Les portes de bois craquèrent quand Roxas les ouvrit. L'intérieur de la maison plus vide et sombre que jamais. Le grand escalier sinueux disparaissait à l’étage, l’obscurité faisant disparaître les marches.

Il ne faisait pas beaucoup plus chaud à l’intérieur, mais Roxas conduisit à l’étage, en se promettant de se réchauffer.

Roxas fermer la porte de sa chambre derrière lui, et marcha jusqu’à son placard.

"Mais qu’est ce que tu fais ?" demanda Axel, en parlant doucement et gentiment.

" Je me change. Je vais attraper un rhume dans ces vêtements mouillés! "

Axel ria et s’approcha de Roxas. Il se placa derrière lui, en plaçant ses mains sur ses épaules. Lentement, il laissa tomber ses mains vers les hanches de Roxas, en laissant glisser ses doigts sous sa chemise.

Roxas trembla, et Axel enveloppé ses bras autour de lui pour lui tenir chaud. Roxas sourit, blotti dans la poitrine parfaite de ce jeune homme qu’il aimait tant. Il soupira, heureux, et se saisit de sa main.

Axel posa sa bouche sur celle de Roxas, en la pressant doucement. Leur baiser devenait de plus en plus intime, leurs lèvres s’écartant et se recelant, de plus en plus. Axel glissa sa langue dans leur baiser, caressant la lèvre inférieure du blond, lui demandant l’entrée. Roxas accepta, et ouvra légèrement sa bouche. Il laissa Axel caresser sa langue de la sienne, trouvant ce contact plus plaisant que beaucoup des sensations qu’il connaissait.

Roxas avait passé ses bras autour de la taille d’Axel et avait glissé ses mains sous sa chemise. La peau d’Axel était étonnement chaude comparé aux mains gelées du jeune blond, et également très douce. Axel s’éloigna, juste assez pour enlever sa propre chemise avant d’enlacer de nouveau l’homme qu’il aimait.

Roxas se mit a mordre la lèvre inférieure d’Axel, quand ce dernier s’écarta et se mit à embrasser sa mâchoire. Il faisait courir ses baisers du haut en bas de son cou, le mordant par moment. Roxas grimaça de douleur, mais était submergé de plaisir. "Je t'aime ..." murmura t’il, entre deux respirations irrégulières.

Axel se saisit des poignets de Roxas, le poussant sur le lit. Il repris ses baisers, et entre deux, il fit une pause juste assez longue pour répondre "Je t'aime aussi." Il fit courir sa langue du cou de Roxas jusqu’à sa poitrine.

Roxas fondait à la sensation de la langue d’Axel, et il lui semblait que sa chambre glacée était devenue un sauna. Axel était à cheval sur lui, tout comme dans le rêve que Roxas avait fait il y avait si longtemps, lorsque les deux garçons entendirent un craquement venant de la porte. Un faisceau de lumière jaune filtrait par l’embrasure, et deux autres jeunes hommes regardaient, sous le choc.