Disclaimer : Seule la présent histoire m'appartient, au contraire des personnages qui y apparaissent.
O(+Ligne de Mire+)O
Chapitre 7 : Quand des décisions doivent êtres prises
Zacharias Smith avait ceci de formidable qu'il obéissait toujours aux principes qu'il s'était instaurés avec une extrême rigueur, ne se permettant pas un écart. En ce sens, il n'avait pu refuser son toit à son ami et gardien Oliver Wood, qui peinait véritablement à se remettre du décès de son compagnon tout autant sur le terrain que dans la vie, parce que c'était de cette manière qu'il considérait l'amitié.
Cela faisait donc un mois jour pour jour que le Gryffondor était venu toquer à sa porte, le visage martelé de cicatrices provoquées par les larmes qui avaient trop coulé, par la tristesse et le désespoir. Un mois qu'il s'occupait de lui, qu'il le nourrissait, qu'il l'obligeait à se laver, à se raser, à simplement s'entretenir sur un plan purement physique, car il était incapable de reproduire ce schéma sur le plan psychologique.
Un mois qu'il ne recevait en retour que le silence, les cris ou les pleurs qui se voulaient discrets mais qui s'entendaient bien. Un mois qu'il contemplait le néant remplissant les yeux de son ami, un mois entier qu'ils n'avaient dû en tout et pour tout échanger qu'une dizaine de mots, le gardien se satisfaisant d'un hochement de tête. Un mois qu'il n'arrivait pas à changer cette attitude dont il se désolait.
Et, justement, sa vision de l'amitié transformait cette accumulation de maux en un fardeau lourd, qui lui devenait plus qu'insupportable, vu que le mutisme qu'il entrainait lui empêchait l'accès à des informations primordiales. C'est bien connu, Descartes même le disait : la destruction d'un nombre infini d'éléments est impossible, seul suffit d'anéantir les fondements qui sont à leur origine.
De ce fait, il fallait au Poufsouffle découvrir la base du problème et l'éradiquer, ou du moins la corriger pour que le reste suive du gré de son détenteur. Il se doutait qu'un évènement dernier avait fait son apparition, qu'un nouvel élément néfaste avait été rajouté sur les épaules d'Oliver en plus de ce qu'il portait auparavant. Son état se rétablirait ensuite, chose qui s'était prouvée les mois précédents.
Voilà quel était l'objectif de Zacharias, auquel il pensait tout en arpentant des ruelles sombres éclairées par quelques lampadaires. Sortant de l'entrainement après une douche glacée qui lui avait rafraichi les idées, il s'était permis un instant de réflexion et de préparation avant d'entrer dans la cage aux fauves, puisque, quoiqu'il paraissait inoffensif, il ne doutait pas qu'Oliver puisse montrer les dents.
Transplanant sur le pallier de son étage, il s'arrêta quelques instants devant la porte de son appartement, sur laquelle il déposa son oreille. Le son de la télévision transperçait l'épaisse paroi de bois et lui indiquait que le gardien végétait devant. Depuis qu'il avait découvert cet objet moldu, il s'en était amouraché, en plus de l'utiliser comme prétexte pour argumenter son silence - "Je regarde quelque chose, là"
Le plan s'avérait donc simple et direct : Zacharias entra, jeta son sac sur la première chaise qu'il trouva, arracha la télécommande des mains d'Oliver et éteignit ce qu'elle commandait. Il se posa ensuite sur le pouf situé en face du canapé, passa une main dans ses cheveux, plaça ses coudes sur ses genoux et son menton sur ses mains, le tout sous l'attention du Gryffondor, qui comprit sans peine qu'un dialogue allait s'entretenir.
"Oliver", commença le Poufsouffle, "cette situation ne peut plus durer..."
Laisser un silence était souvent pour lui un moyen de faire comprendre à l'autre qu'une réponse demeurait impérative. Il avouait n'en attendre aucune d'Oliver, car il ne l'imaginait franchement pas capable d'aligner plus de deux mots ces temps-ci. Voilà pourquoi il fut plus que surpris lorsque son ami se leva et qu'il dit:
"Je prends mes affaires et je pars directement"
What the fuck? se demanda Zacharias. De peur que son message soit incompris et qu'il ne provoque par erreur le départ, il rectifia le tir en éclaircissant le fond de sa pensée.
