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au 31 Mai 21 :
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Sparks
Par SoundOfWinter
Originales  -  Action/Aventure/Horreur  -  fr
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    Chapitre 8     Les chapitres     1 Review    
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Crying in the club

Aalongue était partagé entre la colère et une excitation malsaine. Pendant des semaines et des semaines il avait cherché la parfaite proie pour son expérience. Il avait espionné toutes les familles à problèmes de la région. Cela lui avait pris un temps considérable de trouver un garçon dans la fleur de l’âge qui avait toutes les raisons de détester sa propre espèce. Bon nombre s’était révélé trop couard et il avait dut s’abreuver de leurs sangs afin de purifier le monde de leurs âmes impures. Et pendant toute ces semaines il avait dut réprimer l’envie de réduire en morceaux cette putain d’Eveillée qui l’avait suivi et surveillé depuis qu’il était sorti des entrailles de la terre. Cette femelle avait sans doute cru qu’il n’avait pas remarqué sa présence et qu’ainsi elle allait pouvoir le prendre en flagrant d’élit de meurtre. Mais c’était-elle doutée une seule seconde qu’elle faisait partie de son plan et qu’elle faisait exactement tout ce qu’Aalongue souhaitait qu’elle fasse.

Ainsi lorsqu’après de longues recherches il était enfin tombé sur un sujet intéressant. Un jeune pédestre détesté de sa famille et plus particulièrement de son père (un chic type). Dès le premier regard il avait lu en lui la haine qu’il cherchait depuis si longtemps et une petite voix lui avait soufflée qu’il s’agissait du bon. Il avait alors décidé qu’il fallait qu’il juge par lui-même. Alors un soir il l’avait surpris dans une rue sombre et au moment où il pensait qu’il allait s’évanouir de peur, le gamin s’était retourné et dans une tentative dérisoire avait envoyer son poing dans son visage. Cela l’avait beaucoup excité … vraiment beaucoup excité.

Par la suite il avait suffi d’hypnotiser le vieux Dehaan afin qu’il appelle le père de sa future victime et l’informe des choses dégueulasses qui se passaient entre les deux garçons. Il s’était ensuite assuré que la femelle le suive toujours et avait attendu que sa victime fui comme un agneau apeuré.

La suite c’était tellement bien déroulé qu’il y avait vus un signe que le tout puissant Eucarion le soutenait. Le garçon avait accepté de son plein grés l’offre qu’Aalongue lui avait fait. Ainsi il avait pu plonger ses crocs dans le cou tendre de sa proie, un flot de sang avait alors coulé dans sa bouche, assouvissant sa faim féroce tout en ranimant sa force et son plaisir. Il était entré dans son esprit et avait déposé sa marque, il était devenu un fantasme érotique pour ce jeune garçon et avait laisser une part de son esprit dans le sien. Ainsi lorsque le moment sera venu, il pourra l’appeler et comme attirer par un aimant, il viendra à lui.

C’est à ce moment que, comme il l’espérait, la femelle c’était décider à intervenir. Du haut d’un toit elle lui avait sauté dessus, toute griffe dehors. Elle avait atterri sur son dos et avait pris sa tête entre ses mains, d’un coup sec elle avait détaché ses crocs du coup du garçon et l’avait envoyé valser quelques mètres plus loin. Aalongue avait fait semblant d’être affaiblis et c’était laisser battre. Tout en jurant qu’il allait bientôt l’éviscérer et lui faire manger ses entrailles (très poétiques il fallait l’avouer, une de ses meilleures tirades), il c’était éclipser et avait regarder la scène de loin.

La fille ne se doutant même pas de l’erreur qu’elle venait de commettre. Et par le lien qu’il avait créé avec Liam, il avait senti la transformation s’effectuer. Tout se déroulait comme prévus ! Dans quelques heures Liam allait se réveiller en tant qu’héritier, mais pas n’importe lequel, le premier de son espèce. A moitié disciple d’Eucarion, à moitié disciple de Cléon. Moitié Eveillé, moitié Oublié. Un vampire libre de tous ces choix, insensible à l’influence de son créateur, plus puissant et intelligent que tous les autres. Un être exceptionnel qui, une fois bien manipuler, pourrait devenir celui qui offrirais aux Oubliés une occasion de sortir de terre et de détruire le règne de Cléon.

 

……

 

Mon cœur battait à tout rompre. J’avais hâte et en même temps j’étais terrifié de découvrir ce que j’étais devenu. J’avais peur de découvrir un étranger qui ne possédais plus rien d’humain mais j’avais aussi une envie féroce de me détacher de cette image de jeune garçon faible et incapable.

Prenant une grande respiration, je me décidai enfin à me lever. D’une rapidité déconcertante je parcourus les quelques mètres qui me séparaient du miroir. Lucy avait dû remarquer mon air étonné car je la sentais essayer de réprimer un petit rire moqueur.

