J'ai une excellente vue, dix sur dix des deux côtés, voir plus si cela est possible. Aucun détail ne m'échappe, aucun ! Et, sans me vanter, c'est grâce à ma vue perçante que j'ai put éviter de nombreux pièges venant des filles de mon lycée. Je suis un très bon analyseur, rien ne m'échappe. Mais je dois avouer que je suis quelque peu idiot par moment. Un jour, j'avais décidé de sortir avec l'une de ces filles, espérant ainsi qu'elles cessent de me coller aux basques. Peine perdue. Ces furies s'en sont prit à ma "petite amie" et celle-ci s'est retrouvé à l'hôpital. Je peux vous assurer que je ne suis pas sorti de chez moi pendant au moins trois jours. C'est filles sont vraiment effrayantes. J'ai ensuite tenté de les ignorer complètement... Il a fallut que je rentre chez moi dans une nuit noire afin de garder un semblant de dignité. Heureusement, il ne faisait pas très froid. Mais bon, je suis aps exhibitionniste -enfin presque- et ça me plaît pas vraiment de me balader le soir en boxer si vous voyez ce que je veux dire. Depuis ce jour, je les fuis continuellement. Je crois que je vais devenir dingue si ne s'arrête pas. Pourquoi il a fallut que ça tombe sur moi... ?
P.O.V. Yu :
Nouvelle ville, nouvelle maison, nouveau lycée, nouvel uniforme, nouveaux élèves, nouveaux professeur, nouveaux cours, nouvelles emmerdes. Tch... C'est pas comme si c'était la première fois et chaque année, c'est la même chose. 'Me lève, me douche, m'habille, mange, 'vais en cours, m'installe au fond de la classe et mate l'extérieur. Rien de nouveau en somme. Comme chaque année, j'ai dut supporter le discours de bienvenue car j'étais un nouvel élève dans un nouveau lycée. Emmerdant. Le discours du proviseur est vraiment rasoir, je suis à la limite de m'endormir. Pourquoi, je me suis levé ce matin... ? Ensuite, c'est le tour du président du conseil des élèves de parler dans le micro. Je le regarde quelques instants. Plus que de raison, en réalité. 'Pas que je le reluque, mais la couleur de ses cheveux m'étonne quelques peu, ils sont roux. Pfff... Je m'en fou, en fait. Et puis, c'est quoi cette idée de porter un cache-oeil. Je l'entends déblatérer des conneries et les élèves rirent sous les regards contrits ou offusqués -au choix- des enseignants, du proviseur-adjoint et du proviseur lui-même. Tch... pas intéressant.
Me voilà donc assit à ma place, scrutant l'extérieur, n'écoutant personne. J'ignore complètement mes nouveaux camarades de classe. 'Rien à foutre d'eux. Une fille a tenter de me parler et m'a demandé mon nom, je l'ai renvoyé bouler rien qu'avec mon regard noir. De quoi elle se mêle, celle-là ? Qu'elle aille jouer avec ses poupées, j'ai pas envie de créer un quelconque lien d'amitié avec cette gourde. Elle s'en va, effrayée. Bon débarras et reviens pas me voir. La journée défile et d'autres personnes tentent de m'adresser la parole. Qu'on me foute la paix !! J'aime pas la foule, ça m'énerve.
J'ai découvert il y a quelques jours qu'il existait dans ce lycée, un club de kendô. Tch... Ce lycée n'est pas aussi pourrie que je le croyais. Dans l'autre, il n'y avait même aucun club et tous les élèves de mon ancien école s'amusaient comme des rats morts... Cela fait donc un mois que, tous les soirs, je m'entraîne dans la salle du club. Il n'y a jamais personne, je suis le seul inscrit pour l'instant. Tant mieux, j'aime pas qu'on me dérange. Je me bats tous les soirs contre un ennemi imaginaire et comme le veut le règlement intérieur -dont j'ai eut une soudaine envie de le réduire en miette- je suis obligé de m'exercer avec un shinaï. Ce truc en bambous ne blesserait même pas une mouche. Je n'ai pas le droit d'utiliser mon katana, honte à moi. Je m'arrange pour partir tard le soir, ma nouvelle baraque ne me plaît pas et encore moins les occupants de cette dite baraque.
Comme à chaque fin de cours, c'est le gros foutoir. Toutes les filles se ruent hors de la pièce pour foncer dans les couloirs -bien que cela soit interdit- à la recherche d'un pauv' mec. Celui-là a pas de chance de se faire courser par ces furies sans cervelles, mais j'en ai rien à carrer. C'est pas mon problème. Je continus de m'entraîner, ignorant totalement les hurlements de ces hystériques qui semblent chercher quelqu'un. Du moment que ça soit pas moi, je m'en moque.
-Salut, jeune fille ! je te dérange pas trop ? Je me fige quelques millisecondes et fonce vers l'importun, Shinaï menaçant. C'est bien la première fois qu'il me sera utile celui-là. Je le fixe comme je fixerais un connard. Je me retiens de le frapper - ne créons pas de problème- mais ça me démange horriblement. Ce Teme a osé croire que j'étais une fille ! Il ne mérite même pas une once de pitié de ma part. Juste parce que j'ai les cheveux long, il a osé croire que j'étais moi-même un de ces gourdes. Il va mourir s'il dégage pas d'ici...
-Dégage de là, Teme, ou je te découpe en lamelle... Voix menaçante, shinaï de merde menaçant, futur victime -s'il se tire pas vite d'ici- effrayé. Parfait. Casse-toi maintenant pauv' tâche si tu veux pas souffrir. Mais... Qu'est-ce qu'il fait ce con à lever ses mains en signe de repentit ?! J'en ai rien à carrer de lui alors qu'il tente pas de faire la conversation. J'ai pas beaucoup de patience et le frapper me ferait grandement plaisir. Il se marre en plus, ce Baka !
-Ahah. Excuse-moi. 'Me suis planté, je crois. Nan... Tu crois ? Triple idiot...
-T'es sourd, j'ai dit de te casser... -C'est pas possible. -... !! Kami-Sama, puis-je le tuer... ? Non ? Tant pis. Je le connais même pas et j'ai peux déjà plus le blairer. Je l'ai reconnu, c'est le président du conseil des élèves. Mais qu'est-ce qu'il fout là, bon sang ? Comment un crétin pareil puisse pas comprendre la menace de mort dans ma voix. D'habitude, y'a pas besoin d'être lumière pour comprendre le danger, mais rien. Nada. Nichts. Je sors de mes gonds comme je sais si bien le faire et le baffe de toutes mes forces avec mon shinaï. Je me dirige vers les vestiaires pour me barrer. Puisque je peux pas l'assassiner comme il se doit, autant rentrer chez soi et commettre des meurtres dans son propre jardin. Je m'appelle Yu Kanda, j'ai 17 ans et je peux pas blairer ce baka usagi...
|