"Attends, qui t'as demandé de partir?"
Ce fut au tour du gardien de ne pas vraiment comprendre la réaction du poursuiveur: Zacharias ne venait-il pas, en lui exprimant clairement qu'il bouffait son espace vital, d'expressément l'inviter à déguerpir? Après tout, cela faisait un mois qu'il campait le canapé, monopolisant par là la télévision.
"Oliver, je ne te demanderai jamais de partir! Tu sais bien que tu peux rester ici autant que tu le voudras, si tu en as besoin. Seulement..."
Quoique le plan soit parfaitement établi dans son esprit, la formulation qui permettait son exécution lui échappait encore. Et l'état de son Gryffondor d'ami incluait qu'il prenne des pincettes, qu'il travaille avec précision, sans brusquerie. Chose qui lui était particulièrement étrangère, et ce depuis qu'il avait acquis la capacité de parler.
La dentelle n'était ni de son goût ni de sa manière, ce qui lui avait généralement attiré peu d'amis. C'était pour cela, d'ailleurs, qu'il avait apprécié Marcus : son caractère bien trempé le poussait à une vérité parfaite, sans hyperboles ou autres accentuations lassantes qu'on rejette par l'ennui qu'elles nous procurent. La franchise a ceci de dérangeant qu'elle peut nous blesser, mais s'avère si rafraichissante qu'elle apaise les plaies qu'elle a ouvertes.
A dire vrai, le seul véritable problème ne demeurait non pas dans sa franchise, ni dans la présente faiblesse d'Oliver, mais plutôt dans l'étroite relation que ceux-ci s'apprêtaient à vivre. Zacharias ne se sentait pas la force d'enterrer le sujet maintenant qu'il l'avait partiellement introduit.
"Seulement, je ne supporte plus de te voir comme ça... Je n'ignore pas que tu vis une période particulièrement difficile, qu'il est probablement normal que tu sois dans pareil état. Toutefois, déteste l'observer, cet état, surtout si je ne peux rien faire pour t'aider à t'en défaire. Qu'est-ce qu'il s'est passé, bon sang?"
"Ce qu'il s'est passé?" s'énerva-t-il "Merlin, Zacharias, l'homme avec qui j'ai vécu durant dix ans est mort! Alors non, à moins que tu es le pouvoir de résurrection, tu ne peux pas m'aider"
Sans doute méritait-il le ton employé pour sa question. Les barrières dont il s'était muni durant sa préparation résistèrent et lui laissèrent le temps de reprendre les forces nécessaires afin d'entamer le reste du dialogue initialement prévu. Reste qui s'avérerait probablement plus blessant, du fait des attaques.
"Tu sais parfaitement de quoi je parle... Il y a un mois, tu allais mieux, tu as pris des vacances qui semblaient te plaire au vu des hiboux que tu m'as envoyés. Puis tu es revenu, et d'un coup tu es retombé dans ce que tu étais. J'ai du mal à croire que revoir le temps anglais ait pu obtenir un tel effet"
Sa phrase entraina ce qui semblait être comme l'atteinte du point sensible vu qu'elle entraina une décomposition du visage d'Oliver. Décomposition si pénible qu'elle provoqua ce qu'avait précisément anticipé le Poufsouffle, à savoir une échappatoire, une fuite provoquée suite à une attaque.
"Si tu ne supportes pas de me voir dans cet état, je me vois contrains de me répéter: laisse-moi le temps de prendre mes affaires et..."
"Arrête, Oliver... Crois-tu que garder ceci au fond de toi te permettra de t'en défaire? Je n'en ai peut-être pas l'air, mais je sais ce que c'est, et je connais parfaitement les effets que cela aura. Ne pas communiquer, c'est ne pas se laisser de chance... Et Marcus n'aurait pas voulu...
