Bon j'espère que cette histoire vous plaira ^^ je vous souhaite une bonne lecture.
Je suis ouvert à toutes les critiques ! Et surtout pour corriger mon histoire ^^ je cherche désespérément quelqu'un qui pourra m'aider pour les dialogues ! Car vous le remarquerez vite, c'est là mon point faible.
- Laisse-moi tranquille ! s'exclama la jeune fille.
Cette dernière avait les cheveux bruns foncés, légèrement ondulés qui descendaient jusqu'à la taille. Ses yeux étaient noirs et son visage d'un ovale parfait, tout blanc, qui lui donnait un air plus jeune qu'elle ne l'était.
Elle ne supportait pas ses parents. Les psychologues mettaient cela sur le compte de la crise d'adolescence, bien connue chez tous les jeunes. Pourtant, pour Lyo, il en était autrement : depuis son enfance, elle ne s'était jamais entendue avec ses parents.
Elle n'était pas très sociable, même si l'apparence montrait le contraire, elle dégageait une aura bienveillante. Par sa beauté, de nombreux garçons avaient essayé de l'aborder afin de pouvoir sortir avec elle, mais ces derniers n'avaient jamais réussit à obtenir satisfaction. Attirant ainsi tous les plus beaux garçons, elle s'était mise à dos toutes les filles de la ville et n'avait aucune amie. Il lui arrivait souvent de croiser des filles qui ne l'aimaient pas, en ville lorsqu'elle promenait son chien. Elles la menaçaient souvent, mais se savaient impuissantes face à Lyo car cette dernière avait appris les arts martiaux.
Parlons-en du chien. Celui se prénommait Auguste, ses parents l'avaient adopté il y a un peu moins de trois mois, et depuis un jour sur deux, Lyo l'emmenait se promener autour du lac situé entre la forêt Treffen et la ville Berg.
- Vas-y tout de suite, sinon je me fâche !
On était un samedi, début octobre. On entendait Maud et sa fille, si on pouvait dire parler, jusqu'à l'autre bout de la rue. Sa mère lui demandait d'aller chercher des plantes aux alentours de la forêt. Lyo ronchonnait, mais obéit quand même pensant très fort que plus vite la tâche serait exécutée, plus vite elle pourrait retourner lire. Elle prit une poche et la laisse accrochée au mur et l'attacha à Auguste - elle en profiterait pour promener le chien.
- N'oublie pas ton blouson, rajouta sa mère, à la télé ils ont dit qu'il allait pleuvoir.
- Tu parles, le ciel est bleu et il n'y a pas un seul nuage à l'horizon, murmura Lyo.
Elle aimait bien marcher avec son cocker jusqu'au lac. Elle s'amusait beaucoup avec lui, surtout un jour comme celui la – où elle n'avait pas vu les filles - mais cette fois ci, le chien fit n'importe quoi. Il allait à droite, à gauche, enroulait Lyo avec la laisse, quand soudain, il prit peur à cause d'un coup de tonnerre qui grondait au loin. Auguste tira sur la laisse et fit tomber l'adolescente. Celle-ci s'évanouit en percutant un rocher.
Ce ne fut que plus tard, dans la nuit, que Lyo repris ses esprits, allongée sous une tente en peau de dain. Un homme était assit à coté d'elle et attendait patiemment qu'elle se réveille.
- Tu vas bien ?
- Je pense, j'ai encore la tête qui tourne.
- Que faisais tu au bord du lac, mon petit ? Je t'ai ramenée dans ma tente qui est installée à quelques pieds de la où tu étais.
- Je cherchais des plantes pour ma mère. Elle doit s'inquiéter, il doit être plus de 8 heures.
- 8 heures ?
Sans l'écouter, Lyo se leva brusquement et fut prit de vertiges.
- Sa va aller ? Tu veux que je te raccompagne chez toi ?
- Non merci, ce n'est qu'à 2 kilomètres du lac.
- 2 kilomètres ?
- Je vais me débrouiller toute seule.
- Toute seule ?
- Au revoir et merci.
La jeune fille, ignorant toutes les questions que l'homme lui avait posées parti vers la ville. Ce n'est que lorsqu'elle fut à l'entrée de Berg qu'elle remarqua qu'il y avait quelque chose qui avait changé dans cette ville. Celle-ci n'était plus éclairée par des lampadaires, mais par des boules suspendues grâce à une ficelle à des maisons toutes faites en torchis, de bois et de pierre. Il n'y avait plus de voitures, mais des chars attelés à 2 chevaux ou plus.
- On se croyait au moyen âge, murmura-t-elle.
