’un œil expert le parchemin, avant de le montrer à sa sœur.

« Tu vois, là, j’ai dessiné notre famille. Il y a moi, toi, Bella, Mère et Père. Et j’ai fait un grand soleil. C’est pour montrer qu’on sera toujours heureux et gentils jusqu’à la fin des temps … »