Oliver lâcha un petit rire nerveux et serra ses poings aussi forts qu'il le put.
"N'ose même pas parler de Marcus ou de ce qu'il aurait voulu. Tu ignores tout de ce que nous vivions, tu ignores absolument tout de ce que ce connard de menteur m'a..."
Les mots ne réussirent pas à sortir, ce qui attira instinctivement l'attention du jaune et gris. Le peu qu'il avait entendu l'avait conforté dans son idée : c'était bien à la suite d'une nouvelle chose qu'il avait appris que le rouge et or avait rejoint les noires abysses de la destruction.
"C'est quoi cette histoire de menteur?"
Ce ne furent plus les mots qui eurent un certain mal à sortir, chez Oliver, mais plutôt un souffle. Sa respiration s'était bloquée, son corps s'était paralysé. La panique l'avait forcé à un aveu qui lui était désormais impossible de retirer, de faire passer pour un lapsus, car cette même panique s'amusait de son corps, et rendait l'éclatante vérité par les réactions physiques qui confirmaient les dires.
Que pouvait-il faire, à présent? Fuir? Inventer quelque chose? La première possibilité n'était guère envisageable du fait qu'un blond aux gros bras l'en empêcherait, quitte à utiliser la force pour y parvenir. La seconde paraissait plus plausible, cependant rien ne lui paraissait plus horrible que la vérité, pour que le mensonge ait un minimum de crédibilité.
Il n'avait nul envie d'en faire la confession. Contrairement à ce que Zacharias devait probablement penser, il n'avait guère chômé, ce mois-ci. Non, ses pensées s'étaient évertuées à supprimer ce qu'il avait appris, à se pencher sur les moments formidables qu'il avait pu partager avec Marcus, sur ce qui plaçait ce mensonge à la même hauteur que d'autres plus futiles.
Mais la tâche n'était aussi simple qu'elle semblait. Il avait beau savoir que ce mensonge était nécessaire, que sans lui, rien ne se serait déroulé de la sorte, qu'il aurait souvent craqué, et qu'il se serait montré infernal, rien n'y faisait. Cela aurait entrainé disputes, cris et colère, rien de ce qu'il n'avait vécu, ou du moins pas de façon permanente. Il savait que sans cette omission, l'amour, point central de leur relation, aurait disparu.
"Oliver?"
Revenant la réalité, il n'échappa guère à sa sévérité, incarnée sous la forme du Poufsouffle qui l'attendait. Et cette réalité lui était incurable, inévitable. Oliver devait y faire face quoique cela puisse lui paraître impossible, quoique les mots n'avaient pas l'avantage de sortir avec facilité, ces derniers temps.
Et puis il devait reconnaître que l'appréhension le rongeait. Ses capacités minables en divination ne lui permettaient pas d'établir une description exacte de la réaction que Zacharias aurait. Cette incapacité le poussait naturellement à supposer sur la généralité qui ne voulait rien d'autre qu'une attention étouffante, ce dont le gardien n'avait ni envie, ni besoin.
Ce dernier épisode avait peut-être eu raison de ses défenses restantes, mais c'était à lui d'entreprendre les démarches pour reconstruire les fondements nécessaires à l'édifice d'une nouvelle vie. Et il préférait accomplir cette tache sans avoir à divulguer une image de son amant qui soit des plus positives et qui fournissent des arguments au blond.
C'était couru d'avance : Zacharias s'attarderait indubitablement à lui prouver que le choix de Marcus avait été le bon, de combien ceci l'avait préservé d'une invivable existence en sa compagnie. Il n'ignorait strictement rien de tout. Seulement il n'abordait pas encore les rivages du pardon, et les sombres voisins de la rancœur lui permettaient sans doute de ne pas finir au fond du lac.
Était-ce si difficile à comprendre? Il se le demandait et se doutait que si lui-même ne parvenait guère à fournir la moindre réponse, ce ne serait surement un tiers qui remplirait la quête. Ne lui restait en conséquence plus que sa favorite solution dont il usait à l'excès : la fuite, accompagnée d'un déni d'une incomparable mauvaise foi. Chaque action, séparée, risquait de n'aboutir à rien, mais l'alchimie des deux avait une infime chance de conclure.
