Chat de gouttières et chat des villes Mettrait bien sa grosse pine Dans l’arrière-train de cette vielle rouquine Pour voir si elle a toujours le goût d’hier Ou bien celui d’une vielle serpillière Car il est comme ça, chat des villes et de gouttières. Chat de gouttières et chats des villes Se taperait bien cette vielle fille Malgré qu’elle est loin d’être une lapine Il aimerait tant lui élargir le terrier, lui faire voir la lumière Il en a marre de ne connaître que les trous de sa litière et de sa chatière Pauvre chat des villes, triste chat de gouttières. Chat de gouttières et chat des villes Hélas ! point ne se la fait, point ne la nique Car la rouquine à la vue de sa trique, panique Il faut dire que de « Rocco », il ne se trouve pas loin derrière Ce qui n’est pas pour rassurer cette dernière Qui rejette alors, chat des villes et de gouttières. Chat de gouttières et chat des villes Devient alors très débile La viole, la trucide, puis se suicide En allant se noyer dans la rivière Avec autour du cou, une grosse pierre Ce qui est, quand on y pense, une drôle de fin, pour un chat des villes et de gouttières.
(25/03/05) |