Tout était calme autour de nous, comme si tout le monde avait quitté la boite. Plus rien ne comptait que nos baisers passionner, même la faim c’était un peu mise de coter. « On ne joues pas avec la nourriture ! » disait mon père en riant lorsque j’étais petit. Et bien ce soir j’avais mis cette règle de coter et j’y prenais un malin plaisir. Nous n’étions pas à proprement parler en train de faire l’amour mais c’était tout comme. A chaque baiser je pénétrais un peu plus profondément son esprit et sans le vouloir, elle me laisser y entrer avec délectation.
Je me suis vite rendus compte que j’avais établis un lien avec cette jeune fille et que je pouvais la forcer à faire certaine chose sans même la toucher. Ainsi je réussis à la convaincre de descendre la main le long de mon torse, toujours plus pas. Lorsque sa peau entra en contact avec la mienne, elle ne put retenir un petit gémissement d’excitation. Pendant de longues minutes je jouais avec elle, l’embrassais, la caressais. Puis quelque chose d’étrange se produit.
Sans me rendre compte j’avais influencé son esprit de façon à ce qu’elle reproduise certain geste. Des gestes d’une personne que j’avais oubliés contre mon gré. Son visage remplaça vite celui de la jeune fille, remontant d’un souvenir enterré et s’imposant à ma vision. Je faisais maintenant face à un jeune garçon de mon âge. Des cheveux d’un noir très sombre, des yeux d’un bleu clair comme un lac, un petit nez rond. Je n’arrivais pas à mettre un nom sur ce visage mais je savais qu’il était lié à mon passer et qu’il m’excitait encore plus. C’est à ce moment que je sentis dans une ma gorge une étrange sensation. Comme si elle c’était assécher et que je devais absolument boire. N’essayant même pas de lutter contre cette sensation, je me laissai happer par les souvenirs de Lucy pour connaitre la marche à suivre. Ainsi je plongeai mes yeux dans ceux de ma victime qui avait toujours l’apparence du jeune garçon et la fit entrer dans un état second ou la douleur et le monde extérieur n’avait plus d’emprise. Alors de façon très brusque, j’ouvris ma bouche et plongea mes crocs dans son coup tendre.
Aussi tôt un flot de sang entra dans ma bouche, comme un élixir de jouvence qui revitalisait mon corps et me procurait le plus intense des plaisirs. Chaque cellule de mon corps commença à vibrer alors que le sang influait dans mes veines et passait dans mes organes. J’étais dans un état second où tout n’était plus que jouissance et force. Plus je buvais et plus je me sentais invincible. Une petite partie de moi, celle qui possédait encore un peu d’esprit humain, eu l’idée de faire éprouver aussi ce plaisir-là à ma victime. Je voulais ne pas être le seul à ressentir ce plaisir si intense. C’est à ce moment-là que j’entendis une voix familière résonnés dans ma tête.
« Pourquoi lui faire éprouver du plaisir ? Liam, ne serait-t-il pas encore plus jouissant de lui faire ressentir la douleur que provoque ta morsure ? Crois-moi cela décuplerait ton plaisir … et le mien ! »
C’était une voix d’homme, en aucun cas c’elle de Lucy. Une voie que j’avais entendus qu’une seule fois et qui à jamais resterais ancrer en moi.
« Tu fais partis de moi, alors je sais que tu en meurs d’envies. Tu connais l’attirance de ma condition. Tout ce qu’essaye de faire cette salope c’est de te museler pour te livrer comme un gentil toutou à Cléon. Moi je ne veux que libérer la puissance qui sommeille en toi. Et cela ne se fera que lorsque tu auras bus jusqu’à la dernière goutte de son sang ! »
A chaque mot qu’il prononçait je sentais ma volonté faiblir et se ranger de son coter. J’apercevais un futur sans règles, où je pourrais vivre comme je le voulais, déferlant ma cruauté sur chaque être indigne de cette terre. Je serais un roi, un dieu parmi les moucherons de l’humanité !