" Zacharias, laisse-moi prendre mes affaires et tu ne me verras plus."
Qu'encore il se taise, le Poufsouffle l'aurait accepté, mais qu'il lui rabâche trois fois de suite la même phrase, cela lui devenait insupportable. Non pas que la lassitude commençait à l'étreindre, mais plutôt du fait qu'il se sentait d'une impuissance phénoménale. Et ce sentiment était de ceux qu'il détestait par dessus tout ressentir, car il avait connaissance, sans orgueil, qu'il n'en était pas, des gens qui ne savent affronter correctement la réalité.
Il n'avait jusqu'à ce jour jamais vécu un événement similaire, ce qui ne lui en fournissait pas une grande compréhension. Pourtant, il tentait d'apporter un soutien, comme il le faisait généralement : avec du courage et de la minutie. Ces qualités étant de celles qui nécessitent une implication certaine, ce ne pouvait être rien d'autre qu'énervant que de ne pas les contempler sous la forme d'une réussite.
Lui qui à à peine vingt et un an avait accédé au poste de capitaine habituellement réservé à des gens bien plus âgés et expérimentés, lui qui avait essuyé tous les quolibets découlant de son ascension au même poste, lui qui avait fait tant d'efforts pour prouver que seul son talent et son travail acharné méritaient un commentaire, lui qui avait mené une équipe entière à un classement plus que raisonnable s'accompagnant du respect et de la crainte des autres équipes, il ne trouvait pas les mots pour retenir quelqu'un dont la détresse laisse une ouverture facile à pénétrer?
Certes, c'était mal évaluer des éléments qui ne se valaient absolument pas, néanmoins cela se faisait instinctivement chez lui. Dans toute sa vie, l'ordre des priorités s'était souvent chamboulé sans qu'il en prenne conscience, expliquant ses récurrentes maladresses et sans doute les couleurs de la maison qu'il avait abordée. En ce sens il laissa filer Oliver vers sa chambre, désespéré.
Mais il y avait encore une dernière arme qu'il gardait en réserve, quelque chose qu'il avait préparé avant de venir et dont il était presque persuadé de la réussite. Il le savait parce qu'il n'ignorait rien de certaines appréciations de son gardien, et qu'il n'hésitait pas à dire qu'elles ne disparaitraient pas même s'il se découvrait une maladie incurable la veille.
Ainsi, dès qu'Oliver sortit de la chambre, au bout de quelques minutes, il lui attrapa le bras et transplana sans lui demander le moindre avis. Chose qui eut hélas pour effet d'infliger au rouge et or un terrible vertige et un retournement d'estomac qui faillit lui causer un rejet aberrant. Effets néfastes du transplanage, plus dur encore à supporter lorsqu'on n'y oppose aucune préparation.
"Non mais tu es complètement dingue!" hurla-t-il alors qu'il apposait une main sur son ventre, le souffle coupé.
Malgré la fureur qui l'étreignit, et le vertige qui brouillait sa vision, il put reconnaitre le terrain d'entrainement de Puddlemere. Ces éclairages magiques trop puissants, ces gradins titanesques capables d'accueillir une grande quantité de personne, cette pelouse parfaitement traitée, et ces anneaux dorés qui, quoiqu'ils fussent similaires à tant d'autre, avaient pour lui une signification particulière.
L'accumulation de tous ces petits détails ne put empêcher un élan nostalgique de traverser ses lèvres et de les mouler pour qu'elles forment un léger sourire, action qui traduisait tout. Tout ce qu'on jette dans un chaudron, qu'on mélange et qu'on ingurgite sans une once de doute. Et les ingrédients de cette potion étaient pour lui de merveilleux souvenirs qu'il conservait de cet endroit.
Ce petit mouvement faciale n'échappa nullement à son investigateur, et eut pour effet de le rassurer dans la démarche qu'il avait accompli. Il ne lui était en effet pas difficile d'entrevoir une certaine accalmie dans le cœur d'Oliver, tout comme l'ascendance qu'elle prendrait par la suite du fait de ce qu'il avait préparé.
