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Pensées meurtrières
Par Psycho-diabolic
Pèle-Mèle  -  Angoisse/Fantastique  -  fr
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Chapitre 4

Vendredi 5 Septembre 20.. 21h00


     Encore une longue journée de cours qui s'était achevée. Rien de particulier ne s'était produit, mise à part les pleurs de quelques "potes" du garçon décédé. Il était mort par ma faute, j'en étais bien consciente mais devrais-je avoir des remords ? Il est vrai que j'y étais allée un peu fort sur ce coup là mais j'étais tellement hors-de contrôle... La haine s'était emparée de moi. Tout ce que je voulais c'était de le voir hors de ce monde... Et c'était ce que j'avais fais. Les personnes de son genre ne devraient pas exister.... Pourtant, ce monde était peuplé d'individus qui ne connaissaient rien à la vie et pensaient être les meilleurs... Mais meilleurs en quoi ? Telle était la question.

     Depuis Jeudi, je n'avais pas commis de nouveaux meurtres. Je m'étais abstenue et quant à Maëwenn on pouvait dire que je m'étais liée d'amitié avec elle. Son air naïf, c'était ce que j'approuvais chez elle, j'étais en quelque sorte sa protectrice face aux autres. Ce qui me plaisait dans ma nouvelle vie, c'était que je pouvais me défendre dans ce bas monde. Mais... Me défendre d'une certaine manière, je pouvais faire souffrir les gens ainsi que les maîtriser sans que personne ne sache. En effet, aucun membre de ma famille ni même Maëwenn ne savait ce que j'étais capable de faire. Ils étaient juste au courant que j'avais été victime d'une modification génétique et que cela n'avait eu aucune répercution sur mon physique ainsi que sur mon cerveau...

     A partir de ce soir, j'étais en week-end, en WEEK-END ! J'allais pouvoir en profiter. A cette heure si tardive, je voulais avant tout me promener. Non je n'étais pas folle et oui j'aimais bien me dégourdir les jambes quand il faisait noir dehors. Après tout, pourquoi pas ? Je me levai de ma chaise et m'écartai de mon bureau laissant mes affaires mal rangées dans ma chambre. Je m'emparai de ma veste puis descendis les escaliers. Bien sûr, à ce moment là, je me rappelai de mon chien. Il n'était plus là alors je ne pouvais réaliser ma petite balade avec lui. Je revoyais encore son sang entourant son corps inerte. Je sortis de la maison en claquant la porte derrière moi. Je sentis la fraîcheur du vent souffler dans mes oreilles. Je mis un pas en dehors du jardin et continuai mon chemin sans me retourner. Je longeai le seul chemin qui s'offrait à moi. Le vent continuait à siffler, puis un silence s'installa. Seul, un petit miaulement se fit entendre. Je tournai la tête promptement mais je n'aperçus aucune présence. Le miaulement se fit entendre une nouvelle fois. Cette-fois-ci, je baissai la tête et je vis un chat dont le pelage se confondait avec l'obscurité. Il miaula encore, ronronna, me poussa prêt à recevoir son câlin. Alors, je le caressai un instant puis repris mon chemin. Je m'éloignais de plus en plus de ma demeure, m'enfonçant dans la pénombre. Le chat suivait mes pas, sans faire le moindre bruit. Les réverbères illuminaient encore la petite commune. J'arrivais sur une rue piétonne. Cependant tout était calme.

