Je t’aime au plus profond de moi, je t’aime Mais de cet amour, je ne peux en faire qu’un poème Car il est impossible, toi trop jeune, moi trop vieux Alors, de te l’avouer, ce ne serait point pieux Qu’en dirait la masse populaire Que je suis un pédophile, un vieux pervers Et au fond n’aurait-elle pas raison ? Ma place ne serait-elle pas en prison ? Ou dans un asile, enfermé entre ses quatre murs À faire soigner mes désirs impurs Oui, je ne dois être qu’un malade qu’il faut guérir De vouloir tant ton cœur quérir.
Je te veux, en mon âme et conscience, je te veux Mais assouvir ce désir, je sais que point on ne le peut Car il nous est interdit, toi trop vieux, moi trop jeune Alors, depuis de sexe, je jeûne Les hommes de mon âge, me semblant fades Coucher avec eux, je ne suis pas fane Je préfère devenir une vieille fille Si je ne peux être ta pupille Je resterai pucelle, une vraie vierge Sauf peut-être pour quelques cierges Si ce n’est par toi que je peux être déflorée Je passerai le restant de ma vie à pleurer.
(01/12/08) |