C'est pas que je sois jaloux, mais c'est que je ne comprends pas. Notre couple était pourtant parfait, nous nous entendions bien et beaucoup de personnes respectant notre bord disaient que nous formions un beau couple. Tout était parfait. Puis, il a fallut que je rentre chez moi et nous avons dut rompre. Nous nous étions mit d'accord sur le fait que ce n'était qu'une amourette de passage et qu'à la fin des vacances, lorsque je prendrais le train pour rentrer chez moi, nous ne serions plus ensemble. C'était ce que nous avions convenu, lui et moi. Quelle fut ma surprise lorsque mes parents nous ont annoncé à mon demi-frère et moi que nous allions emménagé dans la ville où se trouvait mon dorénavant ex-petit copain. J'étais tout excité à l'idée de le revoir, ce qui n'était pas le cas de mon petit-frère qui, lui, ne voulait absolument pas déménager. D'un commun accord, mes parents -et mon demi-frère- ont décidé que lui et moi ne serions pas dans le même établissement. J'aime trop le taquiner et lui réagit toujours au quart de tour. Ils voulaient éviter à nouveau un bain de sang. La dernière victime de mon petit frère adoptif avait osé lui annoncé de but en blanc qu'il était gay et qu'il voulait sortir avec lui. Mal lui en prit. La réaction de mon demi-frère fut exactement comme je m'y attendais ; coups de katana en pleine poire et le garçon atterri derechef à l'hôpital. on ne chercha même pas à questionner le 'tit frère. parfois, il m'étonne celui-là.
Début Juillet :
Cela va faire trois mois que je ne l'ai pas vu. Enfin si, je l'ai vu une fois en fait. J'étais censé aller chercher le 'tit frère sous la demande des parents et je l'avais vu lui à la place. Il n'avait pas du tout changé et je me rendais compte que mes sentiments pour lui non plus. Je voulais absolument que nous soyons à nouveau ensemble, malgré ce que nous avions convenu. Je l'interpelle et il se retourne étonné. Il ne s'attendait visiblement pas à me voir ici. Remarque, je ne lui avais pas dit que je vivais dans cette ville à présent, j'avais perdu tout contact avec lui. J'avance vers lui avec ma démarche désinvolte, me moquant éperdument de l'interdiction de fumer dans les établissements publiques.
-Ca va te bouffer les poumons. -Bonjour à toi aussi, fis-je en poussant un petit rire. -Qu'est-ce que tu veux ? Là, je dois avouer que je suis quelque peu étonné. Je m'attendais à ce qu'il soit content de me revoir, mais rien. Nada. Nothing. Nichts. C'était comme s'il s'en occupait comme de sa première paire de chaussette. Autant dire, pas du tout. Mais je n'en démors pas. J'espère toujours qu'au fond, il reviendra vers moi. Je décide d'y aller franc jeu, comme lors des vacances.
- Tu m'as manqué. Ca fait si longtemps ! - ... Ouais. Pourquoi cette soudaine froideur ? Je ne comprends pas. Il n'était pas comme cela avant. Il était bien même tout le contraire et je vous raconte surtout pas comment il était lors de nos ébats. Je ne cède toujours pas et je ne fais pas attention à son air passablement énervé. Il doit être fatigué, c'est tout.
-Je t'aime toujours tu sais. -Pour moi, c'est de l'histoire ancienne. ... Un coup de couteau en plein coeur, volà ce que je ressens. C'est impossible. Il ne peut pas être sincère alors que moi, je le suis. Il doit sûrement me mentir alors que moi, je lui dis la vérité. Je le fixe avec des grands yeux ronds étonné. Je dois paraître ridicule, mais je m'en moque. Je n'arrive aps envisage la fait qu'il puisse dire la vérité, même si je sais qu'il n'est pas un menteur, je n'arrive pas à m'en convaincre. Non, ce n'est pas possible. Il doit me mentir. Peut-être que quelqu'un nous écoute et qu'il ne veut pas que cette éventuelle personne sache que lui aussi aime les hommes. C'est sûrement cela, il doit se protéger et par conséquent me protéger également. Cela ne peut êter que ça. Je le vois me tourner et commencer à partir. Je ne veux pas, j'ai tant de chose à lui dire.
-Attend, Lavi ! -Lâche-moi ! Je ne le comprends plus. Je ne bouge pas, le bras immobile tendu vers lui alors qu'il s'en va, empruntant un autre chemin pour aller je ne sais où. Il avait l'air en colère. Il devait êter agacé que la personne nous écoute. C'est cela, c'est sûrement cela. C'est même obligatoirement. J'émets un faible petit rire en passant ma main dans mes cheveux. Je dois avouer que je m'attendais à mieux comme retrouvailles. Je devrais sûrement l'invité à boire un coup dans un bar, peut-être que l'ambiance sera meilleure et qu'il sera moins tendu. Je me dirige vers la sortie, comptant rentrer chez moi. Au bout de deux heures, mon demi-frère rentre chez moi. Il rentre, comme à son habitude, sans un mot dans notre nouvelle maison. Pour une fois, je le laisse tranquille, j'ai pas envie de l'embêter. Le repas, habituellement animé, se fait en silence. Je retourne dans ma chambre et m'allume une nouvelle cigarette. Ces dernière ont le don de me calmer lorsque je suis quelque peu nerveux. Je m'allonge sur mon lit et mate le plafond y trouvant un intérêt soudain. Pour la première fois depuis notre arrivé ici,le petit-frère ne va pas bastonner nos pauvres arbres, tandis que moi, j'ai envie de donner des coups de pieds rageur dans des cailloux innocents. A croire que nous avons échangé nos personnalité. Quoique non, je veux pas finir misanthrope comme lui. Je m'appelle Tiky Mikk, j'ai 18 ans et je suis encore amoureux de mon ex...
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