     J'enveloppais mon visage un peu plus dans mon écharpe pour éviter le froid glacial de la nuit. Le chat se trouvait toujours à mes côtés ne voulant plus me quitter, il miaula. Subitement, il dressa ses oreilles en tournant sa tête. Je fis de même néanmoins je ne vis rien. Alors je cessai de déambuler. L'animal semblait avoir entendu quelque chose mais pas moi. C'est vrai que les chats étaient pourvus d'un sens beaucoup plus évolué que le nôtre ! Je ne me préoccupais plus de cela et je m'approchais d'une petite allée toujours pavillonnaire. Puis, des paroles me stoppèrent nette. Lorsque je remarquai ce que c'était, je décidai de fuir le plus vite possible. C'était trois ou quatre jeunes... Peut-être alcooliques ? Je pouvais sûrement leur faire voir qu'il ne fallait mieux ne pas se droguer..Sous peine de voir ce qu'était pire que l'alcool...Les faire souffrir ? Mais j'avais peur qu'ils m'attrapent car je ne pouvais tuer qu'un seul d'entre eux, ce qui était dommage. Je préférai donc passer mon chemin. Toujours dans la même ruelle, je vis le chat affolé. Il était apeuré... Il partit... Je jetai un coup d'œil à ma montre, il était 23h00 à présent.. Les seules lumières qui éclairaient encore la petite ville s'éteignirent. Je devais rentrer. Je ne pus entendre que mes pas... Pourtant quelque chose m'alarmait. Étais-je seule ou bien...? Un bruit de pas !.. Non c'était le fruit de mon imagination, tout simplement. Il faisait entièrement noir. Comment allais-je faire pour retrouver mon chemin ? Je ne savais même pas où j'étais ! Je fus prises d'effrois, l'angoisse m'envahit ! Je pris la peine de continuer quand même ma route en essayant d'enlever ce désarroi. Encore un bruit de pas ! Non je ne devais pas penser à cela. Pourtant cela me hantait et je ne voyais absolument rien ! L'obscurité totale.. Prise de panique, je courus...Des pas... Non c'était les miens... Je n'entendais que les miens. Et ce bruit résonnait dans ce silence inquiétant, puis un écho... Un écho ? Était-ce mes propres pas cette fois-ci ? Arrivée au pied d'une vieille maison en pierre ornée de fleurs et de je ne sais quoi, j'interrompis mon allure. Je me retournai dans tous les sens, regardant à droite et à gauche. Je crus entendre un bruit, ou serais-je devenue folle ? On pouvait entendre ma respiration haletante parmi cette taciturnité. Le vent, toujours plus fort me fit frissonner.
Des voix.. Encore des voix, mais d'où venaient-elles ?

-Hey, petite ! Tu ne devrais pas être rentrée à cette heure là ?

     Je sursautai en entendant cette voix grave qui provenait de derrière moi. Je me retournai vivement et aperçus une silhouette. Ce devait être un homme, assez grand et même bien baraqué. Il s'avança vers moi et à ce moment là je pus distinguer plus de formes. Deux autres hommes se positionnèrent des deux côtés du premier. Je pris peur et voulus m'enfuir lorsque l'un d'eux m'agrippa le bras. Il me tenait fermement ! Je me débattais du mieux que je pouvais. Je me concentrais, je fermais les yeux. Mais les deux autres s'emparèrent de moi ! J'avais bien trop peur pour me défendre, je ne pouvais donc pas utiliser mon pouvoir ! Pourquoi me faisaient-ils cela ? Que me voulaient-ils ?

-N'aies pas peur, on ne te veut aucun mal. Juste...Laisses-toi faire.

     Un des trois commençait à me plaquer contre un mur. Les deux autres me tenant toujours opiniâtrement. Je ne savais que faire. Mais je me doutais de son intention. Qu'il aille au diable !

     Je criai. Je m'égosillai à hurler comme je le faisais pourtant personne ne vint. Toujours adossée au mur, j'essayais en vain de le repousser. Il plaça ses mains sous mon haut, il les dirigea vers ma poitrine... Non ! Je serrais les poings. Rien...Je fermai les yeux puis je sentis une détente au niveau de mes poignées. Ils avaient enfin lâchés prise ! Quant à moi, je fus submergée par un mal de crâne affreux. Une douleur intense monta en moi. Que m'arrivait-il ? J'ouvris péniblement les yeux et j'entrevis que deux des hommes semblaient souffrir. Ils se trouvaient dans la même situation que moi. Ma douleur était insupportable ! Je posai mes deux mains sur ma tête en espérant que ce supplice cesse. Dorénavant, du sang coulait sur le corps des hommes... Leur corps en était imbibé. Leur torse gonfla... Gonfla encore jusqu'à ce que.... Oh non... Une fontaine de sang jaillit hors des corps immobiles. Leur peau était déchirée, transpercée par ce sang qui giclait au sol. Le trottoir dans lequel je me trouvais était inondé de rouge... Ils devaient être mort à présent mais où était l'autre ? Je levai les yeux et observai. Il était là, devant moi, sans bouger. Ma torture affligée cessa alors je me mis debout tout en me méfiant de cet individu. Son regard semblait vide, et ses yeux étaient devenus blancs. Il sortit un couteau de sa poche. En voyant cela je reculai de plusieurs mètres. A mon étonnement, il se l'enfonça dans son propre coup et s'égorgea lui-même... Une trace de sang ruisselait le long de sa peau. Quelques gouttes de sang giclèrent... Puis, il s'effondra. Comment... Comment cela était-il possible ? Aurais-je fais cela ? Mais comment ? J'étais une victime moi-même, pendant leur souffrance, j'avais eu atrocement mal à la tête. J'ouvris de grands yeux, mes lèvres tremblèrent et je pus remarquer quelques larmes qui avaient coulé le long de mes joues. Je fixais les alentours, j'étais pourtant seule non ? A cet instant, je préférais retourner chez moi... Mais que s'était-il passé ?

 
 
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