Cette pensée me fit encore plus serrer ma mâchoire et je sentis mes dents s’enfoncer un peu plus dans la chair de ma victime. Le flot de sang ce fit plus grand et rapide et je m’en délectais encore plus ! Jusque-là j’avais gardé les yeux fermés mais maintenant je voulais la voir souffrir, lire sa détresse et voir la vie s’échapper dans son regard ! Mais lorsque j’ouvris les yeux, ce ne fus pas le visage de la fille qui se trouvait devant moi mais toujours celui du jeune garçon.
Il avait les yeux grands ouvert et me fixait silencieusement, sans aucune émotion que de la tristesse sur le visage. C’était comme si je venais de le trahir. Je restais un moment bloqué sur cette vision et sentant qu’elle ouvrait quelque chose dans mon esprit, j’ouvris la porte à une vague de souvenirs.
« Nous sommes installés dans son lit, chacun lisant un livre différent alors qu’une musique langoureuse évolue dans la pièce. J’ai ma tête poser contre son ventre, très concentrer sur ma lecture. Lui aussi lit mais d’une main il joue distraitement avec l’une de mes mèches de cheveux.
…….
Nous sommes dehors, sous l’ombre d’un grand chêne. Il fait une chaleur étouffante, si bien que nous sommes en caleçons, enlacés. Je vois ses mains courir contre mon dos, son lange parcourir le chemin entre mon visage et mon ventre. Je ressens les pulsations dans mes veines, les frissons et j’entends ma voix qui murmure son nom dans un élans de plaisir. »
- Henri ! m’écriais-je soudainement.
Cette vision avait réussi à me sortir de ma torpeur. D’un coup sec je m’étais retirer du coup de ma victime et avais criés son nom, comme un signal auquel je m’étais raccrocher. Je me souvenais de lui maintenant ! Comment avais-je pus l’oublier alors qu’il avait été la seule personne à m’avoir vraiment soutenu toute ces années ?! Soudain j’entendis la jeune fille gémir à mes pieds, l’envoutement avait pris fin. Je me baissais à son niveau et lui caressa ses cheveux roux comme pour la rassurer. J’étais dégoutter de ce que j’avais faillis faire ! Je ne comprenais comment j’avais réussi à me laisser autant aller ?
- C’est parce que tu as ça dans le sang ! Dit une voie forte et froide comme la glace.
Je me retournais vivement, surpris. La voie provenait d’un des coins de la pièce non éclairer. Depuis combien de temps était -il là ? Un pied nu sortis de l’ombre puis bientôt il apparut, aussi effrayant et hypnotisant que la première fois. Ses yeux exprimaient une rage constante et avec ses cheveux coupés presque à ras il donnait l’impression d’être un militaire surentrainé pour le meurtre. Il ne portait rien d’autre qu’un pantalons noir, son torse était nu et couvert de sang. Dans sa main droite il tenait Lucy par les cheveux. Elle était inconsciente mais ne portait aucun signe d’un coup qui lui aurait été fatal. Mon cœur commença à s’emballer de peur.
- Je m’appelle Aalongue et comme tu le sais déjà je suis ton créateur ! Dit-il d’une voie porter par une fierté sans limite.
- Vous n’êtes pas mon créateur ! Vous n’êtes qu’un connard sadique ! Répondis-je
Je ne sais pas où j’avais trouvé la force ou la stupidité de lui répondre ainsi. Peut-être que le sang que je venais d’avaler avait un rôle dans tout cela, me rendant plus fort mais aussi plus impulsif. En tout cas, Aalongue n’avait pas eu l’air d’apprécier. Son visage se mis à exprimer un rictus de rage et il s’avance vers moi avec une vitesse incroyable, trainant Lucy derrière lui. Il approcha son visage à quelque millimètre du mien. Je pouvais sentir sa colère et son haleine pleine de sang tout frais.
