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au 31 Mai 21 :
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Sparks
Par SoundOfWinter
Originales  -  Action/Aventure/Horreur  -  fr
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    Chapitre 4     Les chapitres     1 Review    
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It Wont Kill Ya

Je sentais le froid envahir chaque partie de mon corps. Il engourdissait mes membres et ralentissait ma course. Comme un poignard qui s’enfonçait dans mon cœur à chaque pas, le froid était cruel et implacable. Et cela faisait longtemps que je courais, du moins c’était l’impression que j’avais. J’espérais avoir mis le plus de distance entre ma maison et moi. Comme si mon père pouvait à tout moment surgir pour m’asséner un coup fatal.

 

« Je revois encore leurs yeux … Emplis de tristesse et de peur. Ils n’ont rien fait, ils m’ont juste laisser partir »

 

Je n’avais aucune idée de la distance que j’avais mis entre lui et moi. Aucune idée d’où j’allais, de ce qu’il allait advenir de moi. Comme si tout d’un coup, mon futur déjà sombre avait tout simplement disparus. Je n’étais plus personne et même dieux ne se souciais plus de mon sort.

 

« Dieux n’existe pas. Plus personne n’existe »

 

Alors je courais, sans m’arrêter. Je laissais la neige, qui était tomber depuis quelques minutes, s’insinuer dans mes chaussures. Je ne cessais de revoir chaque visage, chaque expression dans leurs regards. Cela me dégouttait et m’angoissait.

 

Lorsque je réalisais enfin que j’avais quitté la ville, j’avais l’impression d’avoir courus des heures (peut-être était-ce le cas). Je ne reconnaissais rien du paysage qui se présentait devant moi. Je me trouvais dans un champ enneigé. La boue se mélangeait avec la pureté de la neige, lui donnant un aspect sale. A environs 10 mètres de moi finissait le champ et commençait une forêt. Elle était majestueuse même dans la nuit. Je pouvais discerner la grandeur des arbres et sa profondeur. A l’orée des arbres un grand mur de ténèbres semblait vouloir dévorer quiconque sans approchait. 

 

« Un rien glauque tout ça … Je me demande où j’ai fini. » me demandais-je.

 

La seule forêt que je connaissais ce trouvais à 4 heures de Donn et il était impossible d’avoir courus aussi longtemps.  Alors où pouvais-je bien me trouver ?! Une forêt entière ne pouvait pas avoir pousser en quelques heures !

Soudain en regardant autour de moi je réalisai quelque chose. La neige avait changé de couleur. Du marron blanchâtre elle était passée à un rouge sombre. Tout le champ en était recouvert !

 

« Ça ne peut pas être possible, j’ai dû m’évanouir à force de courir. Je rêve, c’est un putain de rêve » Dis-je tout haut, me parlant à moi-même.

 

« Non ça n’est pas un rêve » Me répondit une voix sortant de nulle part

 

Surprise je reculas de quelques mètres, me rapprochant de la forêt menaçante, tout en regardant autour de moi. Personne, il n’y avait personne ! Le champ était toujours aussi vide ainsi que rouge. Mon souffle s’accéléra.

 

« Qui est là ? » demandais-je en me faisant souffrance.

 

Aucune réponse autre que celle du vent. C’est alors que je réalisai que ce dernier avait apporter quelque chose avec lui. Une odeur de mort, la même odeur qui envahissait l’air lorsque quelque chose se décomposait.

Pris d’un haut le cœur je m’accroupis et m’on pied s’enfonça dans la neige devenue liquide. Elle avait comme fondus et maintenant c’était comme si je marchais dans une mare de sang. Je plongeai ma main dans le liquide. Il était gluant.

 

« Mais putain ! Que m’arrive-t-il ?! Je veux que ça s’arrête ! »

 

Puis comme si mon cri avait réveillé quelque chose, j’entendis comme une sorte de clapotis à la surface du liquide. Je m’immobilisai, laissant ma main dans la mare. Quelques secondes passèrent puis de nouveau le clapotis retentit, plus prêt cette fois.

Par reflexe je retirai vivement ma main de « l’eau ». C’est alors que surgissant de nulle part, une main griffue sortir de la mare et vint m’agripper férocement la jambe.

Je poussais un cri et essaya de me dégager en frappant cette main hideuse. Elle me lâcha après quelques coups, replongeant dans les profondeurs. Alors un peu plus loin une silhouette commença à sortir du la mer de sang. Toute dégoulinante, elle gagna en grandeur et s’imposa peu à peu dans le paysage. Lorsqu’elle fut sortie entièrement un silence de mort s’installa dans le champ. La lune qui était jusqu'à lors cacher par les nuages fût découverte et éclaira la silhouette monstrueuse.