Ainsi, il laissa au gardien quelques instants, premièrement, parce qu'il les méritait, et, deuxièmement, pour le laisser oublier les conséquences du transplanage qui l'avait forcé à entreprendre. Il laissa son esprit vagabonder dans un champ de souvenirs, où se mêlait blessures, engueulades, rires, frustration, rancœur et regrets. Ce sentiment étrange le laissa incertain, comme figé dans le temps.
L'étrangeté se dénotait à dire vrai du fait que de cette alchimie, où bien évidemment Marcus apparaissait comme le principal ingrédient, il ne ressortait rien d'habituel, comme le dégout ou le profond mal être. Il n'y avait rien d'autre qu'un sentiment sur lequel il n'arrivait en définitif pas à poser de nom, d'où l'incertitude qui l'étreignait.
Une fois de plus, Zacharias n'y fut pas indifférent. Et parce qu'il supposait qu'un élan qui ne fut pas un tantinet joyeux pouvait déboucher sur un autre qu'il serait bien incapable de stopper, il décida d'engager la seconde partie de son plan, qui, et il en fut plus que rassuré, fonctionnait à peu près comme il l'avait prémédité.
En conséquence, il leva la main et fit comme un signe. C'est alors que les lumières s'éteignirent, plongeant les deux amis dans les ténèbres. Chose qui bien sûr fit sursauter Oliver, qui sortit instinctivement sa baguette. LançantLumos, il scruta les environs à la recherche de son ami, tout en hélant son nom. Mais il n'eut pas le temps de faire quelques pas qu'elles se rallumèrent déjà, laissant apparaitre à ces yeux un magnifique spectacle.
Toute son équipe, des remplaçants qu'il avait formés aux titulaires qui l'accompagnaient durant une rencontre. Tous les gens qui avaient connu Marcus aussi bien que lui, car ils l'avaient soit longtemps vu jouer, ou mieux encore, l'avaient fait à ses côtés, et que Marcus ne se révélait jamais mieux aux yeux de quelqu'un qu'au travers de son jeu.
Chacun avait fait le déplacement pour lui, chacun le regardait avec un petit courbement de lèvres, comme heureux de la savoir vivant alors qu'aucun d'eux n'avait eu de nouvelles depuis un moment. Chacun avait dans ses mains un balai, et, pour certain, une batte ou une mallette dans l'autre. Il n'était pas difficile de comprendre la suite.
Sortant de la petite assemblée, Zacharias rejoignit Oliver et se plaça juste devant lui, un balai dans chaque main, dont un qu'il reconnut immédiatement : le sien. Parce qu'il avait cette éraflure le long du flanc gauche que lui avait faite Marcus en lui rentrant dedans lors d'une rencontre nationale amicale. Cicatrice qu'il n'avait jamais souhaité faire réparer.
"Tu joues et tu te tais", dit Zacharias en lui plaçant son balai dans les mains.
Le geste s'était voulu légèrement violent, afin que le gardien assimile l'idée qu'un refus n'était pas envisageable. Le Poufsouffle avait invité le reste de l'équipe dans ce but, pour qu'ils le soutiennent et que leur totalité empêche le gardien d'émettre une objection. Refuser une un vœu à un groupe n'était pas la même chose que le faire pour une personne isolée.
Alors, sans que quiconque s'y attende, Oliver enfourcha son balai et s'envola à toute vitesse.
"Qu'est-ce que vous attendez? Sur vos balais bande de fainéants!"
De cette manière fut lancée une rencontre titulaire remplaçant, où Oliver se donna au mieux. Une rencontre joyeuse ou l'on ne comptait pas les points, ou les titulaires découvraient les progrès des remplaçants et ou les remplaçants comprenaient pourquoi leurs adversaires étaient titulaires. Une rencontre ou plus d'un sourire se dessina, et au bout duquel Oliver comprit quel était ce sentiments, cette impression qu'il n'avait pas su définir.
Il avait envie de vivre. Il allait vivre.
TBC
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