manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Pensées meurtrières
Par Psycho-diabolic
Pèle-Mèle  -  Angoisse/Fantastique  -  fr
17 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 5     Les chapitres     0 Review     Illustration    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Chapitre 5

Lundi 8 Septembre 20..

     Je ne connaissais pas la raison des meurtres de ce vendredi soir. Tout le week-end, je m'étais posée cette même question. Était-ce réellement moi ? Mais si c'était moi, avais-je perdu le contrôle de mes pouvoirs et devais-je souffrir pour cela ? Pourtant quelque chose me disais que je n'avais rien avoir avec ces phénomènes et que j'avais été manipulée...

     Au lycée, ce jour là, j'allais comme tous les matins voir ma seule amie qui était Maëwenn. Nous avions une heure de libre ce matin alors elle en profita pour me présenter ses quelques amis. Ces derniers avaient l'air assez gentils. Parmi eux, Elouan, un garçon d'apparence timide, ses cheveux longs et noirs bleutés reflétaient à la lumière du soleil. Ses petits yeux couleurs océans scrutaient le vide...Et sa taille ne devait pas dépasser les 1,70 m...Une fille se tenait à côté de ce garçon, c'était Riwanna, elle était plutôt jolie avec son beau visage bien dessiné et sa couleur de peau mate. Ses cheveux coiffés d'un dégradé, raides et châtains dont ses mèches blondes rayonnantes, descendaient délicatement le long de son dos. Elle était tout le contraire de Maëlann, qui, elle avait les joues gonflées, elle était plus ou moins rondelette. Quant-à Servann et Sollena, elles étaient deux jumelles mais des vrais. En effet, on ne pouvait pas mieux dire sur ces deux filles : elles se ressemblaient en tout point. A part, peut-être le caractère ? C'étaient deux rouquines dont les tâches de rousseurs couvraient entièrement leur visage et qui portaient exactement les même vêtements. Elles ne voulaient sûrement pas qu'on les différencie. D'ailleurs, je ne savais jamais qui était qui. Et enfin, Jaoven, un garçon extravertie. Rien qu'à son apparence, je ne le portais déjà pas dans mon cœur. Il était grand, même très grand. Il devait faire au moins deux têtes de plus que moi, peut-être dans les 1,80 m ? Voire plus...Sa chevelure blonde platine arrivait jusqu'à son coup dégarni. Il portait un T-shirt gris sans manche qui montrait ses belles épaules carrées et sa musculature bien dessinée, et collait plus ou moins à son torse ce qui révélait un corps d'athlète. Ce qui me déplaisait le plus chez Jaoven, c'était son air arrogant. C'était un être prétentieux.

     Depuis ces fabuleuses rencontres, je ne trainais plus qu'avec eux et bien sûr Maëwenn, qui était assez bavarde quand on la connaissait un peu plus.
En cours de spécialité maths, je m'aperçus que Jaoven se trouvait dans la même classe que moi. En réalisant cela, je m'enfonçai un peu plus sur ma chaise, la tête posée sur ma main droite, mes dents serrées. Je ne pourrais pas vous dire exactement pourquoi je ne l'aimais pas mais il me semblait peu intéressant malgré sa grande générosité. En effet, pendant toute l'heure, il s'était mis juste devant moi et dès que j'avais besoin de quoique ce soit, il me rendait un immense service en me prêtant ce qui me manquait.

     A l'heure de midi, je m'installai aux côtés de Maëwenn, puis Riwanna se mit à la gauche de cette dernière. Quant-à Jaoven, ce Casanova prit position en face de moi. Je le regardai avec dégoût. Il me faisait vraiment pitié. Je ne compris toujours pas comment une fille telle que Maëwenn avait pu être amie avec ce genre de type. Bien qu'elle était aussi amie avec Riwanna, dont sa beauté se démarquait des autres. Elle était vraiment magnifique. Après tout, qui avait dit qu'un "moche" ne pouvait pas se joindre avec un "beau" ?

     J'observai Jaoven de tout son être : il était vrai que lui aussi devait bien faire chavirer de jolis cœurs naïfs. Celui-ci mangea énormément, il s'empiffra d'une telle rapidité que j'eus faillit dégurgiter. Un vrai goinfre. Face à cette véritable scène d'ogre, je ne pus manger que très peu. Je remarquai également qu'il ne regardait que moi de son air charmeur depuis un moment. Cela provoqua une légère colère en moi, mais en même temps de la pitié. Elouan, dans son coin semblait aussi dégoûté que moi. Jaoven eut un regard persistant envers moi. Je le dévisageai puis détournai le regard. Même si j'en avais envie je ne devais pas me le permettre...Ce serait aussi faire souffrir Maëwenn. Pourtant, il me fixa avec insistance. Il se pencha un peu plus sur le côté et commença à mettre délicatement son doigt dans sa bouche. Il le fit avec une grande sensualité qui me fit soupirer. Je sentis un pied effleurer le mien. Non mais quel mauvais dragueur ! Bien sûr, Maëwenn l'avait remarqué et poussa un léger rire. Je haussai les sourcils puis désespérée de voir un tel jeune draguer de cette façon, je me levai subitement pour emmener mon plateau. Enfin, je sortis. Je pris l'air, débarrassée de ces âneries. Je me dirigeai vers un couloir plongé dans l'obscurité. Personne ne paraissait parcourir ce long couloir sombre. Au début, je ne trouvais pas l'interrupteur alors je continuais de longer l'allée en tâtonnant les murs. Je m'avançais nonchalamment, les yeux baissés de peur de trébucher. Je me décalai un peu plus du mur cette fois-ci lorsque je fus projetée en arrière. J'étais tombée au sol et la lumière apparut. Deuxième fois en même pas deux semaines que l'on me bouscula ! A croire que les gens ne faisaient pas attention où ils mettaient leurs pieds ! J'entends des paroles, je levai mes yeux de couleur bleue cendre en direction de mon interlocuteur.
Celui-ci répéta clairement :