-          Il va te falloir un moment pour t’habituer, mais ne t’inquiète pas, après quelques déplacements tu seras aussi à l’aise qu’un coureur olympiques ! Me rassura-t-elle.

 

J’opinai de la tête, peu convaincus. Comment pouvait-on s’habituer à bouger comme si le temps ralentissait et me permettait de passer d’une pièce à une autre en quelques seconde ? Tout en faisant attention ne pas créer une mini-tornade dans la pièce, je me positionnais en face du miroir, les yeux fermés. Je comptais jusqu'à trois pour faire le vide dans ma tête, soufflais deux fois et ouvris les yeux.

La personne qui se trouvait devant moi me semblait aussi étrangère que familière. C’était moi, mais aussi quelqu’un d’autre. Durant les premières secondes d’observation, j’ai eu beaucoup de mal à me reconnaitre. Mes pensées étaient confuses et la seule chose cohérente qui résonnais dans ma tête était que je me retrouvais en face d’un dieu.

Mes cheveux noirs n’étaient plus ternes et épais. Ils étaient devenus fin et quelques mèches étaient d’un blanc pur. Mon visage c’était affiné et durcit au niveau de la mâchoire, j’avais l’impression que je pouvais détruire un morceau de métal rien quand mordant dedans.

Mes yeux étaient ceux qui me semblaient le moins changés, le noir était devenu plus charbonneux (comme ceux de Lucy) mais ils gardaient toujours cette lueur d’humanité qui semblait vouloir me relier à mon ancienne vie.

Mon corps était incroyablement musclé et s’était affiné, il me semblait toute pilosité avait disparu (mauvais point, la barbe que j’avais toujours voulus n’apparaitrais jamais). Il me semblait que mon torse appartenait à quelqu’un d’autre tellement il me semblait robuste.

Il s’agissait d’un corps créé pour être attirant avec pour fin de tuer. Je sentais une force inhumaine dans chacun de mes muscles. Mes bras me paraissaient tellement fort qu’ils pouvaient, j’en étais sûr broyer n’importe quel objet en quelques secondes. Et cela m’effrayait énormément. De quoi étais-je capable ? Qu’allait-il se passer lorsque la faim inévitable allait s’emparer de moi et me forcer à commettre des choses horribles ?

 

 

-          Pour ça aussi tu vas t’y habituer. Tout est en toi est façonner de façon que tu sois le plus attirant possible. Etonnamment dans ton cas c’est plutôt bien réussi ! Me complimenta Lucy avec une pointe de taquinerie dans la voix.

 

-          Je pensais bien … J’ai l’impression qu’il s’agit du corps d’un autre et qu’on a fixé ma tête dessus. Quoi que même ma tête me semble différente … J’ai l’air dangereux. Répondis-je en observant son visage sur le reflet du miroir.

 

-          Mais tu l’es. Le parfait prédateur !

 

Pour toute réponse je retournai à la contemplation de mon nouveau physique. Un prédateur Jamais je n’aurais pensé à moi de cette façon. Je pouvais sentir l’envie de tuer dans mes veines, comme un vrombissement sourd à l’arrière plans. Et lorsque j’y faisais bien attention, je pouvais la sentir grandir au fur et à mesure que les secondes passaient.

Il s’agissait d’une sensation nouvelle et effrayante. Comme un parasite qui me contaminait peu à peu. Ressentir cela me dégouttait et m’excitait en même temps. Il me semblait que mon corps désirait tuer et c’était un sentiment presque. Au fur et à mesure qu’il prenait de la place dans mon être, une douleur foudroyante me broyais l’estomac. Impériale et incontrôlable elle faisait son chemin dans mes entrailles.

 

Mon cerveau recevait des images de ce que je devinais être les anciens repas de Lucy. Je la voyais plonger ses crocs dans le coup d’un homme, le sang couler dans sa bouche et tracer une ligne rouge sur le corps nu de la victime. Cette dernière semblait dans un état second et dans une extase profonde que je ressentais aussi. J’avais éprouvé le même sentiment avec le disciple d’Eucarion.

Eucarion … Cette pensée provoqua la venue d’une deuxième vision, beaucoup plus sombre. Mon agresseur était là, horrifiant et fantasmatique. Son visage était toujours aussi machiavélique et beau. Il se tenait debout, surplombant de toute sa stature une jeune femme terrorisé sur le sol. Je le vis fondre sur sa victime, sans lui laisser le temps de fuir. Je le vis lui briser ses bras avant de la morde comme un chien fou. Ici la victime était pleinement consciente et criais toute sa douleur.

 

-          Liam, calme-toi ! reviens vers moi ! m’ordonna la voix de Lucy qui s’était faite dure et sans appel.

