Quand je t’ai aperçue, ma beauté Je suis resté bien hébété Depuis je ne rêve plus que de toi Qui vivrais heureuse sous mon toit Oui ! je rêve de toi et j’en bande. Dé que je t’ai vu mon amour Mon sang n’a fait qu’un tour Je suis devenue toute chose Je suis devenue toute chaude Humide à l’entre cuisses, moite à l’entre jambes.
Lorsque je t’ai abordée, ma chérie Je ne sais ce qui m’a pris D’habitude je suis trop timide pour ça Je ne suis pas un dragueur, je ne suis pas comme ça Je suis plutôt du genre à avoir les glandes. Au moment où tu m’accostas, mon lapin Je ne sais pourquoi j’ai pris cet air hautain Normalement je suis plus accueillante avec mes courtisans Alors, j’aurai dû l’être plus avec un qui me tente tant Mais je n’ai pu m’empêcher d’être méchante.
À l’instant où tu me jetas, ma princesse Je pris ta gifle comme une caresse Je ne t’en voulus pas, au fond je te comprenais bien Qui voudrait d’un loser comme moi comme sien Surtout quand on est comme toi, si élégante. Alors que je t’expulsais, mon trésor Je savais déjà que j’en aurais des remords Et après coup je t’aurais bien rattrapé Si dans ma fierté je n’étais restée empêtrée Moi qui pourtant ne suis qu’une fiente.
À présent que j’écris ceci, ma dulcinée Je sais que ça ne se finira pas comme un film au ciné Pas d’happy end pour notre histoire Plus la peine d’avoir de l’espoir Tout cela ne peut finir que dans la déchéance. Maintenant que je dis cela, mon bébé Je comprends qu’on n’est pas dans une BD Pas d’amoureux pour consoler l’amoureuse Plus la peine d’espérer une fin heureuse Plus personne n’aimant les histoires chiantes.
(16/11/08) |