Perdue dans sa contemplation de la transformation de la ville, elle fut réveillée par une personne qui la bouscula :
- Fait attention où tu vas, mon gars. Reste pas planté comme ça, ici ! Dépêche-toi de rentrer chez toi. C'est dangeureux, il y a des brigants qui rodent dans les parages
L'adolescente, troublée par ce qu'il venait de lui dire et par le décor de la ville lui demanda :
- On est où, ici ?
- A Fermel. A plus, mon petit !
Mais qu'est ce que vous avez tous à m'appeler mon petit ? Je ne suis pas un mec !
Lyo ne sachant pas pourquoi la ville était devenue ainsi, elle décida d'en faire le tour. Tout se ressemblait entre Berg et Fermel, les mêmes rues, les mêmes emplacements de maison, le même ruisseau …
Les heures passèrent et elle n'avait toujours pas trouvé de lieu pour dormir, car bien évidemment sa maison était devenue celle d'une autre famille. Lyo se mit donc à errer dans les rues. Au détour d 'une ruelle, elle aperçut les brigants qui étaient entrin de tuer une personne. Sous le choc, elle se recroquevilla derière les poubelles et attendit... Mais il ne semblait en avoir finit avec le gars, ils ne cessaient de rentrer et de resortir les sabre dans son corps alors qu'il était déja mort. Puis elle apercut grace à l'ombre que projeter la lune sur le sol, d'autres hommes intervenirent. Ils tuèrent à leurs tour ses brigands. Voulant s'enfuire, elle trébucha sur les couvercles des poubelles et tomba. les hommes lui coururent tou de suite après, et lorsqu'elle se retrouva en face d'eux, elle s'évanouie. Elle fut vite réveillée par des gardes, vêtus d'un uniforme violet et d'une croix celte en guise de blason :
- Si tu ne veux pas mourir, tu ferais mieux de nous suivre, et de ne pas te plaindre. Compris ?
Lyo fut donc obligée de les suivre. A moitié endormie, elle ne posa aucune question, ne sachant ni où elle allait, ni ce qu'elle devait faire. Ils marchèrent longtemps encore, traversant villes après villes, sans faire aucune pose pour dormir ou se reposer.
- Nous allons te présenter à notre chef. Obéis lui et ne discute pas ses ordres.
Les gardes l'emmenèrent à travers la citadelle, protégée par remparts et arrivèrent devant une caserne immense. Ils y entrèrent. Lyo fut surprise de la propreté de l'endroit. Les gardes la conduit dans une pièce, dans laquelle se tenait un homme d'une trentaine d'année, très musclé, inspirant le respect.
Dans quoi me suis-je mise ?
- Que faisais-tu dehors, après le couvre feu ?
Je n'y crois pas, ce monde n'est pas réel ! Je dois rêver. Qu'est ce que je vais devenir ?
- Répond lui, ne soit pas apeurée, s'exclama le garde.
- Je cherchais un endroit où dormir.
- N'as-tu pas de famille ?
Mais qu'est ce que je vais répondre, moi ? Si je leurs dit la vérité, ils me prendront pour une folle. Bah ! Au point où j'en suis, autant tout inventer. Avec un peu d'imagination, je pourrais m'en sortir, grâce aux livres que j'ai lu jusqu'à maintenant.
- Il ne me restait plus que ma mère pour s'occuper de moi ; elle travaillait dur pour pouvoir me nourrir. Je suis tombée malade et je ne pouvais plus l'aider. Elle a été obligée de vendre la maison pour me soigner. J'ai été atteinte d'une maladie qui a nécessité des soins couteux. Ma mère a été contaminée, et on avait plus les moyens de tout payer, et on s'est endetté tandis que son état s'aggravait de jour en jour. Elle en est morte. Mais les dettes se sont accrues, et la maison a été saisie. J'ai du voler pour subsister à mes besoins. Je survis comme cela depuis 4 ans. Personne ne veut de moi pour travailler, car ils croyaient que je la maladie était contagieuse. J'ai erré de ville en ville, en espérant trouver un travail, mais cette journée je n'ai pas sut me trouver un lieu ou dormir. Et puis je suis tomber sur ses brigants entrain de tuer une personne, prenant peur j'ai voulut m'enfuir, mais j'ai trébuché, et ses hommes là m'on ratrapé
- Ton nom ?
- Lyo
- Sache qu'à présent que si tu arrives à tenir ici un mois en subissant l'entrainement d'un garde impérial, tu n'auras plus à te soucier du logement et de la nourriture. Si tu te fais remarquer par l'imperator de ton comportement spectaculaire, tu pourrais être nominée à sa garde-proche et ainsi avoir accès à de riche appartement. En attendant, Kolin, Lian, Camil et Pringal vont faire partis de ton équipe et vont te former. Ils te montreront ta chambre. Demain, tu seras sous leurs ordres et tu leurs obéiras. Dans un mois, on se reverra pour une formation spéciale. Sur ce, à la prochaine.
- Au revoir.
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