- Oh que si je suis ton créateur. C’est moi qui est tout décider, qui est tout mis en place ! Je t’ai choisi pour que tu deviennes ma chose, pour que tu deviennes l’un des nôtres !
D’un geste brusque il m’attrapa par le cou et me force à le regarder. Il sortit alors sa langue et me lécha la joue. Un frisson le parcourus alors et un sourire carnassier s’afficha sur son visage.
- Tu crois vraiment que je me serais laisser voler mon héritier par cette petite pute ? Dit-il en agitant douloureusement Lucy. J’ai fait en sorte qu’elle soit présente lorsque je t’ai mordu, parce que je savais qu’elle serait assez faible pour essayer de te sauver ! La pauvre chérie là toujours été et le sera toujours depuis que j’ai tués son chère Arthur !
Arthur ? Elle ne m’en avait jamais parler … Ainsi c’était pour cela qu’elle vouait une haine si grande à l’égard des Oubliés.
- J’ai fait de toi un hybride, le premier depuis dès siècle. Depuis que cet idiot de Cléon à décider de nous séparer en deux clans et de protéger c’est pitoyable humain ! Tu as la force de notre lignée et la putain d’intelligence de la leurs ! Tu es le vampire parfait ! Celui qui à mes coter, au coter d’Euchalion renversa l’ordre établis et nous propulsera au pouvoir !
Plus il parlait et plus il semblait passionner (et également fous). Je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il me disait, la peur faisait obstacle aux informations. J’avais juste compris une chose, j’étais encore une fois et toujours différent.
- Tu n’as qu’une chose à faire. Continua Aalongue en s’approchant encore un peu plus de moi. Embrasser notre cause !
Sa poigne se fit soudainement plus forte et contre tout attente il écrasa ses lèvres contre les miennes, forçant le passage et introduisant sa langue. C’était un baiser qui avait le gout de la colère, de la répugnance et de quelque chose de plus sombre encore. Je sentais sa langue tourner dans ma bouche, me tenter, si bien que dans un moment de lâcher prise, je me surpris à faire bouger la mienne aussi.
A la seconde où je me rendis compte de ce que je faisais, un élan de dégout s’empara de moi. Je rassemblais toute mes forces, posais ma main contre sa poitrine et d’un coup sec le propulsa contre le mur d’en face qui trembla. Moi-même je fus surpris d’avoir réussis. Lorsque je l’avais poussé, il avait lâcher une fraction de seconde les cheveux de Lucy. Cela m’avait largement suffi pour l’attraper et l’attiré contre moi dans une étreinte protectrice.
Une soudaine inquiétude c’était emparer de moi, respirait-elle encore ? Oui, je sentais encore son souffle contre ma poitrine. Le choc avait dû la réveiller un peu car ses paupières commencèrent à se soulever mais avec difficulté. Au même moment un grognement animal sortit de la bouche d’Aalongue, comme si sa part de bestialité avait finis par prendre le contrôle total de son être. Alors qu’il était affalé contre le sol, la seconde d’après il se trouvait debout les yeux brulant d’une rage certaine et ses muscles contractés.
- Tu n’aurais jamais dus faire cela ! Tu crois avoir tes chances ? Face à moi ? Dit-il avant de partir dans un rire de fous furieux.
Le son de sa voix avait fini de réveiller complétement Lucy. D’un mouvement brusque elle c’était aussi relever en me gratifiant d’un regard qui semblait me remercier. Je me relevai à mon tour et me postais à ses coter. Je fis en sorte de laisser couler cette nouvelle force dans tous mes muscles qui se contractèrent.
Chaque parcelle de mon corps sembla soudain être irradiée d’une chaleur intense. Je me sentais capable de tout, capable de réduire ce monstre en poussière. Lucy dus ressentir cette nouvelle détermination car elle tendit sa main devant moi pour me stopper.
