On me nome Pluche et je suis un tueur en série. Sur mon territoire quand j'y suis pas, elles dansent pas les souris Car je les ai presque toutes eux avec mes aiguillons bien acérés Et les autre traumatisées par le taux de mortalité élevé, se sont barrées. Mes congénères me nomment la peste et je suis un serial killer. Chez moi, aucun ne vient et sur mon passage tous se taire Car les plus récalcitrants sont tous six pieds sous terre Et que les téméraires ont préféré se jeter à la mer. Mes proies me nomment l'assassin et je suis un assassin. Dans mes champs plus un rongeurs et plus un oiseau non plus sur mes sapins Car jusqu'à la mort j'ai joué avec elles, les pourchassant sans relâche Et que les rares rescapés ont vite appris aux autres quel monstre, dans ce paradis, se cache. Les clébards me nomment l'enragé et je suis psychopathe. Dans mon quartier même les pitbulls n'osent plus lever la patte Car combien y ont laissé leurs bijoux de famille avant eux Et combien y ont perdu leur truffe et leurs yeux. Les lapins me nomment le démon et je suis un fils de l'enfer. Sur mes pâturages ils ne font pas une longue erre Car même les plus rapides je les rattrape Et que même les plus rusés je les gruge et les attrape. Les humains me nomment le sale matou et je suis un pur chat de gouttières. Dans mes skoates ils n'osent plus tendre leurs mains, ils sont pas fiers Car, boule de nerfs bondissant, leur dos je laboure volontiers Et je défigure même leur visage, si trop prêt ils avancent leur dentier. Il me nome sale bête et je suis la victime d'un meurtre. Dans un laboratoire, enfermé dans une cage, j'ai peur Car vers moi un docteur tend une seringue eutanasiante Et d'un coup une douleur dans la fesse et dans les narines une odeur de fiantes. Les esprits me nomment le diable et je suis sa descendance. Sur mon nuage pas la queue d'un diablotin, pas l'aille d'un ange Car ces 1° je les attrape par la queue et leur brûle les burnes Et les seconds je les attrape dans mes filets et les déplume...
(16/11/00) |