-Je suis désolé, est-ce que ça va ?

     Je fronçai les sourcils, le considérant de mon regard le plus noir possible. Je ne lui répondis guère malgré sa bonne intention de vouloir me relever. Je le fixai dans le blanc de l'œil et refusai catégoriquement son aide. Je n'avais encore jamais remarqué sa présence au lycée mais cela n'avait aucune importance. La première chose que je vis sur son visage fut cette affreuse cicatrice le long de son œil gauche, couleur noisette. Il passa sa main dans ses cheveux...Sa chevelure brune se reflétait à la lumière du couloir. Je pouvais aussi voir quelques mèches rouges bordeaux...Je passai à côté de cet individu puis je remarquai le tatouage qu'il avait sur son épaule droite. Je ne pouvais voir exactement ce que c'était. Je marchai à grands pas et pris la direction des latrines. En entrant dans celles-ci, trois filles s'y trouvaient déjà, se regardant dans le miroir. "Miroir, miroir, Ô mon beau miroir, qui est la plus belle ?" Je trouve cela vraiment énervant. Toutes ces filles qui se saupoudraient le nez, se décoraient les yeux avec une tonne de maquillage, ainsi que du rouge à lèvre bien voyant....Et tout cela pour plaire aux garçons !

     J'essayais de m'approprier le lavabo pour me laver les mains mais elles monopolisaient absolument tout ! Encore une qui me poussa violemment, puis une des trois posa son regard sur moi

-Kaourantina c'est ça ? Moi c'est Primella. Dis-moi comment tu fais pour traîner avec cette dévergondée de Maëwenn. Tu ne dois pas valoir beaucoup mieux qu'elle. Pourtant, j'étais prête à t'accueillir dans ma bande.

     A ces derniers mots, les trois adolescentes sortirent, laissant la porte ouverte derrière elles. Je mordillai mes lèvres puis serrai les poings. Je décidai de les suivre. Si elles savaient ce que j'étais capable de leur faire subir...Elles longèrent un couloir où personne ne s'y trouvait puis cessèrent leur pas. Quant à moi, je m'étais cachée derrière les casiers, les visant toujours de mon regard sombre. A présent je souriais, je fixai une seule personne : Primella dont ses cheveux jaunes pâles, tombaient souplement sur ses épaules. Elle était pourvue de petits yeux bleus turquoises s'enfonçant profondément dans ses orbites. Son visage donnait l'impression d'un ange avec son nez fin et droit, même si quelques boutons apparaissaient sur son front couvert par un mèche de cheveux. Je ne regardai qu'elle et ne songeai qu'à la mort...SA mort. Je demeurais les yeux ouverts, ainsi que la bouche entre-ouverte puis..Je me retrouvais ailleurs comme dans une vision. J'observai les alentours. Une fille au loin était plongée dans la lecture, elle releva lentement la tête et je vis ses yeux d'un bleu turquoise comme ceux de Primella. Une silhouette l'interpella. C'était...C'était son prénom. Le prénom de Primella. Des hurlements d'horreur me remis dans la réalité. Mes yeux reprirent leur teinte naturelle. Ma victime était couverte de sang. Elle s'égosilla, gémit, les autres choqués par tout ce sang qui coulait le long de son torse. Quelque chose perça sa peau qui semblait se déchirer. Tout cela sous les cris de la douleur et les sanglots de la jeune de fille. Cette dernière s'écroula au sol. C'était alors qu'une gigantesque tâche de sang inonda le couloir. Elle cracha du sang, ses yeux restèrent entre-ouverts et observèrent au loin...Peu de temps après, tous les élèves ainsi que tous les profs accoururent là où s'était produit le "meurtre". Tous, avaient une impression de répulsion sur leur visage. J'examinai encore la fille, allongée, souffrante au sol. Elle allait mourir dans peu de temps. Parmi cette foule d'élèves, je vis mes amis qui ne semblaient pas s'apercevoir de ma présence. Mais aussi...Ce garçon, qui m'avait bousculé. J'avais l'étrange sensation qu'il m'observait de ses yeux noisettes. Son regard s'obscurcissait pour enfin se faufiler dans la foule avec tous ces visages effarouchés, chagrinés, décontenancés...Je ne savais pas si je ressentais de la tristesse ou de la jouissance face à mon acte...Comment devais-je réagir à cela ? Oublier ou bien continuer ?

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>