« Laisse-moi faire Liam. N’intervient que si tu vois une ouverture mais ne joue surtout pas au con. C’est un très vieux vampire, un bon coup bien placé et s’en est finis de toi. Alors je te le demande, fais bien attention ! » M’avertit-elle dans ma tête.
Cet avertissement me posa question. Etais une sorte de remerciement pour l’avoir sauvé des griffes d’Aalongue ou étais autre chose ? Je n’eus pas le temps d’approfondir plus la question car sans prévenir notre adversaire avait bondis dans les airs avec un vitesse incroyable. Surpris je n’eus pas le temps d’esquisser le moindre geste, mais Lucy avait anticipé l’action. Alors qu’Aalongue atterrissait, toute griffe dehors sur sa proie, elle avait comme glisser sur le sol et c’était retrouvé dans son dos, tandis que lui me regardait surprise de la vitesse dont elle avait fait preuve.
Au premier coup d’œil, on aurait dit qu'ils étaient de forces égales, mais en y regardant mieux, Lucy commençait à perdre du terrain. Son opposant la repoussait petit à petit. Elle esquivait les coups d'Aalongue de justesse, mais de légères coupures apparaissaient çà et là sur son corps, signes que certaines l'atteignaient. Ce n'était sûrement qu'une question de temps avant qu'elle ne se fasse battre pour de bon.
Moi, je ne pouvais que les regarder, impuissant. Lucy m'avait prévenue plus tôt, mais je ne réalisais que maintenant le gouffre qu'il y avait entre eux et moi. Je ne m'étais jamais battu de ma vie ! Comment pouvais-je espérer être d'une quelconque utilité ici ? La différence de niveau était trop grande. Ma frustration s'accumulait alors que les blessures de Lucy gagnaient en nombre et en intensité. Aalongue, lui semblait prendre son pied, pas une seul fois son sourire hystérique n'avait disparu. De temps à autres, il lâchait un petit ricanement, en infligeant une blessure supplémentaire à Lily, comme un prédateur jouant avec sa proie. Mais alors que je les observais, accablé par ma faiblesse, mon regard croisa celui d'Aalongue, qui se transforma en un regard de prédateur. Il s'éloigna brusquement de Lily, qui surprise resta figée sur place, lui laissant cependant le temps de battre en retraite et de se reposer quelques instants. A peine ce fût-elle éloignée que les plus fines de ses coupures commençaient à cicatriser à vue d'œil.
- Bien ! Déclara Aalongue avec mépris. Je suppose que j'ai assez perdu de temps comme ça. Finissons-en salope !
A ses mots, ses yeux se plissèrent, et ses pupilles, qui étaient déjà d'un rouge profond se mirent à luire soudainement. Lucy, tendit tous les muscles de son corps, prête à esquiver une autre de ses charges... Mais rien ne vint. A la place, ses yeux se mirent à luire comme ceux d'Aalongue et elle poussa un cri déchirant, semblable à un hurlement d'agonie.
- Arrête ! Arrête ça ! Le supplia-t-elle.
Lui, la fixait avec un sourire narquois. Il semblait se délecter de sa souffrance.
- Je t'ai battue en utilisant la même technique il y a cinq minutes, et pourtant tu continues à tomber dans le piège. Lui répondit-il, hilare. Mes illusions doivent vraiment te plaire pour que tu en redemande après y avoir goûté. Tu apprécies tant que ça de revivre tes plus grandes peurs ? Dit-il en explosant de rire.
Il tourna alors sa tête vers moi, un sourire carnassier sur son visage.
- Bien, où en étions-nous ? Me demanda-t-il en se rapprochant de moi, jusqu'à coller son visage près du mien.
Les souvenirs de notre baiser remontèrent aussitôt, accompagnés d'une intense nausée. Comme un réflexe, une impulsion, je lui crachai au visage, sorte de dernier geste de résistance, futile certes mais jouissif.