Je ne pus retenir un hoquet de surprise. Il s’agissait du dingue de tout à l’heure ! Je pouvais discerner son visage envoutant et son sourire carnassier. Il semblait plus grand et plus dangereux encore !

 

« Tu ne rêves pas Liam, du moins pas comme tu l’entends. Je suis dans ta tête, tu es dans la mienne. » Dit-il, comme si ça voix venait de partout.

 

Pris de panique je partis en courant dans la direction opposée et m’enfonça dans la forêt. Une fois à l’intérieur je me rendis compte que c’était une très mauvaise idée. J’étais plongé dans le noir le plus total. Je sentais le sol sous mes pieds et les branches m’égratigné mais je ne voyais rien du tout.

 

« Ici chaque douleur est réelle » M’informa une voix sadique dans ma tête.

 

Sur c’est mots une douleur extrêmement forte s’empara de moi. Comme si une branche m’avait traversé de part en part. Privé de souffle je n’arrivais plus à crier et la douleur augmenta, m’empêchant de respirer.

 

« Chaque peur est amplifier » Continua la voix.

 

La branche et la douleur disparurent aussi tôt et le sol se déroba sous mes pieds. Je chutai alors dans un ravin sans fond et la peur, toute puissant s’empara de moi.

 

« Alors c’est comme ça que je vais mourir ? Sans avoir rien fait de ma vie, sans avoir pu me battre ? » Me demandais je

 

« Souhaite-tu la mort ? Souhaite-tu que je t’affranchisse d’une vie misérable et t’ôtant la vie ? » Me demanda t’il curieux.

 

Cette demande suscita une réflexion en moi. Avec un grand effort de volonté je parvins à oublier la chute et la peur. Souhaitais-je mourir ? Est-ce que je voulais en finir avec cette vie ? Oui je voulais en finir mais certainement pas mourir ! Il me restait trop de chose à faire, je dois redresser la barre ! Il faut que je me batte contre celui qui a décidé que ma vie ne serait que malchance et souffrance. Je ne veux plus que le destin ais une emprise sur moi !

 

« Bien, très bien ! Je peux t’offrir tout cela. Il suffit juste que tu t’offres à moi. Pour l’éternité à suivre tu seras à moi et à personne d’autre. » Conclus d’une voix emplie de jouissance.

Sur ces mots une vive douleur s’empara de moi et je me retrouvai de nouveau dans le champ rouge. Allonger dans la neige redevenue solide, j’essayais de calmer ma respiration.

 

« Maintenant laisse-moi te donner un baiser ».

 

Et comme s’il avait toujours été là, le visage de l’homme se retrouva à quelque centimètre du mien. Son corps était allongé contre le mien, je pouvais sentir son odeur alléchante et une bosse contre mon bassin. Ses deux yeux m’observaient intensément et je fus comme aspiré par leurs noirceurs.

Doucement ces lèvres s’emparèrent des miennes et sa langue s’infiltra dans ma bouche. Je ressentis alors un intense plaisir. Je n’avais jamais ressenti ça auparavant. Chaque partie de mon corps étaient consumé par un feu ardent.

Sans comprendre comment je me retrouvai nus dans ces bras et ses mains tracèrent des chemins brûlant contre ma peau. Sa bouche s’activa à humidifier la mienne et de nouveau je sombrai dans un brasier de désir.

 

Je ne ressentais rien d’autre que le désir, le plaisir et la jouissance. Sans me rendre compte de ce qui se passait vraiment, je me laissais faire. De toute façon je ne pouvais rien faire. J’étais sous son emprise.

 

……..

 

Un jeune garçon était allongé sur les pavés d’une rue sale et malsaine. Les réverbères de la ville étaient éteints, mais la lumière de la lune laissait entrevoir les détails de la scène. Un jeune garçon était allongé dans la rue, une silhouette menaçante apparus soudainement et s’avança vers le jeune homme. Elle dévoila un sourire satisfait et s’accroupit. Il le prit dans ses bras et approcha son visage du coup du garçon. Alors il ouvrit la bouche et dévoila une rangée de crocs acérés, semblable à ceux d’une chauve-souris. Les deux canines de devant, plus longue que les autres, se plantèrent dans le cou du jeune homme. Il commença alors à s’abreuver et à donner à sa victime une partie de lui-même, comme un échange.

 

Du haut d’un toit une jeune femme blonde observait la scène avec un sentiment de pitié en elle. Elle devait faire quelque chose pour aider ce pauvre garçon, c’était plus forte qu’elle. Mais pour l’instant elle ne pouvait rien pour lui. Il allait falloir attendre que la transformation soit terminée.

 
 
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