 

Sa voix fut comme une corde à laquelle je pus m’accrocher afin de remonter à la conscience. Je me retrouvai de nouveau dans la chambre dans un état de sauvagerie intense. Je sentais mon buste se soulever à chaque respiration, tel un félin s’apprêtant à fondre sur sa proie. Mes poings étaient fermés, enfonçant mes ongles (griffes ?) dans ma chair. Une faim lancinante me brulait les entrailles, littéralement. Elle envahissait chacune de mes pensées et tel un murmure près de mon oreille, me susurrait d’aller me nourrir.

 

-          Il m’arrive quoi ? Je n’ai plus le contrôle …

 

-          Essaye de te calmer, c’est la faim qui fait son apparition. Je m’attendais à ce qu’elle intervienne plus tôt mais c’est souvent lorsque l’héritier prend conscience de son nouveau corps que cela se produit.

 

Tout en me rassurant, elle c’était rapprocher de moi, jusqu'à ce que sa poitrine touche la mienne et que ça bouche me frôle. Son odeur m’envahit tel de la morphine, apaisant la faim et m’aidant à reprendre le contrôle. Ses yeux me fixaient intensément et semblaient me dire « voilà ce qu’un vampire est capable de faire à son héritier. Je suis capable de t’aider comme je suis capable de te faire endure les pires souffrances. Mais je choisis de prendre soin de toi et de t’aider. »

Nous restâmes quelques secondes ainsi, puis comme un accord silencieux entre nous, nos lèvres commencèrent par se toucher puis par se joindre dans un baiser intense. Je la sentis aspirer la douleur et finir d’atténuer pour un temps la faim.

Après quelques secondes , « à bout de souffle », nous mettions fin à ce baiser. Nous restâmes quelques instants à nous fixer de haut en bas, puis elle recula encore un peu, et afficha un sourire malicieux sur son visage.

 

-          Bien ! J’ai réussi à apaiser la faim. Chez les tous jeunes héritiers il s’agit d’un fléau qui les pousses à commettre des choses innommables. Le rôle d’un bon maitre est de guider l’héritier dans ce passage afin qu’il apprenne à se nourrir de façon respectueuse. Les victimes doivent être hypnotiser afin de ne ressentir aucune douleur, elles sont parfois même consentantes. Tu ne dois en aucun cas mordre quelqu’un sans anesthésie et encore moins lui enlever la vie. Cela ferait de toi un Oubliés et ton bannissement serait immédiat… et dans ton cas, à cause de ton lien particulier avec les bannis, ce serait la mort. 

 

-          Pourquoi me dire tout ça maintenant ? Demandais-je interloqué. Je viens tout juste de prendre conscience de mon nouveau moi, je …

 

-          Ne joue pas le lâche. Me coupa-t-elle d’un ton ferme. Tu seras obligé de passer par là, tu as fait ce choix en connaissance de cause. Plus tôt tu auras appris à te nourrir et plus tôt tu pourras te contrôler !

 

Sur ces mots elle se retourna et s’avança vers le porte manteau poser à coter de la porte. Elle prit un grand manteau noir qui lui cachait tout le corps et l’enfila. Ensuite elle me lança un deuxième identique et ouvrit la porte. Immobile je restais là à la regarder, essayant de me convaincre qu’il s’agissait d’un passage obligatoire et que je n’y échapperais pas. Je pris une grande inspiration et m’avança vers elle.

 

-          Très bien … où va ton ? Demandais-je en essayant de prendre une voix neutre.

 

-          Nous allons danser ! Me dit-elle énigmatique en sortant de la pièce.

 

Danser ?! Je mis quelques secondes à comprendre où j’allais devoir choisir une proie. Dans l’endroit le plus dégradant de la ville, la boite de nuit … Un endroit où tous les jeunes de mon lycée se retrouvaient le samedi soir.

« Et merde ! »

 

…….

 

Aalongue se trouvait dans une boite de nuit, immobile parmi tous les corps en sueur de ces délicieux humains, en train de se déhancher sur le rythme d’une musique horripilante. Il observait leurs mouvements, leurs veines saillantes. Tout en les maudissant, il cherchait sa future proie. Après quelques minutes de recherches, ses yeux tombèrent sur une fille qui n’avait même pas la vingtaine. D’apparence fragile, son visage était d’une pureté rare et ses yeux bleus traduisaient une innocence presque exaspérante.

Elle dansait plutôt bien, faisant bouger tout son corps de façon très souple. Elle n’était pas intéressée par les regards des autres et se laissait juste envouter par la musique. Elle était parfaite ! Typiquement le genre de fille qu’il aimait mettre en confiance, l’envouter sans recourir à l’hypnose et au dernier moment lui montrer à qui elle avait vraiment à faire.

Oh il allait la faire souffrir, il allait happer tout l’innocence qui se dégageait de ces beaux yeux. Un sourire cruel mais séduisant se dessina sur son visage, alors que tout en dansant et en attirant les regards envieux sur lui, il s’avançait vers sa future victime.

 
 
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