Aalongue ne pris même pas la peine de d'essuyer son visage, il me décocha un coup de poing d'une violence insoutenable, si bien que j'ai cru que ma tête allait se décrocher de mon corps. J'ai fait un vol plané sur trois bons mètres, mais à peine avais-je eu le temps de comprendre ce qui m'arrivais qu'Aalongue était au-dessus de moi, plongeant ses yeux dans les miens.
La dernière chose que je vis furent ses pupilles se mettre à briller, et lui me chuchoter. D’une voix sombre, couverte par les cris de Lily.
- Tu vas connaître la vraie peur.
Je fermai les yeux, me préparant au pire... Mais rien ne vint, pas la moindre once de douleur ou de peur. En rouvrant les yeux, je m'aperçus qu'Aalongue était toujours au-dessus de moi, en train de se lécher les lèvres, en attendant de me voir dans le même état que Lucy. Mais pour une raison que j'ignore, Son étrange pouvoir ne semblait pas avoir d'effet, et il ne l’avait pas encore remarqué.
Profitant de l'effet de surprise, je serai brusquement mon poing et mis toutes mes forces dans celui-ci, avant de l'envoyer dans sa mâchoire. Tout comme moi tout à l'heure, il se fit éjecter sur plusieurs mètres, avant de s'écraser contre le mur. Mon coup de poing semblait l'avoir sonné, assez pour briser le sort qu'il utilisait sur Lucy. Un regard vers elle me fit comprendre qu'elle avait déjà repris ses esprits, et semblait prête à partir de nouveau à l’attaque. Être capable de se relever après avoir été mise dans un tel état, elle était impressionnante.
A peine Aalongue eut-il le temps de se relever, que Lily se précipita vers lui, et tendis tous les doigts de sa main, comme pour former une ointe. Elle transperça de sa main l'abdomen d'Aalongue, qui poussa un cri des douleurs. Il tenta de contre-attaquer, mais en vain, Lily s’était déjà dégagée.
- Impossible, pourquoi mon illusion n'a-t-elle pas marché sur toi !? Hurla-t-il tout en pressant la plaie de son ventre, pour empêcher le sang de s'en écouler, avant de murmurer : Est-ce parce que tu n'es pas un ancien vampire ?
- Peu importe. Déclara Lily qui avait regagné de sa fierté. Puisque tu vas mourir ici.
- Au contraire. Lui répondit-il. Je vais partir d'ici, et quand je vous retrouverais, je vous étriperai vivant. Il finit avec un regard plein de haine : Vous me supplierez de vous achever.
Sur ces mots Aalongue nous jeta un dernier regard plein de mépris et sortit en toute vitesse de la pièce. Ce monstre n’était qu’un lâche qui ne combattait que lorsqu’il était sûr d’avoir l’avantage. Lorsque j’avais réussi à contrer ses illusions, il avait perdu son avantage et malgré son âge, cela l’avait rendu encore plus faible que nous.
Je me tournai vers Lucy qui était essoufflée mais avait totalement guéris de ses blessures. Elle me regarda avec un air partagé entre la surprise et la joie. Moi j’étais dans un état d’euphorie, j’avais réussi à prouver ma valeur à moi-même et à Lucy, j’étais capable de me vaincre mes peurs et de les affronter !
- Tu m’as beaucoup impressionné mais ne prend pas trop la grosse tête. Aalongue est un vampire de la pire espèce mais un rien peut l’effrayer s’il perd le contrôle des choses. Me dit Lucy. Bon maintenant tu vas devoir hypnotiser ta chère amie pour qu’elle ne finisse pas dans un asile. Je t’attends dehors.
Sur ces mots elle sortit de la pièce, me laissant seul avec mes doutes et mes hontes. Suivant ses conseils je m’approchas de la jeune fille toujours étendue sur le sol et commença le travail.
|